Cours 2 - Conditionnement opérant et répondant Flashcards
Que veut dire conditionnement ?
Changement de comportement suite à l’exposition à des stimuli
Quelle est la définition du conditionnement classique (ou répondant) ?
Contrôle du comportement par les stimuli antécédents (précèdent le comportement)
La personne réagit ou répond à son environnement par un comportement réflexe (involontaire et organique-réponse inconditionnelle) suite à un stimulus neutre donc qui ne déclenche pas habituellement cette réponse.
Comment ?
À cause d’une association fortuite de deux stimuli soit un neutre et un inconditionnel.
■ Cette réaction se nomme la réponse conditionnée.
■ Expériences de Pavlov ont popularisé ce modèle.
Le modèle du conditionnement classique repose sur le principe S-R. À quoi ces lettres correspondent-elles ?
Repose sur le principe S-R
S : stimulation sensorielle provenant de l’environnement,
R : Réponse physiologique « réflexe » de l’organisme en présence du stimuli.
Défini le « S.I »dans le conditionnement classique :
S. I =
- Déclenche systématiquement une réponse physiologique précise.
- stimulus qui sans apprentissage produit l’effet désiré
(déclencheur biologique, antécédent, précède le comportement)
Défini le « S.N »dans le conditionnement classique :
S.N =
- Stimulus neutre, ne déclenche pas naturellement l’effet désiré.
Défini le « S.C »dans le conditionnement classique :
S.C =
- N’engendre aucune réponse physiologique initialement.
- Seulement après association avec un S.I que le S.C pourra provoquer la même réaction physiologique).
Défini le « R.I »dans le conditionnement classique :
R.I =
- Réaction physiologique, automatique à la présentation de S.I.
- Réponse suscitée par le stimulus inconditionnel (réflexe, réponse involontaire, réponse innée biologiquement)
Défini le « R.C »dans le conditionnement classique :
R.C =
- Réponse obtenue par la présentation d’un S.C à la suite d’un conditionnement.
Défini ce que l’on entend par « conséquence »dans le conditionnement classique :
Conséquence : stimulus qui suit le comportement
Vrai ou faux :
Plusieurs troubles de comportements résultent de réponses émotionnelles APPRISES, déclenchées par des stimuli QUI ne DÉCLENCHENT PAS habituellement de telles réactions.
*Conditionnement classique
Vrai
Quel est le modèle explicatif des phobies et réactions anxieuses ?
Modèle du conditionnement classique
Quelle est la particularité des « réponses » dans le conditionnement classique (comparé au cond. opérant) ?
*Aussi appelées comportements répondants
Les réponses sont déclenchées (par des stimuli dans l’environnement) et involontaires, elles ne peuvent pas être commandées.
Ex : Glandes, vaisseaux sanguins, battements cardiaques, réflexes, enfants qui se bouchent les oreilles (après un gros bruit), etc.
Dans le conditionnement classique, quels stimuli sont considérés comme antécédents ?
- Stimulus neutre,
- Stimulus inconditionnel
Leur association provoque : Stimulus conditionné
Comment fait-on l’acquisition d’un comportement répondant ?
Possible à cause de l’association en CONTINGENCE de 2 stimuli (déclenché par un stimulus conditionné).
- La présence simultanée ou reliée de 2 stimuli,
- L’ANTICIPATION de la présence des deux stimuli quand un seul d’entre eux est présent provoque la réaction.
Dans le conditionnement classique, à quoi correspond le principe de discrimination ?
Discrimination :
- On peut apprendre à discriminer certains stimulus proche du SC. (Ex : son de cloche vs son du clocher de l’Église).
■ Sélectionner parmi les stimuli, le stimulus associé au
renforcement
■ Apparition du comportement en lien avec le Sd
■ Disparition du comportement en lien avec l’absence du SR+
Dans le conditionnement classique, à quoi correspond le principe de généralisation ?
Généralisation:
- Réponse conditionnelle suscitée par un stimulus
conditionnel et d’autres stimuli similaires.
*Ex : expérience avec le petit Albert.
Dans le conditionnement classique, à quoi correspond le principe d’extinction ?
Extinction:
- Diminution graduelle puis disparition d’une réponse conditionnelle lorsqu’il n’est plus accompagné du stimulus inconditionnel ou du SR+.
* Présentation du stimulus conditionnel (SC) plusieurs fois sans (SI), la réponse conditionnelle diminue puis disparait.
En thérapie, nous devons nous assuré que le stimulus redevient neutre ou créer une nouvelle association positive.
Quel acteur important à travailler sur l’apparition et la disparition de l’anxiété chez l’animal et l’humain ?
*Entre autres avec une expérience sur les chats
Wolpe !
Contextualise les expériences de Wolfe avec des chats :
(En lien avec l’anxiété)
Wolpe s’intéressait à la manière dont les réactions de peur pouvaient être conditionnées chez les animaux (inspiré par Pavlov) et comment il serait possible de “désapprendre” ces réponses anxieuses.
Conditionnement de la peur :
- Wolpe a placé des chats dans des cages et leur a administré des chocs électriques, ce qui a fini par leur faire associer la cage à la douleur et à la peur.
- Après plusieurs répétitions, les chats ont développé une forte réponse anxieuse lorsqu’ils étaient remis dans la cage, même en l’absence de choc. Ils refusaient de manger et présentaient des signes visibles de peur.
Objectif :
- Wolpe cherchait à comprendre si cette réaction de peur conditionnée pouvait être éliminée et, si oui, comment. Il voulait également développer des techniques qui pourraient être appliquées pour traiter l’anxiété chez les humains.
Méthodes développées :
- Inhibition réciproque,
- Désensibilisation systématique
Dans le contexte de l’expérience de Wolpe avec les chats, à quoi correspond le principe d’inhibition réciproque ?
Il s’agit d’une technique thérapeutique
Wolpe a développé une stratégie appelée inhibition réciproque, basée sur le principe qu’un organisme ne peut pas ressentir deux états émotionnels opposés en même temps (par exemple, un état de peur et un état de relaxation ou de plaisir).
- Il a donc cherché à contrer l’anxiété des chats en les exposant progressivement à la cage tout en leur présentant un stimulus incompatible avec la peur, en l’occurrence, la nourriture (qui engendre une réponse de plaisir).
Dans le contexte de l’expérience de Wolpe avec les chats, à quoi correspond le principe de désensibilisation systématique ?
Il s’agit d’une technique thérapeutique
Plutôt que de forcer immédiatement les chats à entrer dans la cage (ce qui aurait provoqué une trop grande anxiété), Wolpe a introduit progressivement les chats dans des situations de plus en plus proches de la cage. Il a commencé par les nourrir à proximité de la cage, puis a graduellement rapproché la nourriture de la porte de la cage, jusqu’à ce qu’ils soient à l’intérieur.
- Petit à petit, les chats ont pu associer la cage non plus à la peur, mais à un stimulus positif (la nourriture), et leur réaction anxieuse a été éliminée.
*Systématique parce qu’il s’agit d’une approche progressive, structurée et organisée.
Dans l’expérience de Wolpe ont observe le phénomène de l’impuissance acquise, peux-tu l’expliquer ?
Le principe de l’impuissance acquise est un concept développé par les psychologues Martin Seligman et Steven Maier dans les années 1960 à partir de leurs recherches sur le comportement animal.
Il explique comment, lorsqu’un individu est soumis à des situations incontrôlables et inévitables, il peut en venir à croire qu’il est incapable d’agir pour changer sa situation, même si des solutions sont ensuite disponibles.
Ce concept a des implications importantes en psychologie, notamment dans les domaines de la dépression, de la motivation et du stress.
À quoi correspond le principe d’inhibition réciproque mit de l’avant par Wolpe ?
Inhibition réciproque :
L’inhibition réciproque est une technique thérapeutique où un stimulus provoquant une réponse anxieuse est neutralisé par un stimulus d’intensité égale ou supérieure, déclenchant une réponse opposée à l’anxiété.
Exemples :
- Renversement du processus de conditionnement aversif.
- Par exposition à la situation crainte en évoquant une réponse contraire à l’anxiété (plaisir, détente).
- Association de la nourriture à une salle différente de la salle d’expérimentation.
- Lorsque l’anxiété est éteinte, il y a graduellement sélection d’une pièce qui ressemble de plus en plus à celle avertie.
Exemple : Utiliser la relaxation (qui induit le plaisir et la détente) pour neutraliser la peur ou l’anxiété.
Défini le principe de « déconditionnement » :
Le comportement appris par conditionnement est désappris.
Défini le principe de « contre-conditionnement » :
Déconditionnement, comportement appris désappris par conditionnement inverse.
Quelle est la différence entre déconditionnement et contre-conditionnement ?
Déconditionnement :
- Il s’agit d’un processus général par lequel un comportement appris à travers le conditionnement est désappris ou éteint. En d’autres termes, il consiste à supprimer l’association entre un stimulus conditionné (SC) et la réponse conditionnée (RC).
Exemple : Si un chien a appris à saliver à la vue d’une cloche (SC) après avoir associé la cloche à de la nourriture (SI), le déconditionnement consisterait à arrêter de présenter la nourriture après le son de la cloche. Avec le temps, le chien cesserait de saliver à la simple vue de la cloche, ce qui met fin à la réponse conditionnée.
Contre-conditionnement :
- Cette technique est plus spécifique et consiste à remplacer un comportement appris par un autre comportement opposé ou incompatible. Plutôt que simplement éteindre une réponse conditionnée, le contre-conditionnement cherche à apprendre une nouvelle association qui est contraire à l’ancienne réponse.
Exemple : Si un enfant a peur des chiens, plutôt que d’éteindre la peur en supprimant l’exposition aux chiens (déconditionnement), le contre-conditionnement consisterait à associer la présence du chien à un stimulus agréable, comme des friandises ou des jeux. Ainsi, l’enfant associerait progressivement la présence du chien à des expériences positives, remplaçant la peur par une réponse agréable.
Qu’est-ce que la désensibilisation systématique :
C’est une technique de déconditionnement où on expose une personne à des stimuli anxiogènes progressivement, en l’amenant à réagir avec des comportements incompatibles avec l’anxiété, comme la relaxation.
- Trouver un stimulus provoquant une réaction incompatible avec l’anxiété (stimulus incompatible)
(inhibition réciproque)
Ex.: relaxation, respiration, jeu, stimulus provoquant le
plaisir (nouveau comportement appris incompatible) - Débuter par des réponses plus faibles pour éviter que l’anxiété neutralise le stimulus incompatible
- Puis, augmenter graduellement jusqu’au stimulus anxiogène
- Une hiérarchie des stimuli anxiogène doit être réalisée avant de débuter.
Quel est le rôle du béhavioriste ?
Rôles du béhavioriste
Défaire l’anticipation du stimulus inconditionnel qui déclenche la réponse conditionnée avant la présence ou non du stimulus inconditionnel.
1) Identifier le stimulus inconditionnel :
- Le thérapeute identifie le stimulus inconditionnel (comme une expérience traumatisante) qui a été associé à un stimulus neutre (comme un lieu ou une situation).
2) Briser l’association :
- Le thérapeute travaille à dissocier le lien entre le stimulus neutre et le stimulus inconditionnel, pour que le stimulus initialement neutre ne déclenche plus de réponse conditionnée (comme la peur).
3) Créer une nouvelle association :
- Le thérapeute favorise la création d’une nouvelle association entre le stimulus maintenant conditionné et des stimuli agréables ou neutres, de sorte que la personne puisse réagir différemment.
**Exposer la personne au stimulus auparavant neutre en la sécurisant pour contenir l’ANTICIPATION du stimulus conditionné **
Comment s’appelle le phénomène qui :
La RC s’éteint lorsque le SC (ex : fruit, vue du chien) n’est PLUS pairé au SI (pomme pourrie, chien qui aboie).
Intervention :
- Doit présenter un chien qui n’aboie pas,
- Doit présenter une pomme ou autre aliment sain.
Extinction de la réponse conditionnée