Cours 2 Flashcards

1
Q

La dépendance pharmacologique et la dépendance psychique joue un rôle mineur ou majeur dans la toxicomanie ?

A

Un rôle majeur. L’envie de consommer devient la priorité dans la vie d’une personne.

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Q

La dépendance physique et la tolérance joue un rôle mineur ou majeur dans la toxicomanie ?

A

Un rôle mineur.

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3
Q

Il existe deux types de dépendance en fonction du rôle joué. Lesquelles ?

A
  1. Dépendance de type besoin (sévère).

2. Dépendance de type désir (abus).

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4
Q

À quoi est principalement relié la dépendance de type besoin ?

A

À la molécule pharmacologique.

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5
Q

À quoi est principalement relié la dépendance de type désir ?

A

Au sujet.

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6
Q

Il existe deux types de substances qui sont particulièrement en mesure de provoquer une dépendance chez son utilisateur en raison de la molécule pharmacologique (type besoin). Lesquelles ?

A
  1. L’héroïne.

2. La cocaïne et l’amphétamine.

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7
Q

Dépendance de type desoin

Quels sont les deux éléments que l’on retrouve dans la description de l’effet aigu (vécu) ?

A
  1. “Drug taking”

2. “Drug seeking”

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8
Q

Qu’est-ce que le “drug taking” ?

A

La consommation.

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9
Q

Qu’est-ce que le “drug seeking” ?

A

Le besoin de répéter la consommation.

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10
Q

Quels sont les effets du “drug taking” de la dépendance à l’héroïne ?

A
  1. Donne un état de bien-être paroxystique très intense.

2. Paix et plénitude: aussi intense que l’orgasme.

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11
Q

Quels sont les deux types de besoins que l’on retrouve dans le “drug seeking” de la dépendance à l’héroïne ? (Nommer et expliquer)

A
  1. Besoin irrésistible : veut se procurer de la drogue par tous les moyens. La consommation d’héroïne coûte très cher et amène l’individu à concentrer ses activités autour de la drogue.
  2. Besoin irréversible: pas de guérison. L’envie peut diminuer, mais elle reste toute la vie.
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12
Q

Dépendance à l’héroïne

Comment fonctionne le mécanisme de la sensation de bien-être (drug taking) ?

A

Lorsque les récepteurs aux opiacés sont stimulés, ils bloquent tous les messages désagréables du milieu externe provoquant une sensation d’euphorie.

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13
Q

Dépendance à l’héroïne

Quel est la différence entre l’euphorie produit par un orgasme et l’euphorie produit par l’héroïne ?

A

L’euphorie produite par l’héroïne n’est pas dû à la libération d’endorphine, mais à un opiacé.

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14
Q

Dépendance à l’héroïne

Quelle notion importante doit-on retenir sur les récepteurs du SNC ?

A

Les récepteurs sont aveugles, ils ne reconnaissent pas la molécule qui les stimule.

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15
Q

Quels sont les deux mécanismes que l’on retrouve dans le mécanisme de la répétition (drug seeking) ?

A
  1. Le mécanisme du caractère irrésistible.

2. Le mécanisme de l’effet irréversible.

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16
Q

De quoi dépend le mécanisme du caractère irrésistible ?

A

De la sensation de pseudo-euphorie.

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17
Q

Pourquoi l’euphorie produit par l’héroïne est en fait une pseudo-euphorie ?

A

Le SNC interprète le signal de l’héroïne comme étant un signal de survie; elle devient donc un besoin vital, tout comme le besoin de se nourrir et de boire.

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18
Q

De quoi dépend le mécanisme de l’effet irréversible ?

A

Du fait que le souvenir est dans la mémoire permanente..

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19
Q

Quels sont les effets du “drug taking” de la dépendance à la cocaïne et à l’amphétamine ?

A

Un bien-être extraordinaire mais différent de la morphine: plénitude, puissance physique et intellectuelle, sensation d’être un surhomme.

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20
Q

Qu’est-ce qui se produit après la consommation de de cocaïne et d’amphétamine.

A

Une sensation de puissance suivies d’une état “down”.

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21
Q

Quelles sont les trois théories qui tentent d’expliquer la dépendance psychologique ?

A
  1. La théorie du plaisir (hedonic theory).
  2. La théorie des processus opposés (apponent process theory).
  3. La théorie de la sensibilisation de la motivation (incentive sensitization).
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22
Q

Qu’est-ce que la théorie du plaisir ?

A

La dépendance est consécutive au plaisir induit par la drogue et aux effets négatifs qui suivent ce dernier. On répète la consommation pour retrouver à nouveau ce plaisir ou pour éviter les effets négatifs.

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23
Q

Qu’est-ce que la théorie des processus opposés ?

A

La dépendance dépend du contraste entre les effets positifs (plaisir) et les effets négatifs qui suivent ceux-ci. Étant donné que les effets positifs diminuent et les effets négatifs augmentent avec la répétition de la consommation, on augmente alors les doses ou la fréquence pour retrouver ce plaisir diminué ou disparu.

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24
Q

Qu’est-ce que la théorie de la sensibilisation de la motivation ?

A

Il y une différence entre vouloir (« wanting ») et aimer (« liking ») (circuits neuronaux
différents). À mesure qu’on avance dans la consommation, le liking diminue et est remplacé par le wanting. L’augmentation du vouloir conduit à l’usage compulsif et à la rechute.

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25
Q

En quoi consiste la dépendance de type désir ?

A

Un désir plus ou moins intense de consommer à nouveau de la drogue.

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26
Q

Dépendance de type désir

Quels sont les deux éléments que l’on retrouve dans la description de l’effet aigu (vécu) ?

A
  1. La nature du plaisir.

2. L’intensité du plaisir.

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27
Q

Dépendance de type désir

À quoi est associé la répétition.

A

Elle est consécutive à une désir et non à un besoin.

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28
Q

Dépendance de type désir

Comment fonctionne le mécanisme du plaisir ?

A

Ce n’est pas une induction de pseudo-euphorie, mais plutôt la suppression d’une dysphorie existante.
Elle peut être d’intensité: faible, moyenne ou forte.

29
Q

Dépendance de type désir

Comment fonctionne le mécanisme du désir de répéter ?

A

Ça dépend beaucoup plus du sujet que de la molécule pharmacologique.

30
Q

Est-ce que l’on retrouve un besoin irrésistible et irréversible dans la dépendance de type désir ?

A

Non.

31
Q

Est-ce qu’il existe un rôle animal dans la dépendance de type désir ?

A

Non.

32
Q

Qu’est-ce que la dépendance physique ?

A

La dépendance physique est un état qui résulte d’un usage répété et excessif d’un psychotrope et pour lequel l’organisme s’est adapté à sa présence continue. Lorsque la concentration du psychotrope dans l’organisme diminue sous un certain seuil, il se produit un dysfonctionnement du système nerveux qui se traduit par un ensemble de signes et de symptômes appelés syndrome de sevrage.

33
Q

Qu’est-ce que le sevrage ?

A

Le sevrage résulte d’une diminution importante ou d’un arrêt brusque de la consommation ou d’une diminution importante de la fréquence d’administration.

34
Q

Qu’elles sont les origines du syndrome de sevrage ?

A

1) Le retrait du psychotrope.

2) La réadaptation du système nerveux à l’absence de celui-ci.

35
Q

Est-ce que le syndrome de sevrage peut varier d’un individu à l’autre ?

A

Oui. La nature, la sévérité, le début et la durée du sevrage varient selon le type de psychotrope, les doses consommées, la fréquence et la durée de consommation ainsi qu’en fonction des facteurs biologiques et socioculturels de l’individu.

36
Q

Quels sont les caractéristiques générales du sevrages ? (4 caractéristiques)

A
  1. Les symptômes sont à l’opposé des effets normalement produits par le psychotrope;
  2. Le sevrage aux psychotropes à longue durée d’action débute plus lentement et est habituellement moins intense mais de plus longue durée;
  3. À l’inverse, le sevrage aux psychotropes à courte durée débute plus rapidement, est plus intense mais de plus courte durée;
  4. Les symptômes de sevrage peuvent être tellement intenses qu’ils peuvent pousser le consommateur à consommer à nouveau le psychotrope.
37
Q

Les manifestations cliniques du syndrome de sevrage se présente par des symptômes reliés à quels systèmes ?

A
  1. Système nerveux central.

2. Système nerveux autonome.

38
Q

Peut-on espérer une guérison parfaite du syndrome de sevrage ?

A

Oui. Pour aucune substances les symptômes de sevrage persistent toute la vie.

39
Q

Qu’est-ce que la tolérance ?

A
  1. La tolérance est un état d’hyporéactivité de l’organisme se traduisant par une diminution de la réponse au psychotrope et par la capacité de supporter, sans manifester de symptômes d’intoxication, des doses élevées qui habituellement sont toxiques pour le débutant. Elle se manifeste donc par une diminution de l’efficacité et de la toxicité du psychotrope.
  2. La tolérance est un mécanisme d’adaptation de l’organisme. Elle peut influencer de façon importante le comportement du consommateur.
40
Q

Est-ce que la tolérance est réversible ?

A

La tolérance est réversible; elle va donc s’atténuer à mesure que la période de non-consommation va s’allonger.

41
Q

Quelle est la principale conséquence de la tolérance et quel est son corollaire ?

A
  1. Des doses répétées d’une drogue vont avoir des effets plus faibles.
    Le corollaire: un toxicomane doit prendre des doses plus fortes pour obtenir le même effet.
42
Q

Qu’est-ce qui se passe avec la tolérance lorsqu’un individu qui avait arrêter de consommer rechute ?

A

L’augmentation de la tolérance se fera plus rapidement que la première fois. Il revient au même seuil plus rapidement.

43
Q

Il existe deux types de tolérance. Lesquels ?

A
  1. La tolérance fonctionnelle, pharmacologique, dynamique ou neurologique (SNC).
  2. La tolérance métabolique.
44
Q

En quoi consiste la tolérance fonctionnelle, pharmacologique, dynamique ou neurologique ?

A

Elle se caractérise par une perte de la sensibilité des neurones à l’action des psychotropes suite à l’administration répétée de celui-ci. L’effet du psychotrope diminue malgré la présence de concentrations identiques au cerveau. L’apprentissage joue également un rôle important dans ce type de
tolérance.

45
Q

En quoi consiste la tolérance métabolique ?

A
  1. La tolérance métabolique se caractérise par une augmentation de la vitesse à laquelle l’organisme métabolise le psychotrope. Ce phénomène se produit dans le foie et est consécutif à une augmentation de la quantité des enzymes responsables du métabolisme du psychotrope.
  2. L’élimination du psychotrope est plus rapide, sa durée d’action est réduite et son pic d’intensité est souvent réduit.
46
Q

Il existe 5 types de tolérances. Lesquels ?

A
  1. La tolérance innée.
  2. La tolérance acquise.
  3. La tolérance aiguë ou tachyphylaxie.
  4. La tolérance croisée.
  5. La tolérance inverse ou sensibilisation.
47
Q

En quoi consiste la tolérance innée ?

A

Ce type de tolérance est présente des la naissance. Elle est liée à certains facteurs génétique ou héréditaires. Elle explique les variations individuelles de la tolérance chez les nouveaux consommateurs.

48
Q

En quoi consiste la tolérance acquise ?

A

La tolérance acquise se développe au fur et à mesure de la consommation du psychotrope.

49
Q

En quoi consiste la tolérance aiguë ?

A

La tolérance aiguë apparaît au cours de la consommation. Par exemple, il arrive que la consommation continuelle de LSD pendant quelques jours fasse disparaître les effets hallucinogènes de cette drogue.

50
Q

En quoi consiste la tolérance croisée ?

A

Quand un consommateur développe une tolérance pour un psychotrope, il développe du même coup une tolérance pour des substances apparentées, même s’il n’a jamais consommé ces dernières.

51
Q

En quoi consiste la tolérance inverse ?

A

La tolérance inversée est un phénomène de sensibilisation qui est à l’opposé de la tolérance. Il se
caractérise par une augmentation de la réponse avec la même dose de psychotrope.

52
Q

Qu’est-ce que l’intolérance ?

A

C’est un état d’hyperactivité de l’organisme se traduisant par une réponse anormalement élevée au psychotrope et par le fait de ne pas tolérer des doses qui ne
seraient pas toxiques chez un individu normal.

53
Q

Il existe deux type d’intolérance. Lesquels ?

A
  1. L’intolérance naturelle ou innée.

2. L’intolérance acquise.

54
Q

Quelles sont les deux différences fondamentales entre la dépendance aux drogues et la dépendance à l’alcool ?

A
  1. La substance est disponible
  2. Le sujet joue le rôle essentiel aussi bien pour la dépendance de type besoin que pour la dépendance de
    type désir.
55
Q

Le test de dépistage se nomme CAGE. En quoi consiste cette abréviation ? (Nommer et expliquer)

A
  1. Cut down : Est-ce que j’ai déjà essayé de diminuer ma consommation d’alcool ?
  2. Annoyed : Est-ce que notre consommation d’alcool dérange ?
  3. Guilt : Est-ce qu’on a un sentiment de culpabilité lorsqu’on consomme ?
  4. Eye opener: Est-ce qu’on doit utiliser l’alcool le matin afin de récupérer les effets de la veille ?
56
Q

Quels sont les critères de dépendance à l’alcool ? (7 réponses)

A
  1. La tolérance augmente.
  2. Les symptômes de sevrage apparaissent.
  3. Difficultés à contrôler la quantité d’alcool consommée.
  4. Préoccupations liées à l’approvisionnement en alcool.
  5. Désir persistant et infructueux de diminuer ou d’interrompre la consommation.
  6. Répercussions négatives de l’alcool sur les loisirs et la vie sociale.
  7. Consommation persistante malgré des problèmes de santé physique ou psychique.
57
Q

La dépendance à l’alcool est telle une maladie ?

A

Oui, c’est une maladie chronique à évolution progressive.

58
Q

Est-il nécessaire de tomber dans l’ivresse pour avoir un problème de dépendance à l’alcool ?

A

Non. L’ivresse n’est pas l’alcoolisme.

59
Q

Quels sont les deux propriétés pharmacologiques de l’alcool ?

A
  1. Agent psychotrope: A un effet sur le SNC.

2. Agent gustatif.

60
Q

Quel est le type de dépendance le plus populaire pour la dépendance psychique à l’alcool.

A

La dépendance de type désir.

61
Q

Dépendance à l’alcool

Est-ce que l’on retrouve un besoins irrésistible et irréversible dans la dépendance de type besoin ?

A

Oui.

62
Q

Dépendance à l’alcool ?

À qui appartient le rôle essentiel autant pour la dépendance de type besoin que pour la dépendance de type désir ?

A

Au sujet.

63
Q

Quels sont les deux facteurs les plus importants dans la tolérance innée à l’alcool ?

A

Le sexe et le poids.

64
Q

Est-ce qu’une forte tolérance à l’alcool signifie nécessairement un alcoolisme ?

A

Non.

65
Q

Est-ce qu’on retrouve une dépendance physique chez les non alcooliques ?

A

Non, il n’y a pas de dépendance physique, car il n’y a pas de fortes doses quotidiennement pendant longtemps.

66
Q

Est-ce qu’on retrouve une dépendance physique chez les alcooliques ?

A

Oui.

67
Q

Est-ce que l’intensité du syndrome de sevrage est variable chez les personnes alcooliques ?

A

Oui, l’intensité du syndrome de sevrage est très variable en fonction du sujet et de la modalité de consommation d’alcool.

68
Q

Est-ce qu’un faible syndrome de sevrage signifie une absence d’alcoolisme ?

A

Non.

69
Q

La dépendance à l’alcool se transmet-elle génétiquement ?

A

Oui, mais il s’agit en fait d’une prédisposition à l’alcoolisme.