COURS 2 - Les fondements identitaires de la dimension relationnelle Flashcards
Qu’est-ce que l’identité personnelle ?
o C’est un processus dynamique qui se développe tout au long de sa vie : en relation à soi, en relation à autrui.
o C’est un processus qui se construit dans la relation : de manière progressive, dès les premières années de vie (relation mère-enfant, modèle directe – proches- et modèles indirects –Kobe Bryant), dans un double mouvement d’assimilation et de différenciation.
o Une ambivalence, la gestion de la continuité dans le changement : Assimilation Identification, Différenciation Distinction. Tension permanente entre ces 2 processus. Flexibilité.
o A deux dimensions : objective et subjective
En quoi consiste la dimension objective de l’identité personnelle ?
o Patrimoine génétique, critères physiques, critères juridiques, critères sociaux.
o Cette dimension en relation d’aide : influence sur notre manière et d’interagir, complexe par rapport à notre taille, notre poids, origine peut avoir un impact sur l’œil qu’on pense que le client a sur nous.
En quoi consiste la dimension sujective de l’identité personnelle ?
o Conscience de soi, sentiment d’être/de son unicité/de sa cohérence-continuité-constance, perceptions, intentions.
o Conscience d’être un soi comme un individu unique qui va permettre de s’adapter dans les différentes situations de sa vie
o Image de soi : je me vois comme…, je m’imagine comme… (Photographie de soi-même que nous aurions dans notre mémoire et qui nous permettrait d’avoir un sentiment mental de notre unicité)
o Représentation de soi : je me décris… et la représentation que les autres se font de moi (L’image que l’on fait de l’image de soi afin de favoriser une meilleure adaptation)
o Estime de soi : je m’évalue…. (Appréciation ou évaluation plus ou moins positive de l’image ou des représentations que l’individu a de lui globalement ou dans différents domaines)
o Soi intime : je suis intérieurement… ou je pense être…
o Soi social : je montre aux autres que je suis….
o Soi vécu : je vis l’expérience d’être… Ex : vécu l’absence d’un père étant jeune. Reconstruction.
o Soi idéal : je voudrais être… Ex : un père présent et il considère avoir réussi
En quoi les dimensions objectives et subjectives de l’identité personnelle sont-elles liées ?
o L’être humain est un tout indissociable.
o La dimension objective influence sur notre manière et d’interagir, complexe par rapport à notre taille, notre poids, origine peut avoir un impact sur l’œil qu’on pense que le client a sur nous.
o Donc, notre dimension subjective (Par exemple, représentation de soi) peut nous pousser à changer notre physique, soit une partie de notre dimension objective.
Que comprendre de la gestion de la continuité dans le changement ?
o Il ne s’identifie pas aux modèles en copiant à l’identique ce que ces modèles lui renvoie. Pour se construire, l’individu doit intégrer des rôles et s’assimiler à des modèles qui vont lui servir de repères. Ces repères sont intégrés et transformer par l’individu pour former ce qui le rend unique. Il affirme ainsi sa différence, sa singularité.
Que comprendre de la tension entre l’identification et la différentiation ?
o Flexibilité, reconstruction : qui suis-je actuellement ? qui je veux être ?
o Implique un remaniement constant de ses modèles et rôles mais toujours dans l’optique d’une stabilisation de soi.
Qu’est-ce que l’identité professionnelle ?
o Elle émane de l’identité personnelle. Elle a une dimension objective, une dimension subjective et des valeurs professionnelles.
En quoi consiste la dimension objective de l’identité professionnelle ?
o L’identité de la profession : ce qui caractérise une dimension professionnelle : ex : nous les médecins…
o Le CV, etc. : permet de décrire ma trajectoire professionnelle, pcq j’en ai les compétences requises.
o Les qualifications : diplôme et expérience avec l’identité dans la profession ex : maitrise pour orientation
o Les fonctions : rôles, tâches et responsabilités de la personne dans son travail
o La compétence : les savoirs, savoir-faire et savoir-être du professionnel, c’est tout ce qu’il a pu acquérir pendant la formation qui lui a donné accès à la profession mais aussi comment il développe et met en œuvre ses acquis
o La culture professionnelle : les valeurs de la profession, les actions qu’elle entreprend, les symboles qu’elle véhicule
o La déontologie : ex : tenir des dossiers, ne pas intervenir avec un proche, règles qu’on doit respecter
En quoi consiste la dimension objective de l’identité professionnelle ?
o Processus par lesquels l’individu s’approprie les caractéristiques d’une profession donnée : notre représentation de cette profession et notre vision de nous dans cette profession
o Les formes identitaires subjectives anticipées :
Imagination de soi dans une position sociale ou professionnelle future souhaitée ou souhaitable
Les anticipations de soi proviennent de certaines valeurs particulières (liées aux cadres cognitifs) sous-jacent aux formes identitaires dans lesquelles l’on s’anticipe
Les anticipations sont aussi guidées par un certain idéal que l’on se fait du professionnel dans le secteur qui nous intéresse…
La formation joue un rôle important dans la structuration des anticipations professionnelles de soi
o Les formes identitaires subjectives professionnelles :
L’activité professionnelle en tant que rôle social constitue une forme identitaire : « moi en tant que C.O » dans un contexte donné
La réflexion sur soi dans ce rôle : la manière dont je me conçois ma profession et la manière dont je me conçois et me construit dans ce cadre professionnel, les discours que je tiens sur moi dans ce contexte.
C’est l’inscription de la personne dans des formes de vie sociales dans lesquelles elle va chercher à se réaliser.
En quoi l’identité personnelle et l’identité professionnelle sont-elles liées ?
o L’identité professionnelle se développe sur la base de l’identité personnelle.
o L’identité professionnelle n’est qu’une émanation de l’identité personnelle.
Que comprendre des valeurs ?
o Il y a des valeurs personnelles : ce sont des entités intrapsychiques
o Ce sont des croyances assez durables, issues de notre socialisation, qu’un certain état de fait est souhaitable, préférable à d’autre. Elles guident les choix et permettent l’évaluation de comportements envers des personnes et évènements. Elles sont ordonnées selon leur importance relative en tant que principes qui guident la vie.
Les valeurs sont des croyances associées de manière indissociables aux affects
Les valeurs ont trait à des objectifs désirables qui motivent l’action
Les valeurs transcendant les actions et les situations spécifiques
Les valeurs servent d’étalon ou de critères
Les valeurs sont classées par ordre d’importance les unes par rapport aux autres
L’importance relative de multiples valeurs guide l’action
o Il y a les valeurs professionnelles :
Le professionnalisme comme la valeur de base de la conduite professionnelle
C’est la raison d’agir dans une situation particulière en vertu d’un certain idéal de pratique ou du sens qu’on veut donner à une action, donc la fin visée par l’action Ex : une enseignante pourrait agir d’une certaine façon par souci d’équité envers ses élèves, selon ses idéaux de pratique en enseignement.
Quel est le lien entre les valeurs et l’identité ?
o Lorsqu’une personne adhère à une profession, elle s’engage à en respecter et à honorer les valeurs et les règles de conduite établies. Tout en tenant compte de ses propres valeurs et convictions.
Que comprendre des conflits de valeurs en relation d’aide professionnelle ?
o Les conflits de valeurs surviennent lorsque les actions qui seraient menées afin de mettre en pratique une certaine valeur dans une situation donnée entrent en conflit avec les actions préconisées par une autre valeur qui semble également importante.
o Le professionnalisme en relation d’aide repose sur les ressources du professionnel et sa capacité à les mettre en œuvre de manière approprié et stratégique.
Cette mise en oeuvre va faire appel aux valeurs personnelles et professionnelles, aux normes éthiques de la profession (déontologie), à l’engagement du professionnel dans un processus de réflexion critique.