Cours 2 : Débuts historiques de l'anthropologie sur le sexe et le genre Flashcards

1
Q

Concepts de bases

Qu’est-ce que l’anthropologie?

A

Science de l’Être Humain.

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2
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que l’approche holiste?

A

Une perspective qui s’intéresse à la condition humaine dans sa globalité.

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3
Q

Concepts de base

Qu’est-ce qu’une approche comparative?

A

Une approche non-centrée sur l’Occident. Considère les similarités et les différences dans l’ensemble des populations humaines avant de généraliser sur la nature, la société, le langage ou l’histoire.

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4
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que l’ethnologie?

A

Discipline qui étudie les idées et les comportements que les humains acquièrent en tant que membres d’une société.

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5
Q

Vrai ou Faux

La philosophie part du principe que la culture est apprise. Notre culture guide nos idées, nos valeurs et nos comportements.

A

Faux, c’est l’ethnologie qui part de ce principe.

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6
Q

Concepts de bases

Qu’est-ce que l’enculturation?

A

Le procédé par lequel on apprend une culture ainsi que les valeurs et les comportements propres à cette culture.

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7
Q

Concepts de base

À quoi s’intéresse l’anthropologie du genre?

A

Aux comportements et idées socialement apprises, dont les comportements genrées.

Les relations de genre dans le social.

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8
Q

Question en classe

Quelle est la différence classique entre les concepts de «sexe» et de «genre»?

A
  • Sexe est biologique : Hormones, Anatomique, chromosomes
  • Genre est une construction sociale: Statuts, droits, comportements, idéologies socialement associées aux Hommes et aux Femmes et autres genres socialement reconnus.
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9
Q

Vrai ou Faux

Les rôles genrés sont universels; ils sont les mêmes dans toutes les cultures humaines.

A

Faux. Toutes les sociétés assignent des rôles genrés, mais ils ne sont pas tous pareils.

Les droits, les normes et les idées assignés à chaque genre varient d’une société à l’autre.

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10
Q

Question en classe

Est-ce que le genre est toujours associés au sexe?
Donnez un exemple.

A

Non, le genre ne correspond pas toujours au sexe anatomique.

Ex: les jeunes enfants bourgeois en Europe du 20e siècle qui étaient tous traités comme des petites filles.

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11
Q

Question en classe

Est-ce que notre culture détermine nos idées et nos comportements sur le genre, sans que nous n’ayons aucune puissance d’agir?

A

Non, nous avons toujours notre agentivité/agencéité.

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12
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que l’agentivité/agencéité?

A

La faculté d’action d’un être, sa capacité à agir sur le monde, les choses, les êtres, à les transformer ou les influencer.

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13
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que le déterminisme?

A

Le déterminisme social est un concept sociologique selon lequel les pensées et les comportements des humains résultent d’une contrainte sociale qui s’exerce sur eux, la plupart du temps sans que ceux-ci en aient conscience.

En conséquence, l’individu ne choisit pas son action, il est contraint de la réaliser sous le poids de la société ; il n’est pas réellement libre d’agir comme il l’entend.

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14
Q

Vrai ou Faux

L’anthropologie considère que le déterminisme peut expliquer tous les comportements humain.

A

Faux. L’anthropologie considère l’approche déterminisme comme étant trop simpliste et réductrice.

Notre culture nous influence fortement, mais elle n’abolit pas notre agentivité.

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15
Q

Concepts de base

Qu’est-ce qu’une sous-culture?

A

Sous-groupe à l’intérieur d’une société qui se distingue par des traits culturels spécifiques.

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16
Q

Concepts de base

Qu’est-ce qu’une contre-culture?

A

Sous-groupe à l’intérieur d’une société qui se distingue par des traits culturels spécifiques.

De plus, elle s’oppose à la culture dominante.

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17
Q

Concepts de base

Quelle est la différence entre le genre social et le genre psychologique?

A

Genre social: genre dans lequel un individu a été enculturé.

Genre psychologique/individuel : Genre auquel l’individu s’identifie. (Se sentir femme)

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18
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que l’approche global en anthropologie?

A

Il s’agit de l’holisme; l’idée que tous les aspects de la culture sont interreliés.

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19
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que l’ethnocentrisme?

A

La tendance à juger les autres cultures selon ses propres modèles culturels.

À considérer ses idées et pratiques culturelles comme les meilleures.

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20
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que le relativisme culturel?

A

Le relativisme culturel implique le fait de comprendre une autre culture en ses propres termes.

Comprendre une idée ou une pratique culturelle veut dire la replacer dans son contexte particulier de sens.

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21
Q

Question en classe

(Relativisme culturel) Est-ce que ça veut dire que l’anthropologue doit accepter ou excuser toute pratique culturelle, au point d’abandonner ses propres valeurs?

A

Non, on est pas dans la morale, mais dans la compréhension.

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22
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que le racisme?

A

Idéologie qui postule une hiérarchie des races. Elle se base sur des critères physiques et biologiques.

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23
Q
A
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24
Q

Histoire de l’anthropologie

Quand et dans quel contexte est née la discipline?

A

Au 19e siècle dans un contexte colonial.

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25
Q

Histoire de l’anthropologie

À quelle variation s’intéresse les premiers anthropologues?

A

Les variations physiques

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26
Q

Histoire de l’anthropologie

Vrai ou Faux: les premiers anthropologues ont développés des théories racistes.

A

Vrai. Ils divisaient les différentes «races», créant des typologies qui correspondaient à différents stades de l’évolution humaine.

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27
Q

Vrai ou Faux

Le concept de « race » chez l’humain ne reflète pas un fait de nature mais plutôt une invention culturelle.

A

Vrai

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28
Q

Questions en classe

Quels parallèles peut-on effectuer entre le racisme et le sexisme?

A

Justification de préjugés, d’action, de comportements négatifs par le biologique.

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29
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que le sexisme?

A

Idéologie ou attitude discriminatoire basée sur le sexe.

Se base sur l’idée que l’homme et la femme sont déterminés par leur biologie.

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30
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que l’androcentrisme?

A

Un mode de pensée (conscient ou non), qui envisage le monde du point de vue des hommes.

31
Q

Concepts de base

Quel est l’opposé d’androcentrisme?

A

Le gynocentrisme

32
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que le phallocentrisme?

A

Concept surtout utilisé en études féministes. Fait référence à la doctrine phallocrate, c’est-à-dire à la dominance socioculturelle des hommes sur les femmes.

33
Q

Histoire de l’anthropologie

Qu’est-ce que l’évolutionnisme social?

A

Une théorie problématique, utilisée au 19e siècle, qui stipule que toutes les sociétés humaines ont suivi les mêmes stades d’évolution socioculturelle.

Linéaire, du moins au plus «évolué».

34
Q

Histoire de l’anthropologie

Sur quelle société se base les échelles d’évolution des théories évolutionnistes, pour déterminer la société la plus évoluée?

A

L’Occident.

35
Q

Histoire de l’anthropologie

Quels sont les 3 stades dans l’organisation social selon Lewis H. Morgan?

A
  1. Sauvagerie
  2. Barbarisme
  3. Civilisation
36
Q

Histoire de l’anthropologie

Quels sont les deux types de pouvoir social (un moins évolué et l’autre plus évolué) que propose Bachofen?

A
  1. Matriarcat (forme de pouvoir primitive)
  2. Patriarcat (forme de pouvoir évoluée)
37
Q

Concepts de base

Qu’est-ce que le matriarcat?

A

Société dans laquelle les femmes détiennent légalement l’autorité et le pouvoir.

38
Q

Vrai ou Faux

Nous avons des preuves confirmant la présence de sociétés matriarcales dans l’histoire humaine.

A

Faux: à l’état actuel des connaissances, il n’y a pas d’évidence historique de matriarcat autre que dans les mythes.

39
Q

Histoire de l’anthropologie

Qu’est-ce que l’évolutionnisme social à permis de justifier?

A

Ces théories ont permis de justifier le colonialisme et l’assimilation, jugeant que les sociétés qui n’avaient pas de systèm similaire au nôtre devaient être gouvernées.

40
Q

Histoire de l’anthropologie

Est-ce qu’il y a une trajectoire linéaire dans l’évolution sociale de l’humain?

A

Non. Il n’y a pas de trajectoire unilinéaire de l’humainité. L’histoire humaine ne se traduit pas par un cumul de gains.

41
Q

Histoire de l’anthropologie

Quel type d’anthropologue étaient les premiers chercheurs du 19e siècle?

A

Armchair anthropologists

42
Q

Histoire de l’anthropologie

En quoi la méthodologie du 19e siècle éatait problématique?

4 points

A
  1. Se basaient sur des données de secondes mains (explorateurs, marchands, missionnaires, etc.)
  2. Ces données étaient décontextualisées
  3. L’accent était mis sur les phénomènes sensationnalistes
  4. L’objectif était de satisfaire les attentes occidentales
43
Q

Histoire de l’anthropologie

Quels changements méthodologiques effectués au 20e siècle ont permis de critiquer les évolutionnistes?

2 méthodes

A
  1. Le terrain ethnographique
  2. L’observation participante
44
Q

Histoire de l’anthropologie

Qui est le pionnier du terrain ethnographique?

A

Malinowski

45
Q

Histoire de l’anthropologie

Malinowski et Weiner ont tous deux fait leurs terrains ethnographiques sur les Îles Trobriand, mais à 60 ans d’écart.

Est-ce que leurs ethnographies sont les mêmes? Pourquoi?

A

Non, elles ne sont pas les mêmes.

Ils sont deux ethnographes aux nationalités et au genre différents; aux sujets d’enquête et intérêts différents; qui ont travaillé à une période historique et avec des Trobriandais différents.

Il est important de garder le contexte de leur travail en tête.

46
Q

Histoire de l’anthropologie

Quelle ethnographe pionnière a proposé que le « sexe » est socialement construit?

A

Margaret Mead

47
Q

Histoire de l’anthropologie

Selon Mead, est-ce que les identités sexuées sont prédéterminé par la biologie?

A

Non, la culture façonne les identités sexuées.

Ex: La passivité et la sensibilité peuvent être des traits culturellement partagés par les hommes et les femmes dans certains groupes culturels.

48
Q

Rosaldo – Woman, Culture and Society (1974)

Quelle est la tendance féministe exprimée dans ce texte?

A

Constat du statut universellement inférieur de la femme et tente d’expliquer cette inégalité entre les sexes.

La dominance masculine est universelle.

49
Q

Rosaldo – Woman, Culture and Society (1974)

Pour la première fois, on pose une critique à l’anthropologie dans ce texte.

Quelle est cette critique?

A

Que la construction théorique et les description ethnographiques sont construites avec un biais masculin; androcentrisme.

50
Q

Rosaldo – Woman, Culture and Society (1974)

Selon les auteurs, pourquoi n’y a-t-il pas de description au sujets des femmes dans la discipline.

A

Parce qu’elles sont vues comme inintéressantes; elles ne sont pas en position de pouvoir.

51
Q

Rosaldo – Woman, Culture and Society (1974)

Vrai ou faux: Les auteurs ainsi que Mead avancent que le biologique n’a aucune influence sur les comportements genrés.

A

Faux: elles soutiennent que la biologie contraint, mais ne détermine pas le comportement des hommes et des femmes.

52
Q

Rosaldo – Woman, Culture and Society (1974)

Selon elles, en quoi les sexes diffèrent?

3 différences

A
  1. En ce qui a trait à la reproduction
  2. Aux hormones
  3. À la taille et à la force physique
53
Q

Rosaldo – Woman, Culture and Society (1974)

Selon les auteurs, quel est le lien entre le biologique et le culturel en ce qui concerne la différence entre les « sexes »?

Citation

A

«Ce qui est masculin et ce qui est féminin découle des interprétations de la biologie qui sont associées au mode de vie d’une culture.»

54
Q

Rosaldo – Woman, Culture and Society (1974)

Quelles sont les 3 critiques que posent les auteurs sur la division « évolutive » des rôles genrés?

A
  1. Pourquoi ce scénario devrait-il encore être présent aujourd’hui, alors que le contexte social est si différent?
  2. Notre connaissance des premiers groupements humains demeure très spéculative.
  3. Dans les sociétés contemporaines de chasseurs, les femmes ne sont pas de simples reproductrices: elles contribuent de manière importante à l’économie du groupe par la cueillette et/ou l’horticulture.
55
Q

Rosaldo – Woman, Culture and Society (1974)

Pourquoi est-il important, pour les autrices, d’aborder l’asymétrie sexuelle mondiale autrement que par des explications biologiques ou d’héritage adaptatifs?

A

L’asymétrie sexuelle n’est pas une condition naturelle - donc obligatoire - aux sociétés humaines.

Elle est un produit culturel susceptible au changement.

56
Q

Ortner - « Is Female to Male as Nature is to Culture? » (1974)

Quelle est la thèse d’Ortner?

A

La capacité reproductive des femmes expliquerait leur subordination universelle.

Ce rôle biologique la placerait culturellement du côté de la nature, et par conséquent, des émotions, du particulier, du privé et de l’inconsistant.

57
Q

Ortner - « Is Female to Male as Nature is to Culture? » (1974)

L’auteure utilise l’exemple des femmes dans les communautés chasseurs-cueilleurs pour prouver sa thèse. Quel est cet exemple?

A

Les femmes ne sont pas partie des institutions sociales les plus prestigieuses (rituels, politique, chasse, etc.)

Les femmes sont idéologiquement dévalorisées.

58
Q

Ortner - « Is Female to Male as Nature is to Culture? » (1974)

En quoi son argumentaire est-il problématique?

2 points

A
  1. Ethnocentrisme. Son analyse part de valeurs occidentales pour inférer ce qui est culturellement valorisé (omet la parenté).
  2. Généralisation abusives et stéréotypées (femmes leaders, chamanes, chasseresses, etc.)
59
Q

Ortner - « Is Female to Male as Nature is to Culture? » (1974)

De quelle idéologie découle la dichotomie Nature/Femme VS Culture/Homme qu’Ortner utilise?

A

De l’idéologie culturelle occidentale du siècle des Lumières.

60
Q

Ortner - « Is Female to Male as Nature is to Culture? » (1974)

Est-ce que l’auteure réussit à s’éloigner des explications biologiques de la différenciation des « sexes »?

A

Non. Elle cherche à s’éloigner des explications biologiques mais, elle ne parvient pas à s’en sortir.

61
Q

Rosaldo - « Strategies, Cooperation…Among Women in Domestic groups »

Quelles sont chacunes des sphéres auxquels appartiennent les différents «sexes» selon l’autrice?

A

Sphère privée et domestique : Femme
Sphère publique : Homme

62
Q

Rosaldo - « Strategies, Cooperation…Among Women in Domestic groups »

Quels seraient les limites des variations dans la diversité des rôles sexuels?

5 limites

A
  • Continuité naturelle entre la mère et la fille;
  • Elle aurait la responsabilité d’élever les enfants et ne s’éloigne pas du foyer (privé).
  • L’homme au contraire devrait s’en séparer par des rituels (public).
  • Des différences de force et d’endurance feraient que la femme ne s’adonnerait pas à la chasse ni à la guerre.
  • Les activités publiques réservées aux hommes seraient considérées plus importantes et prestigieuses (encore une fois, une valeur est inférée)
63
Q

Rosaldo - « Strategies, Cooperation…Among Women in Domestic groups »

Sur quelles idéologies et réalités se basent les hypothèses de Rosaldo?

Femme/Privée VS Homme/Publique

A

Ces hypothèses qui considèrent la reproduction responsable du statut universellement inférieur de la femme se basent sur l’idéologie et les réalités de la maternité dans les sociétés occidentales.

64
Q

Women and Colonization (1980)

Quelle est la tendance féministe mis de l’avant dans ce texte?

A

Les auteurs cherchent à démontrer que l’inégalité entre les sexes n’est pas universelle:
- Elle est le propre de la culture occidentale
- Elle a été exportée suite au colonialisme

65
Q

Women and Colonization (1980)

Selon les auteurs, est-ce que toutes les relations sociales sont forcéement hiérarchiques?

A

Non. Il est ethnocentrique de croire que toutes les relations sociales sont nécessairement structurées hiérarchiquement.

66
Q

Women and Colonization (1980)

Quels sont les 2 arguments que présentent les auteurs pour expliquer la complémentarité possible des rôles genrés?

A
  1. L’existence passée de sociétés égalitaires où l’homme et la femme avaient des rôles complémentaires (division sexuelle du travail)
  2. L’impact dévastateur du colonialisme pour la majorité des femmes, surtout dans les sociétés «égalitaire».
67
Q

Concepts de base

Qu’est-ce qu’une société égalitaire?

A
  • Sociétés où les rapports H/F sont caractérisés par la réciprocité et la complémentarité.
  • Les femmes jouissent d’une grande autonomie
  • Elles détiennent des rôles socio-économiques importants.
68
Q

Concepts de base

Donnez un exemple de société égalitaire et expliquez pourquoi elle l’est.

3 points explicatifs

A

Société algonquienne pré-contact:
- Les femmes algonquines prenaient part aux décisions politiques du groupe;
- Elles participaient à l’économie par l’horticulture ainsi que par les échanges commerciaux;
- Elles pouvaient détenir le savoir des pratiques médicinales.

69
Q

Women and Colonization (1980)

Pourquoi ne pouvons-nous pas utiliser une approche a-historique pour comprendre les rôles sexués de différents groupes?

A

L’idée ethnocentrique de «traditionnel» statique VS Occident en progrès ne permet pas d’avoir une compréhension adéquate du statut des femmes dans les sociétés où la colonisation a eu des conséquences majeures sur les institutions et les relations sociales.

70
Q

Leacock - l’exemple des Innus

Quels sont les moyens que père Le Jeune avait mis en place afin de « civiliser » les Innus?

6 moyens

A
  • L’autorité du chef
  • Le principe de punition
  • l’éducation des enfants
  • la structure familiale européenne avec le père comme figure d’autorité
  • la fidélité des femmes
  • l’élimination du divorce
71
Q

Leacock - l’exemple des Innus

Qu’est-ce qui pose problème avec le statut de la femme Innue pour les Jésuites?

A

Sa liberté.
Son statut n’entre pas dans le schéma chrétien de l’Homme maître de sa famille et la Femme soumise et pêchée.

72
Q

Question en classe

Peut-on blâmer le colonialisme de toute hiérarchisation genrée?

A

C’est dure à dire, car on ne peut réellement se mettre dans les souliers des gens qui vivaient avant le colonialisme.

73
Q

Anthropologie féministe

Quelles sont les trois tendances de l’anthropologie féministe?

A
  1. Celle qui part du constat du statut universellement inférieur de la femme et tente d’expliquer cette inégalité entre les sexes.
  2. Celle qui cherche à démontrer que l’inégalité entre les sexes n’est pas universelle, qu’elle est le propre des sociétés occidentales et qu’elle a été exportée à la suite du colonialisme.
  3. Celle qui nuance l’affirmation de l’universalité du statut de la femme et préconise de parler non pas d’un seul modèle féminin, mais plutôt des femmes au pluriel qui, selon les contextes, ont des statuts différents.