cours 2 Flashcards

1
Q

la déviance correspond à une absence de…

A

conformité ou normalité

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2
Q

comment peut-on expliquer la croyance selon laquelle la déviance va en augmentant en contexte postmoderne?

A

Dans les sociétés postmodernes, les groupes se multiplient, le degré de stratification sociale sur la base de plusieurs marqueurs sociaux et identitaires va en augmentant et se complexifie. Il y aurait donc lieu de penser que la déviance irait en augmentant car les groupes (et leurs propres normes) sont multiples et peuvent entrer en conflit avec d’autres. L’accroissement de la stratification engendre une augmentation du nombre de critères sur la base desquels nous posons des jugements sur le caractère déviant d’un acte, d’un groupe

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3
Q

pourquoi la déviance est-il un concept relatif?

A
  • car la désignation d’un même acte peut différer
  • l’étiquette de cet acte change en fonction des normes de groupes/valeurs/croyances
  • un acte est donc déviant dans un contexte et pas dans un autre
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4
Q

définition de déviance

A
  • qui s’écarte de la norme

- qui conteste/transgresse les règles en vigueur dans un système social donné

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5
Q

pour qu’il y ait norme sociale, il doit y avoir présence d’un…

A

principe normatif

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6
Q

qu’est-ce qu’un principe normatif?

A

certaines exigences attendues chez les individus (faire ou ne pas faire une chose).

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7
Q

un principe normatif devient norme sociale lorsque…

A
il est 
1) accepté
2)observé
3)reconnu
par un groupe
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8
Q

la conformité correspond à…

A

la congruence entre le comportement et la norme

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9
Q

2 fonctions de la conformité

A

1) fonction informative: l’opinion des autres nous informe sur ce qu’il faut faire
2) fonction sociale: peur du rejet et de la désapprobation pousse vers la recherche de soutien ou d’approbation de la part des autres = inclusion sociale qui peut avoir des bienfaits sur le bien-être et le niveau de satisfaction

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10
Q

fonction de la norme

A
  • nous rendre imputable face aux membres du groupe

- dé/valoriser, encourager/décourager certaines conduites et modes de vie

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11
Q

qu’est-ce qu’une norme proscriptive?

A

énonce que que l’on ne doit pas faire

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12
Q

qu’est-ce qu’une norme prescriptive?

A

énonce ce que l’on doit faire

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13
Q

2 types de normes

A

1) Descriptives

2) Injonctives

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14
Q

qu’est-ce qu’une norme descriptive?

A
  • la façon dont la majorité des gens se comporte dans une situation spécifique devient la norme
  • Claire, connue, documentée
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15
Q

qu’est-ce qu’une norme injonctive?

A
  • Émerge de notre perception de ce que l’on croit que les autres pensent que nous devrions faire, ressentir ou penser.
  • Évoque une forme d’approbation ou de désapprobation sociale.
  • Pressions perçues à se conformer.
  • La perception d’un comportement comme étant répandu et prévalent engendre l’idée qu’il est socialement approuvé, ce qui, à son tour, engendre des attentes selon lesquelles on devrait endosser ce comportement personnellement
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16
Q

qu’est-ce que l’effet du faux-consensus?

A
  • Un effet possible des normes injonctives
  • La tendance à surestimer ou tenir pour acquis que les autres se comportent comme soi
  • EX: Je pense/crois que la majorité des jeunes actifs sexuellement n’utilisent pas le condom, donc je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas la même chose ?
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17
Q

identifier la norme descriptive et la norme injonctive:
La majorité des gens à Montréal font la file pour attendre l’autobus et on peut parfois se faire réprimander ou se faire regarder de travers si on ne se plie pas à cette attente

A

Normes descriptives : la majorité des gens font la file

Normes injonctives : je me colle à la norme pour m’éviter des réprimandes

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18
Q

2 formes de normes

A

1) formelles

2) informelles

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19
Q

2 formes de règles

A

1) règle primaire (nous demande de faire/ne pas faire/se retenir de faire/etc X ou Y)
2) règle secondaire (spécifie la façon dont la conformité à la règle primaire sera établie, évaluée, jugée, traitée = lois, règlements, politiques…)

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20
Q

qu’est-ce qu’une norme formelle?

A
  • Présence de règles secondaires (loi) : appareillage officiel et autorisé qui s’occupe de mettre la norme en application
  • On délègue la responsabilité de la sanction
  • Les principes normatifs s’appliquent aux actions (j’ai fait quelque chose, il y a une conséquence)
  • Crée une imputabilité médiée : autorité externe qui a le droit (reconnu et officiel) et la responsabilité de renforcer les normes. La sanction est écrite, tangible
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21
Q

qu’est-ce qu’une norme informelle?

A
  • Règle primaire seulement (attentes sociales)
  • Les individus du groupe qui approuvent ou désapprouvent certains actes ou comportements. On ne délègue pas la responsabilité de la sanction à une instance extérieure, elle revient aux membres du groupe
  • Les principes normatifs concernent nos attitudes et façons de penser, composante émotionnelle (stimule des émotions négatives ou positives)
  • Crée une imputabilité non-médiée. Les individus sont porteurs de la tâche de nous rendre responsables. Autorité est entre les mains des citoyens, des individus. La sanction est intangible mais bien réelle (désapprobation, mépris, ridiculiser)
22
Q

2 points de vue sur la déviance

A

1) objectif

2) subjectif

23
Q

le point de vue objectif sur la déviance s’intéresse à…

A
  • La présence de certaines caractéristiques ou comportements qui font qu’une personne est déviante
  • pourquoi certaines personnes sont déviantes, pourquoi elles causent un tort, pourquoi elles transgressent les normes ?
24
Q

le point de vue objectif sur la déviance fait référence aux théories…

A

positivistes

25
Q

prémisses de base du positivisme

A
  • On recherche les causes de la déviance chez/dans la personne ou dans l’acte lui-même
  • On souhaite agir sur les causes par plusieurs modes de contrôles sociaux (traitement, lois, médical)
  • peut aussi être déviant l’acte lui-même
26
Q

3 caractéristiques principales du point de vue objectif

A

1) la rareté statistique
2) le tort causé
3) la réaction sociale

27
Q

qu’est-ce que la rareté statistique (point de vue objectif)?

A

« Ce qui est rare est déviant »
Limites à considérer la déviance à ce niveau :
-Au niveau de la définition : Comment définit-on ce qui est rare?
-Ce que l’on croit être rare ne l’est peut-être pas
-Plusieurs phénomènes sont rares et ne sont pas nécessairement considérés comme déviants pour autant

28
Q

qu’est-ce que le tort causé (point de vue objectif)?

A

« Ce qui cause un tort est déviant »
Limites à considérer la déviance à ce niveau :
-Le tort n’est pas toujours clair, facilement mesurable et démontrable

29
Q

qu’est-ce que la réaction sociale (point de vue objectif)?

A

« Un événement qui engendre une réponse négative est déviant »
Limites à considérer la déviance à ce niveau
-La réaction de qui va-t-on considérer? Celle du consensus? Y a-t-il toujours consensus?

30
Q

2 visions de la loi ou de la norme juridique

A

1) Vision consensuelle : la loi résulte du consensus sociétal et est mise en application de manière égale pour tous
2) Vision conflictuelle : la loi est un outil créé par les classes dirigeantes et frappe plus fort les gens vulnérables.

31
Q

que stipule le point de vue subjectif sur la déviance?

A

Il n’existe pas de caractéristiques observables pour identifier la déviance. Sa conceptualisation vient d’ailleurs. On ne peut la reconnaître en soi, quelqu’un d’autre l’a identifié pour nous

32
Q

le point de vue subjectif sur la déviance s’intéresse à…

A

la notion de pouvoir

33
Q

le point de vue subjectif sur la déviance fait référence aux théories…

A

interprétatives

34
Q

quelles sont les prémisses de base des théories interprétatives?

A
  • Les codes, règles, normes et lois émergent d’un processus d’interprétation et non d’une morale absolue
  • On met l’accent sur les pouvoirs impliqués dans les définitions de la déviance
  • Ne s’attardent pas à expliquer et analyser la transgression d’une norme mais bien la nature et la source de cette dernière
  • Exemples de visions interprétatives :
  • Étiquetage social : la déviance est une étiquette apposée à quelqu’un, ce qui influence la perception que les autres se font de cette personne et la perception que la personne a d’elle-même
  • Stigmatisation : processus d’exclusion qui fait qu’une personne est étiquetée comme étant à part des autres
  • Théorie des sous-cultures (comment on est socialisé à la « déviance » à travers notre appartenance à certains groupes)
35
Q

qu’est-ce qu’une panique morale (selon Leman-Langlois)?

A

déformation de la réalité, véhiculée par les principaux vecteurs de la culture (médias, bouche à oreille) répandue largement dans la société et menant à des conséquences concrètes sur les institutions, les lois, les règlements et les pratiques de différents acteurs sociaux

36
Q

3 phases de la panique morale (Leman-Langlois)

A

1) avertissement
2) impact
3) réaction

37
Q

qu’est-ce que la phase d’avertissement dans la panique morale (Leman-Langlois)?

A
  • Panique pas encore déclarée
  • On reconnait différents événements isolés comme faisant partie d’un tout
  • « Quelque chose se prépare »
  • Entrepreneurs moraux débutent des réclamations (lois plus contraignantes, etc)
  • Sécurité/chefs de police proposent d’annuler des événements à risque
38
Q

qu’est-ce que la phase d’impact dans la panique morale (Leman-Langlois)?

A
  • Les événements annoncés sont reconnus et observés, ce qu’on avait prédit semble se réaliser
  • Tous les crimes semblent liés
  • La société normale semble attaquée
  • Autorités sont débordées, leurs activités sont contre-productives
  • Zones à risque : surveillance maximale qui incite (met au défi) à commettre des infractions
  • Politiques de tolérance zéro : sanctions aux moindres infractions qui font grimper les statistiques de délinquance, donne l’impression qu’un phénomène incontrôlable se déroule
  • Contenir les jeunes délinquants : met lieu à des émeutes
39
Q

qu’est-ce que la phase de réaction dans la panique morale (Leman-Langlois)?

A
  • Spectateurs des événements tentent de contrôler la situation. Ils réfléchissent et analysent ce qui se déroule. Ils avaient raison de se méfier des jeunes, les mœurs se relâchent.
  • combat perpétuel entre les forces du mal (délinquants) et les forces du bien (police)
40
Q

4 types de problème social (Leman-Langlois)

A

1) Problème manifeste: Le fait est un problème social selon l’expert en sciences sociales ET le public
2) Problème latent: Le fait est un problème social selon l’expert en sciences sociales MAIS PAS selon le public (Problèmes qui constituent des menaces importantes pour la société mais dont personne ne se soucie vraiment)
3) Faux problème: Le fait est un problème social selon le public MAIS PAS selon l’expert en sciences sociales (Problèmes ressentis par la population, mais qui ne sont pas objectivement réels. Ex : la perception du public sur l’intensité de la criminalité ne dépend pas de la criminalité réelle, mais de la quantité qui est reflétée dans les médias)
4) Situation normale : Le fait n’est pas un problème social selon l’expert en sciences sociales ET le public

41
Q

l’étude du contrôle social est…

A
  • L’analyse des façons dont le social ou la société régule/gère et modèle les comportements individuels
  • C’est l’étude des mécanismes et ressources utilisés par une société pour influencer le comportement des autres
42
Q

qu’est-ce que le contrôle social?

A
  • Ressources matérielles et non matérielles disponibles pour s’assurer que les membres d’une société adoptent des comportements en conformité avec les normes
  • Il recouvre toutes manières organisées par la société comme réponse aux personnes ou comportements considérés comme problématiques, déviants, menaçants, dérangeants, indésirables
43
Q

3 niveaux de contrôle social

A

1) rétroactif
2) préventif
3) contrôle de soi/auto-contrôle

44
Q

à quoi correspond le niveau rétroactif du contrôle social?

A

comment on gère/traite/intervient auprès d’un déviant

45
Q

à quoi correspond le niveau préventif du contrôle social?

A

à travers les agents de contrôle, on tente de prévenir l’apparition d’une situation problème

46
Q

à quoi correspond l’auto-contrôle du contrôle social?

A
  • lorsque la personne régule ses propres comportements

- C’est le but ultime du contrôle social

47
Q

2 formes de contrôle social

A

1) contrôle formel

2) contrôle informel

48
Q

qu’est-ce que le contrôle formel?

A

implique l’intervention d’une tierce partie en position de pouvoir mandaté.

  • Contrôle légal (juridique)
  • Contrôle médical et les « logues »
49
Q

qu’est-ce que le contrôle informel?

A

Comportements/événements/perturbations de la vie quotidienne gérés sans l’intervention d’un représentant officiel mandaté. Dans ce type de contrôle, les gens agissent en tant que citoyens.

50
Q

qu’est-ce que la régulation sociale?

A
  • production, renouvellement et interprétation des règles, c’est-à-dire leur actualisation ou encore l’ajustement de règles les unes par rapport aux autres »
  • Règles : contrainte, injonction, interdiction, guide d’action, modèle qui oriente et organise. Les règles ont un auteur et un destinataire.
  • En contexte actuel, l’État intervient de moins en moins sur le mode impératif et le plus souvent sur le mode incitatif