Cours 2 - Conditionnement opérant et répondant Flashcards

1
Q

Que veut dire conditionnement ?

A

Changement de comportement suite à l’exposition à des stimuli

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2
Q

Quelle est la définition du conditionnement classique (ou répondant) ?

A

Contrôle du comportement par les stimuli antécédents (précèdent le comportement)

La personne réagit ou répond à son environnement par un comportement réflexe (involontaire et organique-réponse inconditionnelle) suite à un stimulus neutre donc qui ne déclenche pas habituellement cette réponse.

Comment ?
À cause d’une association fortuite de deux stimuli soit un neutre et un inconditionnel.

■ Cette réaction se nomme la réponse conditionnée.
■ Expériences de Pavlov ont popularisé ce modèle.

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3
Q

Le modèle du conditionnement classique repose sur le principe S-R. À quoi ces lettres correspondent-elles ?

A

Repose sur le principe S-R

S : stimulation sensorielle provenant de l’environnement,

R : Réponse physiologique « réflexe » de l’organisme en présence du stimuli.

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4
Q

Défini le « S.I »dans le conditionnement classique :

A

S. I =
- Déclenche systématiquement une réponse physiologique précise.
- stimulus qui sans apprentissage produit l’effet désiré
(déclencheur biologique, antécédent, précède le comportement)

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5
Q

Défini le « S.N »dans le conditionnement classique :

A

S.N =
- Stimulus neutre, ne déclenche pas naturellement l’effet désiré.

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6
Q

Défini le « S.C »dans le conditionnement classique :

A

S.C =
- N’engendre aucune réponse physiologique initialement.
- Seulement après association avec un S.I que le S.C pourra provoquer la même réaction physiologique).

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7
Q

Défini le « R.I »dans le conditionnement classique :

A

R.I =
- Réaction physiologique, automatique à la présentation de S.I.
- Réponse suscitée par le stimulus inconditionnel (réflexe, réponse involontaire, réponse innée biologiquement)

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8
Q

Défini le « R.C »dans le conditionnement classique :

A

R.C =
- Réponse obtenue par la présentation d’un S.C à la suite d’un conditionnement.

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9
Q

Défini ce que l’on entend par « conséquence »dans le conditionnement classique :

A

Conséquence : stimulus qui suit le comportement

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10
Q

Vrai ou faux :

Plusieurs troubles de comportements résultent de réponses émotionnelles APPRISES, déclenchées par des stimuli QUI ne DÉCLENCHENT PAS habituellement de telles réactions.
*Conditionnement classique

A

Vrai

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11
Q

Quel est le modèle explicatif des phobies et réactions anxieuses ?

A

Modèle du conditionnement classique

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12
Q

Quelle est la particularité des « réponses » dans le conditionnement classique (comparé au cond. opérant) ?

*Aussi appelées comportements répondants

A

Les réponses sont déclenchées (par des stimuli dans l’environnement) et involontaires, elles ne peuvent pas être commandées.

Ex : Glandes, vaisseaux sanguins, battements cardiaques, réflexes, enfants qui se bouchent les oreilles (après un gros bruit), etc.

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13
Q

Dans le conditionnement classique, quels stimuli sont considérés comme antécédents ?

A
  • Stimulus neutre,
  • Stimulus inconditionnel

Leur association provoque : Stimulus conditionné

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14
Q

Comment fait-on l’acquisition d’un comportement répondant ?

A

Possible à cause de l’association en CONTINGENCE de 2 stimuli (déclenché par un stimulus conditionné).

  • La présence simultanée ou reliée de 2 stimuli,
  • L’ANTICIPATION de la présence des deux stimuli quand un seul d’entre eux est présent provoque la réaction.
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15
Q

Dans le conditionnement classique, à quoi correspond le principe de discrimination ?

A

Discrimination :
- On peut apprendre à discriminer certains stimulus proche du SC. (Ex : son de cloche vs son du clocher de l’Église).
■ Sélectionner parmi les stimuli, le stimulus associé au
renforcement
■ Apparition du comportement en lien avec le Sd
■ Disparition du comportement en lien avec l’absence du SR+

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16
Q

Dans le conditionnement classique, à quoi correspond le principe de généralisation ?

A

Généralisation:
- Réponse conditionnelle suscitée par un stimulus
conditionnel et d’autres stimuli similaires.

*Ex : expérience avec le petit Albert.

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17
Q

Dans le conditionnement classique, à quoi correspond le principe d’extinction ?

A

Extinction:
- Diminution graduelle puis disparition d’une réponse conditionnelle lorsqu’il n’est plus accompagné du stimulus inconditionnel ou du SR+.
* Présentation du stimulus conditionnel (SC) plusieurs fois sans (SI), la réponse conditionnelle diminue puis disparait.

En thérapie, nous devons nous assuré que le stimulus redevient neutre ou créer une nouvelle association positive.

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18
Q

Quel acteur important à travailler sur l’apparition et la disparition de l’anxiété chez l’animal et l’humain ?

*Entre autres avec une expérience sur les chats

A

Wolpe !

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19
Q

Contextualise les expériences de Wolfe avec des chats :
(En lien avec l’anxiété)

A

Wolpe s’intéressait à la manière dont les réactions de peur pouvaient être conditionnées chez les animaux (inspiré par Pavlov) et comment il serait possible de “désapprendre” ces réponses anxieuses.

Conditionnement de la peur :
- Wolpe a placé des chats dans des cages et leur a administré des chocs électriques, ce qui a fini par leur faire associer la cage à la douleur et à la peur.

  • Après plusieurs répétitions, les chats ont développé une forte réponse anxieuse lorsqu’ils étaient remis dans la cage, même en l’absence de choc. Ils refusaient de manger et présentaient des signes visibles de peur.

Objectif :
- Wolpe cherchait à comprendre si cette réaction de peur conditionnée pouvait être éliminée et, si oui, comment. Il voulait également développer des techniques qui pourraient être appliquées pour traiter l’anxiété chez les humains.

Méthodes développées :
- Inhibition réciproque,
- Désensibilisation systématique

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20
Q

Dans le contexte de l’expérience de Wolpe avec les chats, à quoi correspond le principe d’inhibition réciproque ?

A

Il s’agit d’une technique thérapeutique

Wolpe a développé une stratégie appelée inhibition réciproque, basée sur le principe qu’un organisme ne peut pas ressentir deux états émotionnels opposés en même temps (par exemple, un état de peur et un état de relaxation ou de plaisir).

  • Il a donc cherché à contrer l’anxiété des chats en les exposant progressivement à la cage tout en leur présentant un stimulus incompatible avec la peur, en l’occurrence, la nourriture (qui engendre une réponse de plaisir).
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21
Q

Dans le contexte de l’expérience de Wolpe avec les chats, à quoi correspond le principe de désensibilisation systématique ?

A

Il s’agit d’une technique thérapeutique

Plutôt que de forcer immédiatement les chats à entrer dans la cage (ce qui aurait provoqué une trop grande anxiété), Wolpe a introduit progressivement les chats dans des situations de plus en plus proches de la cage. Il a commencé par les nourrir à proximité de la cage, puis a graduellement rapproché la nourriture de la porte de la cage, jusqu’à ce qu’ils soient à l’intérieur.

  • Petit à petit, les chats ont pu associer la cage non plus à la peur, mais à un stimulus positif (la nourriture), et leur réaction anxieuse a été éliminée.

*Systématique parce qu’il s’agit d’une approche progressive, structurée et organisée.

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22
Q

Dans l’expérience de Wolpe ont observe le phénomène de l’impuissance acquise, peux-tu l’expliquer ?

A

Le principe de l’impuissance acquise est un concept développé par les psychologues Martin Seligman et Steven Maier dans les années 1960 à partir de leurs recherches sur le comportement animal.

Il explique comment, lorsqu’un individu est soumis à des situations incontrôlables et inévitables, il peut en venir à croire qu’il est incapable d’agir pour changer sa situation, même si des solutions sont ensuite disponibles.

Ce concept a des implications importantes en psychologie, notamment dans les domaines de la dépression, de la motivation et du stress.

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23
Q

À quoi correspond le principe d’inhibition réciproque mit de l’avant par Wolpe ?

A

Inhibition réciproque :
L’inhibition réciproque est une technique thérapeutique où un stimulus provoquant une réponse anxieuse est neutralisé par un stimulus d’intensité égale ou supérieure, déclenchant une réponse opposée à l’anxiété.

Exemples :
- Renversement du processus de conditionnement aversif.
- Par exposition à la situation crainte en évoquant une réponse contraire à l’anxiété (plaisir, détente).
- Association de la nourriture à une salle différente de la salle d’expérimentation.
- Lorsque l’anxiété est éteinte, il y a graduellement sélection d’une pièce qui ressemble de plus en plus à celle avertie.

Exemple : Utiliser la relaxation (qui induit le plaisir et la détente) pour neutraliser la peur ou l’anxiété.

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24
Q

Défini le principe de « déconditionnement » :

A

Le comportement appris par conditionnement est désappris.

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25
Q

Défini le principe de « contre-conditionnement » :

A

Déconditionnement, comportement appris désappris par conditionnement inverse.

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26
Q

Quelle est la différence entre déconditionnement et contre-conditionnement ?

A

Déconditionnement :
- Il s’agit d’un processus général par lequel un comportement appris à travers le conditionnement est désappris ou éteint. En d’autres termes, il consiste à supprimer l’association entre un stimulus conditionné (SC) et la réponse conditionnée (RC).

Exemple : Si un chien a appris à saliver à la vue d’une cloche (SC) après avoir associé la cloche à de la nourriture (SI), le déconditionnement consisterait à arrêter de présenter la nourriture après le son de la cloche. Avec le temps, le chien cesserait de saliver à la simple vue de la cloche, ce qui met fin à la réponse conditionnée.

Contre-conditionnement :
- Cette technique est plus spécifique et consiste à remplacer un comportement appris par un autre comportement opposé ou incompatible. Plutôt que simplement éteindre une réponse conditionnée, le contre-conditionnement cherche à apprendre une nouvelle association qui est contraire à l’ancienne réponse.

Exemple : Si un enfant a peur des chiens, plutôt que d’éteindre la peur en supprimant l’exposition aux chiens (déconditionnement), le contre-conditionnement consisterait à associer la présence du chien à un stimulus agréable, comme des friandises ou des jeux. Ainsi, l’enfant associerait progressivement la présence du chien à des expériences positives, remplaçant la peur par une réponse agréable.

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27
Q

Qu’est-ce que la désensibilisation systématique :

A

C’est une technique de déconditionnement où on expose une personne à des stimuli anxiogènes progressivement, en l’amenant à réagir avec des comportements incompatibles avec l’anxiété, comme la relaxation.

  • Trouver un stimulus provoquant une réaction incompatible avec l’anxiété (stimulus incompatible)
    (inhibition réciproque)
    Ex.: relaxation, respiration, jeu, stimulus provoquant le
    plaisir (nouveau comportement appris incompatible)
  • Débuter par des réponses plus faibles pour éviter que l’anxiété neutralise le stimulus incompatible
  • Puis, augmenter graduellement jusqu’au stimulus anxiogène
  • Une hiérarchie des stimuli anxiogène doit être réalisée avant de débuter.
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28
Q

Quel est le rôle du béhavioriste ?

A

Rôles du béhavioriste
Défaire l’anticipation du stimulus inconditionnel qui déclenche la réponse conditionnée avant la présence ou non du stimulus inconditionnel.

1) Identifier le stimulus inconditionnel :
- Le thérapeute identifie le stimulus inconditionnel (comme une expérience traumatisante) qui a été associé à un stimulus neutre (comme un lieu ou une situation).

2) Briser l’association :
- Le thérapeute travaille à dissocier le lien entre le stimulus neutre et le stimulus inconditionnel, pour que le stimulus initialement neutre ne déclenche plus de réponse conditionnée (comme la peur).

3) Créer une nouvelle association :
- Le thérapeute favorise la création d’une nouvelle association entre le stimulus maintenant conditionné et des stimuli agréables ou neutres, de sorte que la personne puisse réagir différemment.

**Exposer la personne au stimulus auparavant neutre en la sécurisant pour contenir l’ANTICIPATION du stimulus conditionné **

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29
Q

Comment s’appelle le phénomène qui :

La RC s’éteint lorsque le SC (ex : fruit, vue du chien) n’est PLUS pairé au SI (pomme pourrie, chien qui aboie).

Intervention :
- Doit présenter un chien qui n’aboie pas,
- Doit présenter une pomme ou autre aliment sain.

A

Extinction de la réponse conditionnée

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30
Q

Quelles sont les 3 formes d’anxiété pathologiques étudiées par Wolpe :

A
  • Peurs et phobies,
  • Anxiété sociale,
  • Dysfonctions sexuelles
31
Q

Quel est le traitement a privilégier dans le contexte de peurs et phobies (selon les travaux de Wolpe) :

A

Désensibilisation systématique

  • Débute par imagerie puis in vivo (en réalité),
  • Relaxation de Jacobson,

Puis fait face aux stimuli identifiés dans la hiérarchie des renforçateurs

32
Q

Quel est le traitement a privilégier dans le contexte d’anxiété sociale (selon les travaux de Wolpe) :

A

L’affirmation de soi

  • Apprendre a exprimer ses pensées, émotions, désirs et droits de façon honnête et appropriée (admiration, affection, colère).
  • Inhibe la peur du rejet, de la gêne ou d’un échec.
33
Q

Dans le contexte de la thérapie de l’anxiété sociale par l’affirmation de soi, quels sont les 6 comportements d’affirmation de Satler ?

A

1) Verbalisation des sentiments,

2) Démonstration des émotions par expression faciale,

3) Contradiction lors de désaccord,

4) Expression en « je »,

5) Acceptation des éloges (capacité de recevoir des compliments, etc.)

6) Improvisation

34
Q

Quel est le traitement a privilégier dans le contexte de dysfonctions sexuelles (selon les travaux de Wolpe) :

A

Approche basée sur l’excitation sexuelle et familiarisation progressive

  • Familiarisation avec la sensualité, en commençant par des caresses non génitales, puis en progressant vers des caresses génitales et enfin une relation sexuelle complète.

Basée sur les phases d’éveil des sens de Master et Jonhson.

35
Q

Explique d’immersion (Stamp, 1961), d’imagination et In Vivo, exposition graduée in vivo, exposition aux sensations physiques, prévention de la réponse… découlant toutes du conditionnement classique :

A

Immersion:
■ Exposition au stimulus anxiogène en empêchant la neutralisation et l’évitement.
■ Produit l’extinction et l’habituation

En imagination
■ Exposition cognitive sans raisonnements rassurants ou distraction
■ Faire face au thème le plus anxiogène avec le plus d’affects jusqu’à extinction
■ Rédaction d’un scénario de 1 à 3 minutes puis s’y plonge pendant 30 minutes, scénario répété tous les jours

In vivo
■ Exposition en une ou deux séances
■ Très aversive, mais résultats rapides

Exposition graduée in vivo
Très similaire à la désensibilisation
■ Plus utilisée et efficace présence graduelle face à l’objet des peurs
■ Repose sur l’extinction et l’habituation face au stimulus anxiogène sans développement de comportement incompatible
■ Expositions prolongées, répétées et rapprochées

Exposition aux sensations physiques :
■ Exposition aux sensations physiologiques qui accompagnent la panique
Ex.: peur de perdre connaissance, perdre la maîtrise de soi ou mourir.

Cinq catégories de symptômes:
1-caridovasculaires (ex.: malaises thoraciques)
2-respiratoires (ex.: hyperventilation, étouffement)
3-Vestibulaires (ex.: nausées, étourdissement)
4-Irréalité (ex.: dépersonnalisation, déréalisation)
5-Tension musculaire (ex.: raideur, tremblement)
■ Induit par l’exercice

Prévention de la réponse:
■ Utilisé pour le TOC
■ Faire face aux peurs suscitées par les obsessions en
supprimant les compulsions.
■ Le client imite le psychologue qui s’expose à l’objet des peurs sans rituel de protection

36
Q

De quel type de conditionnement est-il question ici :
« Contrôle du comportement par ses conséquences (stimuli qui suivent le comportement). La personne agit sur son environnement par un comportement volontaire »

A

Conditionnement opérant

la personne reconnaît dans l’environnement les
stimuli qui sont associés ou contingentes à une conséquence ou un impact souhaité et apprend à les discriminer / les distinguer des stimuli qui ne permettent pas ce bénéfice ou provoque un impact non souhaité.

Plus d’énergie sera donc déployée en présence des stimuli discriminations et non en présence des stimuli delta.

37
Q

Vrai ou faux :

Ce sont les stimuli deltas qui déclenchent un comportement opérant.

A

FAUX !!! Ce sont les stimuli discriminatifs

38
Q

À quoi correspond un comportement opérant ?

A

Comportement produit par la personne pour agir sur son environnement et le modifier.
Ex : enfant crie lorsque sa mère lui refuse un biscuit.

39
Q

Qui met de l’avant le principe du conditionnement opérant ?

A

Skinner
Le comportement d’un individu = influencé par ses propres conséquences.

40
Q

Dans le conditionnement opérant,

À quoi correspond la variable « Sd » (Stimulus discriminatif ) :

A

Sd (stimulus discriminatif) :

Toute situation qui engendre une réaction de l’organisme.

Le stimulus peut être :
- Interne (cognitions, pensées, souvenirs, affects, etc.),
- Externe (événement, comportement d’autrui, etc.).

41
Q

Dans le conditionnement opérant,

À quoi correspond la variable « O » ( organisme ) :

A

O (organisme) : représente les cognitions, émotions et réactions physiologiques de l’organisme suite à la présentation de Sd.

42
Q

Dans le conditionnement opérant,

À quoi correspond la variable « R »
( réponses/réactions = comportements ) :

A

R (réponse/réaction = comportements) :
Comportement de l’individu au sens large, il peut s’agir de comportement extérieur, de pensées, de rituels mentaux, etc.

43
Q

Dans le conditionnement opérant,

À quoi correspond la variable « C »
( Conséquences ) :

A

C (conséquences) : Les effets du comportement.

Positifs = renforcement du comportement.
- Renforcement positif : ajout d’un élément positif (ex : ajout de nourriture),
- Renforcement négatif : retrait d’un élément négatif/désagréable (ex : chocs électriques).

Négatifs = renforcement aversif (punition).
- Punition positive : ajout d’un élément désagréable,
- Punition négative : retrait d’un élément agréable.

44
Q

Dans le contexte du conditionnement opérant…

Donne des exemples de réponses opérantes

A

L’apprentissage de tous nouveaux comportements
fonctionnels
Ex.: communication, imitation, jeu

L’apprentissage de tous comportements d’évitement
Ex.: pleurs-agressivité, passivité

45
Q

À quoi correspond un agent de renforcement positif :

Dans le contexte du conditionnement opérant
(stimuli conséquents)

A

Ajout d’un stimuli qui augmente le comportement

46
Q

À quoi correspond un agent de renforcement négatif :

Dans le contexte du conditionnement opérant
(stimuli conséquents)

A

Retrait d’un stimulus qui augmente le comportement

47
Q

À quoi correspond un agent de renforcement primaire :

Dans le contexte du conditionnement opérant
(stimuli conséquents)

A

Satisfaire un besoin primaire

48
Q

À quoi correspond un agent de renforcement
secondaire :

Dans le contexte du conditionnement opérant
(stimuli conséquents)

A

Acquis valeur renforçante par association avec le renforçateur primaire

49
Q

À quoi correspond l’extinction :

Dans le contexte du conditionnement opérant
(stimuli conséquents)

A

Diminution puis disparition d’un comportement non suivi d’un SR+

50
Q

À quoi correspond la punition :

Dans le contexte du conditionnement opérant
(stimuli conséquents)

A

Stimuli qui réduit l’apparition d’un comportement

51
Q

Vrai ou faux :

Dans le contexte du conditionnement opérant, le rôle du béhavioriste est d’assurer la contingence entre les stimuli antécédents et la réponse.

A

Vrai

52
Q

À quoi correspond le modèle S-R-C de skinner

A

■ Le comportement d’une personne est géré, par les stimuli précédents et suivant son comportement.

■ On peut donc comprendre et expliquer les comportements humains par ces deux composantes.

Exemples de stimuli antécédent :
– Une consigne verbale
– Un geste
– Une image
– Texte écrit
– Objets/matériel
– Personnes
– Lieu
– Tout le contexte antécédent ou précurseur

53
Q

Vrai ou faux :

Les stimuli antécédents peuvent être immédiats (juste avant le comportement) ou passés (histoire de la personne)

A

Vrai

À noter : les stimuli immédiats ont habituellement une force de contingence ou de relation avec le comportement émis plus grande.

À noter : les stimuli immédiats ont habituellement une force de contingence + forte.

54
Q

Dans le contexte du conditionnement opérant :

Que veut dire « contingence »

A

Lien entre le stimulus et comportement

La contingence concerne la probabilité que le comportement ou le stimulus soit suivi d’une conséquence ou d’un autre stimulus.

55
Q

Dans le contexte du conditionnement opérant :

Que veut dire « contiguïté »

A

Proximité des stimulus avec le comportement.

En résumé : La contiguïté concerne la proximité temporelle ou spatiale entre deux événements, et elle joue un rôle clé dans l’apprentissage de l’association entre ces événements.

56
Q

Dans le contexte du comportement opérant …

À quoi correspond la technique du «façonnement »?

A

Le façonnement est une méthode utilisée pour enseigner des comportements complexes en découpant le processus en étapes plus simples, et en renforçant chaque approximation jusqu’à ce que le comportement cible soit atteint.

Renforcement d’une chaîne de comportements qui se
rapprochent de pus en plus du comportement souhaité

57
Q

Dans le contexte du comportement opérant …

À quoi correspond les programmes de renforcement «continu » ?

A

Renforcement à chaque comportement

*À favoriser surtout pour un nouveau comportement

58
Q

Dans le contexte du comportement opérant …

À quoi correspond les programmes de renforcement «par intervalles (de temps) » ?

A

Peut être fixe (aux 2 min) ou variable (après environ 5 min)

Ex : Après 20 minutes je te donne une récompense

59
Q

Dans le contexte du comportement opérant …

À quoi correspond les programmes de renforcement «par proportions » ?

A

Peut être fixe (5 nums complétés) ou variable (environ 1 page complétée)

Ex : Après 5 exercices je te donne une récompense

60
Q

Il existe plusieurs procédures mises en place de nos jours qui découlent du principe du conditionnement opérant.

À quelle procédure fait-on référence ici :
« Chez les gens institutionnalisés,
comportement désirable renforcé par des renforcements institutionnel, comportements d’hygiène par économie de jetons »

A

Contrôle institutionnel

61
Q

Il existe plusieurs procédures mises en place de nos jours qui découlent du principe du conditionnement opérant.

À quelle procédure fait-on référence ici :
« Comportements renforçants à court terme, mais
nocifs à long terme; alcool, drogue et obésité »

A

Contrôle de soi

62
Q

Il existe plusieurs procédures mises en place de nos jours qui découlent du principe du conditionnement opérant.

À quelle procédure fait-on référence ici :
« Thérapie de couple, renforcement d’un nombre déterminé de demandes venant de l’autre »

A

Contrôle mutuel

63
Q

Il existe plusieurs procédures mises en place de nos jours qui découlent du principe du conditionnement opérant.

À quelle procédure fait-on référence ici :
« contrat de comportement avec clientèle présentant un TC »

A

Contrôle par le psychothérapeute

64
Q

Il existe plusieurs procédures mises en place de nos jours qui découlent du principe du conditionnement opérant.

À quelle procédure fait-on référence ici :
« Association d’un comportement non désiré à un stimulus aversif »

A

Contrôle par l’aversion

65
Q

À quelle technique utilisée en conditionnement opérant fait-on référence ici :

Cette technique consiste à tenir un journal ou un registre des activités réalisées au cours de la journée, souvent accompagné d’une évaluation de l’humeur ou du niveau de satisfaction associé à chaque activité.

A

Registre des activités quotidiennes

66
Q

À quelle technique utilisée en conditionnement opérant fait-on référence ici :

Technique cognitive utilisée pour interrompre des pensées négatives ou obsessionnelles. Lorsqu’une personne se rend compte qu’elle a une pensée anxieuse ou déprimante, elle utilise cette technique pour stopper volontairement cette pensée.

A

Arrêt des pensées

67
Q

Vrai ou faux :
Bandura affirme que l’individu n’est pas simplement une victime des stimuli de son environnement ou des renforcements qu’il reçoit. Au lieu de cela, il joue un rôle actif dans le processus d’apprentissage.

A

Vrai, c’est pourquoi il met de l’avant le principe de déterminisme réciproque.

68
Q

À quoi correspond le principe de déterminisme réciproque mis de l’avant par Albert Bandura :

A

Bandura a introduit le concept de déterminisme réciproque, qui décrit l’interaction dynamique entre trois éléments : la personne, le comportement, et l’environnement.

La personne :
- inclut ses pensées, ses croyances, ses émotions, et ses expériences antérieures.

Le comportement :
- fait référence aux actions que l’individu réalise.

L’environnement :
- englobe les facteurs externes, sociaux, et physiques qui influencent la personne.

Cette interaction réciproque signifie que :
1) L’environnement influence le comportement et les croyances de la personne.
2) Le comportement de la personne affecte son environnement.
3) La personne, en retour, peut modifier son comportement en fonction de l’environnement et des résultats qu’elle observe.

Exemple : Un élève timide qui réussit un discours en classe (comportement) pourrait gagner en confiance (changement personnel) et devenir plus sociable. Ce changement dans son comportement pourrait ensuite influencer la manière dont ses camarades et professeurs interagissent avec lui (environnement).

69
Q

À quoi correspond le principe d’apprentissage vicariant mis de l’avant par Albert Bandura :

A

L’un des points centraux de la théorie de Bandura est que les individus peuvent apprendre des comportements simplement en observant les actions des autres (appelés “modèles”) et en observant les conséquences de ces actions. C’est ce que l’on appelle l’apprentissage vicariant.

Exemple :
Un enfant qui voit un autre enfant recevoir une récompense pour avoir partagé un jouet pourrait être plus enclin à partager ses propres jouets, car il a appris par l’observation que ce comportement peut être renforcé positivement.

70
Q

À quoi correspond le principe d’autodirection mis de l’avant par Albert Bandura :

A

L’apprentissage social ne se limite pas à l’imitation. Bandura a également introduit le concept d’autodirection, qui consiste pour un individu à réguler son propre comportement en fonction de normes personnelles, indépendamment des renforcements ou punitions externes.

Cela signifie que l’individu peut se fixer des objectifs et utiliser des mécanismes internes pour se motiver et évaluer ses progrès. En d’autres termes, l’apprentissage n’est pas seulement le fruit de l’observation des autres, mais aussi de la capacité de l’individu à s’auto-évaluer et à ajuster son comportement pour atteindre des objectifs personnels.

Exemple :
- Un étudiant peut s’auto-discipliner pour mieux gérer son temps et augmenter son efficacité, sans nécessairement avoir besoin de motivation externe constante (comme des récompenses).

71
Q

À quoi correspond le principe d’autoefficacité mis de l’avant par Albert Bandura :

A
  • Elle désigne la croyance d’une personne en sa capacité à agir pour influer sur des événements qui la concernent, dans des domaines précis.
  • Si une personne pense qu’elle peut réussir une tâche, elle sera plus susceptible d’y investir des efforts et de persévérer en cas d’échec.

Sources de l’auto-efficacité :
Maîtrise personnelle : Lorsqu’une personne réussit à accomplir une tâche par elle-même, cela renforce sa croyance en ses capacités à réaliser cette tâche à nouveau.

Expérience vicariant : Observer quelqu’un de similaire réussir une tâche peut augmenter l’auto-efficacité de l’observateur, car il se dit “Si cette personne peut le faire, je le peux aussi.”

Persuasion verbale : Les encouragements des autres peuvent également renforcer la croyance d’une personne en ses capacités.

Exemple : Un athlète qui croit en ses capacités à battre son record personnel sera plus enclin à faire des efforts intenses et à continuer malgré les obstacles.

72
Q

Selon Albert Bandura, quelles sont les sources du sentiment d’efficacité ? (x3)

A

Maîtrise personnelle :
Lorsqu’une personne réussit à accomplir une tâche par elle-même, cela renforce sa croyance en ses capacités à réaliser cette tâche à nouveau.

Expérience vicariant :
Observer quelqu’un de similaire réussir une tâche peut augmenter l’auto-efficacité de l’observateur, car il se dit “Si cette personne peut le faire, je le peux aussi.”

Persuasion verbale :
Les encouragements des autres peuvent également renforcer la croyance d’une personne en ses capacités.

73
Q

Basé sur le concept d’efficacité personnelle, quels sont les 3 types de renforcement ou formes de régulation du comportement ?

A

Renforcement externe
- Conditionnement classique ou opérant (réguler directement par des facteurs externes)

Renforcement vicariant
- Observation des comportements renforcés ou punis (sans avoir besoin de les vivre elles-mêmes)

Auto-renforcement
- Anticipation des renforcements et punitions (vient d’elle-même)

*p.17

74
Q

Complète :

Selon Albert Bandura …
Les individus et leurs environnements sont des _______ ________ l’un de l’autre (p.17)

A

déterminants réciproques