Cours #2 : Le Congrès de Vienne et le concert européen Flashcards

1
Q

Comment le Congrès de Vienne a-t-il cherché à rétablir la stabilité en Europe après les guerres napoléoniennes ?

A

En reconstruisant la carte de l’Europe pour éviter l’expansionnisme, en restaurant les monarchies déchues, et en créant un équilibre des puissances pour empêcher l’hégémonie d’un seul pays, comme la France napoléonienne.

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2
Q

Quels principes ont été réaffirmés avec la restauration des monarchies lors du Congrès de Vienne ?

A

Le principe de légitimité dynastique et le droit divin des rois, en rétablissant les rois et princes renversés par la Révolution française et les guerres napoléoniennes.

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3
Q

Pourquoi le Congrès de Vienne voulait-il empêcher les révolutions et comment cela se reflétait-il dans ses décisions ?

A

Le Congrès voulait contenir les idéaux révolutionnaires de liberté et d’égalité, en favorisant la stabilité et l’ordre conservateur. Cela s’est traduit par la répression des mouvements libéraux et nationalistes et la volonté de contrôler l’influence de la France révolutionnaire.

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4
Q

Comment le Congrès de Vienne a-t-il marqué un tournant décisif dans l’histoire de l’Europe après les guerres napoléoniennes ?

A

Le Congrès de Vienne a rétabli l’ordre ancien en Europe en restaurant les monarchies et en instaurant un équilibre des puissances pour éviter de nouvelles guerres, séparant ainsi l’avant et l’après des guerres napoléoniennes.

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5
Q

Quel a été le rôle de la France et de Talleyrand dans les négociations du Congrès de Vienne ?

A

Talleyrand, représentant de la France, a plaidé pour le retour des Bourbons modérés au pouvoir en France, estimant qu’une république ne fonctionnerait pas. La France a participé aux négociations pour prévenir son propre débordement et assurer sa place dans le nouvel ordre européen.

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6
Q

Pourquoi le Congrès de Vienne n’a-t-il pas satisfait les aspirations des Polonais, et quelles en ont été les conséquences à long terme ?

A

Les Polonais, mal traités au Congrès, aspiraient à l’indépendance, mais leurs revendications n’ont pas été satisfaites. Ce n’est que 100 ans plus tard qu’ils ont obtenu leur indépendance, ce qui a laissé une profonde frustration chez ce peuple.

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7
Q

Quel rôle Talleyrand a-t-il joué pour la France au Congrès de Vienne, et quels étaient ses objectifs ?

A

Talleyrand a habilement convaincu les autres puissances que la France devait être incluse dans le nouvel ordre européen pour assurer la stabilité. Il défendait le retour des Bourbons modérés au pouvoir et souhaitait que la France participe activement au système visant à maintenir l’équilibre des puissances.

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8
Q

Comment la Prusse envisageait-elle de renforcer sa position en Allemagne et en Europe après le Congrès de Vienne ?

A

La Prusse cherchait à obtenir des gains territoriaux, notamment en Rhénanie et en Saxe, pour compenser ses pertes et renforcer son influence en Allemagne, rivaliser avec l’Autriche pour le leadership de la Confédération germanique, tout en promouvant l’unification future de l’Allemagne sous son égide.

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9
Q

Quels étaient les principaux objectifs de Metternich pour l’Autriche lors du Congrès de Vienne ?

A

Metternich voulait restaurer l’influence autrichienne en Italie du Nord, dominer la Confédération germanique pour contrer la Prusse, et maintenir un ordre conservateur en Europe en s’opposant aux mouvements nationalistes et libéraux, tout en freinant les ambitions de la Russie et de la France.

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10
Q

Comment le tsar Alexandre Ier de Russie voyait-il l’expansion territoriale et l’influence de son pays en Europe après les guerres napoléoniennes ?

A

Alexandre Ier souhaitait consolider l’influence russe en Europe de l’Est en annexant le duché de Varsovie et en étendant son influence dans les Balkans, tout en se posant comme protecteur des chrétiens orthodoxes dans l’Empire ottoman et en promouvant une Europe fondée sur des valeurs chrétiennes et morales.

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11
Q

Quels étaient les objectifs du Royaume-Uni, représenté par le vicomte de Castlereagh, lors du Congrès de Vienne ?

A

Le Royaume-Uni visait à maintenir un équilibre des puissances en Europe pour empêcher toute hégémonie, notamment de la France, à protéger ses routes commerciales et à limiter l’influence croissante de la Russie, tout en soutenant la stabilité des monarchies sans encourager l’autoritarisme.

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12
Q

Quelles sont les causes principales de la Révolution de Juillet en France, et quel fut son résultat immédiat ?

A

La Révolution de Juillet 1830 a été provoquée par les tentatives de Charles X de restaurer l’absolutisme et de restreindre les libertés, notamment par les ordonnances de juillet. Elle a conduit à son renversement et à l’instauration d’une monarchie constitutionnelle sous Louis-Philippe d’Orléans, “roi des Français.”

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13
Q

Comment les révolutions de 1830 ont-elles influencé la Belgique, et quel fut le résultat de leur soulèvement ?

A

Inspirés par la Révolution française, les Belges se sont soulevés contre la domination hollandaise en 1830. Le soulèvement a mené à la création d’un royaume indépendant en 1831, avec Léopold Ier comme roi, marquant le seul véritable succès des révolutions de 1830.

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14
Q

Comment la question sociale liée à la Révolution de Juillet a-t-elle évolué en France après 1830 ?

A

La Révolution de Juillet a soulevé la question de la misère croissante des ouvriers, un problème qui n’a pas été résolu et qui a continué à s’intensifier, jouant un rôle clé dans les révoltes de 1848, où les revendications sociales sont devenues plus pressantes.

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15
Q

Pourquoi les révoltes en Italie, en Allemagne et en Pologne en 1830 ont-elles échoué, et quelles en furent les conséquences ?

A

Les révoltes en Italie, en Allemagne, et en Pologne échouèrent principalement en raison de la répression sévère des autorités locales, notamment de l’Autriche et de la Russie. En Pologne, le soulèvement de novembre 1830 fut brutalement écrasé, entraînant des mesures répressives pour contenir le nationalisme polonais.

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16
Q

Quels facteurs ont limité la portée des révoltes de 1830 dans certains pays européens, et comment cela a-t-il influencé leur échec ?

A

Les révoltes de 1830 étaient principalement portées par les classes moyennes et éduquées, tandis que la noblesse restait attachée à l’ordre établi et que les paysans ne se sentaient pas concernés par les idéaux nationaux. Cette absence de soutien populaire large, combinée à un manque d’appui international, a conduit à l’échec de nombreux soulèvements, sauf en Belgique.

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17
Q

Comment le nationalisme libéral, influencé par la Révolution française, se distingue-t-il du nationalisme conservateur né en Allemagne avec Herder ?

A

Le nationalisme libéral est basé sur les valeurs universalistes des Lumières et considère la nation comme l’expression de la souveraineté populaire, tandis que le nationalisme conservateur, développé par Herder, se fonde sur l’histoire, la langue, la culture, et l’idée du “Volksgeist” ou “esprit du peuple,” axé sur l’ethnicité.

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18
Q

Comment le romantisme a-t-il influencé le développement des nationalismes en Europe au XIXe siècle ?

A

Le romantisme, avec son exaltation des émotions, des identités nationales et de la nature, a inspiré un fort sentiment d’appartenance nationale. Des figures comme Lord Byron et Goethe ont renforcé le lien entre romantisme et nationalisme, en célébrant les cultures, le folklore et les traditions nationales dans leurs œuvres artistiques et littéraires.

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19
Q

En quoi le travail des frères Grimm en Allemagne est-il un exemple de la redécouverte du passé par le mouvement romantique ?

A

Les frères Grimm ont rassemblé et publié des contes populaires allemands, contribuant à la préservation et à la valorisation du folklore et des traditions locales, ce qui est un exemple typique de la célébration du patrimoine culturel national propre au romantisme.

20
Q

Comment des figures politiques comme Giuseppe Mazzini et Lajos Kossuth ont-elles été influencées par les idéaux du romantisme dans leurs revendications nationales ?

A

Giuseppe Mazzini en Italie et Lajos Kossuth en Hongrie, inspirés par le romantisme, ont défendu les idéaux de liberté, d’indépendance et d’émancipation nationale. Leur engagement politique était marqué par l’esthétique romantique, valorisant la quête d’unité et de souveraineté pour leurs nations respectives.

21
Q

En quoi le romantisme est-il une réponse à l’industrialisation et à ses effets sur la société au XIXe siècle ?

A

Le romantisme s’est développé en réaction aux effets déshumanisants de l’industrialisation, exprimant une nostalgie pour un passé idéalisé et une quête de spiritualité. Il rejetait les aspects matérialistes et rationnels de la société bourgeoise en valorisant la nature, l’individualité et les émotions, souvent perçus comme opposés à la froideur de la modernité industrielle.

22
Q

Quelles sont les principales origines et les membres de la Sainte-Alliance, et quel est son but idéologique ?

A

La Sainte-Alliance a été créée en septembre 1815 à l’initiative du tsar Alexandre Ier de Russie et regroupe la Russie, l’Autriche et la Prusse. Son but idéologique est de promouvoir les principes chrétiens et monarchiques pour contrer les idéaux révolutionnaires et libéraux.

23
Q

Quel est le rôle de la Sainte-Alliance dans le maintien de la paix en Europe, et comment fonctionne-t-elle ?

A

: La Sainte-Alliance vise à assurer la paix en Europe et à maintenir l’ordre monarchique en coopérant contre toute menace révolutionnaire ou républicaine. Cependant, elle était plus symbolique qu’efficace, n’ayant pas de moyens coercitifs concrets et reflétant surtout l’engagement moral des souverains.

24
Q

Quels événements marquent l’évolution de la Quadruple Alliance après le Congrès de Vienne, notamment en ce qui concerne l’intervention en Espagne ?

A

Après le Congrès de Vienne, la France est réadmise dans la Quadruple Alliance lors du Congrès d’Aix-la-Chapelle en 1818. Par la suite, lors du Congrès de Vérone en 1822, la France intervient en Espagne pour réprimer les soulèvements libéraux, illustrant le rôle actif des grandes puissances dans la stabilisation de l’ordre monarchique en Europe.

25
Q

Quelles sont les conséquences de la répression des mouvements libéraux en Europe durant la période de la Restauration ?

A

Les soulèvements libéraux en Espagne, en Italie et en Allemagne entre 1819 et 1821 sont brutalement réprimés par les forces réactionnaires. Cela entraîne la persistance des sociétés secrètes, telles que les Carbonari en Italie et les Burschenschaften en Allemagne, qui continuent de lutter clandestinement contre l’autoritarisme, démontrant la résilience des idéaux libéraux face à la répression.

26
Q

Comment le libéralisme et le nationalisme sont-ils perçus comme des menaces par les monarchies restaurées après le Congrès de Vienne ?

A

Le libéralisme et le nationalisme sont considérés comme des menaces pour les monarchies restaurées, car ils remettent en question l’absolutisme et les frontières établies par le Congrès de Vienne. Le libéralisme réclame des constitutions et des libertés individuelles, tandis que le nationalisme appelle à l’unité des peuples divisés, ce qui pourrait déstabiliser l’ordre monarchique en place.

27
Q

Quelles sont les principales caractéristiques de la Confédération germanique créée en 1815, et quel était son impact sur les ambitions d’unification allemande ?

A

La Confédération germanique, créée en 1815, regroupe une trentaine d’États allemands sous la présidence de la Prusse et de l’Autriche. Sa constitution reflète la volonté des princes allemands de conserver une autonomie politique maximale et celle de l’Autriche d’empêcher la Prusse de réaliser l’unité allemande. En conséquence, il y avait peu de chances d’unification en 1815, et la confédération ne favorisait pas la consolidation d’une nation allemande unifiée.

28
Q

Comment le Royaume des Pays-Bas a-t-il été conçu en 1815, et quelles ont été les conséquences de cette configuration sur les relations avec la Belgique ?

A

Le Royaume des Pays-Bas a été formé en 1815 par la fusion des régions néerlandaises et belges pour créer un État tampon capable de stopper une éventuelle expansion française. Cependant, cette entité était considérée comme artificielle, et les tensions internes ont conduit à la révolution belge de 1830, entraînant la sécession de la Belgique. L’intervention militaire française en 1832 a permis d’affirmer cette indépendance, reconnue officiellement par le gouvernement néerlandais en 1839.

29
Q

Quel est le statut du Royaume de Pologne, ou Royaume du Congrès, après le Congrès de Vienne, et quelles ont été les conséquences pour la Pologne au XIXe siècle ?

A

Le Royaume de Pologne, créé par le Congrès de Vienne en 1815, est une entité politique sous tutelle russe, partagée entre la Russie, la Prusse et l’Autriche. Bien qu’il ait été établi pour représenter une certaine forme d’autonomie polonaise, la Pologne a finalement disparu comme État indépendant pendant près d’un siècle, le statu quo étant maintenu par les Russes pour étouffer toute aspiration nationaliste.

30
Q

Comment les puissances européennes ont-elles réagi au soulèvement grec, et quel rôle ont-elles joué dans la guerre d’indépendance ?

A

Bien que les puissances européennes aient initialement été réticentes à soutenir la rébellion, la sympathie populaire pour la cause grecque a poussé des figures comme Lord Byron à s’engager. L’intervention des grandes puissances s’est concrétisée avec la bataille de Navarin en 1827, où la flotte britannique, française et russe a détruit la flotte ottomane, marquant un tournant décisif en faveur des Grecs.

30
Q

Quel était le contexte qui a conduit à la révolte grecque contre l’Empire ottoman en 1821, et quelles influences ont alimenté ce mouvement ?

A

Les Grecs, sous domination ottomane depuis des siècles, aspiraient à l’indépendance, inspirés par le nationalisme romantique et les idées des Lumières. Ce contexte de désir d’émancipation était renforcé par une prise de conscience de leurs différences culturelles et linguistiques par rapport aux Ottomans, ainsi que par l’influence des idées révolutionnaires, notamment celles de la Révolution française.

30
Q

Qui étaient les Filiki Eteria et quel rôle ont-ils joué dans le déclenchement de l’insurrection grecque en 1821 ?

A

Les Filiki Eteria étaient une société secrète nationaliste fondée en 1814, composée de Grecs aspirant à l’indépendance. Leur appel à la rébellion a été le catalyseur de l’insurrection qui a commencé en 1821, marquant le début de la guerre d’indépendance grecque, notamment dans le Péloponnèse et d’autres régions de Grèce.

31
Q

Quels ont été les résultats du traité de Constantinople de 1832 pour la Grèce et son statut en tant qu’État indépendant ?

A

Le traité de Constantinople, signé en 1832, a officiellement reconnu l’indépendance de la Grèce. Ce nouvel État est devenu une monarchie sous la protection des puissances européennes, avec Othon Ier de Bavière comme roi. Cependant, les frontières de la Grèce étaient relativement limitées, excluant de nombreux Grecs vivant encore sous domination ottomane.

32
Q

Quelles ont été les conséquences à long terme de la guerre d’indépendance grecque sur l’opinion publique en Europe ?

A

La guerre d’indépendance grecque a suscité une prise de conscience politique en Europe, où l’opinion publique a commencé à s’intéresser à des questions allant au-delà de ses propres frontières nationales. Ce mouvement a renforcé des sentiments de solidarité et d’empathie pour les luttes d’autres peuples aspirant à l’indépendance, contribuant à un climat propice aux mouvements nationalistes à travers le continent.

33
Q

Comment la restauration monarchique a-t-elle tenté de rétablir l’ordre ancien en Europe, et quelles étaient les conséquences de cette démarche face aux idéaux de la Révolution française ?

A

La restauration monarchique visait à rétablir les anciennes dynasties et à maintenir l’ordre pré-révolutionnaire, mais cette tentative a été confrontée à la résilience des idéaux révolutionnaires, tels que la souveraineté populaire et les libertés individuelles. Ces idéaux ont continué d’inspirer des mouvements libéraux et nationaux, créant des tensions entre les forces conservatrices et les aspirations des populations.

34
Q

Quelles révolutions et mouvements nationaux ont émergé au début du XIXe siècle, et comment ont-ils défié l’ordre conservateur établi par les grandes puissances ?

A

Des mouvements nationaux tels que la révolte grecque et la révolution belge, ainsi que des tentatives de soulèvement en Italie, en Pologne et en Allemagne, ont montré l’émergence d’une conscience nationale. Ces révolutions ont défié l’ordre conservateur en remettant en question la légitimité des monarchies et en appelant à l’indépendance ou à l’unification, illustrant ainsi les tensions croissantes entre nationalisme et conservatisme.

35
Q

Comment la lutte entre réaction et réforme se manifeste-t-elle en Europe, et quels événements illustrent cette dynamique entre conservatisme et libéralisme ?

A

L’équilibre entre réaction et réforme est fragile, illustré par des poussées révolutionnaires, comme celles de 1830 et 1848, suivies de réactions autoritaires. Les monarchies doivent naviguer entre la répression des mouvements libéraux et les demandes croissantes pour des réformes politiques et sociales, mettant en évidence les conflits entre les anciennes élites et les aspirations modernes des citoyens.

36
Q

Quel rôle le romantisme a-t-il joué dans l’émergence des mouvements nationalistes et des aspirations à la liberté au début du XIXe siècle ?

A

Le romantisme a exalté l’individualité, la nature et le passé, influençant les mouvements nationalistes en célébrant les cultures locales et les identités nationales. Cette exaltation du sentiment national a contribué à la formation de l’idée d’indépendance et de liberté, motivant des révoltes et des revendications de souveraineté au sein de divers États européens.

37
Q

En quoi les révolutions de 1848 ont-elles préparé le terrain pour des changements majeurs dans la seconde moitié du XIXe siècle, notamment l’unification de l’Italie et de l’Allemagne ?

A

Les révolutions de 1848, bien que souvent réprimées, ont semé les graines des changements futurs en révélant les aspirations populaires pour des réformes politiques et sociales. Elles ont catalysé des mouvements qui allaient conduire à l’unification de l’Italie et de l’Allemagne dans les décennies suivantes, tout en amplifiant la montée des mouvements ouvriers, posant ainsi les bases d’une transformation sociopolitique plus large en Europe.

38
Q

Metternich

A

Klemens von Metternich (1773-1859) est un homme d’État et diplomate autrichien, connu pour son rôle central dans la politique européenne au cours du XIXe siècle, notamment en tant que ministre des Affaires étrangères de l’Empire austro-hongrois.
Architecte du système de l’équilibre des puissances, il joue un rôle clé au Congrès de Vienne (1814-1815), cherchant à restaurer l’ordre monarchique et à contrer les idées révolutionnaires après les guerres napoléoniennes.
Metternich est célèbre pour sa diplomatie conservatrice, sa lutte contre le nationalisme et le libéralisme, et pour avoir réussi à maintenir la paix en Europe jusqu’à la montée des tensions dans les années 1840.

39
Q

Confédération germanique

A

La Confédération germanique est créée en 1815 lors du Congrès de Vienne pour remplacer le Saint-Empire romain germanique, dissous par Napoléon en 1806.
Elle regroupe 39 États allemands sous une structure lâche, avec pour objectif de préserver leur indépendance tout en maintenant l’ordre en Europe.
Faute de véritable unité politique, la Confédération est progressivement dominée par les rivalités entre l’Autriche et la Prusse, jusqu’à sa dissolution après la guerre austro-prussienne de 1866.

40
Q

Talleyrand

A

Talleyrand joue un rôle majeur au Congrès de Vienne (1814-1815), où il parvient à réintégrer la France parmi les grandes puissances européennes après la défaite de Napoléon.
Diplomate habile, il tire parti des divisions entre les autres nations pour défendre les intérêts français.
Sa capacité à s’adapter à différents régimes lui a valu la réputation d’un maître de la diplomatie opportuniste et pragmatique.

41
Q

Quadruples alliances

A

La Quadruple Alliance est formée en 1815 par le Royaume-Uni, l’Autriche, la Prusse, et la Russie pour garantir la stabilité en Europe après la défaite de Napoléon.
Son objectif principal est de maintenir l’équilibre des pouvoirs et de prévenir le retour des révolutions et des ambitions impériales en Europe.
La coalition évolue en un système de congrès diplomatiques, jouant un rôle clé dans la gestion des affaires européennes tout au long du XIXe siècle.

42
Q

Question d’Orient

A

Affaiblissement de l’Empire ottoman
Au XIXe siècle, l’Empire ottoman est surnommé le “vieil homme malade de l’Europe” en raison de son déclin progressif.
Les puissances européennes (Russie, Autriche, France, Royaume-Uni) cherchent à tirer parti de ce déclin pour agrandir leur influence ou leurs territoires. Rivalités entre puissances : La Russie, l’Autriche, la France et le Royaume-Uni se disputent l’influence dans les Balkans et la Méditerranée, chacun avec des intérêts différents (accès aux mers, équilibre des pouvoirs, protection religieuse).
Crises et conflits : Cette compétition mène à des guerres (guerre de Crimée, guerres balkaniques) et alimente les tensions internationales qui culminent dans la Première Guerre mondiale.

43
Q

Alexandre Ier

A

Alexandre Ier (tsar de Russie) :

Réformes libérales → Veut moderniser la Russie (éducation, abolition du servage) mais hésite à les appliquer pleinement. –> Cependant, son engagement à ces réformes vacille avec le temps, partagé entre ses idéaux libéraux et la pression des conservateurs russes, ce qui freine leur mise en œuvre.
Victoire contre Napoléon → Joue un rôle clé dans la défaite de Napoléon, notamment lors de la campagne de Russie en 1812.
Congrès de Vienne → Devient un acteur majeur de la politique européenne, prônant un équilibre des puissances et soutenant la Sainte-Alliance pour maintenir la stabilité conservatrice, chrétienne et monarchique.

44
Q

Monarchie de juillet

A

Louis-Philippe devient roi en 1830 après la Révolution de Juillet, établissant une monarchie qui favorise la bourgeoisie industrielle et financière.
Cette monarchie est parlementaire, mais le pouvoir est essentiellement détenu par la bourgeoisie, car seul un petit nombre de citoyens riches peut voter grâce au suffrage censitaire.
Ainsi, la bourgeoisie devient la classe dominante, tandis que les ouvriers et les classes populaires sont exclus de la vie politique, ce qui crée des tensions sociales croissantes.
Ces inégalités provoquent des frustrations populaires, et en 1848, ces tensions éclatent lors de la Révolution, mettant fin à la Monarchie de Juillet.