COURS 2 - ONTOLOGIE, ÉPISTÉMOLOGIE ET HISTOIRE DES SCIENCES Flashcards

1
Q

qu’est-ce que l’ontologie?

A
  • c’est l’image de la réalité sociale sur laquelle la théorie est basée. elle concerne la nature de la réalité
  • qu’est-ce qu’il y a à savoir
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2
Q

à quoi réfère l’ontologie?

A

à la nature de la réalité

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3
Q

qu’est-ce que l’épistémologie?

A
  • c’est l’étude des connaissances valables/valides
  • c’est la façon de produire/d’accéder à la connaissance
  • ça concerne la nature de la connaissance et ses limites
  • quoi & comment apprendre sur ce sujet?à
  • théorie de la connaissance qui explique comment on connaît quelque chose.
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4
Q

à quoi réfère l’épistémologie?

A

à la nature des connaissances

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5
Q

qu’est-ce que la méthodologie?

A
  • c’est le processus général de mise à l’épreuve
  • stratégie qu’on met en oeuvre pour saisir la réalité qu’on étudie
  • comment pouvons-nous nous y prendre pour acquérir des connaissances?
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6
Q

qu’est-ce que les méthodes de recherche?

A

ce sont les techniques ou les procédures utilisées pour colliger et analyser les données

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7
Q

donnez des exemples des grandes questions ontologiques

A
  • qu’est-ce que l’existence
  • qu’est-ce qu’un objet?
  • quelles sont les propriétés d’un objet, et comment sont-elles liées à l’objet lui-même?
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8
Q

pourquoi la connaissance d’une table est elles plus facile que la connaissance du cerveau? de la conscience?

A
  • la table existe comme objet physique, on en a connaissance en la voyant, en la touchant, elle existe même si on n’est pas entrain de la voir
  • on sait que le cerveau existe et en être certain même si la plupart d’entre nous n’en a pas vu
  • la conscience est plus problématique car elle n’existe pas en tant qu’entité physique. on ne peut pas être certain de l’endroit exact où elle est. la conscience est plus considérée comme une théorie, comme une conception mentale
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9
Q

quelles sont les deux posture ontologiques?

A
  • l’objectivisme
  • le constructivisme
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10
Q

qu’est-ce que l’objectivisme?

A
  • on essaye de valider l’existence ou pas d’un phénomène
  • La réalité objective existe indépendamment des chercheur.es.
  • Les phénomènes sociaux et leurs significations ont une existence indépendante des acteurs sociaux
  • La réalité est autonome, observable et objective
  • Pas de place au scepticisme
  • les faits sont là, ils doivent juste être découverts
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11
Q

qu’est-ce que le constructivisme?

A
  • Il n’existe pas une réalité objective, mais des réalités contextuelles qui évoluent.
  • Les phénomènes sociaux et leurs significations sont continuellement accomplis (concrétisés) par les acteurs sociaux
  • Pas une seule réalité objective, mais plusieurs réalités contextuelles qui évoluent
  • Réalité changeante selon le contexte sociohistorique
  • la réalité et le sens des choses ne sont pas découverts par la recherche, mais construits par les chercheurs et les acteurs sociaux
  • veut documenter la sensation en lien avec le sujet étudié
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12
Q

quelles sont les trois postures épistémologiques?

A
  • le positivisme
  • le post-positivisme
  • l’interprétativisme
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13
Q

quelle posture épistémologique est la plus utilisée en sexologie?

A

la posture post-positiviste

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14
Q

qu’est-ce que le positivisme?

A
  • vise l’objectivité et la neutralité
  • les chercheur.ses n’ont pas d’impact sur l’objet d’étude
  • les sciences sociales doivent s’inspirer des méthodes des sciences naturelles
  • le monde qu’on perçoit = celui qui est
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15
Q

qu’est-ce que le post-positivisme?

A
  • les chercheur.ses se considèrent souvent comme neutres et adoptent une vision post-positiviste mais sont pas nécessairement plus neutres
  • Il existe une réalité objective indépendante de l’observation humaine, mais on n’y a accès qu’imparfaitement
  • Résultats d’une étude sont probables et réfutables (objectivité absolue n’existe pas, elle se fonde sur les probabilités)
  • on conçoit qu’il existe une réalité objective du chercheur, mais qu’on n’a pas accès à toutes les connaissances sur le sujet
  • on a juste accès à l’objet imparfaitement
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16
Q

qu’est-ce que l’interprétativisme?

A
  • Rejette l’idée d’une seule réalité pouvant être connue : réalité sociale est multiple et se construit à partir des perceptions individuelles qui changent dans le temps
  • Le monde change et les significations que nous lui attribuons aussi : significations sont construites et non objectives
  • Pas de vérité objective et préexistante qui attend d’être découverte
  • la réalité est la perception que l’on a de l’objet
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17
Q

vrai ou faux: les postures épistémologiques positivistes et post-positivistes sont plus cohérentes avec une posture ontologique objectiviste?

A

vrai!

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18
Q

vrai ou faux: a posture épistémologique interprétative n’est pas compatible avec une posture ontologique constructiviste

A

faux! au contraire, si ma vision est non objective, je vais considérer que je ne peux pas connaître l’objet parce que je n’ai qu’accès qu’à des visions biaisées de l’objet

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19
Q
  • nommez la posture épistémologique -
    On fait un projet sur les violences amoureuses chez les jeunes. On invite des couples de jeunes à participer à l’étude en leur faisant répondre à des questions sur des sujets conflictuels. On fait discuter des sujets conflictuels au couple (juste les deux, sans les chercheurs dans la pièce). Les chercheurs voient la situation et on coche le verbal, non verbal, sur une feuille (présence de, absence de).
A

post-positiviste parce que:
- on analyse ce qui se passe devant nous comme si c’était une réalité objective indépendamment de la signification de ce qui se passe entre les jeunes lors du conflit
- l’évaluation qui semble objective avec présence de/absence de (mais pas vrm objective!!)
- on n’a pas accès à la réalité complète, vu que les participants savent qu’ils sont observées

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20
Q
  • nommez la posture épistémologique -
    Une analyse féministe intersectionnelle entre les besoins des personnes issues de la diversité sexuelle et de genre et les outils de prévention existants et à créer au collégial.
    L’objectif: voir si les outils sont adaptés aux victimes en les questionnants sur leur expérience de dénonciation par le biais d’entrevues individuelles semi-dirigées (besoins répondus, pas répondus, comment ils auraient pu faire mieux, etc)
A

posture interprétative parce que:
- semi-dirigé, qualitatif, plus ou moins de réponses développées
- réalité sociale multiple et construite à partir de perceptions qu’on étudie

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21
Q
  • nommez la posture épistémologique -
    Étude quantitative sur les usages et les représentations de la porno chez les hommes gais québécois. Décrire et analyser les expériences de pornographie gaie. Récolté par un sondage.
A

posture interprétative parce que:
- même si c’est quantitatif avec des mesures validées, ce sont les perceptions/représentations qu’on étudie
- on reconnait que la réalité sociale est construite à partir des perceptions parce que ce sont ces représentations qu’on questionne
- on est conscient qu’on n’est pas dans l’objectivité parce que ce sont des perceptions qu’on étudie.

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22
Q
  • nommez la posture épistémologique -
    On utilise le potentiel de la réalité virtuelle pour mieux comprendre les problèmes qui touchent les aversions sexuelles. On crée un environnement virtuel où les participants vont être exposés à des stimuli désagréables en gradation. On compare enfin les femmes avec des aversions et celles qui n’en ont pas à l’aide d’une échelle.
A

posture post-positiviste parce que:
on se sert d’une échelle, et on ne demande pas de décrire, mais on reconnait quand même qu’il y a un biais

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23
Q
  • nommez la posture épistémologique -
    Une étude visant à explorer le lien entre l’expérience amoureuse et sexuelle des jeunes femmes et leur subjectivité sexuelle. On mesure avec des échelles (qualité de la relation, échelle de subjectivité sexuelle).
A

posture post-positiviste parce que:
- les participantes évaluent la subjectivité sexuelle de façon différente
- on crée un modèle théorique qu’on analyse avec des statistiques, mais la participante ne fait pas le lien entre les différentes variables dans le modèle
- chaque chercheur interprète les résultats de façon différente, on ne peut donc pas que se fier à la méthodologie

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24
Q
  • nommez la posture épistémologique -
    des personnes trans évaluent des services en santé mentale quelles on reçues. cette étude vise à connaître la perception des expériences vécues par ces personnes trans lorsqu’elles ont reçu ces services.
A

posture interprétative parce que l’étude est basée sur les perceptions

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25
Q

quelles sont les deux grandes questions à se poser lorsqu’on veut déterminer la posture épistémologique?

A
  • les outils de collecte de données repose sur l’objectivité/neutralité ou pas? entrevue analysées vs. échelle de mesure
  • est-ce que les résultats/discussion de l’étude sont interprétés comme si on avait accès à l’objet pur et dur (vérité universelle), ou comme si on avait accès qu’à des perceptions sur l’objet/les participant.es? la section limite/recommandations est souvent un indicateur de subjectivité
26
Q

qu’est-ce que l’épistémologie du point de vue situé?

A
  • théorie féministe qui apparaît dans les années 70-80
  • c’est quand on utilise sa position de personne marginalisée pour développer des connaissances qui permettent de faire des éclairages sur des angles morts pour les personnes qui font la recherche issus de pdv dominants
  • amène le chercheur à reconnaître son ensemble de valeurs et d’expériences et considère que le chercheur peut révéler des choses au groupe dominant
  • chacun a un pdv particulier (un femme grosse a un pdv particulier)
  • les sujets marginalisés qui font la science ont accès à un pdv qui est important et différent que les chercheurs du groupe différent
  • fâchant pour les scientifiques parce qu’on dit que les personnes issues de groupes marginalisés devraient être mis de l’avant, et ça ébranle les scientifiques issus de groupes dominants
  • rejette la vision d’objectivité des chercheurs, affirme que la neutralité est impossible parce qu’on a toujours un pdv selon nos origines, croyances, etc
27
Q

vrai ou faux: la sexologie n’est influencée que par les sciences sociales.

A

faux! elle est aussi influencée par les sciences naturelles

28
Q

quelles sont les deux grandes traditions scientifiques?

A

objective et subjective

29
Q

Quelle est l’origine scientifique de la tradition scientifique objective, et quel est son objet d’étude?

A

origine: sciences naturelles
objet d’étude: la nature, la réalité physique, objective, matérielle

30
Q

Quelle est l’origine scientifique de la tradition scientifique subjective, et quel est son objet d’étude?

A

origine: sciences humaines et sociales
objet d’étude: l’expérience humaine et ses conséquences, soit le subjectif (la réalité perçue), les idées (intentions, motivations, représentations, normes), le verbal (narratifs, témoignages, discours) et les productions humaines (culture, arts, lois)

31
Q

Que faire des biais du chercheur dans la tradition scientifique objective? subjective?

A

objective: les négliger, les éliminer ou les contrôler
subjective: les reconnaître, les expliciter et les accepter

32
Q

Quelles sont les méthodes favorisées dans la tradition scientifique objective? subjective?

A

objective: méthodes quantitatives et expérimentales
subjective: méthodes
qualitatives et interprétatives (mais il y a quand même des études quanti!)

33
Q

qu’est-ce que le positivisme logique?

A
  • en science naturelle, jusque dans les années 30
  • étude des phénomènes et des lois régissant les relations entre eux
  • limite la science à l’étude des phénomènes observables/perceptibles (ou dont on peut faire l’expérience) seulement
  • n’inclut par les croyances, les pensées, etc
34
Q

Qu’est-ce que le modèle vérificationniste?

A
  • approche principalement inductive, c.-à-d. qu’elle considère que l’observation amène le développement d’hypothèses qui sont ensuite confirmées (ou non) en les confrontant aux phénomènes observés
  • c’est la capacité des énoncés d’être confirmés empiriquement qui leur donne un statut scientifique
35
Q

Qu’est-ce que le modèle réfutationniste?

A
  • années 30, amené par Karl Popper
  • ce n’est pas la capacité des énoncés d’être confirmés empiriquement qui leur donne un statut scientifique, mais leur capacité à être infirmés (ou réfutés) empiriquement
  • limites de l’induction (formulation d’hypothèses selon observation) : impossible de confirmer la validité d’un énoncé, mais possible d’infirmer sa validité par l’observation d’un seul cas
  • le cumul de tests visant à réfuter les différentes théories amène l’équivalent d’une « sélection naturelle » des hypothèses → progrès scientifique
36
Q

vrai ou faux: selon Popper, les sciences sociales sont des sciences?

A

faux!

37
Q

Que dit Popper sur les sciences humaines?

A
  • il dit qu’il est difficile, sinon impossible, d’atteindre la scientificité dans plusieurs disciplines appartenant aux sciences humaines parce qu’il est difficile d’effectuer des expérimentations contrôles (ex. en prenant en compte toutes les variables)
  • l’intentionnalité nuirait à la recherche de récurrences (et au pouvoir prédictif) en sciences humaines
38
Q

Que sont les changements de paradigmes, selon Kuhn?

A
  • critique principalement l’idée d’une progression linéaire des connaissances scientifique
  • la recherche scientifique est périodiquement affectée par des bouleversements qui changent radicalement la façon de comprendre et définir le champ d’étude
  • les bouleversements sont comme un cycle par lequel une discipline passe d’une phase à l’autre
39
Q

Qu’est-ce que le paradigme kuhnien?

A

c’est l’ensemble des croyances, valeurs et techniques qui sont partagées par les membres d’une communauté scientifique, au cours d’une période de consensus théorique.
c’est donc les questions de recherche, les façons de comprendre la chose et d’en parler.

40
Q

donnez un exemple de paradigme kuhnien?

A

L’ÉTUDE DE L’HOMOSEXUALITÉ

avant: c’est quoi les causes? (gènes, chromosomes, structures du cerveau) personnes homophiles, théorie de l’inversion. partage un langage commun qui n’est plus d’usage aujourd’hui. maladie, anomalie.

aujourd’hui: conséquences homophobie/transphobie. on n’analyse plus les gènes, les chromosomes. utilise méthodes adaptées aux nouvelles questions de recherches. expressions/langage commun partagé est différent (identité gaie/lesbienne). plus une maladie, mais plutôt une expression naturelle.

41
Q

Quelles sont les 5 phases de la science, selon Kuhn?

A
  • Science pré-paradigmatique
  • Science normale
  • Crise paradigmatique
  • Révolution scientifique (ou changement de paradigme)
  • Étape post-révolution (science normale)
42
Q

Qu’est-ce que la période pré-paradigmatique?

A
  • c’est une étape qui n’apparait qu’une seule fois
  • il n’y a pas de consensus sur les théories et les méthodes à utiliser
  • présence de plusieurs théories et approches incomplètes et incompatibles
43
Q

Quand prend fin la période pré-paradigmatique?

A

quand il y a consensus

44
Q

qu’est-ce que la période de la science normale?

A
  • c’est l’émergence d’un paradigme dominant dans un champ disciplinaire
  • période de stabilité (consolidations des acquis théoriques) où on ne remet pas en question le paradigme
  • féconde au plan empirique : on veut consolider, préciser et raffiner le paradigme existant
  • progrès scientifique linéaire durant cette période de stabilité paradigmatique
45
Q

quand la période de science normale devient-elle menacée?

A
  • lorsqu’au fur et à mesure que la recherche progresse, certains résultats difficiles à expliquer à partir du paradigme dominant commencent à apparaitre
  • apparition d’anomalies qui sont des énigmes à résoudre ou contre-exemple qui infirment le paradigme dominant
  • on peut tolérer certaines anomalies mais plus il y en a qui apparaissent, plus des lacunes sont mises en lumière
46
Q

qu’est-ce que la période de crise paradigmatique?

A
  • il y a perte de confiance graduelle en la capacité du paradigme à faire progresser les connaissances scientifiques
  • les fondements du paradigme dominant sont remis en question et le besoin d’un meilleur paradigme se fait ressentir
  • nouvelles solutions explorées, anciennes approches réactualisées
  • remplace le paradigme précédent, et l’infirme (l’ancien paradigme est faux)
47
Q

quand prend fin la période de crise paradigmatique?

A

prend fin quand une solution est acceptée par la majorité des membres de la communauté scientifique

48
Q

qu’est-ce que la période de changement de paradigme?

A
  • c’est l’émergence d’un nouveau paradigme
  • le nouveau paradigme est capable d’expliquer certaines anomalies qui ne pouvaient être expliquées par le paradigme précédent
  • les deux paradigmes s’affrontent par l’entremise de débats scientifiques
49
Q

qu’est-ce que l’étape post-révolution?

A
  • retour à la science normale si le nouveau paradigme gagne la confrontation
  • le nouveau paradigme forme le nouveau consensus scientifique dans cette discipline
  • le nouveau paradigme sert de guide à la recherche scientifique
  • le nouveau paradigme pourra aussi faire face à des anomalies, puis à une crise paradigmatique
50
Q

quels sont les changements associés au nouveau paradigme, selon la théorie de Kuhn? (3)

A
  • vocabulaire utilisé
  • questions jugées valides
  • règles pour déterminer la validité d’une théorie
51
Q

donnez des exemples classiques de changements de paradigmes dans les sciences naturelles

A

exemple de réponse:
- la transition du modèle newtonien de la gravité à la relativité générale d’Einstein
- la transition du modèle cosmologique géocentrique de Ptolémée au modèle héliocentrique de Copernic
- le développement de la mécanique quantique qui a remplacé la mécanique classique dans l’étude de l’infiniment petit
- l’arrivée de la théorie de l’évolution de Darwin (sélection naturelle) qui supplanta le modèle de Lamarck (la transmission des adaptations individuelles à la descendance)

52
Q

selon Kuhn, quelle est la grande différence entre les sciences naturelles et les sciences sociales dans la théorie des paradigmes?

A
  • sciences naturelles: un seul paradigme dominant par discipline
  • sciences sociales: débats entre différents paradigmes,
    aucun ne réussit à faire consensus

la plupart des sciences sociales en seraient donc encore à l’étape pré-paradigmatique/le modèle de Kuhn ne s’y applique pas

53
Q

donnez un exemple de changement de paradigme dans les sciences sociales selon le modèle de Kuhn

A

la psychologie!
par exemple, la psychanalyse et l’approche comportementale (ou béhavioriste) peuvent être vues comme des paradigmes radicalement différents (et incommensurables)

54
Q

vrai ou faux: on peut parler de révolution paradigmatique dans le sens classique du terme lorsqu’on fait référence à la psychologie?

A

faux! les deux approches coexistent encore et aucune n’est clairement devenue le paradigme dominant et consensuel de la discipline

55
Q

quels sont les quatre paradigmes de l’intervention sexothérapeutique?

A

ce sont les quatre approches cliniques, soit:
- cognitivo-comportementale
- humaniste
- systémique
- psychodynamique

56
Q

qu’est-ce que le paradigme queer en sexologie?

A
  • il dit qu’il existe plusieurs sexes/genres et remet en question la binarité
  • certaines disciplines résistent au paradigme queer, par exemple, la médecine et les mutilations génitales sur enfants intersexes
57
Q

donnez un exemple de paradigme politique/structurel

A

intersectionnalité

58
Q

donnez un exemple de paradigme peu potentialisé

A

approche féministe

59
Q

donnez un exemple de paradigme mis de côté

A

les causes de l’homosexualité

60
Q

donnez un exemple de paradigme révolutionnaire

A

queer

61
Q

donnez un exemple de paradigme concomitant

A

pro-sexe vs. abolitionniste, hypersexualisation vs. critique de l’hypersexualisation