Cours 1: L'intervention auprès des auteurs d'infractions Flashcards

1
Q

lecture v ou f: les politiques répressive et sécuritaire fonctionnent

A

f elles ont montré leurs limites et il faut mettre l’emphase sur des politiques pénales favorisant la réinsertion

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2
Q

Lecture: RBR a montré son efficacité pour prévenir seulement la récidive générale

A

Faux, la récidive générale, violence, sexuelle et tend à l’être auprès d’une population de PPSMJ présentent une problématique de santé mentale

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3
Q

lecture: c’est quoi un modèle
d’intervention efficace en matière de prévention de la récidive….

A

un modèle permettant une diminution significative de la récidive attribuable à l’action du ou des professionnels

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4
Q

Lecture: a méta-analyse repose sur…

A

recension systématique de dizaines, voire de centaines, d’études indépendantes menée sur un problème donné et partageant un certain nombre de caractéristiques clairement identifiées

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5
Q

Lecture: C’est quoi le SPIP et sa mission phare

A

Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP)

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6
Q

Qu’est ce que préconise le modèle R-B-R

A

que le risque de récidive soit adéquatement évalué, que les interventions se centrent sur les facteurs empiriquement associés à la récidive et que les stratégies d’intervention soient de nature cognitivo-comportementale et prennent en compte des caractéristiques idiosyncrasiques des PPSMJ.

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7
Q

Principe de réceptivité permet

A

de définir les modalités et stratégies que les interventions doivent respecter pour prévenir la récidive

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8
Q

La réceptivités générale permet

A

de définir la nature des interventions à privilégier

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9
Q

réceptivité spécifique

A

souligne l’importance d’adapter les interventions à un certain nombre de caractéristiques propres aux PPSMJ

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10
Q

Qu’elle sont les approches qui sont le plus à même de réduire la récidive, celles ayant pour bases les principes d’apprentissage social

A

approches cognitivo-comprtementales structurées

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11
Q

Les fondements des approches cognitivo-comportementales strucutées se trouvent…

A

dans des modèles d’apprentissage social ex: apprentissage social de Bandura et proposent de considérer le passage à l’acte comme un comportement acquis

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12
Q

Type de réceptivité: les stratégies et les modes d’intervention doivent être adaptés aux modes de compréhension des PPSMJ ainsi qu’à certaines caractéristiques

A

réceptivité spécifique

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13
Q

Type de réceptivité: l’importance de considérer la PPSMJ comme un individu à part entière

A

Réceptivité spécifique

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14
Q

V ou F: un état dépressif ou une faible estime de soi constituent des facteurs de risque de récidive

A

F

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15
Q

permet de convertir les résultats des études recensées en une métrique commune pour comparer le taux de récidive de groupes de PPSMJ

A

méta-analyse

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16
Q

plus on respect les principes plus l’efficacité baisse

A

f, plus elle augmente si 1 seule principe 2% 2 c’est 18% et 3 principes permet une réduction de la récidive de 26%

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17
Q

Une intervention qui n’adhère à aucun des 3 principes fait baisser quand même la récidive

A

f, augmente la récidive

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18
Q

le milieu fermé est susceptible d’offrir davantage de soutiens et d’opportunités de réinsertion sociale

A

f, milieu ouvert

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19
Q

sur quoi devrait être orientée le plan d’intervention d’une peine en milieu fermé?

A

plan orientée vers la réinsertion sociale ex: autour d’une problématique de toxicomanie

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20
Q

c’est quoi le préalable à toute intervention? et pourquoi

A

L’évaluation pour permettre d’identifier les PPSMJ les plus à risque de récidiver et pour lesquelles une intervention devrait être plus intensive

21
Q

les interventions de nature cognitivo-comportementales doivent être privilégiées

A

v

22
Q

d’un point de vue pratique, une prise en charge spécifique doit être privilégiée pourquoi

A

f, une prise en charge globale par exemple l’hébergement ou l’emploi ou sanitaire avec une problématique de toxicomanie et-ou psychologique avec des attitudes antisociales, tendance impulsive qui doivent ÊTRE TRAVAILLÉ

23
Q

il n’est pas important d’avoir des connaissances criminologiques, pourquoi

A

faux, il faut avoir des connaissances criminologiques relatives à la prévention de la récidive en générale et aux problématiques spécifiques à certaines infractions

24
Q

la littérature internationale prouve que c’est quoi qui permet de prévenir efficacement la récidive?

A

le respect des principes du risque, des besoins et de la réceptivité

25
Q

En vertu des lettres patentes, les criminologues pourront exercer les activités suivantes:

A

-(évaluer les facteurs criminogènes et le comportement délictueux) de la personne ainsi que les effets d’un acte criminel sur la victime
-(déterminer un plan d’intervention) et en assurer la mise en oeuvre
-soutenir et établir les capacités sociales de la personnes contrevenante et de la victime dans le but de (favoriser l’intégration dans la société) de l’être humain en interaction avec son environnement

26
Q

Qu’est ce qu’il y a en 1974

A

Le nothing works de Martinson

27
Q

les 2 grandes traditions de pratiques d’évaluation

A

YLS/CMI et J-SOAP-II

28
Q

Comment s’assurer d’avoir un maximum d’effet sur les facteurs liés à la récidive par nos interventions?

A

Par le biais d’une évaluation fiable et valide des principaux facteurs de risque…

29
Q

limites(problèmes) des méthodes de formation traditionnelles

A

-peu de validité écologique
-relativement passives
-pas de rétroaction systématique
-soulever de nombreuses questions éthiques

30
Q

V ou F: Ce principe (Besoins) implique d’intervenir en priorité sur les aspects les plus liés à la récidive selon la littérature scientifique.

A

V

31
Q

v ou f: Lorsque nécessaire ou pertinent, traiter les besoins noncriminogènes afin de favoriser le travail sur les besoins criminogènes

A

v

32
Q

la méta-analyse diminue la portée des analyses

A

faux, elle l’accroit considérablement

33
Q

la méta-analyse tire ses conclusions à partir de peu de participants

A

faux, à partir de plusieurs centaines voire quelques milliers de participants

34
Q

les domaines les plus associés à la récidive en général

A

attitudes antisociales, fréquentations délinquantes, histoire criminelle et antisociale, analyse coûts-bénéfices, personnalité antisociale

35
Q

type de réceptivité: utiliser les stratégies comportementales, cognitivo-comportementales et
propres à l’apprentissage social

A

Principe de réceptivité générale

36
Q

type de réceptivité: adapter les stratégies et les modes d’intervention aux styles d’apprentissage, à la motivation et aux caractéristiques personnelles et
démographiques de la personne.

A

Principe de réceptivité spécifique

37
Q

des exemples de différents facteurs à prendre en compte dans une intervention au travers de la réceptivité spécifique

A
  • Au niveau de psychopathie;
  • À la motivation au changement;
  • Au genre;
  • À la culture;
  • À la personnalité en général;
  • À la capacité d’évoluer en groupe;
  • Aux troubles mentaux;
  • Aux styles d’apprentissage
38
Q

réceptivité spécifique: quoi sert de prendre en compte des besoins non criminogènes

A
  • Nécessaires à l’élaboration d’une alliance de travail;
  • Susceptibles de constituer des facteurs de réceptivité spécifique….
  • …Tout en gardant à l’esprit qu’une intervention structurée autour des facteurs de risque dynamiques reste indispensable.
39
Q

Le modèle RBR nous permet:

A
  • d’évaluer les principaux besoins en matière d’intervention afin d’allouer de manière plus optimale les ressources professionnelles (organisation de la charge de travail des CPIP).
  • d’identifier les personnes présentant les risques et les besoins les plus élevés, mais aussi ceux présentant les risques et les besoins les plus faibles (pouvant bénéficier de libérations).
  • d’uniformiser les pratiques d’évaluation.
40
Q

c’est quoi une évaluation fiable?

A

2 évaluateurs arrivent à la même conclusion sur le risque et les besoins

41
Q

c’est quoi une évaluation valide?

A

l’évaluation permet de prédire la récidive et bien orienter l’intervention

42
Q

c’est quoi un heuristique de jugement

A

opération mentales automatiques, intuitives et rapides pouvant être statistiques ou non statistiques

43
Q

Pourquoi un professionnel compétent, scolarisé arrive difficilement à prédire le comportement?

A

s’explique par divers biais cognitifs et l’utilisation de
différentes heuristiques de jugement.

44
Q

c’est quoi une corrélation illusoire

A

Survient lorsque deux éléments sont associés sans pour autant que cette corrélation soit réelle. L’exemple classique est celui impliquant les troubles mentaux graves et la violence

45
Q

v ou f: Afin de générer une prédiction fiable, le poids relatif de chacun des critères (qu’est-ce qui est important) pris en compte doit être surpesé.

A

faux, soupesé

46
Q

v ou f: Généralement, le poids des facteurs de risque est influencé par notre formation académique et professionnelle, de même que par nos expériences personnelles

A

v

47
Q

v ou f: qu’il est facile d’intégrer une grande quantité d’informations pour en tirer une prédiction précise à propos d’un comportement éloigné dans le temps.

A

faux, c’est difficile

48
Q

les heuristiques sont bonnes pour prendre des décisions

A

faux, les heuristiques sont fort utiles au quotidien MAIS elles nuisent à notre capacité à prendre une décision simple et froide: oui ou non, la personne
va-t-elle récidiver