Cours 2 Flashcards

1
Q

Quels sont les différents environnements de l’adolescents qui peuvent avoir un impact?

A

La structure familiale, la diversité ethnoculturelle en expansion et la technologie.

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2
Q

Que pouvons-nous observer au niveau de la structure familiale?

A

On remarque que la structure familiale a changé. Il y a davantage de séparations conjugales et de familles monoparentales ou recomposées.

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3
Q

Comment est-ce que la diversité ethnoculturelle qui est en expansion influence l’adolescent?

A

L’environnement social des adolescents présente un large éventail de modèles, de valeurs et de pratiques, mais entraîne des défis identitaires, relationnels et d’intégration des différences culturelles.

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4
Q

Comment est-ce que la technologie influence les adolescents?

A

L’univers communicationnel et représentationnel des adolescents est vaste, mais on connaît encore mal les effets psychologiques de l’exposition à la technologie. Pour les ados plus timides, les médias peuvent aider, mais c’est la capacité à se déconnecter qui est impossibles. De plus, les jeux vidéos peuvent aider au développement des habiletés.

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5
Q

Qualifie les messages textes/leur effet par rapport aux adolescents.

A

Ils sont plus appréciés des adolescents que les appels traditionnels. C’est un mode de communication (principalement destinés aux pairs), ce qui fait en sorte qu’ils contribuent à renforcer le réseau social. Cependant, c’est lié à l’intimidation et aux sextos.

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6
Q

Qualifie la musique/son effet par rapport aux adolescents.

A

Liée au développement de l’identité (à un genre musical, communauté, style). Permet de réguler les émotions (de se défouler). Elle est parfois associée à des problèmes de comportement extériorisés et intériorisés (mais ce sont plus des exceptions).

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7
Q

Lorsque l’on parle des médias/de la technologie, qu’est-ce qui est réellement lié aux troubles?

A

La fréquence d’utilisation des médias sociaux et de la messagerie.

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8
Q

Comment est-ce que les jeux en ligne influencent-ils les adolescents?

A

Ne jamais participer aux jeux en ligne couraient un risque moins élevé d’avoir une mauvaise santé mentale en général et des idées suicidaires, comparativement à celles qui ont déclaré ne participer qu’occasionnellement à ces jeux. Le fait de jouer en ligne une fois par jour ou plus était associée à un risque plus faible de présenter des symptômes élevés de trouble de l’alimentation. On peut donc en arriver à se demander « Est-ce que le fait de jouer en ligne est un facteur protecteur? ».

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9
Q

Comment est-ce que l’utilisation des réseaux sociaux impact-elle les relations interpersonnelles des ados?

A

Selon un autre rapport de statistiques Canada, on voit que l’utilisation des réseaux sociaux a aussi des impacts sur les relations interpersonnelles. Ce qui a un impact se trouve à être à quel point l’utilisation est intensive ou non.

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10
Q

Quelles sont les différences entre les filles et les garçons par rapport à l’utilisation et à la fréquence des médias sociaux?

A

L’utilisation intensive est relié à des relations sociales plus positives (filles > garçons).

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11
Q

Quels sont les différents objectifs que l’on cherche à accomplir en recherche par rapport à l’adolescence?

A
  1. Dépasser le niveau descriptif
  2. Sortir de la vision problématique et se tourner vers les forces
  3. Mieux tenir compte des contextes
  4. Adopter une approche « cycle de vie »
  5. Élargir l’horizon culturel
  6. Mieux comprendre les interactions entre la génétique et l’environnement
  7. Reconnaître le rôle central
  8. Tenir compte de la notion d’agentivité
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12
Q

Comment cherchons-nous à dépasser le niveau descriptif en recherche?

A

Obtenir une compréhension fonctionnelle des phénomènes et en déterminer les facteurs causaux, pour aller chercher quelque chose de compréhensif.

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13
Q

Comment cherchons-nous à sortir de la vision problématique et se tourner vers les forces en recherche?

A

Adopter une approche du développement positif, qui repose sur cinq habiletés fondamentales des ados–> compétence, confiance, caractère moral, connexion sociale, compassion/empathie.

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14
Q

Comment cherchons-nous à mieux tenir compte des contextes en recherche?

A

Apprécier l’influence de la famille, de l’école, des amis, de la communauté, etc.

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15
Q

Comment cherchons-nous à adopter une approche de « cycle de vie » en recherche?

A

Étudier l’adolescence en tenant compte de l’enfance et de l’âge adulte.

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16
Q

Comment cherchons-nous à élargir l’horizon culturel en recherche?

A

Étudier davantage les populations autres que blanches, qui sont sous représentées. Si on se concentre juste sur les blancs éduqués, on passe à côté de plusieurs choses (si on prend l’adolescent isolé de son contexte, on ne le comprend pas).

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17
Q

Comment cherchons-nous à mieux comprendre les interactions entre la génétique et l’environnement en recherche?

A

Tenir compte du fait que les influences de la génétique et de l’environnement sont indissociables.

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18
Q

Comment cherchons-nous à reconnaître le rôle central en recherche?

A

De l’adolescent dans son développement (l’ado est une personne propre, il prend des décisions).

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19
Q

Comment cherchons-nous à tenir compte de la notion d’agentivité en recherche?

A

La capacité de l’adolescent d’exercer une influence sur ce qui lui arrive.

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20
Q

Quel est l’influence du développement physique sur les autres blocs de développement chez l’ado?

A

C’est la base de comment les autres blocs de développement se développent. C’est donc un bloc central.

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21
Q

Qu’est-ce que la puberté?

A

C’est une période durant laquelle l’individu acquiert sa capacité à procréer grâce à la maturation des organes sexuels.

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22
Q

Définis le processus des mécanismes biologiques du déclenchement de la puberté.

A

Ce n’est pas abrupt, c’est plutôt un processus. La puberté est la phase finale d’un processus qui commence dès la conception.

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23
Q

Quels sont les deux principaux processus par lesquels surviennent les changements hormonaux?

A

La Gonadarche et l’adrénarche.

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24
Q

Qu’est-ce que la Gonadarche?

A

C’est le développement des gonades. Processus qui entraîne des changements en cascade menant à la maturation des caractères sexuels primaires tels que les ovaires et les testicules. Concerne la reproduction.

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25
Q

Quel est l’âge de début de la Gonadarche chez les garçons et les filles?

A

F: Vers l’âge de 8-10 ans
G: Vers l’âge de 10-11 ans.

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26
Q

Quels sont les axes concernés dans la Gonadarche?

A

Concerne l’axe Hypothalamo-Hypophyso-Gonadique (HHG). Ce sont les structures qui produisent les hormones impliqués dans ce processus.

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27
Q

Décris le processus de la Gonadarche.

A

L’hypothalamus sécrète une hormone de libération des gonadotrophines (Gn-RH) dans l’hypophyse. Les gonadotrophines (hormone lutéinisante LH et hormone folliculo-stimulante FSH) se promènent dans les gonades (testicules et ovaires).

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28
Q

Quel est l’impact du processus de la Gonadarche sur les testicules?

A

Cause la production de la testostérone qui augmente le volume des testicules et des autres organes sexuels mâles (prostate, pénis, scrotum, etc.).

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29
Q

Quel est l’impact du processus de la Gonadarche au niveau des ovaires?

A

Production de progestérone et d’œstrogène. C’est grâce à l’œstrogène qu’il y a un développement des tissus sensibles à l’œstrogène (développement des seins, changements).

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30
Q

Qu’est-ce que l’adrénarche?

A

C’est le deuxième processus, il vient généralement avant la Gonadarche. C’est un processus qui mène à la maturation des caractères sexuels secondaires tels que la pilosité et la voix. Concerne donc les différences d’apparence entre les hommes et les femmes.

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31
Q

Quand est-ce que débute l’adrénarche?

A

Vers l’âge de 6-8 ans.

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32
Q

Sous l’influence de quelle glande agit l’adrénarche?

A

Des glandes surrénales.

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33
Q

Quel est le processus de l’Adrnénarche?

A

Tout se passe dans la zone surrénale, soit dans la zone réticulaire des glandes surrénales. C’est dans cette zone que sont libérées les hormones liées aux changements/ développement de la puberté (ACTH et DHEAS). Cause le développement des poils pubiens, des poils auxiliaires, de l’odeur corporelle, de l’acné.

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34
Q

Explique la liaison entre la Gonadarche et l’Adrénarche?

A

Ils sont liés, mais pas interdépendants (ils sont liés à des structures différentes).

35
Q

Quelle est la séquence typique des changements physiques des filles?

A

Début de l’accélération de la croissance, développement des seins, apparition du poil pubien et des poils sous les aisselles. Croissance rapide du vagin, des ovaires, des lèvres et de l’utérus. La croissance physique maximale est atteinte, les seins continuent de grossir et les premières menstruations apparaissent. Vers 14 à 16 ans, on remarque un ralentissement marqué de la croissance physique, l’achèvement de la maturation des seins et l’apparition de la pilosité adulte.

36
Q

Quelle est la séquence typiques des changements physiques des garçons?

A

Commence par l’augmentation de la taille des testicules, du scrotum et du pénis. Ensuite, on voit le début de l’accélération de la croissance. Les poils pubiens et les poils sous les aisselles apparaissent. Ensuite, on remarque les premières modifications de la voix. Par après, c’est la croissance physique maximale qui est atteinte. Poursuite de l’augmentation de la taille du pénis, premières éjaculations et vers 15 à 18 ans, on remarque un ralentissement marqué de la croissance physique, mue de la voix, l’apparition de la barbe et pilosité adulte.

37
Q

Que remarquons-nous par rapport aux séquences typiques de changements chez les filles et les garçons?

A

La croissance débute avant chez les filles et on peut remarquer qu’à partir du moment où la croissance maximale est atteinte chez chacun des sexes, il y a l’apparition de changements uniques à chacun des sexes.

38
Q

Qu’est-ce que les caractéristiques primaires?

A

Fonctions de reproduction (cycle ovarien et possibilité d’éjaculation).

39
Q

Qu’est-ce que les caractéristiques secondaires?

A

Apparence archétype homme/femme.

40
Q

Quel est le modèle proposé par Tanner?

A

Propose 5 étapes du développement des caractères sexuels. Dans ce modèle, il illustre les caractères primaires et secondaires–> Stage 1 (pré-puberté, elle n’est pas encore enclenchée), stage 2 (début de la Gonardarche, les F= développement du bourgeon mammaire et H= spermatogénèse).

41
Q

Quelle est la limite du modèle proposé par Tanner?

A

Malgré la représentation synchrone, leur apparition est discordante. Universalité dans uniformité (oui il y a un processus transcendant entre les adolescent, mais c’est quand même unique à chacun).

42
Q

Qu’est-ce que la poussée de croissance?

A

C’est un mécanisme important, après la puberté. Comme mentionné plus tôt, elle commence plus tôt chez les filles (avec le développement des seins). Cependant, elle est plus longue et rapide chez els gars.

43
Q

À quand se place la fin de la croissance chez les filles et les gars?

A

5 ans après les premiers signes pubertaires (donc chez les F=15-16 ans et chez les H=17-18 ans).

44
Q

Quel est le lien entre le gain de poids et la poussée de croissance?

A

La poussée de croissance est suive par un gain de poids (50% du poids adulte).

45
Q

Qu’est-ce que le pic de croissance?

A

Le pic de la croissance se retrouve lorsqu’ils acquissent 15 à 20% de la taille adulte (F=12 ans et H-14 ans).

46
Q

Quel est le lien entre l’hypophyse et la poussée de croissance?

A

Quand l’hypophyse sécrète ses hormones, il va aussi en développer de croissance et plus tard, les os se referment donc ça arrête cette croissance.

47
Q

Quels sont les critères de la maturité sexuelle qui représentent la fin de la puberté?

A

La ménarche et la spermarche.

48
Q

Qu’est-ce que la ménarche?

A

C’est le moment d’apparition des premières menstruations.

49
Q

Qu’est-ce que la spermarche?

A

C’est le moment d’apparition des premières éjaculations.

50
Q

Quelles sont les limites des critères de la maturité sexuelle?

A

Il s’agit des critères les plus souvent employés, mais ils demeurent peu précis et ne sont pas infaillibles. En effet, il existe certains cas, comme les menstruations anovulatoires ou encore les spermatozoïdes déficients ou absents, qui viennent compliquer la chose et rendre le tout un peu flou par rapport à la fin de la puberté. Les critères semblent clairs, mais ils ne sont donc pas absolus à cause de la variabilité entre les individus.

51
Q

Qu’est-ce qui est plus fiable pour les garçons concernant les critères de maturité sexuelle?

A

Pour les gars, la détection des spermatozoïdes dans le pipi matinal serait plus fiable.

52
Q

Qu’est-ce qui influence l’expérience subjective de ces changements biologiques?

A

La réaction est grandement influencée par l’éducation sexuelle reçue. Plus l’adolescent sait à quoi s’attendre, mieux c’est.

53
Q

Comment est-ce que l’expérience subjective peut se définir pour les personnes menstruées?

A

Sans éducation sexuelle, c’est associé à la peur ou à la honte (lié à la détresse et à plus de symptômes menstruels/physiques). Avec éducation sexuelle, c’est associé à de la surprise, mais pas à la honte.

54
Q

Comment est-ce que l’expérience subjective peut se définir pour les personnes avec un pénis?

A

Sans éducation, il y a de l’inquiétude et de la confusion alors qu’avec éducation, c’est associé au plaisir, à la joie et à la fierté. C’est souvent peu discuté avec les parents et encore moins avec les pairs. Le fait que les gars ont moins tendance à en discuter peut nous amener à se questionner sur l’éducation reçue.

55
Q

Culturellement parlant, qu’est-ce qui peut affecter l’expérience subjective des changements biologiques pour les personnes ayant des menstruations?

A

Certaines cultures où c’est associé à des conséquences sociales (ex; retrait de la scolarisation pendant les menstruations). Cela peut donc affecter les réactions.

56
Q

Quels sont les facteurs qui peuvent influencer le début de la puberté?

A

Les facteurs génétiques et environnementaux.

57
Q

Comment est-ce que les facteurs génétiques influencent le début de la puberté?

A

Représente 50% de l’influence. La puberté est inscrite dans nos gênes (plusieurs de ceux-ci vont venir déclencher notre la puberté). C’est pour cela qu’il y a une concordance ente mère-fille et le début chez les jumelles est quasi-identique. On voit également ça entre les cultures.

58
Q

Comment est-ce que les facteurs environnementaux influenent le début de la puberté?

A

Représente également 50% de l’influence. On parle ici de la nutrition (malnutrition, l’obésité qui, chez les filles, est associé à la précocité alors que chez les gars ça varie), de l’hypothèse des perturbateurs endocriniens (qui expliquent pourquoi c’est déclenché) et du stress (traumatismes, abus, etc.).

59
Q

Qu’est-ce que la tendance séculaire?

A

C’est ce que l’on observe. C’est l’accélération du rythme de croissance des enfants et des adolescents au cours des siècles, donc maturation plus précoce et augmentation de la taille adulte. Ils vivent la puberté plus tôt et c’est marqué chez les filles.

60
Q

Quels sont les facteurs liés à la tendance séculaire?

A

C’est lié à l’amélioration des conditions de santé et de nutrition ainsi que la prise de masse adipeuse.

61
Q

Quels sont les questionnements liés à la tendance séculaire et aux filles?

A

On se questionne par rapport aux bourgeons mammaires à savoir ai cela est un signe de puberté ou si c’est lié à une accumulation de tissus adipeux considérant le taux d’œstrogène qui est faible. Néanmoins, il peut y avoir un impact. Donc, ce que ça veut dire Ces accumulations sont porteuses d’une signification dans la société donc ca a un impact malgré que les hormones (œstrogènes) ne sont pas produites (on peut considérer l’adolescence chez les filles grâce aux bourgeons mammaires, à cause de la société).

62
Q

Quel est le lien entre le rythme de maturation et le continuum?

A

On regarde le rythme de la maturation pubertaire et l’adaptation sur un continuum (aspect de précocité et aspect tardif).

63
Q

Explique la précocité.

A

Lié au fait qu’ils endossent le reflet que la société envoie donc ils agissent ainsi et cela peut engendrer des problèmes de comportement et de consommation (ils se tiennent souvent avec des plus vieux).

64
Q

Quelles sont les statistiques liées à la précocité et aux menstruations?

A

90% des filles ont leurs menstruations à l’âge de 13 ans alors que 7% les ont à l’âge de 9 ans et moins.

65
Q

Explique l’aspect tardif?

A

Les conséquences sont différentes et ont va les voir plus bas. Concerne les filles qui n’ont pas eu leurs menstruations après 16 ans et les gars qui n’ont pas eu de développement testiculaire entre 14-15 ans.

66
Q

Quelles sont les hypothèse psychosociales de la déviance par rapport à la norme et à l’hypothèse de la précocité?

A

L’hypothèse de la déviance par rapport à la norme et l’hypothèse de la précocité.

67
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de la déviance par rapport à la norme?

A

La précocité tout comme le caractère tardif de la puberté peuvent entraîner des difficultés d’adaptation. Ne pas être en même temps que son groupe est lié à des différences. Les adolescents précoces/tardifs vont se retrouver dans des groupes socialement déviant, ce qui amène moins de soutien socio-culturel.

68
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de la précocité?

A

La puberté précoce interrompt le cours normal du développement et des tâches développementales nécessaires pour relever les défis de l’adolescence. Le cerveau des jeunes ne serait pas prêt à composer avec l’activité hormonale (appui de la biologie). Cette hypothèse met donc de l’avant que ce sont seulement les adolescents précoces qui sont à risque de développer des problèmes (leur période de temps pour acquérir les capacités cognitives est raccourcie, ce qui fait en sorte qu’ils ont moins de temps, ils vont devoir gérer les changements physiques en même temps sans avoir 100% des compétences).

69
Q

Quelle hypothèse domine chez les filles?

A

L’hypothèse de la précocité domine. Cause plus de détresse que tardif.
-Précocité: Elle est associée à plus de difficultés d’adaptation (ex; dépression, consommation, activités sexuelles précoces, troubles des conduites, troubles alimentaires) à court et long terme. Elles se sentent différentes, pas prêtes, etc. Les difficultés d’adaptation sont liés à l’aspect relationnel (ils trainent avec des plus vieux, l’entourage est moins bien préparé). C’est un facteur de risque.
-Tardif: Lié à de la persévérance, réussite scolaire, image corporelle plus faible.

70
Q

Quelle hypothèse domine chez les gars?

A

L’hypothèse de la déviance est la plus plausible. Les adolescents qui se développent au même rythme que les autres éprouvent moins de problèmes d’adaptation. C’est le contraire pour les précoces et les tardifs.
-La précocité: C’est aussi associé à plus de bienfaits sociaux (les caractéristiques désirables/pubères, meilleure image, etc.).

71
Q

Quels sont les différents facteurs qui vont venir affecter l’ampleur des difficultés?

A

L’amplification contextuelle, l’accentuation et la recherche.

72
Q

Comment est-ce que l’amplification contextuelle viennent affecter l’ampleur des difficultés?

A

Le contexte dans lequel le jeune vit peut soit amplifier, soit atténuer les difficultés (importance du milieu de vie). L’environnement pallie donc aux facteurs de risque (l’éducation, par exemple).

73
Q

Comment est-ce que l’amplification vient affecter l’ampleur des difficultés?

A

La puberté accentue une trajectoire problématique déjà présente (importance des facteurs de vulnérabilité). Il y a déjà des facteurs de vulnérabilité donc la puberté vient accentuer ces problématiques.

74
Q

Comment est-ce que la recherche vient affecter l’ampleur des difficultés?

A

De Benoit, en 2010. Concerne le micro système de Bronfenbrenner. Il regarde l’affiliation avec des pairs déviants et l’implication amoureuse en début d’adolescence en lien avec le timing pubertaire précoce et problèmes de conduite et les symptômes dépressifs.

75
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Benoit?

A

Interaction/influence de l’environnement social de l’individu dans le développement des problèmes de conduite. Les résultats suggèrent que le timing pubertaire en lui-même ne paraît pas représenter un facteur de risque généralisé des problèmes de comportements intériorisés et extériorisés à l’adolescence. Plus particulièrement, ces résultats soulignent l’importance de considérer l’environnement social et les facteurs de risque individuels préexistants afin de mieux comprendre l’effet de la transition pubertaire sur l’adaptation psychosociale des adolescents. On doit prendre le contecte en considération pour comprendre l’individu. Accentuation de ce qui était déjà présent.

76
Q

Est-ce le cerveau ou les hormones qui sont responsables des changements auprès des adolescents?

A

Les deux, mais particulièrement le cerveau (sautes d’humeur, changement de comportement, impulsivité, difficulté à faire les tâches, etc.).

77
Q

Quelle est la croyance populaire par rapport à la tempête hormonale ?

A

La croyance populaire veut que l’adolescent soit une « tempête hormonale ». C’est plus une minorité qu’une majorité. En réalité, le lien direct entre les hormones et les changements comportementaux et émotionnels des adolescents est limité et dépend du contexte.

78
Q

Quels sont les remaniements psychiques que doivent faire les ados?

A

L’adolescente doit revoir/requestionner différents éléments. En effet, les changements physiologiques bouleversent les repères et nécessite une réappropriation d’un corps modifié (nouveau, on doit se le réapproprier), d’un nouveau statut social (nouvelles responsabilités) et d’une identité modifiée (différences sexuelles flagrantes, doit se positionner) ainsi qu’une intégration dans les relations d’un corps maintenant pubère.

79
Q

Relie le concept de maîtrise et contrôle chez l’ado.

A

L’enfant avait acquis la maîtrise de son corps, mais il échappe maintenant à son contrôle. Cela fait resurgir des inquiétudes par rapport à son fonctionnement et sa normalité. Il y a une intimité qui devient visible, ce qui nécessite un travail d’élaboration psychique et de réappropriation. Le tout, jumelé à la découverte d’une nouvelle sexualité.

80
Q

Qu’est-il important de retenir par rapport au processus de la sexualité à l’adolescence?

A

C’est un processus et non une coupure (érection, lubrification du vagin chez les enfants). Ce sont des changements qui se dirigent à travers les stades vers les organes génitaux.

81
Q

Que représente la sexualité par rapport à l’autonomie?

A

L’accession à la maturité sexuelle est une étape déterminante du développement de l’autonomie. Les adolescents ont le droit inaliénable de disposer de leur corps.

82
Q

Comment pourrions-nous définir la sexualité selon une perspective développementale?

A

Comportements d’exploration et réactions physiologiques dès les premières années de vie. Ces comportements à l’adolescence seraient influencées par l’apparition des pulsions sexuelles et plusieurs déterminants psychologiques et sociaux.

83
Q

Comment pourrions-nous définir la sexualité selon une perspective positive?

A

La sexualité fait partie intégrante du développement durant cette période de la vie. Cette perspective s’oppose à la perspective du risque, qui met ne avant les problèmes des adolescents en matière de sexualité.