Cours 2 Flashcards

1
Q

Depuis 1950 jusqu’à nos jours, il y a eu X phases distinctes quant aux modèles de traitements de la délinquance sexuelle

A

3

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2
Q

Qu’est-ce qui influence la construction des modèle de traitement de la délinquance sexuelle ?

A
  • Des constructions sociales et des définitions du problème différent
  • Des acteurs différents
  • Des réactions et réponses sociojuridiques différentes
  • Des méthodes « préventive » distinctes
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3
Q

La délinquance sexuelle est un phénomène _______ construit

A

socialement

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4
Q

Quels sont les éléments qui construisent la délinquance sexuelle ?

A
  • un sous-groupe de cpt va faire la réputation et non la DS dans son ensemble
  • 70-80% des cpts plus importants que d’autre cette construction va se baser de ces cpts. Le résultat de ces mvm idéologique du moment.
  • Mécanismes de diffusions des idées (presse, radio, réseaux sociaux)
  • Groupe de pression ( pression sur gouv. Pour instaurer changement pr répondre à ce problème)
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5
Q

Quels sont les 3 phases de modèle de traitement ?

A
  1. Modèle médical/clinique 50-70
  2. Modèle juridique/féministe 70-80
  3. Modèle de protection communautaire 90
  4. Un 4e phase depuis 2 ans en éclosion (justice sociale)
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6
Q

Le modèle médical est relié à quelle année ?

A

50-70

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7
Q

L’agresseur est perçu comment dans le modèle médical ?

A
  • L’agresseur est un homme inconnu qui se cache dans l’ombre pour attaquer ses innocentes victimes de manière sournoise
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8
Q

La délinquance sexuelle est perçu comment dans le modèle médical ?

A
  • DS est une pathologie
  • Crimes sexuels= déviances sexuelles, il s’agit d’une déviation p/r au développement de la sexualité normale. (selon la psychiatrie)
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9
Q

Qui est Edwin H. Sutherland ?

A
  • Il décrit le processus de construction social de la DS dans les années 50
  • Évalue des lois sur les psychopathes sexuels on va leur imposer une thérapie
  • Edwin est un des criminologues les plus influent du 20e siècle. Il observe le rôle des médias
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10
Q

Quel est l’événement déclencheur des iere lois sur les psychopathe sexuel ?

A
  • Couverture médiatique d’un crime sordide

- Car il s’agissait d’un meurtre sexuel visant un enfant (réaction de peur, tristesse, colère)

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11
Q

Quels sont les pensées qui sont provoquées à la suite de la médiatisation des crimes sexuels ?

A
  1. difficulté de comprendre ces actes (motivations)
  2. Peur d’être victime à son tour (ses enfants)
  3. Colère de ne pas être suffisamment protégé par la justice (experts pour éclairer le phénomène. Et proposer des solutions)
  4. Il y a beaucoup de pression donc celle-ci va amener le gouvernement à répondre. Celui-ci forme donc un comité d’experts afin d’expliquer les situations, causes, etc. des actes des délinquants et comment prévenir les récidives.
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12
Q

Lors des années 50 quels sont les experts consultés pour la DS?

A

Les psychiatres

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13
Q

À quoi ressemble les informations en DS lors des années 50 ?

A
  • La littérature scientifique est quasi-inexistante
  • Elle se limite à l’application de construits psychiatriques à des cas isolés. Elle ne repose donc pas sur des théories, des modèles explicatifs mais, plutôt sur l’expérience même de l’expert.
  • Se résume donc à des descriptions cliniques de cas extrêmes
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14
Q

Qui est Richard Von Kraft-Ebing ? durant quelles années a-t-il vécu ?

A

Psychiatre autrichien/allemand (1840-1902)

  • 1er à mettre par écrit scientifique sur la déviance sexuelle
  • Psychopathias sexualis (1986 et traduit en français en 1928)
  • Description détaillée/exhaustive de comportements sexuels déviants
  • Plus de 200 études de cas
  • Introduit et popularise plusieurs termes par exemple le sadisme et le masochisme
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15
Q

Les DS sont considérés comment lors du modèle médical ?

A

ILS SONT CONSIDÉRÉS COMME DISTINCT DE LA POPULATION CARCÉRALE

  • Ils posent des gestes incompréhensibles, irrationnels
  • Problème de santé mentale
  • Paraphilie : préférences sexuelles anormales
  • Peu de similarité avec un voleur, un criminel endurci
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16
Q

Lors du modèle médical est-ce que la prison est favorisée ?

A

LE SYSTÈME PÉNAL N’EST PAS LA RÉPONSE OPTIMALES= PAS D’EFFET DISSUASIF - leur place est dans un HOPITAL PSYCHIATRIQUE où ils vont être évalué et traiter ou ils vont développer des méthodes d’interventions qui sont spécifiques pour le délinquant sexuel.

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17
Q

Les thérapies lors du modèle médical visaient quoi ?

A

(thérapies/réhabilitation et non pas une « punition », il faut aider, traiter, intervenir avec les thérapies.
- Thérapie spécialisée et particulière à la déviance sexuelle préférence sexuelles anormales

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18
Q

Qui a créer l’évaluation phallométrique ? En quelle circonstance ?

A

tchekoslovaki Kurt Freund
- Freund est approché par l’armée Tchécoslovaque et celle-ci ne veut pas d’homosexuelle. Ils se rendent donc compte que l’homosexualité serait supposément en hausse en Tchécoslovaquie afin d’éviter d’aller à l’armée donc Freund est engagé pour trouver une mesure pour évaluer les préférences sexuelles : La phallométrie

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19
Q

l’approche comportementale se développe dans quel coin du monde ?

A

Amérique du nord

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20
Q

Quel est l’objectif souhaité de l’approche comportementale ?

A

modifier/changer les préférences sexuelles d’un individu donc objectif de désapprendre à l’individu son comportement déviant

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21
Q

Que pensons nous du risque de récidive dans le modèle médical ?

A

Sans thérapie/ traitement le risque de récidive sexuelle est considérable

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22
Q

La loi sur les psychopathes sexuels a eu lieu quand ?

A

1948

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23
Q

Pourquoi la loi sur les psychopathes sexuels a rapidement été remis en question ?

A

difficultés à les identifier, définition légale pas claire pour les psychiatres, bcp reste hospitalisés pour de longues périodes sans être dangereux ou pour avoir commis des CS mineurs exhibitionnistes, voyeurismes alors qu’on visait les meutriers sexuels

24
Q

La loi sur les psychopathes sexuels a été aboli quand?

A

années 70

25
Q

Quels sont les PLUSIEURS CRITIQUES SOCIOLOGUES/CRIMINOLOGUES du modèle médical ?

A
  • Début des études empiriques, programme de traitement de l’époque sont inefficaces (PAS D’IMPACTS)
  • Évaluation clinique du risque n’est pas valide
  • PLUSIEURS INDIVIDUS ÉTAIENT GARDÉS DANS DES INSTITUTS ET NE REPRÉSENTAIENT PAS POUR AUTANT UN DANGER DE RÉCIDIVE ET VICE VERSA
  • Manque de connaissances concernant les causes de la DS
26
Q

Le modèle juridique/féministe a eu lieu lors de quelle période ?

A

70-80

27
Q

Selon Le modèle juridique/féministe la DS vient de quelle source ?

A
  • Problème de nature sociologique et domestique
  • Commune et répandue à l’ensemble de la société On va proposer des explication sociologique (le prob vient de la culture, valeurs, normes)
  • Phénomène commun, répandu, selon eux les stats minimise la prévalence de sa présence dans la société.
28
Q

On va s’attaquer à certains éléments de la société dans le modèle juridique/féministe quels sont-ils ?

A
  • Viol percu comme un désaccord entre deux adultes —–> on s’attaque à cela « Elle ment, je pensais qu’elle voulait, c’est un malentendu»
  • L’appareil judiciaire tous des hommes (polices, juges, avocats) On dénonce l’attitude policière, les avocats, les juges, etc. (Exemple du juge qui a dit à une victime d’agression sexuelle qu’elle aurait pu simplement serrer les jambes…)
  • L’accent est mis sur la victime dans le modèle juridique
  • ON MET L’ACCENT SUR LA RÉPUTATION/CRÉDIBILITÉ DE LA VICTIME PROCÈS DE LA VICTIME
29
Q

Quels est la revendication première du modele juridique/féministe ?

A

Les crimes sexuels sont d’abord et avant tout des crimes ! (Contrairement au modèle clinique où c’était considéré comme une pathologie)

  • On blâme donc l’agresseur et non la pathologie
  • On blâme la société qui facilite la délinquance sexuelle
  • Certains comportements ne sont pas criminels sur le plan légal
  • Les peines ne sont pas assez sévères
30
Q

On demande que la justice pénale soit comment durant le modèle juridique/féministe ?

A
  • Prône une approche dite stricte et punitive

- Mettre le système de justice et le système pénal à l’avant plan

31
Q

L’image du DS est perçu comment dans le modèle juridique/féministe ?

A

monsieur tout-le-monde

  • Des personnalités connues, publiques, sont graduellement associées à la délinquance sexuelle
  • Ce sont des individus rationnels (capable d’évaluer les pours et les contres) contrairement aux croyances du modèle clinique
  • Utilise le sexe afin de dominer/contrôler les femmes et les enfants
  • Ils n’ont pas de pathologie ou de troubles mentaux graves
  • Ils sont opportunistes et profitent de l’occasion pour passer à l’acte
  • Les crimes sexuels sont répandus et domestiques
32
Q

On s’attaque aux préjugés sur les victime dans le modèle juridique/féministe quels sont il?

A
  • Désire secrètement être violée
  • Mérite d’être violée
  • Qui est responsable de son viol
  • Qui cherche l’attention
33
Q

Il y a eu des changements dans le code criminel en 1982 pour la LOI c-127 quels sont-ils ?

A
  • Abandon du terme viol et remplacé par AS.
  • Redéfini comme un crime violent
  • on élimine l’immunité du conjoint,
  • limite d’admissibilité d’infos sur les habitudes sexuelles de la victime (durant procès).
  • Pas besoins d’une pénétration pour que ce soit une AS.
  • Élimination de l’idée que l’agresseur est l’homme et la femme victime
34
Q

Y’as-t-il eu plus de dénonciation après les changement effectués dans la loi par rapport aux AS?

A

On supposait que oui mais il y a une hausse de TOUS les crimes et non juste des agressions sexuelles.

Ce n’était donc pas les changements législatifs qu’on croyait bénéfiques mais simplement une hausse de la tendance de criminalité.

35
Q

Selon les féministes les statistiques officielles ne sont pas adéquates pour mesurer l’ampleur cela s’explique en partie a cause de :

A
  • Les victimes ont tendance à se blâmer
  • Croyances selon laquelle il n’y a pas assez de preuves
  • Préfèrent ne pas parler de peur d’être agresser à nouveau
  • Peur/honte que la famille et l’entourage soit au courant
  • Peur de ne pas être pris au sérieux
  • L’agresseur est un membre de la famille qui supporte financièrement
  • Le système de justice « aggrave les choses »
36
Q

Combien de femmes au Québec rapportent dans un sondage, avoir été agressées sexuellement dans l’année précédente ?

A

69 432, 4% des femmes

37
Q

Combien d’agressions ont été rapportées à la police sur les 69 432 femmes agressées ?

A

environs 4% (3057)

38
Q

Combien des AS ont été accusés sur les 3057 ?

A

2% (1269)

39
Q

Combien d’individus ont reçu une sentence fédérale ?

A

116

40
Q

Quand est-ce que les CALACS ont été implantés ?

A

milieu 70

41
Q

Que signifie CALACS?

A

centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractères sexuels

42
Q

Qui a fait le «against our will»

A

Susan Brownmiller (1972)

43
Q

Quelle est la pensée du concept de BROWNMILLER 1972

A
  • Tous les hommes sont des agresseurs sexuels potentiels
  • Tous les hommes (policiers, juges, avocats, etc.) participent à une conspiration visant à maintenir les femmes dans un statut particulier
44
Q

Qui est Neil Malamuth ?

A

(1981-1989) féministe modéré, psychologue.
Il va effectuer un sondage dans une université auprès des élèves cherchant à savoir si tous les hommes désirent réellement commettre un viol comme Brownmiller le mentionnait.
Il va donc demander dans son sondage « S’il n’y avait aucune punition et réprimande suite à une agression sexuelle, le feriez vous ? »

45
Q

Quels étaient les résultats du sondage de MALAMUTH ?

A

25% ne disent pas un non catégorique
6% ont mentionné avoir de fortes chances de le faire
- Malamuth va donc conclure que ce ne sont pas tous les hommes qui sont des potentiels agresseurs contrairement à la théorie de Brownmiller. Il y a donc des différences individuelles quant à la propension à commettre une agression sexuelle.

46
Q

Quels sont mesures alternatives afin de mesurer l’ampleur du problème ?

A
  • Création et recours aux sondages de victimisation
  • Définition plus large du concept d’agression sexuelle :
    • Contact sexuel non-consentant n’est pas seulement avec pénétration
    • La violence physique n’est pas une condition/prérequis (pression psychologique, menaces, etc.)
    • L’absence d’un refus n’est pas preuve de consentement (intoxication, contexte d’autorité, peur, etc.)
47
Q

Quel est la prévalence de pénétration avec violence physique ? (tx par victime, tx par agresseur)

A
TX rapporté par les victimes: 
-Environ 15% en moyenne
-Varie de 2 à 18% à travers les études
TX rapporté par les agresseurs:
Environ 3% à 10% rapportent avoir posé de tels actes
48
Q

Quel est la prévalence de contacts sexuels avec coercition ? (tx par victime, tx par agresseur)

A
PAR VICTIME: 
-Environ 25% à 35% en moyenne
-Jusqu’à 50%
RAPPORTÉ PAR LES HOMMES: 
-Environ 20% à 25% en moyenne
49
Q

Qu’a fait Bonnie Fisher 2000?

A

Sondage important fait auprès de 4000 femmes faisant parties de collège et d’université.
Description de la nature et contexte des agressions sexuelles

50
Q

Quels sont les principaux résultats de l’étude épidémiologique de BONNIE FISHER 2000?

A
  • 90% des victimes connaissent leur agresseur (partenaire, ami, collègue…)
  • 13% viol et 35% tentative de viol lors d’un rendez-vous
  • La majorité des délits se font hors campus
  • Les endroits les plus communs (résidence de la victime, bar, travail)
  • Les délits sur le campus sont principalement faits à la résidence de la victime
  • Blessures physique dans 20% des agressions et tentatives
  • Moins de 5% des viols/tentatives sont rapportés à la police
51
Q

Quels sont les éléments qui précèdent l’arrivée du modèle de protection communautaire ?

A
  • Modèle féministe axé sur l’homme-agresseur et femme victime est remis en question
  • De + en plus de cas de femmes et d’ados ayant commis un délit sexuel
  • De + en plus d’homme rapportent avoir été victime d’un délit sexuel ( pas slm durant l’enfance, fraternité, initiation, détention)
  • Les sondages indiquent que les jeunes femmes commettent des actes similaires aux jeunes hommes
  • Un cadre analytique plus large est requis
52
Q

Quels sont les critiques sévères à l’endroit du modèle juridique/féminite vers les années 90 ?

A
  • pls cas médiatisé, les récidivistes étaient connus des policiers
  • Les récidivistes de retour dans la communauté.
  • Stupéfaction de constater qu’il y a des DS connus dans la collectivité
  • On ne protège pas suffisamment la population des délinquants sexuels.
  • Moyenne des peines des crimes pour un délit sexuel (2-4 ans)
53
Q

Quel est l’élément principal qui contribue à la reconstruction social de la DS ?

A

les médias traditionnels

54
Q

Comment le DS est-il percu lors du modèle de protection communautaire ?

A

Comme un dangereux récidiviste, il s’agit d’un prédateur parmi nous. IL FAUT protéger nos enfants

55
Q

Est-ce que le registre des DS empêche la récidive?

A

Non. Impacts négatifs sur l’individu(limite la réinsertion sociale, la famille de l’individu)