Cours 2 - Criminologie et troubles mentaux Flashcards

1
Q

Quelle est la définition du DSM-5-TR du Trouble mental?

A

Syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement significative de la cognition d’une personne, de sa* régulation émotionnelle* ou de son comportement, et qui reflète l’existence d’un dysfonctionnement dans les processus psychologiques, biologiques ou développementaux sous-tendans le fonctionnement mental.
Les troubles mentaux sont généralement associés à une détresse ou à une altération fonctionnelle significative.

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2
Q

Choix de réponse

Parmis ces énoncé, laquelles est fausse?

a) Un syndrome est un ensemble de symptôme
b) Une perturbation se caractérise par un changement observable
c) Lorsque le terme “cliniquement” est employé, cela rapporte essentiellement aux observations des symptômes
d) La cognition est la pensé.
e) La régulation émotionnelle est reliée aux affects d’une personne.
f) Un dysfonctionnement des processus psychologiques peut, par exemple, se traduire par un trouble de la personnalité.
g) Un dysfonctionnement des processus biologiques se présente avec des anomalies des processus physiologiques.
h) Un dysfonctionnement dans les processus développementaux peut, par exemple, se présenter comme l’autisme.

A

c) Lorsque le terme “cliniquement” est employé, cela rapporte essentiellement aux observations des symptômes

Lorsque le terme “cliniquement est employé, cela est lié, d’une part, aux observations des symptomes, soit l’état général de la personne, mais également aux effets du traitement.

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3
Q

Selon le DSM-5-TR, le diagnostic d’un trouble mental doit présenter une utilité clinique.

Nommez et définissez les trois utilités possibles.

A
  1. Déterminer un pronostic : l’évolution, la conjoncture, ce que l’on pense qui va arriver
  2. Déterminer les projets thérapeutiques : les options, médicaments, thérapies, etc.
  3. Déterminer les résultats attendus du traitement : il faut savoir à quoi s’attendre, i lfaut que les bénéfices surpassent les risques possibles.
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4
Q

Qu’est-ce qu’un criminologue?

A

Le criminologue s’assure de comprendre les comportements délictueux et d’effectuer des interventions appropriées auprès des personnes. Pour ce faire, il conçoit et applique des programmes d’intervention auprès de la clientèle cible en fonction du milieu profesionnel où il travaille. Il peut intervenir autant au plan de la prévention que de la réadaptation.

Son but est de réintégrer ces personnes contrevenantes dans la société, tout en protégeant les droits des individus et de la collectivité.

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5
Q

Parmis les différents aspects, nommez trois choses qu’un criminologue peut concrètement faire.

A
  1. Évaluer le risque de récidive d’un individu accusé d’un acte criminel et effectuer des recommandattions aux tribunaux
  2. Faire un suivi des personnes contrevenantes qui bénéficient d’une mesure d’élargissement dans la communauté, entre autres, en maison de transition et en libération conditionnelle.
  3. Conseiller les autorités et leur suggérer des mesures à prendre pour prévenir la délinquance et favoriser la réadaptation sociale de la clientèle visée.
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6
Q

Soulevez les aspects importants de l’article 37.b) du code des profession.

2 aspects

A
  1. Tout membre d’un des ordres professionnels suivants peut exercer les activités professionnels suivantes, en outre, de celle qui lui sont autrement permises par la loi :
    b) L’Ordre professionnel des criminologues du Québec:
    Évaluer les facteurs criminogènes et les comportements délictueux de la personne […] détemriner un plan d’intervention et en assurer la mise en oeuvre.
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7
Q

Nommez l’aspect le plus important du point 9 (concernant l’ordre professionnel des criminologues du Québec) de l’article 37.1 du Code des professions.

A

Évaluer une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologiques attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité.

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8
Q

Quelles sont les prémisses de base en lien avec la santé mentale et la violence.

3 apsect.

A

A. La grande majorité des gens composant avec des troubles de santé mentale ne sont pas violents.

B. La grande majorité des événements violents ne sont pas dus à des problèmes de santé mentale.

-Quand les gens composant avec des troubles de santé mentales sont violents, c’est souvent en raison de facteurs supplémentaires.

Lorsqu’une personne avec un trouble mentale commet un acte violent, il faut regarder les autres facteurs aussi : à l’entour de la personne,

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9
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de santé mentale majeure?

A

Atteinte sévère au comportement et sur différentes sphères. Ce sont les troubles de l’humeur les plus importants et tous les facteurs environnementaux peuvent être un risque pour l’individu.

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10
Q

Pour diverses raisons, les études concernant la santé mentale et la violence arrivent à des conclusions parfois différentes.
Quelles sont ces raisons?

3 réponses

A
  1. Échantillons
  2. Définition de la violence
  3. Définition de trouble de santé mentale majeur
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11
Q

Quelles sont les prévalence obtenues dans l’étude The MacArthur Risk Assessment Study?

proportion générale (3 aspects)

A
  1. Prévalence de la violence des patients sans abus de substance = Prévalence des autres résidents de la communauté sans abus de sbustance
  2. L’abus de subtance augmente significativement la prévalence de la violence chez les patients et les autres résidents de la communauté
  3. Chez ceux qui consomment, la violence augmente plus pour les patients que les autres résidents de la communauté
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12
Q

Vrai ou faux

Le trouble de santé mentale lui-même est prévalence de la violence chez les personnes aux prises avec le trouble.

A

Faux

Le trouble de santé mentale lui-même ne semble pas être prévalence de la violence, mais les résultats augmentes beaucoup avec un patient avec un abus de consommation

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13
Q

L’étude The MacArthur Risk Assessment Study a permis de faire de nouvelles découvertes. Nommez en une parmis les trois soulevées par Ullrich et al. (2013).

A

La colère serait un médiateur important

Les deux autres :
1. Association entre les délires impliquant une menace envers la personne et les agirs violents
2. La proximité temporelle serait cruciale.

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14
Q

Quels sont les résultats obtenus de l’étude faite par Elborgen et Jonhson, en 2009 : The Intricate Link Between Violence and Mental Disorder.

4 aspects

A
  1. Un trouble de santé mentale majeur seul n’est pas un prédicteur robuste de violence future
  2. Les gens qui ont un trouble de santé mentale majeur et un trouble d’usage de substance ont un degré d’incidence de violence plus élevé que les gens avec un trouble d’usage uniquement
  3. Les gens avec un trouble de santé mentale majeur rapportent plus souvent des facteurs historiques et environnementaux liés à la violence
  4. Un trouble de santé mentale majeur seul n’est pas un contributeur indépendant dans l’explication de différents types de violence
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14
Q

Choix de réponses

Parmis les études vues en classe, laquelle a procédée à un monitorage de la survenue d’évènements violents chaque 10 semaines pendant la première année du congé de patients psychiatriques ayant récemment eu leur congé de l’hôpital de leur secteur.

a) The Intricate Link Between Violence and Mental Disorder (Elborgen et Johnson, 2009)
b) Mental disorder and violence : is there a relationship beyond substance use? (Van Dorn, 2012)
c) The MacArthur Risk Assessment Study
d) Aucune de ces réponses
e) Toute ces réponses

A

c) The MacArthur Risk Assessment Study

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15
Q

Vrai ou faux

Il est simplice et incorrect de dire que la cause de la violence chez les personnes présentant un trouble de santé mental est le trouble de santé mentale lui-même

A

Vrai

Toutefois, lorsqu’il y a combinaison d’un trouble de santé mentale majeur avec un trouble de dépendance et un historique de violence, il est vrai que le niveau de risque de violence est alors très grand.

16
Q

Choix de réponses

Parmis les études vues en classes, laquelle a procédée à un monitorage de la violence sur un échantillons de plus de 30 000 personnes et sur une période de 2 à 4 ans.

a) The Intricate Link Between Violence and Mental Disorder (Elborgen et Johnson, 2009)
b) Mental disorder and violence : is there a relationship beyond substance use? (Van Dorn, 2012)
c) The MacArthur Risk Assessment Study
d) Aucune de ces réponses
e) Toute ces réponses

A

b) Mental disorder and violence : is there a relationship beyond substance use? (Van Dorn, 2012)

17
Q

Quelles sont les conclusions générales de l’étude, Mental disorder and violence : is there a relationship beyond substance use?, faite en 2012, par Van Dorn.

4 apsects

A
  1. Le trouble mental est pertinent pour l’évaluation du risque de violence mais son rôle causal est complexe et les facteurs contributifs connexes multiples
  2. Un diagnostic de trouble mental seul n’est jamais suffisant pour évaluer le risque de violence d’une personne
  3. L’abus de substances semblent particulièrement élever le risque d’agirs violents chez les personnes présentant un trouble mental
  4. Certains symptômes semblent plus associés à un agir violent dans une temporalité proche : Délire de persécution, Hallucinations impératives, Délire de grandiosité, Manie
18
Q

Parmis les conclusions générales, on soulève que certains symptômes semblent plus associés à un agir violent dans une temporalité proche. Définissez chacun des symptômes.

1) Délire de persécution
2) Hallucinations impératives
3) Délire de grandiosité
4) Manie

A

1) Délire de persécution : Une personne est convaincue qu’elle est ciblée, harcelée et menacée par d’autre, malgré l’absence de preuves concrètes. Ces croyances peuvent être irrationnelles ou totalement déconnectées de la réalité.
2) Hallucinations impératives : Des ordres ou autres discussions que la personne peut recevoir par les voix. Peuvent être neutre, bienveillante, malveillante/menaçante/ dénigrante ou encore mandatoire (dire quoi faire).
3) Délire de grandiosité : La personne se croit tout puissante, se croit Dieu et tout le reste n’a pas beaucoup d’importance. Ce qui est important est elle-même et ce qu’elle veut maintenant. L’empathie envers les autres peut être affecté et le passage à l’acte violent est plus à risque.
4) Manie : La personne va faire des niaiseries. Tout ce qui lui passe par la tête, elle va le faire. Rien ne va assez vite pour elle, elle peut même en venir à menacer. Dans des cas plus sévère, il peut aussi y avoir un état psychotique.

19
Q

Comment explique-t-on que la violence faites par les personnes atteint d’un trouble mental est plus souvent vers les proches aidants que les inconnus.

A

Parce qu’on implique les proches dans des événements qui les mettent plus à risque, comme de faire en sorte qu’elles prennent leur médication ou encore d’amener la personne à l’hôpital.

20
Q

En ce qui à trait les facteurs et les besoins criminogènes, en quoi consiste le Moderate Four.

A
  1. Éducation/emploi
  2. Relation familiale/conjugale
  3. Consommation
  4. Loisir
21
Q

En ce qui à trait les facteurs et les besoins criminogènes, en quoi consiste le Big Four.

A
  1. Antécédents criminels
  2. Pairs délinquants
  3. Valeurs procriminelles
  4. Traits de personnalité antisociale
22
Q

Vrai ou faux

Les facteurs cliniques sont un meilleur prédicteurs de la violence que les facteurs de risques.

A

Faux

Les facteurs de risques sont un meilleur prédicteur de la violence que les facteurs cliniques, et ce, même s’ils vont agir différement avec une maladie mentale.

23
Q

Choix de réponses

Quelle est l’outil le plus utilisée pour faire une évaluation, au tribunal ou pour la réinsertion sociale des détenus, des facteurs de risque de violence interpersonnelle.

a) SVR-20
b) LS/CMI
c) YLS/CMI
d) HRC-20

A

d) HRC-20

24
Q

Le HCR-20, outil utilisé afin d’évaluer les facteurs derisque de violence interpersonnelle chez les personnes atteinte d’un trouble mental, corespond à quel type d’instrument?

A

C’est un instrument incluent le jugement professionnel structuré et non strucutré.

25
Q

Quelles sont les facteurs les plus robustes, les plus fiables et qui sont les meilleurs prédicteurs du risque de violence?

A

Facteurs historiques

Ce sont tous des choses qui sont arrivés chez la personne et ce sont des facteurs statiques.

26
Q

Nommez 6 facteurs historiques du HCR-20.

A

H1. Antécédents de problèmes de violence : judiciarisé ou non.
H2. Antécédents de problèmes touchant un autre comportement antisocial : ex. trafic de substance
H3. Antécédents de problèmes avec les proches : avec amis, famille, copain.
H4. Antécédents de problèmes d’emploi
H5. Antécédents de problèmes de toxicomanie : abus de substance
H6. Antécédents de problèmes de trouble mental majeur
H7. Antécédents de problèmes de trouble de la personnalité : antisocial, limite, etc.
H8. Antécédents de problème d’expériences traumatiques
H9. Antécédents de problèmes d’attitudes violentes
H10. Antécédents de problèmes de réponses au traiment ou à la surveillance.

27
Q

Quelle est la différence entre un facteur historique, un facteur clinique et un facteur de gestion du rsisque?

A

Un facteur historique est statique, c’est quelque chose qu’on ne peut pas changer chez la personne, tandisqu’un facteur clinique est aigu, c’est quelque chose qui est possible de changer chez la personne. Les facteurs cliniques sont présent maintenant et ce sont des facteurs qui peuvent apparaitre et disparaitre.
D’autre part, un facteur de gestion de risque est dynamique et contextuel. Cela correspond aux moyens mis en place autour de la personne pour gérer le niveau de risque, soit les événements qui imprévisible qui pourrait survenir.

28
Q

Le fait qu’une personne ne reconnaissent pas sa maladie et qui ne comprend donc pas pourquoi elle doit prendre une médication représente un facteur de risque.

Identifier le facteur de risque en question et de quel type il s’agit.

A

Ceci représente un facteur de risque clinique : problème récents d’introspection

29
Q

Une personne présentant un fantasme pour le viol représente un facteur de risque important.

Identifiez le facteur de risque en question et de quel type il s’agit.

A

Ceci représente un facteur de risque clinique : Problème récents d’idéation ou d’intention violente

30
Q

Une personne ayant toujours été en mauvaise relation avec sa famille et n’ayant plus de contact avec eux depuis plusieurs années représente un facteur de risque.

Identifiez le facteur de risque en question et de quel type il s’agit.

A

Ceci représente un facteur de risque historique : H3. Antécédent de problèmes avec les proches

31
Q

Une personne qui a été violent à plusieurs reprise avec ses copines, représente un facteurs de risque important de violence.

Identifiez le facteur de risque en question et de quel type il s’agit.

A

Ceci représente un facteur historique : H1. Antécédents de problèmes de violence.

32
Q

Le fait d’avoir été diagnostiquée d’un trouble de personnalité limite représente-t-il un facteur de risque de violence ?

Si oui, identifiez le facteur de risque en question et de quel type il s’agit.

A

Oui, ceci représente un facteur de risque historique : H7. Antécédents de problèmes de trouble de la personnalité

33
Q

Le fait d’avoir déjà fait du traffic de drogue consiste-t-il un facteur de risque de violence?

Si oui, identifiez le facteur de risque en question et de quel type il s’agit.

A

Ceci correspond à un facteur de risque historique : H2. Antécédents de problèmes touchant un autre comportement antisocial.

34
Q

Le fait qu’une personne refuse de prendre sa médication représente un facteur de risque de violence.

Identifiez le facteur de risque en question et de quel type il s’agit.

A

Ceci représente un facteur de risque clinique : Problème récents de réponse au traiment ou à la surveillance.

35
Q

La gestion du risque correspond aux chose que nous allons mettre en place afin de gérer le niveau de risque d’une personne de commettre un acte violent.

Parmis les différentes gestions de risques possibles, nommez en 3 que nous tentons de contrôler.

A

R1. Problèmes futurs relatifs aux services professionnels et plans.
R2. Problèmes futurs de conditions de vie
R3. Problème futurs de réponse au traitement ou à la surveillance
R4. Problème futurs de stress ou d’adaptation.

36
Q

Le fait de mettre des moyens en place afin d’éviter que la personne se rendent en détention correspond à quel gestion de risque ?

A

Problème futurs de conditions de vie

37
Q

Le fait de travaillé les stresseurs aingus et ponctuels d’une personne, tel qu’un déménagement, correspond à quel type de gestion de risque?

A

Problèmes futurs de stress ou d’adaptation