Cours 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une théorie?

A

Selon le Larousse, une théorie est un ensemble de principes, de règles, de lois scientifiques visant à décrire et à expliquer un ensemble de faits. C’est d’expliquer un phénomènes selon ces faits (aide à comprendre et à conceptualiser).

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2
Q

Qu’est-ce qui n’est pas une théorie?

A

-La vérité absolue: La théorie n’est pas une vérité absolue, elle cherche plutôt à formuler des hypothèses sur pourquoi un phénomène se produit chez certains individus dans certaines circonstances.
-Un modèle: Un modèle est une représentation schématique pour faciliter la compréhension et faire des prédictions.
-Une typologie: Ce n’est pas une classification basée sur des caractéristiques partagées (analyse).
-Une approche/principe d’intervention: Parfois certains principes d’intervention peuvent ressembler à des théories, mais les deux sont distincts. Cependant, cela ne veut pas dire que l’intervention ne peut pas s’appuyer sur de la théorie.

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3
Q

Quels principes voyons-nous par rapport au fait qu’une théorie n’est pas la vérité absolue?

A

Le principe de multi finalité (plusieurs fins peut mener au même comportement de départ) et le principe de multi causalité (plusieurs éléments peuvent avoir la même cause).

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4
Q

Quels sont les types de théorie? Définis les.

A

Théorie uni factorielle (quand la théorie se base sur un seul élément pour venir informer le phénomène d’intérêt) et multifactorielle (plusieurs éléments sont pris en compte dans leur ensemble pour venir expliquer un phénomène).

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5
Q

Quelle est la limite de la théorie uni factorielle?

A

C’est simpliste, c’est rarement le cas que l’on croise ce type de théorie en psychologie.

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6
Q

Quels sont les différents éléments qui caractérisent une bonne théorie? (4)

A

-Repose sur des concepts clairs et précis (il faut définit les concepts), -Est cohérente et pertinente avec le reste de la littérature empirique
-Est parcimonieuse dans sa capacité d’expliquer un phénomène avec un nombre restreint de concepts (si trop compliqué= la théorie n’est plus utile)
-Est vérifiable et appuyée par des données empiriques et a une utilité clinique et/ou des retombées sur l’avancement du domaine (retombées pratiques= permet l’intervention, etc.).

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7
Q

Quelles sont les théories sociologiques qui expliquent le crime?

A

La théorie de la tension et le contrôle social.

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8
Q

Explique la théorie de la tension. Qui sont les différents chercheurs qui mettent de l’avant ce type de théorie?

A

La société est fragmentée en groupe (économique, culturel, valeurs, etc.). Certains groupes ont de plus grands obstacles à se réaliser personnellement et financièrement en respectant les normes sociales, ce qui fait en sorte qu’ils rejettent les normes et se tournent vers la criminalité. Les différents chercheurs que l’on voit –> Merton, Agnew et Cloward & Lyod.

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9
Q

Définis la théorie de Merton.

A

Théorie de la tension. Pour lui, la tension entre atteindre ses objectifs et respecter les normes sociales est ce qui amène la criminalité. Donc, si ils sont incapables de se réaliser avec les normes sociales, il y a une tension qui cause un comportement criminel pour l’atteinte des objectifs sans les normes sociales.

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10
Q

Définis la théorie d’Agnew.

A

Théorie générale de la tension. Pour lui, ça se passe en trois étapesIncapacité d’atteindre les objectifs qui cause le retrait de stimuli positifs (ex; perdre son emploi) qui cause à son tour la présence de stimuli négatifs (ex; vivre de la discrimination).

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11
Q

Définis la théorie de Cloward &Lyod.

A

Opportunités différentielles. Pour eux, la tension intérieure existerait en premier lieu et l’exposition à de la délinquance et l’opportunité de mettre un crime en deuxième. Sans l’opportunité, il n’y aurait pas de comportement criminel.

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12
Q

Quelles sont les critiques des théories sociologiques?

A

Manque de tests empiriques (corrélations uniquement), ne s’applique pas à certains types de crime (ex; délinquance sexuelle. S’applique davantage au crime financier) et suppose un calcul coût-bénéfice qui n’a pas forcément lieu.

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13
Q

Définis la théorie du contrôle social.

A

Tout être humain a à la base des tendances délinquantes, mais il possède un contrôle social. Il provient de sources internes (valeurs) et externes (provenant de la société).

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14
Q

Quels sont les types de contrôle social? Quel est le plus efficace?

A

Le contrôle externe peut être formel (lois et règles) ou informel (normes sociales, valeurs). Le contrôle informel est souvent plus efficace.

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15
Q

Quels sont les concepts qui viennent empêcher le contrôle social? (4)

A

-Désorganisation sociale
-Lien social (plus tu as de lien social, moins tu es risqué d’avoir un comportement criminel. Ex; dans une petite ville, tout le monde te connaît donc si tu commets un acte criminel il va y avoir plus de jugement des pairs. Représente bien le contrôle externe)
-Faible autocontrôle
-Mode de vie festif (les valeurs de l’individu sont différentes ainsi que les normes du groupe).

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16
Q

Définis la théorie de la désorganisation sociale.

A

Lien entre les zones urbaines en transition et le déclin de l’influence des valeurs collectives de l’individu peut provoquer de la délinquance Pauvreté (augmente le stress, ce qui diminue la collectivité), diversité ethnique, instabilité résidentielle (population très changeante).

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17
Q

Quels sont les autres contextes de désorganisation qui peuvent avoir une influence?

A

Catastrophes naturelles, conflits armés, par exemple.

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18
Q

Qu’est-ce que les hot spots?

A

On observe plus de 24 000 bloque à seatle sur 12 ans= certains avaient plus de criminalité que d’autre (quartier plus pauvre, avec plus d’ados laissés à eux-mêmes, avaient peu d’efficacité collective).

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19
Q

Par quelle analogie pouvons-nous justifier les pratiques policières controversées?

A

Par l’hypothèse de la vitre brisée. Si un immeuble a une vitre brisée, les gens vont penser que c’est pas un immeuble de valeur, les gens vont s’en foutre et commencer à briser les vitres par eux-mêmes (effet boule de neige).

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20
Q

Qu’est-il important de prendre en compte par rapport aux théories sociologiques?

A

Les théories sociologiques se basent sur l’environnement/la société. Or, des personnes différentes réagissent différemment au même environnement. Qu’en est-il des crimes commis par des personnes n’ayant aucun contact préalable avec des criminels? Et des non-criminels vivant dans un environnement criminel? Et des criminels qui peuvent également venir d’un milieu aisé? Pourquoi y a-t-il des taux de criminalité différents selon certains facteurs (ex; L’âge et le sexe)?

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21
Q

Qui est Cesare Lombroso? Quelle est sa contribution? Quelle en est la limite?

A

L’homme criminel, il a étudié 6000 crânes de criminels, il observe–>Tête de taille ou de forme inhabituelle, yeux étrangers, oreilles trop grandes ou trop petites, dents anormales, menton trop long ou trop petit et bras trop longs.
-Limite: Ce n’est ni bon sur le plan éthique, ni sur le plan empirique.

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22
Q

Définis la perspective évolutionniste et l’hérédité par rapport au crime.

A

Selon la perspective évolutionniste, la coopération sociale est favorisée par la sélection naturelle, mais les comportements criminels ne sont pas des aberrations, ce sont des stratégies d’adaptation.

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23
Q

Donne un exemple de perspectives évolutionnistes sur le crime en parlant de l’environnement hostile et la reproduction.

A

-Environnement hostile: Les caractéristiques de la psychopathie offrent un avantage évolutif sur les caractéristiques non exploitantes.
-La reproduction: Elle servirait à transmettre des gènes, le statut social, le pouvoir et la domination. Cela serait associé au vol et à un style de vie criminel, aux gangs de rue (adaptatif, car des personnes peuvent me protéger), au viol (adaptatif, car transmet gène) et à l’homicide (adaptatif, car se débarrasse de quelqu’un qui nous suit). Diapo 20.

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24
Q

Quelle est la limite des perspectives évolutionnistes sur le crime?

A

Ce n’est pas très bien vu, car l’adaptation n’explique pas toujours le crime.

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25
Q

Au niveau biologique, qu’est-ce qui permet des avancées dans le monde du crime?

A

Il y a une évolution dans le domaine biologique, ce qui amène une (ré)émergence de la biologie en psychologie forensique, avec les analyses génétiques et l’imagerie cérébrale. On fait le lien ici entre la génétique–>le cerveau–>la violence.

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26
Q

Qu’est-ce que la neuroscience forensique?

A

Une discipline qui s’intéresse aux bases neuronales du crime et qui intègre les principes et les techniques des neurosciences afin de comprendre les origines des comportements antisociaux. C’est donc de comprendre le comportement criminel avec les bases de la neuroscience.

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27
Q

Selon la neuroscience forensique, comment pouvons-nous expliquer les comportements délinquants?

A

Ils sont considérés comme découlant non pas de l’échec d’un individu à savoir le bien du mal, mais des mécanismes neuronaux qui peuvent fonctionner incorrectement.S

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28
Q

Selon la neuroscience forensique, quel est l’impact des neurones différents?

A

Ceux qui fonctionnent différemment seraient liés à la criminalité.

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29
Q

Quels sont les centres d’intérêts d’étude en neuroscience forensique?

A

Ce domaine étudie des phénomènes qui sont pertinents à la psychologie forensiqueL’agression, l’autocontrôle et l’empathie.

30
Q

Qu’est-ce que l’anatomie de la violence? Quel est son lien avec la psychologie forensique?

A

C’est une discipline qui a longtemps été mise de côté. Elle est sous-exploitée en psychologie forensique mais elle contribue à comprendre les comportements criminels.

31
Q

Selon l’anatomie de la violence, comment pourrions-nous comprendre le comportement criminel?

A

Débalancement chimique qui cause le comportement (peut être réglé avec un supplément).

32
Q

Quel est le rôle des études de jumeaux?

A

Les études de jumeaux permettent d’analyser la contribution des facteurs biologiques et environnementaux dans le crime.

33
Q

Comment est-ce que l’étude des jumeaux permettent d’analyser la contribution des facteurs biologiques et environnementaux dans le crime?

A

Les jumeaux qui sont élevés dans des environnements différents et qui ont des similitudes malgré ça démontrent que la cause est génétique.

34
Q

Que pourrions-nous dire par rapport à l’origine des comportements antisociaux selon l’étude de jumeaux?

A

Il y a plus de similarité chez les jumeaux monozygotes dans le comportement criminel, ce qui démontre qu’il y a une prédisposition héréditaire au comportement criminel. En contexte non familial, l’influence environnemental est plus importante (30%), dans un environnement familial (20%) et les gènes= 50%.

35
Q

Quelles conclusions pouvons-nous tirer de l’étude de jumeaux par rapport au comportement criminels et antisociaux?

A

Les jumeaux monozygotes sont davantage similaires en ce qui concerne les comportements criminels et les comportements antisociaux que les jumeaux dizygotes. Vrai même quand les jumeaux monozygotes ont grandi dans des environnements différents.

36
Q

Quelle est la limite de l’étude de jumeaux?

A

On parle de l’environnement commun et de l’environnement non partagé. L’environnement n’est pas 100% commun (si on ne se ressemble pas exactement pareil, on peut être traité différemment). Diapo 26

37
Q

Que pouvons-nous conclure à partir d’études d’enfants adoptés par rapport au comportement criminel?

A

On regarde la persistance de l’héritage dans ce contexte. Plus le père biologique avait un comportement criminel, plus l’enfant a un comportement criminel (même si le parent biologique n’a pas élevé l’enfant, il y a cette corrélation), mais pas avec le parent adoptif. Cependant, ce phénomène est moins vu avec la criminalité violente. Donc, il y a une corrélation entre le nombre de fils adopté condamné et le nombre de crimes commis par les parents biologiques.

38
Q

Qu’est-ce que le syndrome XYY? Quelle est la limite de ce syndrome?

A

Le cas de Richard Speck (il n’avait pas de syndrome en réalité), Francis Heaulme et Manuel Delgado. Syndrome de Klinefelter. Très peu de criminel ont ce symptôme mais il y en a 40x plus en prison que dans la population générale. Il y a une association entre XYY et les comportements criminels. Les hommes avec XYY ont 5 fois plus de chance de commettre un crime violent, les adolescents avec XYY sont plus agressifs que ceux sans XYY.
-Limite: Il faut faire attention, car des études ont trouvé des arguments contradictoires.

39
Q

Qu’est-ce que le gène MAOA?

A

« The warrior gene », soit monoamine oxidase. L’allèle est plus courte, donc l’expression de l’enxyme MAOA est plus faible (donc plus de sérotonine, de dopamine). Cela est relié à la personnalité agressive, à l’hypersensibilité et à l’impulsivité.

40
Q

Quelle contribution apportent Capsi et Moffit par rapport au rôle des gènes dans le comportement criminel?

A

Les interactions gènes et environnement favorisent l’émergence des comportements antisociaux. Les comportements criminels ne résultent pas de l’influence d’un seul gène (MAOA, 5HTT, DRD2, DAT1), mais également de l’environnement.

41
Q

Quel est le lien entre l’environnement et le gène MAOA?

A

Plus il y a de la maltraitance, plus ceux ayant un faible MAOA vs ceux qui en ont bcp sont plus susceptibles d’avoir un comportement criminel.

42
Q

Quel est le lien entre le cortex préfrontal et le comportement criminel?

A

Une lésion à ce cortex peut causer plus de comportements criminels, car il est lié à bcp d’éléments (comme plusieurs fonctions telles que l’empathie, le raisonnement profond, la régulation des émotions, la régulation corporelle, la moralité, la communication et la modulation de la peur. Également lié au système limbique/le cerveau émotionnel qui lui est lié aux pensées–>réponse fight/flight/freeze, « suis-je en sécurité, qu’est-ce que les autres pensent de moi, que veulent-ils me faire, etc, » et aux émotions).

43
Q

Quelles sont les conséquences des lésions au cortex préfrontal sur le plan émotionnel, comportemental, psychologique, social et cognitif?

A

-Émotionnel: Favorise l’expression de la colère et de la rage
- Comportemental: Favorise les comportements criminels, les prises de risque, l’impulsivité et l’irresponsabilité.
-Psychologique: Favorise l’émergence de traits de personnalité négatifs, le faible contrôle de soi, l’incapacité à inhiber des comportements inadéquats.
-Social: Favorise l’immaturité, le manque de tact, le manque d’habiletés sociales.
-Cognitif: Favorise le manque de flexibilité, la fiable capacité à résoudre des problèmes, à différer la satisfaction de ses besoins, à apprendre des échecs.

44
Q

Quelle est la corrélation la plus fiable associé aux comportements antisociaux?

A

C’est le résultat le plus fiable associé aux comportements antisociaux, aux comportements violents, aux comportements criminels. Pas bcp de criminel ont des lésions, mais quand c’est le cas, il s’agit de la corrélation la plus fiable.

45
Q

Quelle est la contribution d’Eysenck?

A

Il met de l’avant une théorie de crime bio sociale. Il parle de la personnalité qui est génétiquement et socialement déterminée. La criminalité est associée avec les scores élevés d’extraversion et « psychoticism » (plus manipulateur, têtu). Les influences sociales renforcent le comportement aberrant et le besoin de la stimulation du système nerveux central ne favorise pas le renforcement du comportement socialement acceptable.

46
Q

Quelle est la limite du modèle bio social du crime?

A

Le modèle est convaincant, mais il comporte peu de soutien empirique.

47
Q

Quel est l’avenir de la neuroscience forensique? Que pouvons-nous conclure par rapport à ça?

A

Si notre cerveau dicte nos comportements criminels, qu’en est-il du libre arbitre? Si le libre arbitre n’existe pas, sommes-nous réellement responsables de nos actes criminels? Devons-nous considérer le crime violent comme un état de trouble mental (doit-il être sanctionné ou soigné comme trouble mental?). De quelle façon pouvons-nous agir pour prévenir les facteurs de risques biologiques? Devrions-nous incarcérer préventivement les individus potentiellement violents avant qu’ils ne puissent pas passer à l’acte? Pouvons-nous utiliser la preuve neuroscientifique à la cour? Amène des pistes intéressantes, mais il est aussi question d’éthique.
-Conclusion: Dans tous les cas, il faut se rappeler que les facteurs biologiques représentent un risque de devenir délinquant. Ce n’est pas chose certaine, ce n’est pas causal.

48
Q

Quelles différences pouvons-nous faire entre le cerveau des meurtriers/personne criminelle vs une personne normale?

A

Il y a un manque d’activité dans le cortex préfrontal chez un meurtrier vs une personne non criminelle. Les psychopathes ont une amygdale plus petite, leur régulation émotionnelle est affectée. Comme mentionné plus tôt, c’est une interaction entre le biologique et l’environnemental.

49
Q

Qu’est-ce qui aurait aidé à réduire les comportements criminels? Pourquoi?

A

L’oméga 3, car il aide au développement du cerveau.

50
Q

Quelles sont les différentes variables individuelles qui peuvent influencer le comportement criminel?

A

Le genre, l’âge, l’intelligence et l’etnhicité.

51
Q

Quel est le lien entre le crime et le genre?

A

Le genre est un grand facteur de risque de criminalité. Les hommes commettent plus de crimes que les femmes (environ 75% des crimes sont commis par des hommes). Les hommes commettent des crimes plus sévères que les femmes (99% des viols, 90% des homicides).

52
Q

Que pouvons-nous dire sur le crime au féminin?

A

Les statistiques sont avec les chiffres déclarés (crime connus) et on voit que les statistiques chez les femmes augmentent si on observe le chiffre noir, mais les hommes c’est toujours plus nombreux. Il n’y avait pas d’étude chez les femmes pendant longtemps. Avec l’émancipation des femmes, il y a eu une augmentation du crime chez les femmes.

53
Q

Pourquoi les femmes sont-elles moins criminelles?

A

-Des différences biologiques font que les femmes sont moins agressives (ex; testostérone?). Le niveau physiologique est un facteur mais il n’explique pas les différences entre les hommes et les femmes.
-Construction sociale (le rôle entre H et F est différent, la femme est plus socialisée, elle a plus de sanctions sociales). De plus, l’homme est moins surveillé que la femme, ce qui fait qu’il a plus d’opportunités.
-Paternalisme du système de justice? L’homme est sanctionné plus sévèrement, mais la femme est plus surveillée quand elle est sanctionnée (elle est protégée). De plus, la criminalité des femmes est moins rapportée.

54
Q

Quel est le lien entre le crime et l’âge?

A

La majorité des crimes sont à la fin de l’adolescence/début vingtaine. Après, la criminalité descend (fondement de famille, plus de responsabilités, etc.). Il y a une petite résurgence à la mi-trentaine à cause de la violence conjugale.

55
Q

Quel est le lien entre le crime et l’intelligence?

A

Le score QI est fortement corrélé, mais il a des facteurs intermédiaires (impulsivité, présentisme, difficultés scolaires, moralité). Il y a un débat dans la causalité entre ces deux variables. Certains crimes peuvent demander un haut niveau d’intelligence (fraude).

56
Q

Quel est le lien entre le crime et l’ethnicité?

A

Pas directement lié au crime, mais par des facteurs médiateurs (SSE, acculturation, victimisation).

57
Q

Quel est le lien entre l’immigration et le crime?

A

Les générations futures sont plus portées à la criminalité.

58
Q

Qu’est-ce que les théories explicatives de l’Association entre le statut minoritaire et la criminalité?

A

Revoir diapo 40.

59
Q

Quelles sont les différentes théories psychodynamiques sur le comportement criminel? (4)

A

Freud, Friedlander, Winnicott et Kernberg.

60
Q

Quelle est la théorie de Freud sur le comportement crininel?

A

Il n’a pas appliqué la théorie psychodynamique au crime, mais selon Aichhorn, le « ça » est fort (pulsion) et le surmoi est faible (moralité). Le besoin de gratification n’est pas inhibé. Le « ça » est en conflit avec les normes sociétales (mécanismes de défense, troubles de la personnalité et comportement délinquant). Tout cela serait causé par des lacunes parentales.

61
Q

Quelle est la théorie de Friedlander sur le comportement criminel?

A

La délinquance est le résultat d’un moi défaillant; il a de la difficulté à inhiber le ça, ce qui cause le comportement plus antisocial.

62
Q

Quelle est la théorie de Winnicott sur le comportement criminel?

A

La tendance antisociale en réponse à un environnement inadéquat (ce serait donc un mécanisme d’adaptation). Cette tendance serait une tentative pour forcer l’environnement à s’impliquer auprès de soi; le comportement inadéquat se ferait pour attirer l’attention du parent, puis serait renforcé par cette attention.

63
Q

Quelle est la théorie de Kernberg?

A

Narcissisme malin en réponse aux environnements hostiles lors du développement (égocentrisme, manque d’empathie, envieux, exploiteurs, colériques).

64
Q

Quelles sont les interventions pour les théories psychodynamiques du crime?

A

Il est difficile d’aller valider tout cela dans la littérature. Si on veut intervenir sur le comportement criminel (spécifiquement), l’approche psychodynamique ne fonctionne pas (peut aller aider la santé mentale puis criminelle, mais pas directement la criminalité). D’une manière générale, il s’agit de thérapies psychodynamiques. Ce qui est mieux pour intervenir= Cognitivocomportementale/TCC.

65
Q

Quelles sont les différents types de théories comportementales sur le crime?

A

Le renforcement et l’apprentissage social.

66
Q

Comment est-ce que le renforcement peut expliquer le comportement antisocial?

A

Quelques principes simples d’apprentissage social peuvent expliquer à la fois le développement d’un comportement prosocial et celui d’un comportement déviant ainsi que les modifications de comportements orientées vers une plus grande conformité ou allant dans la direction d’une plus grande déviance. Les comportements antisociaux n’auront lieu S’ils sont plus renforcés que les comportements prosociaux.

67
Q

Comment est-ce que l’imitation peut expliquer le comportement antisocial? Donne un exemple.

A

Il est possible d’apprendre l’agression par l’imitation.
Ex: Il y a une expérience où la poupée Bobo de Bandura. L’enfant voit l’adulte avoir un comportement violent avec une poupée= enfant violent avec la poupée, même plus que l’adulte). C’est souvent le cas qui se répète en violence conjugale.

68
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’association différentielle?

A

Un individu adopte un comportement délinquant lorsque son exposition aux réactions favorables à la violation des lois l’emporte sur les réactions défavorables à de tels actes (les pairs renforcent le comportement).

69
Q

Quelle est la contribution de Jeffrey dans la théorie de l’association différentielle?

A

Il rajoute l’idée du renforcement différentiel. Dans un groupe délinquant, les comportements antisociaux sont renforcés et non les comportements prosociaux.

70
Q

Qu’est-ce que la théorie de la réaction sociale?

A

La majorité des adolescentes vont commettre des comportements délinquants. C’est la réaction de l’environnement qui va faire que l’individu va perdurer dans son cheminement délinquant.

71
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’étiquetage? Qu’est-ce que cela met en lumière?

A

Renforce l’identité de délinquant, ce qui fait que les individus vont vouloir endosser cette étiquette. Prophétie autoréalisatrice. « On me traite comme un délinquant donc je vais agir comme un délinquant ». Met en lumière l’importance de comment on intervient auprès des jeunes délinquants.

72
Q
A