cours 2 Flashcards

1
Q

qu’est-ce que l’essentialisme?

A

c’est une croyance que certaines entitiés ont une essence propre qui les constitue, des propriétés nécessaires qui font qu’elles existent. groupes de gens pourraient être définis par certaines caractéristiques essentielles, visibles et objectives, qui seraient inhérentes aux individu.es, éternelles et inaltérables

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2
Q

VRAI OU FAUX: une propriété est dite essentialisée en ce sens qu’elle n’est pas due à quoi que ce soit d’extérieur, à une influence extérieure

A

VRAI

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3
Q

VRAI OU FAUX: l’essentialisme n’est PAS la vision dominante sur la sexualité et les individus y sont socialisés à un point tel qu’ils ne réalisent pas qu’elle constitue une vision particulière de la sexualité et qu’elle n’était pas la seule

A

FAUX, l’essentialisme EST la vision dominante sur la sexualité.

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4
Q

Donner des exemples de discours essentialistes courants par rapport à la sexualité.

A
  • l’homosexualité est construite.
  • il y a des activités exclusives aux hommes et aux femmes. ex.: les femmes doivent s’occuper des enfants.
  • les jeunes ont une sexualité débridée
  • les personnes asexuelles ont des problèmes.
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5
Q

Nommer les 5 prémisses de l’essentialisme sur la sexualité.

A
  • la sexualité est inhérente et naturelle chez tous les individus.
  • instinct et pulsion sexuelle sont biologiques et ne sont pas culturellement/socialement influencés.
  • pulsion sexuelle est comparée à d’autres besoins physiologiques liés à la survie (boire, dormir, manger). avoir des RS est essentielle.
  • il existe des différences fondamentales entre la sexualité de l’homme vs la femme
  • la sexualité est une donnée stable et ne change pas en fonction de l’histoire ou de la culture (réductionnisme biologique ou déterminisme biologique)
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6
Q

Nommer 5 critiques de l’essentialisme de la sexualité.

A
  • pas de preuve que le désir sexuel provient d’un besoin biologique. (être privé de sexualité ne veut pas dire dépérissement ou détérioration physique, évitement de sexualité ne veut pas dire maladies/maux, être actif sexuellement ne veut pas dire état de santé favorable ou situation optimale)
  • n’explique pas le choix d’objet
  • fondement biologique n’empêche pas les variations culturelles.
  • évacuent la notion de plaisir sexuel
  • le comportement dépend plus de l’apprentissage que des facteurs génétiques ou hormonaux. (même si tu as des pulsions et désirs, ça ne veut pas dire que tu vas avoir des RS si tu ne sais pas c’est quoi. besoin d’environnement et contexte social pr comprendre.)
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7
Q

Question de lecture (Morrow): Lorsque la pensée essentialiste stipule que la nature des hommes et des femmes est différente c’est pr expliquer quel phénomène?

A

le rapport de pouvoir entre les hommes (dominance) et les femmes (subordination).

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8
Q

VRAI OU FAUX: l’approche constructiviste est la théorie selon laquelle le développement humain est socialement situé et que la connaissance est construite au travers de l’interaction avec d’autres.

A

VRAI

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9
Q

Nommer les idées clés de l’approche constructiviste (3).

A
  • pas de réalité/vérité à connaitre qui nous soit extérieure/indépendante
  • la connaissance est une création humaine
  • relativisme: il existe plusieurs façons de vivre et de traditions avec leur propres normes
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10
Q

VRAI OU FAUX: Selon l’approche constructiviste, notre expérience du monde détermine comment le monde est compris et vu.

A

FAUX, notre expérience du monde ne détermine PAS comment le monde est compris et vu.

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11
Q

VRAI OU FAUX: Selon l’approche constructiviste, les concepts, significations et catégories que nous utilisons pour comprendre le monde sont semblables d’une culture à une autre et d’une époque à une autre.

A

FAUX, les idées changent dépendamment de la culture et de l’époque.

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12
Q

VRAI OU FAUX: Selon l’approche constructiviste, les idées qui persistent et qui durent en ce qui concerne certains thèmes ne sont pas automatiquement liées à leur valeur/teneur empirique mais plus aux groupes/individus qui on un intérêt à ce qu’elles perdurent.

A

VRAI

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13
Q

VRAI OU FAUX: Les descriptions et explications du monde sont elles-mêmes des actions sociales qui produisent un effet social.

A

VRAI

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14
Q

Nommer les grandes lignes de l’approche constructiviste par rapport à la sexualité (4)

A
  • rejet des grandes idées universelles en ce qui concerne la sexualité
  • ce qui est considéré comme sexuel et ce qui signifie la sexualité varient d’une culture à une autre
  • rien en soi est sexuel, il faut d’abord le nommer et le définir comme tel
  • objet d’étude privilégié = les aspects sociaux et culturels de la sexualité au lieu d’étudier l’individu hors de son contexte
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15
Q

Nommer les différences entre l’essentialisme et le constructivisme (3)

A

Essentialisme:

  • inhérent, en soi, naturel, intrinsèque
  • sexualité = donnée stable
  • pulsion sexuelle et instinct = innés, viennent de physiologie/biologie, de nos hormones, de nos gènes

constructivisme:

  • influencé par le social, la culture, l’histoire, façonné par l’extérieur
  • la sexualité varie en fonction des cultures et époques
  • l’apprentissage des significations et manifestations de la sexualité est sociale et culturelle
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16
Q

Donner la définition de la culture.

A
  • ensemble complexe incluant les savoirs, le droit, les coutumes, et toute disposition ou usage acquis par l’homme en tant que membre d’une société.
  • ensemble de représentations et de pratiques agences en ordre symbolique qui organise et donne un sens au monde dans une configuration singulière, propre à un groupe social et une époque déterminée
  • processus de création de sens tjrs en évolution (culture n’est pas fixe)
  • Pas un ensemble de significations partagées, mais des significations vivantes contestées à cause des différences de sexe, d’âge, de cohorte et des différences politiques.
17
Q

Nommer les critiques de la notion de culture (3)

A
  • risque d’une version essentialiste
  • pas nettement délimitée et fixée
  • il y a des variations internes (ex.: homosexualité) et influences externes (ex.: religion, colonisation)
18
Q

VRAI OU FAUX: La culture est comprise comme n’étant pas en constante évolution, avec aucun rapport de pouvoir, et faisant l’objet de réappropriation (surtout en contexte migratoire)

A

FAUX, la culture est en constante évolution et elle est le fruit des rapports de pouvoirs. (donc elle dépend de qui a gagné la guerre, et il y a évolution au sein de la même culture)

19
Q

Nommer les critères sur lesquels la créolisation se base (4)

A
  • dynamique d’échange de symboles et de pratiques entre 2 ou plusieurs groupes
  • négociations, interactions et échanges complexes entre individus et les groupes en situation de contact
  • appropriation sélective de certains éléments de la culture d’accueil plutôt que l’assimilation des enfants migrants à la culture de l’autre (ex.: au Québec, les immigrants apprennent le français mais gardent leur culture)
  • négociation pr les individus entre les systèmes de normes de la société d’origine et de la société où ils résident
20
Q

Donner les 2 types de définitions de l’ethnicité

A
  • ensemble d’attributs
  • sentiment d’appartenance = identité ethnique (couleur de peau, langue, ascendance, religion, nous vs eux, rapport de pouvoir, ascendance d’appartenir à un groupe comme nous)
21
Q

VRAI OU FAUX: L’ethnicité englobe l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe et dont plusieurs peuvent servir à délimiter ses frontières, aussi bien que ses réseaux sociaux, institutions, organisations et activités partagées.

A

VRAI, il y a un rapport de pouvoir (groupe inférieur vs supérieur)

22
Q

VRAI OU FAUX: Selon le concept de l’ethnicité, le caractère est essentiel plutôt que relationnel et il est statique plutôt que dynamique.

A

FAUX, le caractère est RELATIONNEL (notion des frontières ethniques = quand je suis en rapport avec l’autre, ethnicité se construit dans la relation entre définition exogène et endogène de identité ethnique) plutôt qu’essentiel, et il est DYNAMIQUE (situationnelle = mettre de l’avant une ethnicité plus que l’autre ex.: être mixte, variation des usages de ethnicité = personnes minorisées pr faire discrimination positive pr emploi) plutôt que statique.

23
Q

Nommer les importances de la dimension sociale au-delà de l’ethnicité (3)

A
  • des rapports de pouvoir et de domination existent entre la société
  • ne pas essentialiser les “groupes ethniques”
  • au-delà de leurs différences “culturelles” occupent des places différentes dans un système de relations sociales.
24
Q

Définir ce qu’est une race et nommer les termes employées pour la désigner (2)

A

Définition: signes visibles distinctifs de certaines populations (couleur de peau est plus souvent utilisé), concept essentialiste.

Termes employés: appartenance à une minorité visible et personnes de couleur

25
Q

VRAI OU FAUX: la racialisation est composée de modalités de construction de l’altérité dans le cadre de rapports sociaux de pouvoir qui produisent des “Eux” et des “Nous” hiérarchisés. Les processus d’ethnicisation et de racialisation se distinguent par leur manière de fabriquer de la “différence”.

A

VRAI

26
Q

VRAI OU FAUX: L’ethnocentrisme est une pratique qui consiste à juger une société à parti des valeurs et standards de notre propre société. Elle analyse les comportements, croyances, valeurs, traditions à travers la lunette de notre propre appartenance culturelle ou ethnique. Ce n’est pas une phénomène universel.

A

FAUX, l’ethnocentrisme est un phénomène universel où les individus grandissent dans une société et y intègrent les normes, valeurs, croyances et tendent à considérer que leur propre culture est préférable.

27
Q

Quels sont les formes d’ethnocentrisme? (3)

A
  • rejet : sa société est meilleure et supérieure vs autres sociétés avec variables péjoratives
  • comparaison: prendre sa culture comme valeur de référence en la comparant avec des sociétés différentes.
  • même si l’autre société est admirée, l’autre n’est pas réellement connu et reconnu: il n’existe pas lui-même mais est appréhendé à travers les catégories et valeurs de la société prise en considération.
28
Q

Nommer les critiques de l’ethnocentrisme (4)

A
  • relativisme culturel: chaque société devrait être comprise dans les termes de ses propres valeurs et pratiques
  • aucune tradition culturelle n’est intrinsèquement supérieure ou inférieure
  • chaque tradition culturelle représente des adaptations et des systèmes symboliques uniques, ces tradition doivent être considérées comme tout aussi valides
  • peut poser des problèmes éthiques à certaines pratiques