1
Q

Quelle est la distinction entre promotion et prévention?

A

Au niveau de la population cible:

  • Promotion: population générale;
  • Prévention: susceptible (primaire), asymptomatique (secondaire), symptomatiques (tertiaire).

Au niveau des objectifs:

  • Promotion: réduire les facteurs de risque/améliorer la santé globale;
  • Prévention: réduire incidence (primaire), prévalence (secondaire), effets néfastes potentiels pour un individu (tertiaire).
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2
Q

Quelles sont les similarités entre promotion et prévention?

A
  • Actions orientées vers la collectivité, proactives, stratégies multiples et complémentaires;
  • Partage du pouvoir d’action entre décideur.e.s, intervenant.e.s et communauté.
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3
Q

Qu’est-ce l’intervention sexologique?

A

Faire quelque chose pour soutenir, améliorer ou amener un changement souhaité ou souhaitable. Peut s’appliquer dans trois sphères: éducation, clinique ou recherche/intervention (deuxième phrase importante à retenir aussi!).

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4
Q

Donne un exemple de prévention primaire.

A

Atelier sur la prévention des ITSS dans une école primaire (population potentiellement à risque mais pas forcément. Plus pour diminuer l’incidence).

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5
Q

Donne un exemple de prévention secondaire.

A

Atelier sur la prévention des ITSS auprès des personnes qui sont à risque (asymptomatiques), par exemple les travailleur.euse.s du sexe.

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6
Q

Donne un exemple de prévention tertiaire.

A

Soutien auprès des femmes victimes d’agression sexuelle, dans le but de prévenir l’aggravation des symptômes et limiter les conséquences.

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7
Q

Quelles sont les deux chartes à viser la promotion de la santé?

A
  • Charte d’Ottawa;

- Charte de Bangkok.

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8
Q

Quel était l’objectif de la Charte d’Ottawa?

A

La santé pour tous.

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9
Q

Comment la Charte d’Ottawa a-t-elle définit la santé?

A
  • Comme mesure dans laquelle un groupe ou un individu peut d’une part, réaliser ses ambition et satisfaire ses besoins et, d’autre part, évoluer avec le milieu et s’adapter à celui-ci;
  • Comme ressource de la vie quotidienne, et non comme le but de la vie (concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelle, ainsi que les capacités physiques.
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10
Q

Quelle est la charte qui “définit les mesures et les engagements nécessaires pour agir sur les déterminants de la santé par la promotion de la santé à l’heure de la mondialisation”?

A

Bangkok.

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11
Q

Quels sont les 4 engagements de la Charte de Bangkok?

A
  1. Agir sur les déterminants de la santé;
  2. Développer des stratégies d’interventions tenant compte de la mondialisation;
  3. S’engager en faveur de la santé pour tous;
  4. S’engager mondialement en faveur du changement.
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12
Q

V/F

Un programme d’intervention doit s’adresser à une population spécifique (pas at large, pas trop grand publique)

A

Vrai: le programme varie selon les individus et l’usage qu’on veut en faire (promotion? Prévention? Éducation?).

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13
Q

Qu’est-ce que cela signifie lorsqu’on dit qu’un programme va au-delà des notions d’objectifs et de contenu?

A

Que le programme doit répondre à un besoin d’abord et avant tout! On doit se baser sur un besoin pour élaborer les objectifs et le contenu, et non l’inverse.

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14
Q

Qu’est-ce qu’un programme d’intervention, en somme?

A

C’est un ensemble COHÉRENT, ORGANISÉ ET STRUCTURÉ D’ACTIVITÉS (par lesquelles on cherche à atteindre certains objectifs).

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15
Q

Comment se justifie un programme d’intervention?

A

Sur la base des besoins.

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16
Q

Qu’est-ce qu’un besoin?

A

Une carence ou un manque qui affecte des individus, une collectivité ou une société.

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17
Q

Qu’est-ce qui assure la qualité de la formulation et du fonctionnement d’un programme d’intervention?

A

Le fait qu’il soit sous le contrôle d’une ou de plusieurs personnes responsables.

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18
Q

Pourquoi un programme d’intervention est-il mis en place?

A

Pour TRANSFORMER des choses et l’état d’une chose dans le but d’atteindre des OBJECTIFS DÉTERMINÉS en rapport avec un PROBLÈME DE SANTÉ PRÉCIS.

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19
Q

Quelles sont les composantes des programmes? (12)

A
  1. Titre;
  2. Auteur.e.s;
  3. Date;
  4. Durée;
  5. Population cible;
  6. Problématique ou phénomène à transformer;
  7. Milieu où se déroule l’intervention (milieu d’implantation);
  8. Modèles ou assises théoriques;
  9. Buts et objectifs (généraux et spécifiques);
  10. Contenu: plan et précisions;
  11. Ensemble d’activités et de stratégies;
  12. Évaluation
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20
Q

Sur quoi s’appuie le développement des programmes?

A

Une démarche scientifique.

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21
Q

Que vise la démarche de développement des programmes?

A

Identifier les FACTEURS DE RISQUES ET DE PROTECTION, idéalement les DONNÉES PROBANTES.

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22
Q

Les programmes ciblent les ___ particulières et les ___ spécifiques.

A

PROBLÉMATIQUES particulières et POPULATIONS spécifiques.

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23
Q

Les programmes s’inscrivent dans une logique de ___.

A

PLANIFICATION (prévoir et cibler).

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24
Q

Nomme les 5 approches des programmes.

A
  1. Approche morale;
  2. Approche clinique;
  3. Approche globale;
  4. Approche bénévole;
  5. Approche développementale.
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25
Q

Définit l’approche morale.

A

“Just say no” / Philosophie qui voulait travailler sur l’abstinence et le fait de décliner des avances sexuelles.

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26
Q

Définit l’approche clinique.

A

Se concentre sur les accès à diverses méthodes contraceptives.

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27
Q

Définit l’approche globale.

A

Promotion de l’abstinence VS promotion du condom et autres méthodes. Mélange entre l’approche morale et l’approche clinique. Prône l’abstinence, mais pour les personnes qui ne veulent pas, prône l’utilisation de la contra*.

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28
Q

Définit l’approche bénévole.

A

Expérience de bénévolat: on amène l’individu à réfléchir à son processus avant, pendant et après le bénévolat pour le faire réfléchir.

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29
Q

Définit l’approche développementale.

A

Activité d’aide: mise sur le développement de l’individu; croissance personnelle guidée par une tierce personne. Idée que l’individu a ses propres besoins et qu’on veut le guider. Soutien, journal, groupe de discussion, etc.

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30
Q

Nomme les 5 générations de programmes.

A
  1. Acquisition de connaissances et les risques pour la santé sexuelle;
  2. Acquisition d’habiletés de communication et de prise de décision;
  3. Abstinence;
  4. Droit à la sexualité. Ancrage théorique solide;
  5. Globale, positive, proactive: prévention des conséquences négatives de la sexualité.
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31
Q

Décrit la génération de programme qui misait sur l’acquisition de connaissance et sur les risques pour la santé sexuelle.

A

Années 60-70. On veut donner des infos aux gens pour augmenter leurs connaissances pour les amener à adopter de bons comportements sexuels. On croit qu’en sachant, cela suffira à adopter des comportements sécuritaires. Augmenter leurs connaissances des risques, etc. Optimiser cpts sexuels sécuritaires, condoms, etc.
On procède par diffusion d’information: orale, dépliants, campagnes publicitaires, etc.

Pas très efficace au final, parce que par exemple, les ITSS augmentaient quand même.

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32
Q

Décrit la génération de programmes qui misait sur l’acquisition d’habiletés de communication et de prise de décision.

A

Environ 80’s.
Contexte du VIH explosion de cas, donc on constate que l’ancienne génération pas efficace.
Ici emphase sur les valeurs personnelles. Postulat: « si les jeunes clarifient leurs valeurs et exercent leurs habiletés à
faire des choix et à les faire respecter, ils seront plus en mesure d’éviter les
risques liés à la sexualité »
L’individu se questionne sur ses propres valeurs et se met au centre de ses décisions.

Objectif = beaucoup de réduire les ITSS et grossesses non désirées, qui étaient nombreuses.
On continue quand même à donner des connaissances comme auparavant.

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33
Q

Décrit la génération de programme qui misait sur l’abstinence.

A

On se rend compte que la deuxième génération n’est pas encore assez efficace, donc dans les 90’s, on remet de l’avant le report de la première RS au moins, et au mieux on pratique l’abstinence.
On se dit qu’il aura le temps de gagner en maturité.
Envoie un double message: faire la promotion des
méthodes contraceptives encourage les relations sexuelles.
Les gens qui n’adhéraient pas à l’abstinence avaient beaucoup de réticences à ces messages, donc on ne rejoignaient pas ces gens, qui étaient réfractaires.

34
Q

Décrit la génération de programmes qui misait sur le droit à la sexualité, dans un ancrage théorique solide.

A

1997-2005 environ.
Aller chercher info au niveau scientifique pour voir quel programme est le mieux pour atteindre les gens.
Postulat: Programme intégré de connaissances, des
valeurs, des habiletés de négociation et de
communication…….(« entrainement »).
On se rend compte que toutes les choses mises de l’avant auparavant étaient bonnes, mais pas suffisantes à elles seules. Donc ici on s’assure que les programmes sont basées sur la science, pour être plus solides et avoir plus d’effet.
On intègre les connaissances, valeurs, habiletés de négociation, etc.

35
Q

Décrit la génération de programmes qui mise sur la prévention des conséquences négatives de la sexualité de manière globale, positive et proactive.

A

Aujourd’hui.
On base les programmes sur les besoins de la population cible ET on doit comprendre l’individu dans la globalité de son développement sexuel. On doit vraiment comprendre la population avant de construire le programme.
Postulat: Besoins de la personne + globalité du
développement sexuel.

36
Q

Donne un exemple de programme de la première génération.

A

Secondaire 1 infirmière vient dans la classe et présente les ITSS, ou cours d’anatomie des fonctions reproductives, sans amener l’individu à se questionner sur les infos.

37
Q

Donne un exemple de programme de la génération 3.

A

Groupes de soutien pro-abstinence.

38
Q

Donne un exemple de programme de la cinquième génération.

A

Exemple de thèmes auprès de clientèles spécifiques: sexualité des personnes âgées pour diminuer l’incidence des ITSS, ou pour en apprendre sur les nouvelles technologies au niveau des lois, de la vie privée, etc.

39
Q

Qu’est-ce que le modèle SOMA?

A

Un modèle de planification de situations d’apprentissages et de ses relations, qui permet d’illustrer les embûches qui peuvent survenir à tous les moments d’une situation d’apprentissage, et pour s’assurer que l’on n’a rien oublié dans le processus.

40
Q

À quoi correspondent les lettres SOMA?

A
  • S: sujet / qui?
  • O: objet / Pourquoi?
  • M: milieu / Où?
  • A: agent.e / Comment?
41
Q

Dans le modèle SOMA, le S représente le sujet, la personne à qui s’adresse le programme. Que doit-on prendre en considération par rapport au sujet?

A
  • Ses préalables (à savoir avant de débuter le programme);

- Ses connaissances antérieures.

42
Q

Dans le modèle SOMA, le O représente l’objet, le pourquoi du programme. Qu’inclut-on dans cette catégorie?

A
  • Les thèmes et sous-thèmes (OG-OS);
  • L’objet doit être en lien avec les dimensions de la sexualité humaine.
  • Bref, les contenus, la manière de vulgariser, etc.
43
Q

Dans le modèle SOMA, le M représente le milieu, l’endroit où s’implante le programme, le contexte, l’environnement. Qu’inclut-on dans cette catégorie?

A
  • La durée;
  • Le matériel utilisé;
  • Les possibles invité.e.s;

Etc.

44
Q

Dans le modèle SOMA, le A représente l’agent.e., le comment du programme. Qu’inclut-on dans cette catégorie?

A
  • Les pratiques pédagogiques en lien avec les sujets, l’objet et le milieu;
  • La formation initiale des sexologues (bacc en sexo, oui, mais autres formations?);
  • Le rôle des sexologues par rapport à la sexualité;
  • Ce à quoi on est habitué.e, à l’aise, en tant qu’intervenant.e;
  • Etc.
  • Bref, qui est l’intervenant.e?
45
Q

Dans le modèle SOMA, comment appelle-t-on la relation entre le sujet et l’agent.e?

Décrit aussi cette relation.

A

Relation d’enseignement.

L’agent.e apporte un contenu, un objectif à combler, et les sujets sont là pour apprendre.

46
Q

Dans le modèle SOMA, comment appelle-t-on la relation entre l’agent.e et l’objet?

Décrit aussi cette relation.

A

Relation didactique.

L’agent doit bien maîtriser le contenu (objet) pour être efficace.

47
Q

Dans le modèle SOMA, comment appelle-t-on la relation entre le sujet et l’objet?

Décrit aussi cette relation.

A

Relation d’apprentissage.

Correspond à ce qu’on vise à travailler auprès des sujets (habiletés, compétences, connaissances, etc.) qui leur permettent d’évoluer par apprentissage. Le contenu (objet) doit être adapté et vulgarisé pour le sujet.

48
Q

Dans le modèle SOMA, comment appelle-t-on la relation entre le sujet, l’objet et l’agent.e?

A

Relation pédagogique.

49
Q

Quels sont les modèles théoriques sous-jacents à la planification d’une intervention sexologique?

A
  • Modèles écologiques;
  • Modèle precede- proceed;
  • Modèle de l’intervention ciblée.
50
Q

Quels sont les trois principaux acteurs des modèles écologiques?

A
  • Brofenbrenner;
  • McLeroy et al;
  • Potvin et al.
51
Q

Nomme et décrit les couches du modèle écologique de Brofenbrenner.

A
  1. Ontosystème: individu/personne iel-même (habitudes de vie notamment);
  2. Microsystème: milieu de vie immédiat (famille, ami.e.s, interaction entre individu et entourage, nature des relations, etc.);
  3. Mésosystème: contextes des interactions (sain? valorisé? conflictuel?);
  4. Exosystème: structures sociales (institutions notamment);
  5. Macrosystème: structures sociales (idéologies, valeurs qui guident les institutions, politiques, lignes directrices, etc.).
52
Q

Nomme et décrit les couches du modèle écologique de McLeroy et al.

A

Facteurs/contextes…

  1. Individuels: qui influencent le cpt (connaissances, attitudes, croyances, personnalité, etc.);
  2. Interpersonnels: processus et groupes primaires (famille, ami.e.s, pairs) qui jouent un rôle essentiel dans la socialisation (identité, support et rôles);
  3. Institutionnels: caractéristiques organisationnelles. Règles, régulations, politiques et structures informelles qui sont susceptibles de menacer ou de promouvoir les cpts responsables;
  4. Communautaires: relations entre les organisations, institutions et réseaux informels. Réseaux, normes ou standards sociaux qui existent de façon formelle ou informelle parmi les individus, groupes et organisations;
  5. Politiques: politiques et lois visant la protection de la santé, qui régulent ou encouragent les actions et pratiques sanitaires pour prévenir les maladies, réaliser le Dx précoce et assurer le contrôle et la gestion.
53
Q

Quel est l’apport de Potvin et al. au modèle écologique de McLeroy et al.?

A

Elle ajoute les facteurs/contextes supranationaux (pays, mondialisation, etc.).

54
Q

Qui sont à l’origine du modèle PRECEDE-PROCEED?

A

Green et Kreuter.

55
Q

Qu’est-ce que le modèle PRECEDE-PROCEED?

A

Un modèle de planification qui met de l’avant la nature multifactorielle de toute problématique, et qui met l’accent sur la planification des interventions, des résultats escomptés et du diagnostic de la situation.

56
Q

Décrit le PRECEDE. (3)

A
  • Spécifie les facteurs cibles sur lesquels faire l’intervention;
  • Précise les objectifs;
  • Fournit les critères d’évaluation des résultats et des effets
57
Q

V/F

Le PRECEDE est plutôt au niveau de l’individu.

A

Vrai.

58
Q

Décrit le PROCEED.

A
  • Précise les mesures organisationnelles, politiques et économiques à mettre en place;
  • Discute de l’implantation;
  • Présente l’évaluation de processus.
59
Q

V/F

Le PROCEED est plutôt au niveau de l’individu.

A

Faux: il est plutôt au niveau du milieu autour de l’individu.

60
Q

Quel genre de question peut-on poser pour évaluer le processus PROCEED?

A

Évaluation du processus: mobilisé les bons partenaires? Bonnes politiques? Économiquement? Assez de matériel? Etc.

61
Q

Quels sont les deux facteurs qui sont intimement liés d’après le modèle PRECEDE-PROCEED?

A

La santé et la qualité de vie.

62
Q

Quelles sont les trois étapes de la planification du modèle PRECEDE-PROCEED?

A
  1. Définir les résultats souhaitables (comportementaux, environnementaux, épidémiologiques, sociaux);
  2. Définir la formation, les habiletés et l’écologie nécessaires (facteurs prédisposants, habilitants et de renforcement);
  3. Définir les politiques administratives et financières nécessaires.
63
Q

Quelle est l’étape qui suit la planification dans le modèle PRECEDE-PROCEED?

A

La mise sur pied du programme.

64
Q

Quelles sont les 4 catégories de l’évaluation du modèle PRECEDE-PROCEED?

A
  1. Mise en oeuvre;
  2. Processus;
  3. Impact;
  4. Résultat.
65
Q

Quelles questions peut-on poser dans l’évaluation de la mise en oeuvre, dans le modèle PRECEDE-PROCEED?

A

Quelle est l’intention première du programme?

Qu’offre-t-il véritablement?

Quelles sont les différences entre ce qui était prévu et la situation actuelle?

66
Q

Quelles questions peut-on poser dans l’évaluation du processus, dans le modèle PRECEDE-PROCEED?

A

Quelle est la raison des différences entre ce qui était prévu et la situation actuelle?

Quelles sont les relations entre les composantes du programme?

67
Q

Quelles questions peut-on poser dans l’évaluation de l’impact, dans le modèle PRECEDE-PROCEED?

A

Quelles sont les conséquences prévues et imprévues du programme?

Quels sont les effets positifs et négatifs du programme?

68
Q

Quelle question peut-on poser dans l’évaluation des résultats, dans le modèle PRECEDE-PROCEED?

A

Est-ce que le programme a atteint ses objectifs?

69
Q

La notion de pratiques incontournables, c’est-à-dire essentielles à l’atteinte des objectifs de santé et réussite éducative, se définit comme suit: (6)

A
  • Ensemble de contenus qui doivent être abordés à des étapes précises du développement du jeune;
  • Des actions à mettre en œuvre sur les quatre niveaux d’intervention (jeune, école, famille, communauté);
  • Des balises à leur mise en œuvre (principes, conditions gagnantes, compétences);
    des rôles et responsabilités des acteurs concernés;
  • Des moyens et des outils à privilégier;
  • Des indicateurs de suivi et d’évaluation.
70
Q

En se basant sur les recommandations d’experts, les interventions efficaces en matière de sexualité saine et responsable en contexte scolaire… (5)

A
  1. Font appel à une combinaison de stratégies qui se renforcent mutuellement et qui sont complémentaires (interventions en classe, activités, services, campagnes médiatiques, etc.);
  2. Présentent une vision globale (bio, sociale, psycho, éthique, morale, etc.) et positive de la sexualité humaine tout en abordant certaines problématiques de façon plus précise (ITSS, grossesse ado, violence dans les relations amoureuses, homophobie, etc.);
  3. Respectent les conditions d’efficacité reconnues en promotion et en prévention;
  4. Favorisent chez le jeune le développement des compétences. Permettent d’acquérir savoir (connaissances), savoir-être (attitudes) et savoir-faire (habiletés) se traduisant dans un savoir-agir (compétences);
  5. Prévoient des mécanismes d’évaluation et de suivi afin d’améliorer les pratiques et de s’assurer de leur correspondance avec les besoins des milieux et les recommandations d’experts.
71
Q

On dit que les interventions efficaces en matière de sexualité saine et responsable en contexte scolaire “respectent les conditions d’efficacité reconnues en promotion de la santé”. Quelles sont ces conditions d’efficacité? (6)

A
  • Découlent d’une planification concertée;
  • Sont globales;
  • Proposent un contenu approprié et adapté;
  • Favorisent l’engagement actif des jeunes;
  • Sont intenses et continues
  • Sont souples et réalisables.
72
Q

Pourquoi les programmes de la dernière génération ont-ils plus de chance d’être des stratégies efficaces pour le changement de comportements individuels liés à la santé que les programmes des générations précédentes?

A

Parce qu’ils sont fondés sur une explication théorique des liens entre les déterminants du comportement, qui indique également comment les interventions devraient être mises en oeuvre.

73
Q

Qu’est-ce que l’intervention mapping (IM)?

A

Cadre de planification de programmes en promotion de la santé. Modèle écologique qui suggère de tenir compte des déterminants individuels et environnements des problèmes de santé dans le développement des interventions.

74
Q

Quelles sont les étapes de l’IM? (6)

A
  1. Analyse des besoins;
  2. Développement d’une matrice d’objectifs;
  3. Choix des méthodes et identification des paramètres théoriques de leurs applications;
  4. Organisation structurelle du programme et production matérielle;
  5. Identification des éléments favorables à l’implantation;
  6. Activités d’évaluation.
75
Q

V/F

Les étapes de l’IM sont réalisées de façon consécutives, mais l’IM est aussi une démarche itérative.

A

Vrai.

76
Q

Quelle est la différence entre des objectifs généraux et des objectifs spécifiques/de performance?

A
  • Objectifs généraux: font référence aux changements individuels ou environnementaux souhaités pour prévenir des problèmes et améliorer la qualité de vie.
  • Objectifs spécifiques/de performance: sont le reflet de ce qui doit être fait par l’individu ou de ce qui doit être modifié dans son environnement pour arriver au changement souhaité.
77
Q

Quelle est la différence entre une méthode d’intervention et une application pratique?

A
  • Méthode d’intervention: processus théorique général pour favoriser un changement;
  • Application pratique: fait référence à la technique pratique qui permet d’appliquer la méthode d’intervention.
78
Q

V/F

En IM, les conclusions de chaque étape doivent être validées par la population cible.

A

Vrai.

79
Q

Nomme quelques techniques de changement de comportement selon la taxonomie de Michie et al. (40)

A

Voir http://deslibris.ca.proxy.bibliotheques.uqam.ca:2048/ID/445854
p.120-123

80
Q

Nomme le plus possible des 12 domaines théoriques de Michie et al.

A
  1. Connaissances;
  2. Habiletés;
  3. Rôle social/professionnel et identité (rôles sociaux et identité personnelle);
  4. Croyances sur les capacités (efficacité personnelle, perception du contrôle);
  5. Croyance sur les conséquences (attitudes);
  6. Motivation et buts (intention);
  7. Mémoire, attention et processus décisionnels;
  8. Contexte environnemental et ressources;
  9. Influences sociales (nome subjective, norme descriptive);
  10. Émotion (regret anticipé);
  11. Régulation comportementale;
  12. Nature des comportements.
81
Q

Quelles sont les deux choses que l’on peut évaluer dans l’étape 6 de l’IM (planification de l’évaluation)?

A

Évaluation du processus

Évaluation des effets