Cours 2 Flashcards

1
Q

Quels sont les trois éléments essentiels/facteurs communs les plus garants de succès dans une thérapie?

A
  • Alliance thérapeutique;
  • Caractéristiques du client (motivation, réseau social, etc.);
  • Caractéristiques du thérapeute (savoir-être).
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2
Q

Outre les trois facteurs communs les plus garants de succès dans une thérapie, nommez d’autres facteurs communs.

A
  • L’effet placebo;
  • Le feedback réciproque entre l’aidant et l’aidé;
  • Les modèles/méthodes/techniques;
  • Le dialogue thérapeutique entre l’aidant et l’aidé;
  • Etc.
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3
Q

Dans le savoir-être de l’aidant, on considère trois attitudes spécifiques. Lesquelles?

A
  • Empathie;
  • Considération positive inconditionnelle (attitude chaleureuse et respectueuse exempte de jugements);
  • Congruence (façon pour l’intervenant d’être “en accord avec lui-même, avec les sentiments qu’il éprouve et la conscience qu’il en a”)
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4
Q

Qu’est-ce que le savoir-être?

A

Un état vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis des personnes avec qui on interagit.

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5
Q

Qu’est-ce que l’alliance thérapeutique?
Quelle est sont importance dans l’efficacité d’une démarche de relation d’aide?
D’où vient ce concept?

A

Collaboration mutuelle, partenariat, coopération entre l’aidé et l’aidant dans le but d’accomplir les objectifs fixés. C’est le degré auquel le client et le psychothérapeute s’entendent sur des objectifs et des tâches, et vivent le lien émotif. C’est un élément qui fluctue tout au long du processus de relation d’aide. Cette alliance peut se briser, mais aussi être réparée.

Une des variables les plus significatives dans l’efficacité d’une démarche de relation d’aide.

Vient de la psychanalyse.

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6
Q

Comment créer et maintenir une bonne alliance de travail?

A
  • Créer un climat de confiance;
  • Poser un cadre clair et stable;
  • Accueillir la demande;
  • Assurer un climat où l’aidé peut investir sa démarche de relation d’aide de manière autonome et responsable.
  • Faire preuve de respect, authenticité, écoute, bienveillance, etc.
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7
Q

Comment peut-on créer un climat de confiance?

A

Écoute attentive, démontrer un intérêt (poser des questions), être détendu physiquement, non-verbal qui traduit un non-jugement, prévoir un environnement accueillant: mouchoirs, disposition des chaises, confort, eau pour boire, etc. Aussi, réfléchir à ce dont NOUS avons besoin pour nous sentir en confiance: poignée de main? Demander comment a été le trajet? Commencer par des sujets moins lourds pour briser la glace et détendre l’atmosphère? Demander de quoi la personne a envie de parler aujourd’hui? Lui demander ce qui l’habite en ce moment? Etc.

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8
Q

La majorité du travail thérapeutique se fait-il durant les rencontres ou hors des rencontres?

A

Hors des rencontres: les rencontres servent à semer des graines qui fleuriront hors des rencontres, par le travail effectué par l’aidé.

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9
Q

Une fois l’alliance de travail établie, il sera possible de constater quoi?

A
  • La capacité de l’aidé à travailler sur lui pendant et hors des rencontres;
  • Le lien affectif unissant l’aidé et l’aidant;
  • La compréhension et l’implication empathique de l’aidant;
  • L’accord que partagent l’aidé et l’aidant concernant les buts du suivi.
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10
Q

Comment se manifeste l’effet placebo chez l’aidé? Et chez l’aidant?

A

Chez l’aidé:

  • Espoir dans le processus;
  • Confiance en l’intervenant;
  • Le fait d’être “soigné”, de se sentir accepté et compris.

Chez l’aidant:

  • Confiance dans les capacités de l’aidé (effet Pygmalion);
  • Confiance en ses propres compétences;
  • Capacité à susciter de l’espoir chez l’aidé.
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11
Q

Nommez des phrases qui peuvent permettre de susciter de l’espoir chez l’aidé.

A

Je remarque que vous avez de la facilité à parler de ce que vous vivez, que vous semblez avoir de la volonté à vous en sortir, que vous avez un beau réseau de soutien et que vous en parlez autour de vous, etc.

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12
Q

Nommez un exercice qui pourrait permettre de gagner de la confiance en ses propres compétences.

A

Connaître et nommer nos principales habiletés comme aidant.e (notre couleur).

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13
Q

Résumez l’expérience de Rosenthal qui a permis la découverte de l’effet Pygmalion.

A

Par le fait que les étudiants aient été convaincus que leur rat étaient très intelligents, ils se sont comportés en accord avec cette hypothèse, les stimulants, leur accordant de l’attention (à l’inverse des étudiants de l’autre condition expérimentale). Et ils ont de ce fait suscité la confirmation de leur hypothèse, ce qui s’est traduit par des performances meilleures de leurs rats… intelligents.

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14
Q

Nommez des valeurs/attitudes/compétences affectives utiles en intervention.

A
  • Respect;
  • Empathie;
  • Sensibilité à l’autre
  • Sensibilité à soi;
  • Authenticité professionnelle;
  • Écoute;
  • Attitude d’ouverture et d’accueil;
  • Renforcement de l’autonomie du client.
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15
Q

Nommez quelques techniques d’intervention.

A
  • Reflet empathique: refléter les émotions principales que l’on perçoit du message de l’aidé;
  • Reflet-reformulation: refléter le contenu du message davantage que l’émotion.
  • Silence;
  • Focalisation (appuyer sur quelque chose pour amener la personne à parler davantage)…
    • Par question fermée;
    • Par question ouverte;
    • Par écho: répéter sous forme de “si j’ai bien compris…”;
    • Par conjonction: donc…? mais…? etc.
    • Par regard soutenu: un regard qui veut dire “je t’écoute, continue…”.
  • Confrontation empathique;
  • Interprétation;
  • Universalisation;
  • Métaphore.
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16
Q

Décrivez la confrontation empathique.

A

Remettre en question les propos, les pensées, les comportements de l’aidé. Relever les discordances, le contradictions.

17
Q

Que veut-on dire par “il faut attendre le moment propice pour faire une confrontation empathique”?

A

Il faut s’assurer que l’alliance thérapeutique est solide avant de le faire, car autrement, on risque de nuire à la relation avec l’aidé.

18
Q

Quels sont les objectifs de la confrontation empathique (3)?

A
  • Arrêter: reconnaître les actions qui maintiennent l’aidé dans des situations difficiles ou l’empêchent de se réaliser et y mettre fin.
  • Commencer: identifier et encourager les actions qui permettent à l’aidé en premier lieu d’éviter les ennuis, mais aussi de progresser.
  • Continuer: identifier les activités de résolution de problèmes de l’aidé ou les actions qui favorisent le développement de nouvelles perspectives, surtout s’il se montre hésitant et persévérer dans ces activités.

Bref: contrer les résistances de la personne et rechercher avec elle des amorces de solutions (faire équipe).

19
Q

La confrontation empathique peut servir à cibler les blocages. Nomme les blocages possibles.

A
  • Inconscience;
  • Duperie de soi (“se mentir à soi-même”);
  • Refus de voir la réalité;
  • Conscientisation sans actions;
  • Attitudes ancrées (principes trop rigides);
  • Distorsions cognitives;
  • Comportement manifeste;
  • Divergences entre les paroles, la pensée et l’action;
  • Conséquences de l’impact de l’attitude des autres sur l’aidé.
20
Q

Nomme des exemples d’exercices/techniques qui peuvent permettre à l’aidé de prendre conscience de ses distorsions cognitives.

A
  • pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi… puis lier du point a au point z.
  • …vraiment? TOUTES les filles sont des folles? Toutes, toutes, toutes les filles de la Terre?
21
Q

L’interprétation correspond à quelle étape du processus de relation d’aide?

A

Elle correspond à l’étape de la compréhension.

22
Q

Qu’est-ce que l’interprétation?

A

Intention par laquelle l’aidant propose à l’aidé une signification possible d’un élément dans le but de comprendre sa problématique et de l’aider à se comprendre.

  • Le mot possible est très très important, car ça reste une interprétation, et plus encore, ça reste NOTRE interprétation, non celle de l’aidé.
23
Q

Comment peut-on introduire une interprétation à l’aidé?

A

Par la voie de la focalisation:

  • Comment expliques-tu que…?
  • Verriez-vous un lien entre le fait que… et le fait que…?
  • Se pourrait-il que vous soyez en colère contre votre fille parce qu’elle n’a pas pris de vos nouvelles?
24
Q

Quelles sont les sources de l’interprétation? (4)

A
  • Intuition;
  • Recadrage (le recadrage peut aussi être fait en contexte non interprétatif: recadrer le discours dans le cadre de la relation d’aide et dans les limites de ce type d’intervention, par exemple);
  • Connaissances en sexologie et en psychologie;
  • Implication (le thérapeute se dévoile un peu pour appuyer son interprétation et aider la personne à se sentir plus comprise, par exemple).
25
Q

Avant de faire une interprétation, il faut se questionner. Sur quoi? (3)

A
  • De quelle source provient mon interprétation?
  • Est-elle formulée en termes simples?
  • Est-ce le bon moment?
26
Q

Qu’est-ce qu’il est important de faire lors d’une interprétation? (3)

A
  • Inviter l’aidé à faire sa propre interprétation;
  • Ne pas insister;
  • Poursuivre l’exploration.