Cours 2 Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 modèles de la perspective historique de la délinquance sexuelle ?

A

Modèle Médical/clinique
Modèle juridique
Modèle de protection communautaire

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2
Q

Qu’est ce que le modèle médical ?

A
  • prédominant dans les années 50-70
  • la délinquance sexuelle est une pathologie
  • crimes sexuels = déviance sexuelle
  • déviation de la normalité, la normalité étant défini par la psychiatrie, principale expert consulté par le gouvernement pour établir un plan d’action
  • couverture médiatique importante, peur du public d’être victimisé, veux plus d’action de la part du gouv.
  • On veut des thérapie. La prison n’est pas efficace pour les délinquants sexuels, ils ont des problèmes de santé mental et doivent être pris en charge par des experts
  • les délinquants sexuels sont un groupe distinct au sein de la population carcérale
  • approche comportementale se développe en Amérique du Nord, on met l’emphase sur la déviance sexuelle, phallométrie comme mesure objective, modification des préférence sexuelle en laboratoire
  • sans thérapie ou traitement, le risque de récidive est considérable. mise en place de mesures; loi sur les psychopathes sexuelles (1948), mesure de contrôle pour les délinquants sexuels considérés comme dangereux, durée de thérapie très variable.à
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3
Q

Quelles sont les limites du modèle médical?

A

loi sur les psychopathes sexuels remise en question: difficulté à identifier qui en est un

  • définition legal n’est pas suffisamment claire
  • beaucoup demeure hospitalisé de longues périodes pour des crimes sexuels mineurs
  • programme de traitement inefficace
  • connaissance limitée des causes de la délinquance sexuelle
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4
Q

Qu’est ce que le modèle juridique/ féministe ?

A

changement drastique de la construction de la délinquance sexuelle
- émergence dans les années 70-80
- notion de consentement de plus en plus importante et centrale
- changement au niveau de la preuve durant procès et enquête policière : Blâmer l’agresseur plutôt que sa pathologie, blâmer la société qui facilite la délinquance sexuelle et ferme les yeux sur des comportements
- on criminalise certain comportement
- les peines deviennent plus sévères
- on met l’accent sur l’acte plutôt que sur la réputation de la victime, on s’attaque aux stéréotypes
- approche de plus en plus stricte et punitive
- on se rend compte que l’AS peut être monsieur et madame tout le monde, personnalité connues, etc.
- ce n’est pas nécessairement un trouble de santé mental
- changement important au code criminel : abandonne le terme de viol, redéfini comme crime violent, élimine l’immunité du conjoint, la pénétration n’est plus un prérequis, limite l’admissibilité de preuve sur les habitudes sexuelles de la victime, élimine l’idée selon laquelle la victime est une femme et l’agresseur un homme
- Loi C-127
niveau 1 AS: blessure physique mineure ou pas de blessure (max 10 ans)
niveau 2 AS : porte, utilise ou menace d’utiliser une arme, inflige des blessures corporelles à la victime, présence d’un complice ( max 14 ans, min 5ans)
niveau 3 AS: blessure, mutile ou défigure ou met sa vie en danger ( max perpet. min 5 ans)

Susan Brownmillet :
tous les hommes sont des agresseurs, tous les hommes conspirent contre les femmes
Neil Malamuth : Est-ce que tous les hommes désirent secrètement commettre un viol? (sondage auprès d’étudiants universitaires : 25% ne disent pas un non catégorique)
Bonnie Fisher : sondage auprès de 4000 femmes, 90% connaissent leur agresseurs, endroit commun, blessure physique dans 20% des cas, moins de 5% rapporté à la police

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5
Q

Quels sont les conséquences de ce changement législatif ?

A

augmentation des AS: plus de dénonciation, mais la même chose sur tous les types de crimes
on rejette l’hypothèse selon laquelle les changements législatifs ont eu un impact sur le taux de crime
on ne peut pas vraiment mesurer l’ampleur du phénomène, notamment parce que:
- les victimes ont tendance à se blâmer
- nie leur victimisation
- peur/honte
- l’agresseur est un membre de la famille
- le système de justice aggrave les choses
- croyance selon laquelle il n’y a pas assez de preuve

Création des CALACS
Loi C-15 ; la victime peut témoigner derrière un panneau

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6
Q

Qu’est ce que le modèle de protection communautaire ?

A

critique sévère du modèle juridique vers le début des années 90 : plusieurs cas médiatisés, on ne protège pas assez le public. ce modèle ne permet pas de prévenir la récidive des prédateurs sexuels. les peines ne sont pas suffisamment longues, les AS sont de dangereux récidivistes,
- les crimes domestiques font place au délinquant sexuel dangereux
- émergence du terme délinquant sexuel à haut risque de récidive
faut en faire plus pour protéger nos enfants, les prédateurs sont parmi nous
- Edwin H. Sutherland : le processus de construction s et de réaction sociale décrit par Sutherland dans les années 50 se reproduit dans les années 90.
Au Québec, Mario Bastien, disparition de Cédrika
au Canada, la psychologie correctionnelle sera mise à l’avant-plan

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