Cours 2 Flashcards
Qu’est-ce qui n’a pas statut d’autorité sur le plan professionnel? Pourquoi?
La détection, le dépistage, l’appréciation et la contribution
Ne conduisent pas à statuer sur l’existence de difficultés précises ni sur les répercussions à plus long terme de ces difficultés dans la vie de la personne
Qu’est-ce que la détection?
Relever des indices de trouble non encore identifié ou de facteurs de risque dans le cadre d’interventions dont les buts sont divers
Qu’est-ce que le dépistage?
Départager les personnes qui sont probablement atteintes d’un trouble non diagnostiqué ou d’un facteur de risque d’un trouble, des personnes qui en sont probablement exemptes
Qu’est-ce que l’appréciation?
Prise en considération des indicateurs (sx, manifestations cliniques, difficultés ou autres) obtenus à l’aide d’observations cliniques, de tests ou d’instruments
Qu’est-ce que la contribution?
Réfère à l’aide apportée par différents intervenants à l’exécution de l’activité réservée au professionnel
Quelle est la différence entre l’évaluation et le dépistage?
- Dépistage: Veut prédire des problèmes pas encore présents ou pas encore cliniquement graves
- Évaluation: demandée lorsqu’un problème est présent ou fortement suspecté et on veut clarifier sa nature, sévérité ou gravité et chronicité
Quelle est la différence entre un trouble et un diagnostic?
Le trouble est la condition clinique d’un.e patient.e, le diagnostic est l’étiquette qui représente l’information à propos de cette condition suite à une évaluation diagnostique
Qu’est-ce qu’un diagnostic?
Assignation formelle d’un individu dans une catégorie d’un système de classification (e.g., DSM-5)
Qu’est-ce qu’une hypothèse clinique/diagnostique?
Hypothèse de travail clinique servant à faire une conceptualisation de cas et à guider l’intervention (peut être dérivée des mêmes critères)
Qu’est-ce qui différencie l’hypothèse diagnostique du diagnostic?
Elle est ouverte! Elle peut changer en cours d’intervention suite à l’ajout de nouvelles informations cliniques ou suite à la réaction à l’intervention
Qu’est-ce qu’un pronostic?
Jugement porté sur l’évolution, la durée ou la stabilité d’une condition clinique et les conséquences futures dans le cas où aucune intervention ne serait effectuée
Que faut-il connaître pour établir un pronostic valide et fiable?
- Continuité/stabilité de la condition clinique ou trouble
- Facteurs de risque, d’aggravation, de persistance et de récidive/rechute
- Facteurs de promotion, de protection et de désistement
Qu’est-ce qu’un diagnostic différentiel?
Processus complexe en quatre grandes étapes
- Sommes-nous vraiment en présence d’un problème, d’une psychopathologie, ou est-ce un problème contextuel ou réactionnel transitoire?
- Considérer explicitement différentes hypothèses diagnostiques plausibles
- Décider quelle est l’hypothèse diagnostique principale à partir du cadre théorique choisi, des données cliniques recueillies et surtout, du niveau d’urgence
- Établir une hypothèse pronostique
Qu’est-ce que la comorbidité?
Terme médical qui signifie la présence simultanée de deux (ou plus) dx chez un individu
Pour les tenants de l’approche dimensionnelle, quel terme est plus souvent utilisé à la place de comorbidité?
Co-occurence
Que fait-on en évaluation psychoéducative quant à la comorbidité?
Tente d’expliquer le pourquoi de la comorbidité autant que celui du dx principal
Quel est l’objectif de l’évaluation diagnostique?
De poser un dx, explicitement
À quoi ne s’intéresse généralement pas l’évaluation diagnostique?
Aux causes ni aux processus expliquant le développement du problème
Les psychoéducatrices peuvent-elles légalement poser un dx? Que peuvent-elles faire?
Non, mais elles peuvent tout à fait collaborer à une évaluation diagnostique (appréciation, contribution)
Selon l’OPPQ, sur quoi repose l’évaluation fonctionnelle?
Sur le principe que tout comportement possède une fonction
Selon l’OPPQ, que vise l’évaluation fonctionnelle?
À comprendre les fonctions des comportements problématiques ainsi que l’ensemble des facteurs susceptibles d’influencer leur apparition ou de les maintenir
Quel est l’objectif de l’évaluation fonctionnelle?
Collecter des données afin d’aider à comprendre les processus explicatifs (i.e., facteurs de risque et de protection, mécanismes de développement, trajectoire) et les fonctions d’un problème d’adaptation
Comment est aussi appelée l’évaluation fonctionnelle? En raison de quoi?
Analyse de résolution de problème
En raison de son objectif
Est-ce que l’analyse fonctionnelle en ICC correspond à l’évaluation fonctionnelle?
NON
Selon l’OPPQ, en quoi consiste l’évaluation normative?
À administrer des épreuves standardisées afin de comparer la personne à une norme issue d’un group de référence du même âge, du même genre ou de la même communauté culturelle
Selon l’OPPQ, l’évaluation normative sert à cerner quoi?
La nature et l’importance des problèmes que vit la personne ainsi que leur caractère chronique ou transitoire
Selon l’OPPQ, l’évaluation normative permet aussi d’obtenir quoi?
Des renseignements sur la nature et la gravité des problèmes
Selon l’OPPQ, quand est-ce que le recours à des instruments de mesure normés et standardisés est pertinent?
Lorsque ceux-ci sont employés dans la limite des règles d’utilisation et des compétences requises pour le faire
Les membres de l’Ordre sont-ils imputables de l’utilisation d’un instrument de mesure dans le cadre de la démarche d’évaluation psychoéducative?
Oui
Quant à l’utilisation d’un instrument de mesure dans le cadre de la démarche d’évaluation psychoéducative, qu’est-ce qui appartient aux membres de l’Ordre selon l’OPPQ?
De juger de leur formation reçue en psychométrie et de son actualisation dans leur pratique
La classification est centrale dans quelles sciences?
Presque toutes les sciences naturelles, mais aussi sociales, humaines et psychologiques
Qu’est-ce qui est nécessaire pour organiser les aspects centraux d’une discipline scientifique?
Un système de classification
Qu’est-ce que la classification?
Placer des objets dans des catégories distinctes, ou sous-groupes, à partir de certaines règles
En évaluation, on peut classifier deux choses. Lesquelles?
Items (approche dimensionnelle et modèle multivarié/psychométrique)
Individus (approche catégorielle et modèle médical)
Pour quelle raison classifie-t-on des items?
Pour former des dimensions, ou construits latents, ou traits latents
Qu’est-ce qui est généralement utilisé pour classifier des items?
L’analyse factorielle
(Facteurs = dimensions latentes)
Dans l’approche dimensionnelle, pourquoi cherche-t-on une structure factorielle?
On cherche une structure factorielle qui permet de classifier tous les items qui définissent le (ou les) construits d’intérêt dans des dimensions indépendantes, idéalement non corrélées significativement (i.e., orthogonales)
Dans l’approche dimensionnelle, pourquoi dit-on que les dimensions ou traits sont bipolaires?
On identifie des différences entre les individus le long d’un continuum
Puisque les dimensions ou traits sont bipolaires, qu’est-il assumé?
Que tous les individus possèdent le trait, mais à divers degrés (ex: personne n’a aucune impulsivité, nous sommes tous plus ou moins impulsifs à différents degrés)
On identifie donc des différences quantitatives entre les personnes, du pôle positif (socialement acceptable) au pôle négatif (socialement inacceptable)
Avec l’approche dimensionnelle, que doit-on choisir pour déterminer si un niveau est normal ou anormal?
Un critère (ex: à partir de quel score on détermine qu’un enfant est significativement plus impulsif que les autres?)
Le critère choisi pourra être théorique/conceptuel ou basé sur des données/statistiques
Ainsi, dans l’approche catégorielle, on classifie des individus pour former quoi?
Des groupes, types, prototypes, profils latents ou classes latentes
On ne veut pas de regroupements d’items, mais des regroupements de personnes
Dans l’approche catégorielle, les regroupements de personnes (ou types, profils) peuvent être établis de trois grandes façons. Lesquelles?
1) Sur une base exclusivement théorique (c’est souvent le cas) (ex: MBTI)
2) À partir des connaissances tirées des résultats de la recherche scientifique (c’est parfois le cas) (ex: DSM-5)
3) Sur une base empirique (i.e., avec analyses statistiques) (c’est plus rarement le cas)
Dans l’approche catégorielle, on cherche une classification, ou une typologie, qui permet de quoi?
De classifier tous les individus d’une population ou d’un échantillon dans des catégories discrètes, c’est-à-dire mutuellement exclusives
On identifie donc des différences qualitatives entre les personnes
Certains types sont des individus bien adaptés (la majorité), d’autres sont des individus avec des profils d’inadaptation
Dans le DSM-5 et l’ICD-11, quels systèmes sont utilisés? Ils sont très utiles pour quoi?
Les systèmes de classification (ou nosologiques) des troubles mentaux (ou psychopathologies) sont très utilisés
Très utiles pour la communication entre intervenants, institutions, assureurs, etc.
Nomme trois problèmes avec la validité des diagnostics du DSM.
1) La complexité de l’adaptation humaine fait qu’il est souvent irréaliste de dichotomiser (perd info sur la sévérité)
2) Tous les sx pertinents ne sont pas nécessairement présents dans la liste préétablie
3) Problèmes avec algorithmes de classification