cours 2 ostéologie, arthrologie et myologie générale Flashcards

1
Q

Système squelettique (2 particularités)

A

composé de tissus vivants dynamiques, il
comprend les os du squelette, les cartilages, les ligaments, les tendons
et autres tissus conjonctifs qui stabilisent les os ou les relient entre eux.

  • Particularités du système squelettique :
    1) interagit avec tous les autres
    systèmes organiques
    2) se régénère et se remodèle constamment.
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2
Q

squelette

A

une charpente servant de soutien aux tissus mous

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3
Q

os

A

organes fondamentaux du système squelettique, ils forment la
charpente rigide du corps et remplissent plusieurs fonctions

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4
Q

cartilage

A

tissu conjonctif semi-rigide, plus flexible que l’os

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5
Q

ligament

A

tissu conjonctif dense régulier reliant deux pièces osseuses

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6
Q

tendon

A

tissu conjonctif dense régulier reliant le muscle à l’os

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7
Q

tissu conjonctif (3 catégories)

A

un des quatre types de tissus effectuant une fonction
commune, il protège, soutien et relie les structures et les organes

*Tissu conjonctif dense régulier (ou orienté) : contient des fibres de collagène
étroitement serrées et alignées parallèlement, observé dans les tendons et
les ligaments où la contrainte mécanique est généralement unidirectionnelle

*Tissu conjonctif dense irrégulier (ou non orienté) : contient des faisceaux et
des amas de fibres de collagène qui s’étendent dans toutes les directions.

*Tissu conjonctif dense élastique : contient des fibres élastiques ramifiées
étroitement serrées et plus de fibroblastes que le tissu conjonctif lâche

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8
Q

2 types de tissu osseux

A

(tissu conjonctif de soutien)

  • Os compact (ou os dense ou cortical) : tissu osseux assez dense, d’apparence
    blanche, lisse et solide (~ 80 % de la masse osseuse totale).
  • Os spongieux (ou os trabéculaire) : se situe à l’intérieur de l’os compact,
    d’apparence poreuse (~ 20 % de la masse osseuse totale)
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9
Q

fonctions des os (4)

A
  • Soutien et protection : servant de charpente à l’organisme entier, ils
    protègent aussi de nombreux tissus et organes fragiles contre les blessures.
  • Mouvement : ils servent de point d’attache pour les muscles squelettiques,
    les autres tissus mous et certains organes.
  • Hématopoïèse : processus de production des cellules sanguines, s’effectuant
    dans la moelle osseuse rouge qui contient les cellules souches.
  • Stockage de minéraux et réserves d’énergie : une partie d’os se dégrade et
    libère les minéraux au besoin ; énergie stockée dans la moelle osseuse jaune.
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10
Q

moelle osseuse (2)

A

tissu conjonctif mou
de l’os qui comprend la moelle osseuse
rouge et la moelle osseuse jaune

  • Moelle osseuse rouge :
    hématopoïétique, elle produit des
    cellules sanguines et elle contient des
    cellules sanguines immatures.
  • Moelle osseuse jaune : résultat de la
    dégradation et transformation d’une
    partie de la moelle osseuse rouge au fur
    et à mesure que l’enfant vieillit.
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11
Q

tissu cartilagineux (tissu conjonctif de soutien) (3)

A

*Cartilage hyalin :
1) relie les côtes au
sternum (cartilage costal),
2) recouvre
l’extrémité de certains os (cartilage
articulaire) et
3) forme le cartilage entre
l’épiphyse et la diaphyse (cartilage
épiphysaire) pour la croissance de l’os.

*Fibrocartilage :
cartilage de soutien qui
résiste à la compression, il forme les
disques intervertébraux, la symphyse
pubienne et les ménisques des genoux.

*Cartilage élastique :
absent du
squelette, on le retrouve plutôt dans
l’épiglotte du larynx et l’oreille externe.

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11
Q

structure générale des os (macroscopique et microscopique)

A

Macroscopique :
Diaphyse
Épiphyse
Métaphyse
Cavité médullaire
Endoste
Périoste

Microscopique :
Cellules
ostéogéniques
Ostéoblastes
Ostéocytes
Ostéoclastes

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11
Q

classes d’os d’après leur forme (et leur fonction) (4)

A
  • Os longs : plus longs que larges, ils
    comprennent un corps cylindrique allongé
    et souvent incurvé, appelé diaphyse
    (forme osseuse la plus commune).
  • Os courts : ~ aussi longs que larges.
  • Os plats : appelés ainsi à cause de leur
    surface mince et plane pouvant avoir une
    légère courbure, ils ont de grandes
    surfaces où s’attachent les muscles.
  • Os irréguliers : ont des formes élaborées
    et complexes, alors ils ne correspondent à
    aucune des autres catégories.
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12
Q

régions principales d’un os long (3)

A
  • Diaphyse :
    allongée et généralement cylindrique,
    elle représente le corps de l’os et assure la force
    de levier et le soutien de son propre poids.
  • Épiphyse :
    partie renflée qui se trouve à chaque
    extrémité de l’os (épiphyse proximale : plus près
    du tronc ; épiphyse distale : plus loin du tronc).
  • Métaphyse :
    renflement situé entre la diaphyse
    et l’épiphyse, elle héberge le cartilage
    épiphysaire durant la croissance (remplacée par
    la ligne épiphysaire).
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12
Q

cavité médullaire

A

espace creux et cylindrique
à l’intérieur de la diaphyse qui contient la
moelle osseuse rouge chez l’enfant

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13
Q

revêtements sur un os long (2)

A
  • Périoste :
    enveloppe résistante qui recouvre la
    face externe de l’os, à l’exception des régions
    couvertes de cartilage articulaire.
  • Endoste :
    couche discontinue de cellules qui
    tapisse la cavité médullaire, les travées de l’os
    spongieux et les canaux perforants
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14
Q

irrigation et innervation des os

A

Foramen nourricier :
petit orifice sur le périoste
par lequel pénètrent les vaisseaux sanguins (1
artère nourricière entre dans l’os & 1 veine
nourricière en sort) et les nerfs (innervent l’os, le
périoste, l’endoste et la cavité médullaire).

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15
Q

types de cellules osseuses (4)

A
  • Cellules ostéogéniques :
    cellules souches issues
    du mésenchyme (premier tissu conjonctif formé
    chez l’embryon), dans l’endoste et le périoste.
  • Ostéoblastes :
    issues des cellules souches
    ostéogéniques, ils ont la fonction principale de
    former la matrice osseuse.
  • Ostéocytes :
    cellules osseuses matures issues
    des ostéoblastes, ils entretiennent la matrice
    osseuse par le transfert de minéraux et le
    renouvellement de sa partie organique.
  • Ostéoclastes :
    grosses cellules ayant la capacité
    de faire la phagocytose, ou la résorption osseuse
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16
Q

composition de la matrice osseuse (2)

A
  • Composante organique : matériau ostéoïde, produit par les ostéoblastes, se
    composant de collagène et d’une substance fondamentale semi-liquide qui
    comprend des protéoglycanes et des glycoprotéines.
  • Composante inorganique :
    se compose de cristaux de sels (phosphate de
    calcium) et l’hydroxyde de calcium, qui forment l’hydroxyapatite
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17
Q

ostéons (ou canal de Havers) (4)

A

petites structures cylindriques
représentant l’unité fonctionnelle et structurale de base de l’os compact

  • Canal central :
    canal cylindrique au centre, comprenant les vaisseaux et nerfs.
  • Lamelles :
    anneaux de tissu osseux qui entourent le canal central et forment
    la majeure partie de l’ostéon ; le nombre de lamelles varie entre ostéons.
  • Lacunes :
    petites cavités dans lesquelles logent les ostéocytes.
  • Canalicules :
    minuscules canaux reliés ensemble qui assurent le contact et la
    communication intercellulaires, dont le passage des nutriments et déchets
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18
Q

autres structures présentes dans l’os compact (3)

A
  • Canaux perforants :
    perpendiculaires aux canaux
    centraux, ils servent à relier
    les canaux centraux aux
    différents ostéons.
  • Lamelles circonférentielles :
    anneaux d’os se trouvant
    sous la face interne du
    périoste (externes) ou de
    l’endoste (internes).
  • Lamelles interstitielles :
    remplissent les espaces entre
    ostéons ou des fragments.
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19
Q

structure de l’os spongieux

A

Travées : tiges et plaques étroites
entrecroisées qui forment un treillis

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20
Q

structures du cartilage hyalin (3)

A
  • Chondroblastes :
    provenant de cellules
    souches embryonnaires mésenchymateuses,
    ils produisent la matrice cartilagineuse.
  • Chondrocytes :
    chondroblastes ayant été
    emprisonnés dans la matrice qu’ils ont
    synthétisée et sécrétée, ils assurent
    l’entretien de la matrice.
  • Périchondre :
    membrane conjonctive dense et
    irrégulière entourant le cartilage hyalin, qui
    aide au maintien de la forme
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21
Q

ossification (ou ostéogenèse)
(2 processus)

A

désigne la formation et le
développement du tissu osseux selon un de deux processus

  • Ossification endomembraneuse : signifie croissance osseuse à l’intérieur
    d’une membrane, car la fine couche de tissu mésenchymateux dans ces
    régions est qualifiée de membrane.
  • Ossification endochondrale : formé à partir d’une matrice de cartilage hyalin
22
Q

étapes de l’ossification endomembraneuse (4)

A
  • 1) Formation des centres d’ossification :
    à partir de la 8e semaine intrautérine, des cellules du mésenchyme se divisent, dont une partie devient des
    cellules ostéogéniques, puis des ostéoblastes qui commencent la sécrétion du
    matériau ostéoïde jusqu’au développement de centres d’ossification.
  • 2) Calcification du matériau ostéoïde :
    se réalise par le dépôt de sels de
    calcium sur le matériau ostéoïde qui se cristallise (se solidifie) par la suite.
  • 3) Formation du tissu osseux non lamellaire et du périoste :
    le tissu
    conjonctif nouvellement formé est d’abord immature et désorganisé, alors il
    porte le nom de tissu osseux non lamellaire (ou tissu osseux primaire) ; il
    devient ensuite du tissu osseux lamellaire (ou secondaire).
  • 4) Remplacement du tissu osseux non lamellaire par du tissu lamellaire :
    à
    mesure que l’os compact et l’os spongieux se forment, le tissu osseux
    lamellaire remplace les travées du tissu osseux non lamellaire.
23
Q

étapes de l’ossification endochondrale (6)

A
  • 1) Formation de la matrice de cartilage hyalin :
    de la 8e à la 12e semaine
    intra-utérine, des chondroblastes sécrètent de la matrice cartilagineuse, ce qui
    mène à la formation d’une matrice de cartilage hyalin.
  • 2) Calcification du cartilage et formation d’une gaine osseuse d’origine
    périostique :
    dans le centre de la matrice cartilagineuse, les chondrocytes
    comment à s’hypertrophier et à résorber une partie de leur environnement, ce
    qui produit des trous dans la matrice et la matrice commence à se calcifier.
  • 3) Formation du centre d’ossification primaire dans la diaphyse : des
    capillaires et des ostéoblastes s’étendent du périoste vers le centre du
    cartilage calcifié troué, où ils produisent du matériau ostéoïde qui deviendra le
    premier centre important d’ostéogenèse.
  • 4) Formation des centres d’ossification secondaires dans les épiphyses :
    à
    partir de la naissance, le cartilage hyalin présent au centre de chaque
    épiphyse se calcifie et commence à se dégrader ; des centres d’ossification
    secondaires se forment à mesure que le tissu osseux remplace le cartilage.
  • 5) Remplacement de tout le cartilage par du tissu osseux, sauf les
    cartilages articulaires et épiphysaires :
    pendant l’enfance, le développement
    osseux se termine et ~tout le cartilage hyalin est remplacé par le tissu osseux.
  • 6) Poursuite de la croissance en longueur jusqu’à l’ossification des
    cartilages épiphysaires et l’apparition de lignes épiphysaires : la croissance
    en longueur des os se poursuit à la puberté jusqu’à ce que le cartilage
    épiphysaire se transforme en ligne épiphysaire.
24
Q

croissance osseuse (2 types)

A

la croissance en longueur des os se fait par la
croissance interstitielle, alors que la croissance en diamètre ou en
épaisseur se faire par la croissance par apposition.

  • Croissance interstitielle :
    dépend de la croissance dans le cartilage épiphysaire
    selon cinq zones microscopiques, de l’épiphyse à la diaphyse.
  • 1) Zone de cartilage de réserve : plus près de l’épiphyse.
  • 2) Zone de cartilage en prolifération : les chondrocytes se divisent vite.
  • 3) Zone de cartilage en hypertrophie : les chondrocytes grossissent.
  • 4) Zone de cartilage en calcification : 2 à 3 couches de chondrocytes.
  • 5) Zone de cartilage en ossification : nouvelle matrice osseuse déposée.
  • La croissance en longueur est attribuable à la croissance du tissu conjonctif
    cartilagineux, qui sera remplacé éventuellement par du tissu osseux.
  • Croissance par apposition :
    ayant lieu dans le périoste, les ostéoblastes de la
    couche cellulaire du périoste fabriquent et sécrètent de la matrice osseuse en
    couche parallèles à la surface de l’os, pendant que les ostéoclastes dans la
    cavité médullaire résorbent la matrice osseuse.
25
Q

remodelage

A

processus dynamique et continu d’ajout de nouveau tissu
osseux (dépôt osseux) et d’élimination de tissu osseux usé (résorption
osseuse), qui prend place à la surface du périoste et de l’endoste de l’os.
* Différentes vitesses de remodelage pour différents os (et régions) du corps

26
Q

facteurs principaux affectant le remodelage

A
  • Contrainte mécanique :
    fait référence aux mouvements et aux exercices
    physiques qui agissent sur la structure portante.
  • Hormones :
    certaines hormones influencent la composition et les processus de
    croissance des os en modifiant l’activité des chondrocytes, des ostéoblastes et
    des ostéoclastes (p. ex., hormone de croissance).
27
Q

fracture

A

lésion causée par une rupture violente d’un os

28
Q

consolidation

A

processus de réparation d’une fracture osseuse

29
Q

étapes de la consolidation d’une fracture

A
  • 1) Formation d’un hématome au siège de la fracture :
    le saignement, causé
    par la déchirure des vaisseaux sanguins à l’intérieur de l’os et dans le périoste,
    forme un hématome de fracture constitué de sang coagulé.
  • 2) Formation d’un cal fibrocartilagineux (mou) :
    composé de tissu conjonctif
    dense et irrégulier, le cal fibrocartilagineux est produit à partir de collagène et
    de cartilage par des fibroblastes et des chondroblastes.
  • 3) Formation d’un cal osseux (dur) :
    les cellules ostéogéniques à proximité se
    transforment en ostéoblastes et produisent des travées de tissu non lamellaire
    (primaire), qui remplacera le cal fibrocartilagineux en un cal osseux.
  • 4) Remodelage osseux :
    dernière phase de la consolidation des fractures, le cal
    osseux persiste, le temps que les ostéoclastes éliminent l’excès de matériel
    osseux des parois internes et externes de l’os.
30
Q

articulation (classée selon 2 critères)

A

jonction entre deux os, entre un os et un cartilage ou entre
un os et une dent

  • Classées selon
    1) leurs caractéristiques structurales

2) le type de
mouvement qu’elles permettent.

31
Q

classification structurale (3 types d’articulations)

A

catégorisation en fonction de la présence ou
non d’espace entre les os de l’articulation et du type de tissu conjonctif
qui unit les surfaces articulaires de l’os.

  • Articulation fibreuse :
    sans cavité articulaire, du tissu conjonctif dense
    régulier (fibreux) unit les os de l’articulation.
  • Articulation cartilagineuse :
    sans cavité articulaire, du cartilage unit les os.
  • Articulation synoviale :
    possède une cavité articulaire remplie de liquide qui
    sépare les surfaces articulaires de chaque os, une capsule de tissu conjonctif
    entoure les surfaces articulaires et des ligaments unissent les os
32
Q

classification fonctionnelle (3 types d’articulation)

A

catégorisation selon leur mobilité

  • Articulation immobile (ou synarthrose).
  • Articulation semi-mobile (ou amphiarthrose).
  • Articulation mobile (ou diarthrose).

La structure de chaque articulation détermine sa mobilité et sa stabilité
(relation inverse entre mobilité et stabilité).

33
Q

Facteurs influençant la mobilité et la stabilité (3)

A
  • Degré d’emboîtement :
    lorsque les os s’emboîtent, la stabilité est favorisée.
  • Nombre de ligaments :
    plus le nombre de ligaments est élevé et relie les os
    de façon serrée, plus l’articulation est stable.
  • Tonus musculaire :
    plus le muscle relié à l’os possède un grand tonus, plus le
    tendon qui traverse l’articulation pourra lui donner de la stabilité.
34
Q

Articulations fibreuses (3)

A

leur principale fonction est d’unir deux os.

  • Articulation alvéolodentaire :
    seul exemple de gomphose du squelette où un
    os (racine dentaire) entre entièrement dans la cavité d’un autre os (alvéoles).
  • Suture :
    articulation fibreuse immobile seulement entre les os crâniens.
  • Syndesmose :
    articulation fibreuse dans laquelle les os de l’articulation sont
    unis seulement par des ligaments.
35
Q

Articulations cartilagineuses (2)

A

leur fonction est d’unir du cartilage à l’os.

  • Synchondrose :
    articulation immobile formée de cartilage hyalin.
  • Symphyse :
    articulation dans laquelle les os sont recouverts de cartilage
    hyalin et sont reliés par un coussinet de cartilage fibreux entre les os.
36
Q

Articulations synoviales (7 caractéristiques de base + 2 autres)

A

articulation
mobile complexe

  • Capsule articulaire :
    composée d’une
    couche externe (couche fibreuse) et d’une
    couche interne (membrane synoviale).
  • Cartilage articulaire :
    fine couche de
    cartilage hyalin qui couvre toutes les
    surfaces des os de l’articulation synoviale.
  • Cavité articulaire :
    espace qui sépare les
    os de l’articulation.
  • Synovie (ou liquide synovial) : substance
    huileuse et visqueuse, composée des
    sécrétions des cellules de la membrane
    synoviale et du liquide du plasma.
  • Ligaments :
    se composent de tissu
    conjonctif dense régulier et relient deux os.
  • Nerfs & vaisseaux sanguins : innervent et
    alimentent la capsule articulaire et les
    ligaments qui y sont associés.
  • Tendons :
    se composent de tissu conjonctif
    dense régulier comme les ligaments, mais
    servent plutôt à fixer un muscle à un os
    (hors de l’articulation)

+

  • Bourses séreuses :
    structures fibreuses
    en forme de sac contenant la synovie.
    (4) :
    -bourse subtendineuse du muscle gastrocnémien
    -bourse synoviale suprapatellaire
    -bourse sous-cutanée prépatellaire
    -bourses infrapatellaires
  • Coussinets adipeux :
    répartis à la
    périphérie de l’articulation synoviale, ils
    servent de tissu de remplissage et
    protège l’articulation.
37
Q

articulations synoviales classées en fonction…

A

de la forme de leurs surfaces articulaires et des
types de mouvement qu’elles permettent

38
Q

Mouvement d’une articulation selon 3 plans ou axes perpendiculaires

A
  • Uniaxiale :
    l’os se déplace selon un plan ou axe (p. ex., coude et genou).
  • Biaxiale :
    l’os se déplace selon deux plans ou axes (p. ex., poignet).
  • Triaxiale (ou multiaxiale) :
    l’os se déplace selon de multiples plans ou axes
    (p. ex., épaule et hanche)
39
Q

types d’articulations synoviales (6)

A
  • Articulation plane :
    articulation uniaxiale la plus simple et la moins mobile
    (mouvements latéraux limités dans un seul plan), elle contient des surfaces
    articulaires aplaties (planes) (p. ex., os du carpe et du tarse). (- mobile)
  • Articulation trochléenne : articulation uniaxiale formée par l’ajustement de la
    surface convexe d’un os dans la surface concave d’un autre os (p. ex., coude).
  • Articulation trochoïde : articulation uniaxiale où un os à la surface arrondie
    s’ajuste dans un anneau formé par un ligament et un autre os, donc le 1er os
    effectue une rotation autour de son axe longitudinal par rapport au 2e os.
  • Articulation condylaire : articulation biaxiale dont la surface convexe et ovale
    d’un os s’articule avec la surface articulaire concave d’un autre os.
  • Articulation en selle :
    articulation biaxiale comportant des régions convexes
    et concaves semblables à une selle de cheval (p. ex., pouce).
  • Articulation sphéroïde : articulation multiaxiale la plus mobile, où la tête
    sphérique d’un os s’insère dans la cavité ronde d’un autre os (p. ex., épaule). (+ mobile)
40
Q

types de mouvements des articulations synoviales (4 + sous-catégories)

A
  • Glissement :
    mouvement simple dans lequel deux surfaces opposées glissent
    légèrement l’une contre l’autre, généralement aux articulations planes.
  • Angulaire : (7)
    mouvement qui augmente ou diminue l’angle entre deux os, se
    divise en types précis de mouvements :
    -Flexion : mouvement dans un axe antéropostérieur qui diminue l’angle
    entre deux os et les rapproche (p. ex., fléchissement de l’avant-bras).
    -Extension : mouvement d’étirement dans un axe antéropostérieur qui
    augmente l’angle entre les os et les éloigne (p. ex., étirer le bras).
    -Hyperextension : lorsque l’extension dépasse l’amplitude normale de
    l’articulation (p. ex., regarder le plafond debout).
    -Flexion latérale : lorsque le tronc du corps s’incline de façon latérale
    par rapport à un plan frontal, surtout au niveau des vertèbres C & L
    -Abduction : mouvement latéral d’une partie du corps qui s’écarte de la
    ligne médiane du corps.
    -Adduction : inverse de l’abduction, mouvement d’une partie du corps
    vers la ligne médiane du corps.
    -Circumduction : séquence de mouvements au cours de laquelle
    l’extrémité proximale d’un appendice reste relativement immobile
    pendant que l’extrémité distale effectue un mouvement circulaire.
  • Rotation : (2)
    mouvement de pivotement au cours duquel un os tourne autour de
    son propre axe longitudinal.
    -Pronation : rotation médiale de l’avant-bras de manière à tourner la
    paume de la main vers l’arrière ou le bas (radius et ulna croisés en X).
    -Supination : rotation latérale de l’avant-bras de manière à tourner la
    paume de la main vers l’avant ou le haut (position anatomique).
  • Particuliers : (10)
    certains mouvements se produisent à des
    articulations précises et ne correspondent à aucune
    catégorie fonctionnelle :
    -Abaissement : mouvement d’une partie du corps
    vers le bas (p. ex., haussement d’épaules).
    -Élévation : mouvement d’une partie du corps vers
    le haut (p. ex., haussement d’épaules).
    -Dorsiflexion : lorsque l’articulation de la cheville
    fléchit de manière à ramener le dos (face
    supérieure) du pied et les orteils vers la jambe.
    -Flexion plantaire : mouvement du pied à
    l’articulation tibiotarsienne de manière à pointer
    les orteils vers le bas.
    -Inversion (supination du pied) : la plante du pied tournée vers l’intérieur.
    -Éversion (pronation du pied) : la plante du pied tournée vers l’extérieur.
    -Protraction : mouvement d’une partie du corps vers l’avant à partir de la
    position anatomique (p. ex., avancement de la mâchoire).
    -Rétraction : mouvement d’une partie du corps vers l’arrière à partir de la
    position anatomique.
    -Opposition : mouvement qui déplace le pouce vers le bout palmaire des
    doigts en passant au-dessus de la paume de la main, permettant à la
    main de saisir des objets (mouvement caractéristique de l’humain).
    -Reposition : repositionner les doigts à leur emplacement habituel
41
Q

Fibres musculaires (ou myocytes)

A

cellules spécialisées qui se
contractent lorsqu’elles sont stimulées par le système nerveux

41
Q

tissu musculaire (3 types)

A

quand il se contracte, il produit le mouvement

  • Tissu musculaire squelettique (ou tissu musculaire strié ou volontaire) :
    responsable des mouvements du squelette.
  • Tissu musculaire cardiaque : confiné à l’épaisse tunique moyenne du cœur
    appelée le myocarde, il est responsable des contractions du cœur qui
    permettent de pomper le sang.
  • Tissu musculaire lisse (ou tissu musculaire viscéral ou involontaire) :
    appelé
    ainsi parce qu’il n’a pas la striation des autres tissus musculaires et semble
    lisse, retrouvé dans la paroi des viscères et des vaisseaux sanguins
42
Q

Tissu musculaire squelettique (5 fonctions par la contraction musculaire)

A

produit les mouvements du squelette

  • Mouvements corporels :
    induit des mouvements complexes et génère les
    expressions faciales, la parole, la ventilation pulmonaire & la déglutition.
  • Maintien de la posture :
    stabilise les articulations et maintien la posture.
  • Protection et soutien :
    muscles couvrant les parois de la cavité abdominale et
    le plancher pelvien protègent et maintiennent en place les organes internes.
  • Entreposage et acheminement des matières :
    les sphincters régulent et
    déplacent les matières dans le tube digestif et le tractus urinaire.
  • Production de chaleur :
    la contraction produit de la chaleur, essentielle au
    maintien de la température corporelle (frissons vs transpiration).
43
Q

tissu musculaire squelettique (5 caractéristiques)

A
  • Excitabilité :
    capacité des cellules musculaires squelettiques à répondre aux
    stimulations provenant du système nerveux.
  • Conductibilité :
    permet la propagation du courant électrique, appelé potentiel
    d’action, par la membrane plasmique des cellules des muscles squelettiques.
  • Contractilité :
    glissement des protéines contractiles des cellules musculaires
    squelettiques les unes sur les autres, provoquant leur raccourcissement.
  • Extensibilité :
    capacité d’une cellule musculaire à s’allonger.
  • Élasticité :
    présence de fibres protéiques spécialisées dans les cellules
    musculaires squelettiques, permettant au muscle de retrouver sa longueur
    initiale après avoir été sollicité.
44
Q

Muscle squelettique

A

organe composé de fibres
musculaires squelettiques, de couches (feuillets) de
tissu conjonctif, de vaisseaux sanguins et de nerfs.

45
Q

3 gaines concentriques du tissu conjonctif :

A
  • Épimysium :
    couche de tissu conjonctif dense
    irrégulier entourant l’ensemble des faisceaux
    composant le muscle squelettique. (externe)
  • Périmysium :
    couche de tissu conjonctif dense
    irrégulier enveloppant chacun des faisceaux qui
    composent l’ensemble du muscle.
  • Endomysium :
    fine couche de tissu conjonctif aréolaire
    interne au muscle, il entoure chacune des fibres
    musculaires et assure leur isolation électrique. (interne)
46
Q

Autres structures du tissu conjonctif (4)

A
  • Tendons :
    situés aux extrémités d’un muscle, ils sont
    formés par le prolongement des trois gaines
    conjonctives et ressemblent à un cordon.
  • Fascia profond :
    revêtement extensible de tissu
    conjonctif dense irrégulier qui recouvre l’épimysium.
  • Vaisseaux sanguins :
    cheminent au sein de
    l’épimysium et du périmysium pour atteindre
    l’endomysium qui enveloppe chaque fibre musculaire.
  • Nerfs :
    innervent les muscles squelettiques par des
    neurones moteurs qui contrôlent leurs mouvements.
47
Q

Fibres musculaires squelettiques

A

cellules constituant le muscle

48
Q

Cellules spécialisées (2 types)

A
  • Myoblastes :
    fusionnent pendant le
    développement intra-utérin pour former
    les fibres musculaires squelettiques,
    créant ainsi des cellules multinucléées.
  • Cellules satellites :
    myoblastes n’ayant
    pas fusionné pendant le développement,
    ils contribuent à la réparation lors de la
    lésion d’un muscle.
49
Q

Structures cellulaires spécialisées (6)

A
  • Sarcolemme :
    membrane plasmique de la fibre musculaire squelettique.
  • Tubules T (ou tubules transverses) :
    invaginations profondes du sarcolemme,
    ils s’enfoncent dans les fibres musculaires squelettiques en y creusant un
    réseau de tunnels membraneux étroits.
  • Réticulum sarcoplasmique : organite membranaire semblable au réticulum
    endoplasmique lisse des autres cellules
  • Myofibrilles :
    longues structures cylindriques représentant 80 % du volume
    de la fibre musculaire squelettique.
  • Myofilaments :
    faisceaux de filaments protéiques musculaires moins longs
    que les myofibrilles
    2 types :
    -Filaments épais (ou myofilaments épais) : composés de faisceaux
    regroupant 200-500 molécules de myosine.
    -Filaments fins (ou myofilaments fins) : composés de deux brins d’actine
    qui sont torsadées et forment une structure en spirale
  • Sarcomère :
    unité cylindrique microscopique composée de myofilaments.
50
Q

Différences des cellules musculaires
lisses vs squelettiques (6)

A
  • Beaucoup plus petites en diamètre et en
    longueur.
  • Pas de tubules T, ni de sarcomère.
  • Surface du sarcolemme accrue par la
    présence d’invaginations vésiculaires
    appelées cavéoles.
  • Réticulum sarcoplasmique peu développé
    et situé près du sarcolemme.
  • Têtes de myosine sur toute la longueur (vs
    extrémités) des filaments épais.
  • Différentes protéines sur les filaments fins.
51
Q

Origine

A

point d’attache d’un muscle sur l’os
le moins mobile

52
Q

insertion

A

point d’attache d’un muscle sur l’os
le plus mobile

53
Q

types d’actions musculaires (3)

A
  • Agoniste :
    principal responsable du mouvement.
  • Antagoniste :
    muscle dont l’action s’oppose à
    celle de l’agoniste.
  • Synergique :
    muscle qui assiste l’agoniste dans
    la réalisation de son action.
54
Q

types d’agencement des fibres
musculaires squelettiques (4)

A
  • Circulaire :
    les fibres sont disposées
    concentriquement autour d’un orifice et elles
    en contrôlent l’ouverture (p. ex., bouche).
  • Parallèle :
    les fibres s’étendent
    parallèlement à son axe longitudinal (p. ex.,
    droit de l’abdomen).
  • Convergent :
    les fibres déployées sur une
    large surface convergent vers un site
    d’attache commun (p. ex., grand pectoral).
  • Penné :
    les faisceaux forment un angle
    constant par rapport au tendon (ressemblent
    à une grosse plume), se divisent en 3 types :
    -Unipenné : toutes les fibres se situent
    du même côté du tendon.
    -Bipenné : les fibres sont disposées des
    deux côtés du tendon.
    -Multipenné : des branches du tendon
    parcourent l’intérieur du muscle