Cours 2: Prédiction et jugement clinique en évaluation du risque Flashcards

1
Q

principe du risque: Risque élevé c’est quoi

A

Veut dire c’est des gens qui ont beaucoup de problèmes un peu partout

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2
Q

v ou f (principe du risque): prioriser ceux qui ont un haut risque, un certain niveau de problème

A

vrai

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3
Q

v ou f en 1974 markinson dit les traitements ça sert à rien

A

v

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4
Q

v ou f: andrews et kissing en 1980 le taux de récidive a baissé avec le programme du groupe à haut risque

A

v

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5
Q

v ou f: andrews et friesen en 1987 le groupe à haut risque(assez problématique) a eu une baisse de la récidive

A

v

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6
Q

traitement intensif c quoi

A

long et plusieurs fois par semaine donc intensité de répétition et dans le temps

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7
Q

v ou f: les groupe à faible risque a empiré la situation, iatrogène, ampiré les symptômes

A

v

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8
Q

le résultats avec les groupes à faible risque c’est quoi après une intervention intensive?

A

soit pas vraiment de changement soit que ça empire

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9
Q

v ou f: impossible d’être à haut risque et d’avoir 1 seul problème

A

v

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10
Q

v ouf : si tu te trompe et envoie un faible risque dans le programme car cela peut empirer

A

v

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11
Q

pourquoi plus facile de baisser la récidive sur le groupe à haut risque

A

la personne a haut risque on peut travailler plusieurs problématiques de sa vie

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12
Q

v ou f : l’évaluation du risque est l’évaluation initiale qu’on fait pour savoir le type d’aide à offrir

A

v

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13
Q

v ou f : plus t’es bon plus c’est dure de s’améliorer

A

v

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14
Q

v ou f: c’est pas en étant moralisateur que généralement on réduit la récidive

A

v

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15
Q

principe de réceptivité générale

A

utiliser les stratégies comportementales, cognitivo-comportementales et propres à l’apprentissage social.

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16
Q

principe de réceptivité spécifique

A

adapter les stratégies et les modes d’intervention aux styles d’apprentissage, à la motivation et aux caractéristiques personnelles et démographiques de la personne

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17
Q

v ou f: ce qui marche le mieux c pas le plus beau programme mais support individuel avec psychologue, intervenant

A

v

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18
Q

gestion de la colère donne des résultats + intéressant

A

v

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19
Q

On doit avoir un certain nombre d’heures de travail lié avec l’efficacité donc même si ça dure 1 an mais que tu vois aux 2 semaines marche pas

A

v

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20
Q

Une bonne intervention demande qu’on s’attarde

A
  • Au niveau de psychopathie;
  • À la motivation au changement;
  • Au genre;
  • À la culture;
  • À la personnalité en général;
  • À la capacité d’évoluer en groupe;
  • Aux troubles mentaux;
  • Aux styles d’apprentissage
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21
Q

La réceptivité spécifique

A

Adapter nos interventions en prenant en compte différents facteurs liés au changement chez les personnes.

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22
Q

le principe rbr s’applique à ceux qui ont commis des infractions à caractère sexuel

A

v

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23
Q

drug court des tribunaux spécialisés donnent des très bons résultats

A

faux, ça dépend si on respecte le modèle rbr, si tu a pas un certain niveau de problème

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24
Q

la littérature dit qu’on peut anticiper un comportement

A

faux, un professionnel compétent à de la difficulté à prédire le comportement

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25
Q

le jugement clinique sans grille pour appuyer est équivalent au hasard

A

vrai

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26
Q

heuristique est

A

opérations mentales automatiques, intuitives et
rapides pouvant être statistiques ou non statistiques.

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27
Q

ont prend des décisions de manière très intuitive

A

vrai

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28
Q

faux positif c’est quoi dans la pratique

A

le fait de voir plus de haut risque qu’il y en a ex: pas pcq fétichisme est un haut risque alors que la majorité de ceux qui sont au pénitencier pour crimes sexuels ont plusieurs paraphilies

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29
Q

Les corrélations illusoires c’est quoi

A

Nous avons tous des théories personnelles à propos des personnes et du comportement délinquant, souvent basées sur ce que nous avons vu. Certaines de ces théories sont plus ou moins justes… ex: maladie mentale et violence, les gens pensent que pcq qqun a une maladie mentale quon ne peut pas les laisser sortir

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30
Q

ancrage

A

savoir ce que l’on sait influence notre jugement…Il se produit lorsque le point de vue initial du professionnel teinte fortement son interprétation des informations ultérieurement obtenues.

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31
Q

ancrage ne nous nuit pad

A

faux ça nuit

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32
Q

le comportement humain est simple

A

faux il est complexe et varié

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33
Q

Les approches idiographiques

A

nous sont toutefois utiles dans la majorité
de nos activités professionnelles qui nécessitent qu’on soit connecté et humain (à chaud). La prédiction est mieux servie par une approche plus encadrée (froide).

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34
Q

question associé au principe risque

A

intervenir auprès de qui

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35
Q

question associé au principe besoin

A

évaluer et intervenir sur quoi

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36
Q

expliquer le principe de risque

A

allouer en priorité les ressources en matière de surveillance, d’intervention et de programmes spécialisés aux personnes présentant un niveau de risque plus élevé

37
Q

Ce principe (Besoins) implique d’intervenir en priorité sur les

A

aspects les plus liés à la récidive selon la littérature scientifique.

38
Q

ça ne sert à rien de traiter les besoins non-criminogènes, pourquoi

A

faux, on le fait pour favoriser le travail sur les besoins criminogènes

39
Q

pourquoi la méta-analyse est la méthode privilégiée

A

1-recension systématique de dizaines, centaines d’études indépendantes
2-sur un problème donné et qui partage un nombre de caractéristiques clairement identifié
3-fonde ses analyses sur l’agrégation des résultats fournis

40
Q

réceptivité générale

A

utiliser les stratégies comportementales, cognitivo-comportementales et propres à l’apprentissage social.

41
Q

Principe de réceptivité spécifique

A

adapter les stratégies et les modes d’intervention aux styles d’apprentissage, à la motivation et aux caractéristiques personnelles et démographiques de la personne

42
Q

l’objectif général des icc interventions cognitivo-comportementales

A

Accompagner les personnes dans la
modification de leurs réponses comportementales lorsque celles-ci apparaissent inadaptées

43
Q

V ou F: Plus on respecte de principes, plus nos interventions sont efficaces pour réduire la récidive

A

Vrai, que ce soit chez les auteurs d’infractions sexuelles, dans les Tribunaux de traitement de la toxicomanie

44
Q

le modèle RBR nous permet:

A

1-allouer de manière plus optimale les ressources avec l’évaluation des principaux besoins
2-identifier les personnes présentant les risques et les besoins les plus élevés mais aussi ceux avec les risques et les besoins les plus faibles
3-uniformiser les pratiques d’évaluation

45
Q

il faut offrir une intervention intensive à tout le monde

A

Faux, à ceux qui présentent le plus de besoins criminogènes

46
Q

on évite de donner un encadrement moins intensif

A

Faux, ceux qui ont un faible risque vont avoir avantage à recevoir un encadrement moins intensif

47
Q

On ne favorise pas la libération rapidement et des peines alternatives

A

Faux, on le favorise car ce sont des interventions en milieu ouvert

48
Q

favoriser la réinsertion sociale a comme
bénéfice la réduction de la récidive

A

Vrai

49
Q

Une évaluation fiable signifie que 1évaluateur arrive à une conclusion sur le risque et les besoins

A

Faux, c’est 2 évaluateurs qui arrivent à la même conclusions sur le risque et les besoins

50
Q

Une évaluation valide signifie que l’évaluation permet de prédire la récidive et bien orienter l’intervention

A

Vrai

51
Q

C’est quoi les faux positifs?

A

on identifie faussement des personnes comme étant à haut risque de récidive

52
Q

Les professionnels, ignorant les taux de base faibles de récidive violente, auront tendance à voir

A

dans une proportion importante de leurs personnes un risque élevé de violence

53
Q

v ou f: les troubles mentaux graves mènent à la violence

A

faux, la corrélation n’est pas réelle mais ces 2 éléments sont souvent associés

54
Q

c’est quoi l’ancrage

A

savoir ce que l’on sait influence notre jugement… ex: avoir des échos de l’attitude d’une personne avant même de la rencontrer réoriente significativement l’interprétation de l’issue d’un entretien avec elle

55
Q

c’est quoi l’assignation non optimale de poids aux critères de prédiction

A

-Afin de générer une prédiction fiable, le poids relatif de chacun des critères (qu’est-ce qui est important) pris en compte doit être soupesé
-La subjectivité de l’évaluateur peut faire en sorte qu’il attribue un poids relatif trop grand à certains critères et trop faible à d’autres, et ce, en raison de sa propre expérience personnelle

56
Q

Les approches idiographique (qui visent à connaître en profondeur la
personne) offrent des performances bien supérieures aux approches nomothétiques (qui visent à connaître un nombre plus restreint d’élément communs)

A

faux, inférieures

57
Q

acronyme PPSMJ

A

Personnes Placées Sous Main de Justice

58
Q

qu’elle est la mesure la plus accessible et la moins imparfaite du succès de l’action d’un système de justice

A

la récidive, en particulier quand elle est explicitement orienté vers la réinsertion sociale

59
Q

le courant du nothing works de martinson est devenu…

A

le courant du what works qui repose sur les principes du Risque, des Besoins et de la Réceptivité(RBR)

60
Q

Le principe du besoin stipule que l’intensité de l’intervention doit être proportionnelle aux
risques que posent les PPSMJ

A

Faux, c’est le principe du risque

61
Q

lequel des 3 principes: les interventions doivent cibler prioritairement les PPSMJ à haut risque de récidive

A

risque

62
Q

lequel des 3 principes: Les travaux de recherche indiquent que, non seulement il est utile d’intervenir en priorité auprès des personnes à haut risque, mais qu’intervenir intensément auprès des personnes condamnées à faible risque a des conséquences négatives, et contribue à augmenter le risque de récidive

A

Risque

63
Q

lequel des 3 principes: les interventions ciblant en priorité les facteurs de risque
associés aux comportements infractionnels sont plus susceptibles d’être efficaces. Parmi ces facteurs, on trouve par exemple les valeurs et les attitudes antisociales, les fréquentations de pairs antisociaux, les problèmes d’intégration sur le marché du travail ou les problèmes conjugaux

A

besoin

64
Q

concerne la façon dont sont mises en oeuvre les interventions

A

réceptivité

65
Q

type de réceptivité: les approches cognitivo-comportementales structurées, celles ayant pour bases les principes d’apprentissage social, sont le plus à même de réduire la récidive. Ces approches devraient donc être préconisées lors de l’intervention auprès
des PPSMJ

A

réceptivité générale

66
Q

les interventions doivent également
s’adapter aux particularités des PPSMJ. La motivation au changement, la capacité de concentration ou les traits de personnalité sont des exemples d’éléments dont il faut tenir compte lors de la mise en œuvre de l’intervention.

A

réceptivité spécifique

67
Q

le non-respect des 3 principes ne change pas le taux de récidive

A

faux, ça ferait augmenter le taux de récidive et il diminue quand un plus grand nombre de principes sont respectés

68
Q

c’est facile d’évaluer le risque d’un comportement comme la récidive ou le passage à l’acte violent

A

faux, d’une grande complexité

69
Q

en quoi un outil actuariel peut être important

A

Les professionnels pourraient donc grandement bénéficier d’un outil structuré et standardisé pour les guider dans le processus d’évaluation et de mise en place d’un plan d’intervention car ils est difficile de faire des prédictions précise même avec beaucoup de connaissances

70
Q

exemples de biais d’ordre émotif

A

Plusieurs biais sont d’ordres émotifs: le professionnel arrive difficilement à estimer le risque de récidive parce que son estimation du poids relatif des facteurs de risque est biaisée par ses expériences personnelles. En d’autres termes, ce que le professionnel
estime comme fortement lié à la récidive dépend de ce qu’il a vécu, de ce qu’il juge important ou cliniquement intéressant

71
Q

exemples de biais de nature cognitive

A

Le biais de disponibilité ou d’accessibilité ou le biais de représentativité

72
Q

c’est quoi le biais de disponibilité

A

réfère au fait que l’estimation qu’établit une personne de la fréquence d’un événement est fonction de sa capacité à évoquer des exemples de cet événement. Ainsi, les éléments les plus saillants ont tendance à être jugés plus fréquents, et les cas les plus marquants auront tendance à être jugés plus communs qu’ils ne le sont en
réalité.

73
Q

c’est quoi le biais de représentativité

A

réfère quant à lui au fait qu’il est commun de privilégier une vision stéréotypée du monde, c’est-à-dire que les professionnels vont mettre un accent particulier sur les cas qui correspondent le plus au prototype qu’ils ont en tête. Généralement, un tel biais se manifeste lorsque le professionnel considère faussement une manifestation comportementale comme représentative d’un problème particulier

74
Q

les 2 types de courants

A

l’évaluation de type actuariel et l’évaluation basée sur le jugement clinique structuré

75
Q

La recherche a clairement démontré que la diminution du nombre de points est liée à une augmentation du risque de récidive

A

f, l’augmentation

76
Q

un évaluateur peut affirmer le pourcentage de taux de récidive

A

faux, il peut affirmer que la PPSMJ fait partie d’un groupe dans lequel 63% des personnes vont récidiver mais pas son taux de récidive à lui

77
Q

On regroupe généralement les instruments actuariels selon trois générations

A

l’évaluation à l’aide de facteurs statiques, l’évaluation à l’aide de facteurs statiques et dynamiques, et l’évaluation intégrée

78
Q

Exemples instruments d’évaluation du risque basés sur les facteurs statiques utiles pour évaluer le risque de récidive sexuelle

A

l’Indice Statique sur la Récidive, Violence Risk Appraisal Guide, Statique-99

79
Q

v ou f: L’accès aux dossiers pénaux et la validité des informations qu’ils contiennent constituent ainsi des éléments indispensables à une évaluation du risque de récidive valide

A

v

80
Q

il n’est pas nécessaire d’avoir une formation pour utiliser les instruments structurés

A

faux, la formation est importante

81
Q

exemples de prédicteurs de la récidive

A

L’âge, le nombre de condamnations antérieures ou des antécédents de problèmes d’abus de substances

82
Q

l’expression … pour qualifier les facteurs
dynamiques statistiquement liés à la récidive

A

« besoins criminogènes »

83
Q

On nomme … les facteurs qui ne sont pas liés à la récidive, mais qu’il faut néanmoins considérer dans la mise en œuvre de l’intervention ex: santé physique

A

« besoins non criminogènes »

84
Q

Les meilleurs prédicteurs, parfois regroupés sous l’appellation big four sont

A

l’historique infractionnel et antécédents judiciaires, les traits de personnalité antisociale, les attitudes antisociales et la fréquentation de pairs délinquants

85
Q

moderate four:

A

les relations familiales et de couple, les problèmes sur les plans de l’éducation et de l’emploi, les loisirs et les activités récréatives, ainsi que les problèmes de consommation d’alcool ou de drogues.

86
Q

L’historique infractionnel et les antécédents judiciaires n’est pas un des plus importants
prédicteurs de la récidive, pourquoi

A

f, demeurent l’un des plus importants
prédicteurs de la récidive

87
Q

exemples de facteurs statistiques liés à la récidive

A

non-respect des conditions de la libération conditionnelle, manquements disciplinaires, précocité délinquance, antécédents d’infractions violentes

88
Q

v ou f: Les personnes présentant des tendances à l’égocentrisme, à l’impulsivité, au manque d’empathie et à l’usage fréquent du mensonge et de la manipulation sont généralement plus à risque de récidive

A

v

89
Q

L’abus de substances psychotropes, particulièrement l’abus de drogues, est lié à la
récidive générale

A

v