Cours 2 Flashcards

1
Q

Quelle est l’importance de la philosophie pour les sciences?

A

Elle répond à des questions portant sur la science elle-même, la relation entre les sciences et la société et la relation entre la science et d’autres formes de connaissances

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2
Q

Quel est le but de la philosophie?

A

Semer un «doute constructif»

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3
Q

Quels deux types de doutes constructifs peuvent être menés par la philosophie?

A

Réflexion sur les postulats fondamentaux de certaines approches
Choisir une méthodologie adapté au questionnement dans la recherche

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4
Q

À quoi sert le doute constructif produit par la philosophie en pratique? Nommes 3 utilités

A

Reconnaître les problèmes dans sa propre discipline .
Faire face aux décisions fondamentales concernant les approches de la recherche.
Reconnaître et admettre la complémentarité d’autres approches.
Évaluer l’importance des nouveaux développements scientifiques.
Être conscient de ce qu’une certaine approche peut ou ne peut pas accomplir.
Formuler des recommandations fondées pour la poursuite de la recherche sur
la base d’une évaluation des forces et des faiblesses d’une approche choisie

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5
Q

Que sont des «paradigmes scientifiques» ?

A

Un ensemble de postulats globaux et interconnectés sur la nature de la réalité et sur la façon dont nous pouvons la comprendre

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6
Q

Quels sont les 3 éléments constitutifs du paradigme?

A

L’ontologie, l’épistémologie et la méthodologie

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7
Q

Expliques l’ontologie

A

La véracité du monde qui nous entoure (esque le monde autour de nous est réel?)

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8
Q

Expliques l’épistémologie

A

Les moyens par lesquels nous pouvons acquérir des connaissances sur ce monde et la manière dont ces connaissances doivent être interprétées

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9
Q

Expliques la méthodologie

A

l’approche pratique de la production de connaissances, y compris les forces et les faiblesses des outils dont nous disposons à cette fin

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10
Q

Quels sont les 3 paradigmes contemporains en criminologie?

A

Empirique-analytique, interprétatif/constructiviste et critique-émancipatoire

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11
Q

Donnes les 3 caractéristiques du paradigme empirique-analytique

A

Recherche d’une connaissance objective.
Reflète les sciences naturelles.
Recherche de conclusions/légalités généralisables.
-> théories objectives, méthodes quantitatives

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12
Q

Donnes les 3 caractéristiques du paradigme interprétatif/constructiviste

A

Recherche d’une connaissance subjective / « Verstehen ».
Résiste à l’approche des sciences naturelles.
Pas de connaissances généralisables, mais des connaissances localisées.

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13
Q

Donnes les 3 caractéristiques du paradigme critiqué-émancipatoire

A

Critique de la science (principalement la variété empirique-analytique).
Critique de la société
L’engagement social est central

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14
Q

Donne le contexte historique du positivisme logique/ empirisme

A

le rationalisme.
• Progrès majeurs dans les domaines des sciences naturelles, de la logique et des mathématiques (début 20ième siècle).
• L’observation a une place centrale dans les sciences naturelles (empirisme).

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15
Q

Expliques le postulats ontologique selon le positivisme logique dans le paradigme empirique-analytique

A

Le monde qui nous entoure est une réalité objective qui existe indépendamment de nous

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16
Q

Expliques les postulats épistémologiques selon le positivisme logique dans le paradigme empirique-analytique

A
  • Il est possible d’acquérir des connaissances factuelles sur la réalité
  • Grâce à notre perception sensorielle, nous pouvons vérifier et confirmer
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17
Q

Expliques les Postulats méthodologiques selon le positivisme logique

A

Importance de la recherche quantitative (vérification)
La perception subjective n’est pas scientifique car non vérifiable

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18
Q

Expliques le néo-positivisme

A
  • Probabilité au lieu de vérité.
  • La déduction
    Mais les postulats ontologiques et épistémologiques demeurent :
    Le monde/la terre peut être observé(e).
    Et il est possible d’acquérir des connaissances fiables /
    objectives à son sujet.
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19
Q

Donnes le contexte historique du rationalisme critique

A

Explications rétroactives versus prédictions proactives. Attitude scientifique critique versus non-critique. Centralité de « prédictions risquées ».

20
Q

Expliques le problème d’observation dans le rationalisme critique

A

Toute observation est guidée par des attentes (biais).
Notre capacité d’observation est limitée par notre constitution biologique ainsi que nos instruments de mesure/observation.

21
Q

Expliques le problème d’induction dans le rationalisme critique du point de vue psychologique et logique

A

Psychologique: déduire des instances futures sur la base d’expériences
passées.
Logique: confirmer ou vérifier une hypothèse sur base d’une série de
instances égale une régression infinie (« infinite regress »).

22
Q

Quel est le nom qu’on donne au problème d’induction dans le rationalisme critique

A

Hume’s problem

23
Q

Comment qualifie-t-on toute forme de connaissance en rationalisme critique?

A

Toute forme de connaissance est une hypothèse («conjecture»)

24
Q

Vrai ou faux. En rationalisme critique , la théorie précède l’observation

A

Vrai. On se base sur l’attente et les prédictions

25
Q

Quel est le critère de démarcation en rationalisme critique?

A

Testabilité/ Réfutabilité

26
Q

Expliques la relation théorie - hypothèse: falsification

A

Au lieu de vérifier, chercher à réfuter (“tests critiques”).
Déduction (affirmation universelle -> affirmation singulière).
Grâce à un test crucial, le taux de corroboration d’une théorie peut augmenter.
La vraisemblance ou la similitude de la vérité est alors élevée, mais la falsification reste toujours possible.
Au fils du temps, cette approche permet d’obtenir des approximations de plus en plus précises de la vérité.

27
Q

Donnes un exemple de rationalisme critique.

A

On dit que tous les cygnes sont blancs et qu’il n’y a pas de cygnes noirs, ce serait un exercice sans fin de tenter de trouver tous lee cygnes blancs. En rationalisme critique, on va chercher activement les cygnes noirs.

28
Q

Expliques l’ontologie en rationalisme critique

A

Le monde qui nous entoure est une réalité objective, qui existe indépendamment de nous .

29
Q

Expliques l’épistémologie du rationalisme critique

A

Seule une approximation de cette réalité est possible (“approximations de la vérité”).
La perception sensorielle est guidée par des attentes et n’est donc pas neutre.
Déduction (structurer l’attente dans l’observation). Falsification (éviter les erreurs logiques).

30
Q

Expliques la méthodologie du rationalisme critique

A

Extrêmement importante: Éliminer l’observation des attentes
De préférence pluraliste (plusieurs «tests critiques»)
Essentiellement quantitative

31
Q

Expliques le théorème de Duhem-Quine portant sur la critique des approches empiriques dans le paradigme d’interprétation

A
  • La théorie ne se résume pas à des affirmations qui peuvent être testées par des observations
  • Il est impossible de tester une théorie à partir d’hypothèses isolées de l’ensemble de la théorie soit le corpus de nos connaissances.
  • Tout test implique des hypothèses auxiliaires qui relèvent du chercheur lui-même ou des ses instruments de recherche
  • Les tests cruciaux sont impossibles: Lorsqu’un test échoue, il est impossible de dire pourquoi
  • Il est toujours possible de trouver des hypothèses auxiliaires qui permettent au test de réussir
32
Q

Donnes 3 exemples d’hypothèses auxiliaires pouvant aider un test à réussir selon le théorème de Duhem-Quine

A
  • Fiabilité de l’instrument de mesure?
  • Hypothèses Adhoc à l’appui d’un résultat anormal?
  • «c’est un/e mauvais/e chercheur/se?»
  • Le contexte de l’étude?
  • Le groupe de répondants n’est pas bien choisi?
33
Q

Qu’est-ce qu’est la validité égale selon le paradigme interprétatif?

A

Le fait de penser que la science n’est qu’une façon parmi tant d’autres de décrire le monde

34
Q

Ce qui est «réel» varie d’après quelles variables selon le paradigme interprétatif?

A

Le temps et l’espace

35
Q

La connaissance est un produit de quoi selon le paradigme interprétatif?

A

D’interactions où une signification subjective (partagée) est donnée

36
Q

Le connaissances construites peuvent être le résultat de quoi selon le paradigme interprétatif?

A

De groupes de pression et de groupes de pouvoirs cherchant à atteindre certains objectifs idéologiques

37
Q

Expliques les 3 postulats (ontologie, épistémologie et méthodologie) selon le paradigme interprétatif

A

Ontologie : varie considérablement d’une branche à l’autre. Elle peut aller d’un monde encore réaliste à un monde entièrement construit (constructivisme radical). En général, elle traite d’un monde qui 3xiste indépendamment de notre perception
Épistémologie: Prononcée relativiste. La connaissançe reflète des positions et des idéologies historiquement contingentes, et non une approximation d’une réalité objective. la façon dont nous voyons le monde est déterminée par les constructions que nous en faisons.
Méthodologie: Souvent qualitative, notamment par le biais de la théorie ancrée, de la phénoménologie, de l’observation participante, de l’entretien,… Les méthodes visent à mieux comprendre l’expérience subjective. il est intrinsèquement impossible de tirer des conclusions générales de la recherche

38
Q

Donnes les 2 principales critiques du paradigme interprétatif

A

L’auto-rejet: si tout est relatif au contexte (et donc faux dans un autre contexte) il en va de même pour le constructivisme lui-même
Critique idéologique: si tout n’est que relatif , il n’y a donc plus de raison de condamner les pratiques inhumaines

39
Q

Expliques le contexte du paradigme critique-emancipatoire

A

Distinctions basée sur l’objectif de la science. La production de connaissance n’est pas et ne devrait pas être sans valeur. Les chercheurs en science sociale doivent être socialement engagés

40
Q

Vrai ou faux. Le paradigme critique-émancipatoire est essentiellement qualitatif ou réflectif, mais pas exclusif

A

Vrai

41
Q

Nommes 3 variantes du paradigme critique-emancipatoire

A

Perspectives théoriques du conflit
Perspectives marxistes
Perspectives féministes
Perspectives postmodernes

42
Q

Expliques la perspeçtive théorique du conflit selon le paradigme critique-émancipatoire

A

Les conflits entre individus, institutions ou entités culturelles constituent l’état normal des choses. Les conflits sont motivés par la recherche ou le maintien du pouvoir. Les groupes puissants de la société dirigent en grande partie les punitions.

43
Q

Quel est l’objectif de la recherche selon le paradigme critique-émancipatoire?

A

Exposer les structures de pouvoir et rechercher une répartition plus équitable du pouvoir

44
Q

Expliques les perspectives marxistes

A

Forme ultérieure et plus spécifique de la théorie du conflit.
• Importance centrale de la société dans la définition de l’homme : structuralisme.
• Le mode de production économique est le catalyseur de ce processus (dialectique).
• Il existe une distinction et un conflit entre la bourgeoisie, qui possède les moyens de production et les institutions sociales telles que la justice pénale, et la classe ouvrière, qui ne possède pratiquement rien.
• L’objectif de la recherche est de mettre fin à l’oppression.

45
Q

Expliques les perspectives féministes

A

Enraciné à nouveau dans le conflit social.
• L’accent est mis sur l’attention disproportionnée accordée aux hommes dans la recherche et dans l’organisation de la société.
• La recherche se concentre trop sur les hommes, ce qui fait que la criminalité à l’encontre des femmes n’est pas suffisamment prise en compte.
• Sur le plan social, les femmes sont opprimées, ce qui se traduit par une structure sociale et un droit pénal qui n’y répondent pas de manière adéquate.
• L’objectif du scientifique est d’exposer ces structures de domination et de parvenir à une plus grande égalité entre les hommes et les femmes.

46
Q

Expliques les perspectives féministes

A

Enraciné à nouveau dans le conflit social.
• L’accent est mis sur l’attention disproportionnée accordée aux hommes dans la recherche et dans l’organisation de la société.
• La recherche se concentre trop sur les hommes, ce qui fait que la criminalité à l’encontre des femmes n’est pas suffisamment prise en compte.
• Sur le plan social, les femmes sont opprimées, ce qui se traduit par une structure sociale et un droit pénal qui n’y répondent pas de manière adéquate.
• L’objectif du scientifique est d’exposer ces structures de domination et de parvenir à une plus grande égalité entre les hommes et les femmes.

47
Q

Quelles sont les critiques du paradigme critique-émancipatoire?

A

Aucune valeur explicative : le conflit social est simplement nommé comme un fait.
• L’hypothèse selon laquelle la criminalité n’est qu’une construction ne rend pas justice à la souffrance des victimes.
• L’accent est mis sur les mala prohibita (comp. puni par la loi), mais il existe également des mala in se (comp. moralement inacceptable), qui méritent l’attention et sont indépendants des structures de pouvoir ou de domination.
• Peu de preuves empiriques à l’appui des affirmations.
• Peu de cohérence dans les résultats des recherches.