cours 1 introduction à l'anatomie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’anatomie

A

Anatomie : l’étude de la structure et de la forme.

  • Terme dérivé du mot grec anatome, signifiant couper ou disséquer.
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2
Q

Qu’est-ce qu’un anatomiste

A

scientifique qui étudie la structure et la forme des organes
et de leurs composantes.

  • Ils s’intéressent aux relations entre les parties du corps et à la structure des
    organes sur le plan individuel
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3
Q

Qu’est-ce que l’anatomie macroscopique

A

examine la structure des parties de
l’organisme visibles à l’œil nu (p. ex., cœur) et les relations entre elles

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4
Q

Qu’est-ce que l’anatomie microscopique

A

examine les structures invisibles à l’œil nu

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5
Q

le sujet d’étude ou ses parties sont souvent disséqués pour cet examen.
L’anatomie macroscopique peut s’étudier selon différentes approches : …

A
  • Anatomie systémique (ou anatomie des systèmes) : s’intéresse à l’anatomie
    de chaque système fonctionnel de l’organisme.
  • Anatomie régionale : examine toutes les structures d’une région particulière
    de l’organisme en tant qu’unité d’étude.
  • Anatomie de surface : se concentre sur des repères anatomiques en surface
    et sur les relations entre les structures internes et la peau qui les recouvre.
  • Anatomie comparée : étudie les ressemblances et les différences
    anatomiques entre diverses espèces.
  • Embryologie : s’intéresse aux transformations se produisant au cours du
    développement, de la conception à la naissance.
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6
Q

Anatomie microscopique.
Les scientifiques préparent des cellules individuelles ou de fines
tranches de certaines parties du corps qu’ils examinent au microscope.
2 divisions principales : …

A
  • Cytologie : étudie les cellules de l’organisme et leur structure interne.
  • Histologie : étudie les tissus et leur disposition dans les organes.
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7
Q

branches spécialisées.
S’intéressent au diagnostic de diverses conditions médicales ou à
l’avancement de la recherche fondamentale.

A
  • Anatomie pathologique : examine toutes les transformations anatomiques
    résultant de la maladie, autant macroscopique que microscopique.
  • Anatomie radiologique : explore les relations entre les structures internes
    qu’on peut visualiser à l’aide de techniques d’imagerie médicale (radiographie,
    écographie, imagerie par résonance magnétique [IRM], etc.).
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8
Q

niveau d’organisation chimique

A

Niveau le plus simple, comprend les atomes et les molécules.

*Atomes : les plus petites unités de la matière.

  • Molécules : une combinaison de deux atomes ou plus.
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9
Q

niveau d’organisation cellulaire

A

formé par les cellules, qui sont les plus petites entités vivantes
et constituent les unités fondamentales de la structure et du
fonctionnement des organismes.

  • Les atomes et les molécules du niveau chimique forment les cellules.
  • La structure des cellules varie beaucoup et elle reflète la spécialisation
    nécessaire aux différentes fonctions des cellules.
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10
Q

niveau d’organisation tissulaire (4 types)

A

composé de tissus, soit des groupes de cellules semblables et
différenciées qui accomplissent une fonction commune ; divisés en 4 types.

  • Tissu épithélial : recouvre les surfaces exposées de l’organisme et ses cavités.
  • Tissu conjonctif : protège, soutien et relie les structures et les organes.
  • Tissu musculaire : produit le mouvement.
  • Tissu nerveux : achemine les influx nerveux nécessaires à la communication.
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11
Q

niveau d’organisation organes

A

comprennent deux ou plusieurs types de tissus qui travaillent
ensemble pour remplir des fonctions précises et complexes

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12
Q

niveau d’organisation systémique

A

se compose d’organes apparentés dont les activités
coordonnées leur permettent d’accomplir une fonction commune

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13
Q

niveau d’organisation organisme

A

niveau le plus complexe, il s’agit de l’être vivant lui-même
dans lequel tous les systèmes fonctionnent ensemble

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14
Q

Quels sont les 6 niveaux d’organisation?

A

chimique
cellulaire
tissulaire
organes
systémique
organisme

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15
Q

position anatomique

A

point de référence commun en
anatomie pour la description du corps humain.

  • La personne se tient debout, avec les pieds parallèles et
    posés à plat sur le sol ; les membres supérieurs sont
    placés sur les côtés, avec les paumes dirigées vers l’avant ;
    et la tête est droite, le regard vers l’avant.
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16
Q

régions anatomiques (2)

A

le corps se divise en deux régions.

  • Région axiale : comprend la tête, le cou et le tronc.
  • Région appendiculaire : se compose des membres
    supérieurs et inférieurs, attachés à la région axiale.
17
Q

directions anatomiques (8)

A

une fois le corps en position anatomique, terme
directionnel utilisé pour décrire l’emplacement relatif des structures.

  • Antérieur (ou ventral) : en avant de, devant.
  • Postérieur (ou dorsal) : en arrière de, derrière.
  • Supérieur (ou crânial) : vers ou plus près de la tête.
  • Inférieur (ou caudal) : vers ou plus près des pieds.
  • Médian : vers la ligne médiane du corps.
  • Latéral : plus loin de la ligne médiane du corps.
  • Proximal : plus près du tronc ou de l’origine de la structure.
  • Distal : plus loin du tronc ou de l’origine de la structure.
18
Q

plans (3)

A

désigne une surface plane imaginaire
traversant le corps ; trois plans principaux.

  • Plan frontal (ou coronal) : un plan vertical
    qui partage le corps ou un organe en une
    partie antérieure et une partie postérieure.
  • Plan transversal (ou horizontal) : divise le
    corps ou un organe en un portion supérieure
    et une portion inférieure.
  • Plan sagittal (médian) : un plan vertical qui
    partage le corps ou un organe en une moitié
    gauche et une moitié droite égales.
19
Q

médecine légale

A

branche de la médecine se consacrant aux problèmes
de droit civil et criminel, plus précisément l’expertise médico-légale.

  • Se situe au carrefour de la médecine et de la justice.
  • S’occupe de l’autopsie médico-légale et de l’examen des victimes en cas
    d’accidents ou d’allégations de viols ou d’agressions sexuelles
20
Q

Le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale (LSJML) à
Montréal divise son département de médecine légale en trois disciplines :

A
  • Anthropologie judiciaire
  • Odontologie judiciaire
  • Pathologie judiciaire
21
Q

anthropologie forensique (judiciaire). 4 sous-disciplines

A

étude de l’être humain. Terme dérivé des mots grecs anthropos, signifiant humain, et logos, science.

  • Ethnologie : étude des cultures, incluant l’organisation sociale, les modes de
    subsistance, l’économie, la politique, les technologies, la religion, etc.
  • Ethnolinguistique : étude des langues, incluant comment le langage affecte la
    culture et le comportement humain.
  • Archéologie : étude des civilisations passées par les vestiges laissés derrière.
  • Anthropologie biologique : étude de l’évolution et de la diversité des
    primates, notamment la lignée humaine.
22
Q

anthropologie biologique (4 sous-disciplines)

A

se concentre sur la biologie squelettique :
étude de l’anatomie et la biologie du squelette, incluant les os et dents.

  • Primatologie : étude des mammifères de l’ordre Primate.
  • Paléontologie (humaine) / paléoanthropologie : étude des fossiles humains
    expliquant l’origine et l’évolution humaine.
  • Bioarchéologie : étude des populations humaines du passé à partir de restes
    humains archéologiques.
  • Anthropologie forensique : application des connaissances sur le squelette
    humain au contexte médico-légal.
23
Q

définition anthropologie (imp.)

A

application de la théorie et des méthodes anthropologiques
aux questions d’ordre légal, particulièrement celles concernant la
récupération et l’analyse du squelette.

  • Permet de reconstruire la vie, la mort et l’après-vie d’un individu à partir de
    l’analyse des restes squelettiques et le contexte dans lequel ils sont retrouvés.
24
Q

Anthropologue forensique

A

scientifique spécialisé.e dans la recherche,
la récupération et l’analyse de restes humains.

  • Aide les autorités sur des cas de corps brûlés, enterrés, démembrés, fortement
    décomposés ou à l’état de squelette.
  • 1 anthropologue à temps plein au Canada ; les autres sont des consultants.

Contribue à l’identification par l’élaboration d’un profil biologique.

  • Comprend l’analyse de paramètres biologiques (sexe, âge, affinité
    populationnelle, taille) à partir de matériaux osseux d’individus inconnus.
  • Inclut aussi l’analyse des conditions pathologiques, lésions traumatiques et
    autres altérations pertinentes à l’identification ou au décès de l’individu.

Possibilité de carrières variées à travers le monde.
* Laboratoires locaux, provinciaux et fédéraux (LSJML, OFPS, GRC, NYC OCME)
* Travail humanitaire (CICR, ICMP, OpID, EAAF) & désastres de masse (DMORT)
* Rapatriement de soldats décédés au combat (DPAA)
* Universités & consultation privée

25
Q

Odontologie (ou dentisterie) (5 sous-disciplines)

A

étude des dents et des tissus environnants,
de leurs maladies et du traitement de celles-ci.

Terme dérivé des mots grecs odontos, signifiant dent, et logos, science.

*Chirurgie buccale : extraction de dents.

  • Épidémiologie buccale : étudie la prévention et causes des maladies buccales.
  • Odontologie conservatrice : reconstitution de dents cariées et traitement des
    canaux dentaires.
  • Orthodontie : soin et prévention d’anomalies dans la position des dents.
  • Odontologie forensique : application de la dentisterie au contexte médico-légal.
26
Q

définition odontologie (imp.)

A

implique la prise en charge, l’examen, l’évaluation et la
présentation de preuves dentaires en procédures criminelles ou civiles.

  • Discipline parallèle et complémentaire à l’anthropologie forensique.
27
Q

odontologiste forensique

A

dentiste spécialisé.e en contexte médico-légal.

  • Plusieurs odontologistes forensiques au LSJML et ailleurs dans le Canada.

Contribue à l’identification par l’autopsie bucco-dentaire.
* Comprend l’analyse des dents, des tissus de la bouche, des dispositifs dentaires
et autres structures du crâne et de la mâchoire, en examinant des fiches écrites
et des radiographies ou en procédant à un examen visuel.

28
Q

pathologie (3 sous-disciplines)

A

étude des maladies, dont leurs causes, leurs symptômes,
leur évolution et les troubles qu’elles produisent dans l’organisme.
Terme dérivé des mots grecs pathos, signifiant souffrance, et logos, science.

  • Pathologie clinique : analyse en laboratoire des fluides (sang, urine, etc.) et
    tissus corporels pour diagnostiquer, traiter et prévenir les maladies.
  • Pathologie moléculaire : étudie la base moléculaire des maladies à partir de la
    génétique, la biologie moléculaire et la biochimie.
  • Pathologie anatomique : fait l’examen de biopsies et d’autopsies pour étudier
    et diagnostiquer les maladies.
29
Q

pathologie anatomique (plus précisément) (4 sous-disciplines)

A

inclut plusieurs niveaux d’analyse, dont
l’anatomie macroscopique et microscopique, les signatures chimiques, les
marqueurs immunologiques et la biologie moléculaire de l’échantillon.

  • Pathologie chirurgicale : examen des tissus obtenus durant une chirurgie.
  • Histopathologie : examen microscopique de sections minces de tissus colorées
    à l’aide de colorants ou d’anticorps pour identifier les structures cellulaires.
  • Cytopathologie : examen cellulaire de fragments de tissus ou de cellules libres
    ayant été obtenus à partir d’échantillons exfoliés, aspirés ou grattés.
  • Pathologie forensique : examen post-mortem (ou autopsie) d’un corps.
30
Q

définition pathologie (imp.)

A

branche de la pathologie spécialisée dans l’examen de
personnes étant décédées de façon soudaine, inattendue ou violente.

  • Permet de déterminer l’identification du défunt, l’estimation de l’heure de la
    mort, la cause et le mode (naturel, accidentel, suicide ou homicide) de décès.
31
Q

Pathologiste forensique

A

médecin spécialisé.e en anatomie ou
pathologie générale ayant aussi suivi une formation médico-légale.

  • Aide les autorités lorsque le coroner ne peut pas identifier les circonstances du
    décès et qu’il est possible que le système juridique soit impliqué.
  • Plusieurs pathologistes forensiques au LSJML et ailleurs dans le Canada.

Contribue à l’identification par l’examen post-mortem (ou autopsie).
* Comprend l’examen visuel (externe) du corps et des effets personnels,
l’examen interne du corps et le prélèvement d’empreintes digitales.
* Inclut aussi l’analyse de radiographies et le prélèvement de fluides et tissus
(foie, cœur, poumon, etc.) corporels pour l’analyse toxicologique ou génétique.

Possibilité de carrières variées à travers le monde.
* Laboratoires locaux, provinciaux et fédéraux (LSJML, OFPS, GRC, NYC OCME)
* Travail humanitaire (CICR, ICMP) & désastres de masse (DMORT)