Cours 2 Flashcards
Vrai ou faux. Plus une personne vieillie, plus élevées sont les probabilités qu’un trouble du compotrement apparaisse.
Vrai, mais à vérifier…
Expliquer pourquoi un jeune sur-réactif (TDAH) peut vivre des difficultés plus tard.
Un TDAH peut rendre le fonctionnement du jeune plus difficile. C’est-à-dire qu’il peut vivre des difficultés à l amaison et à l’école par exemple.
Il n’y a rien de délinquant dans le fait de trop parler : ce sont des difficultés présentement. Il faut travailler sur celles-ci pour les résorber, puisqu’il y a un risque s’il n’y a pas d’intervention.
Il existe une comorbidité entre le TDAH et la délinquance & agressivité :
- Difficultés scolaires, conflits avec parents, trouble anxieux, trouble de l’humeur, etc.
- Fonctionnement plus difficile.
- Si les personnes autour de lui ne comprennent pas : rejet des pairs prosociaux, de la famille, de l’école (retrait de facteurs de protection)
Explication de Teplin et al. (2002) :
- Si TDAH sévère pendant longue période sans l’adresser : trouble de conduites plus tard et souvent en trouble oppositionnel avec provocation (TOP : plus de comportements déviants/délinquants à ce moment).
Expliquer brièvement ce qu’est une trouble oppositionnel avec provocation.
Enfant qui présente des comportements hostiles et une attitudes provocatrice (auprès de membres en dehors de sa famille)
Nommer quelques symptômes liés au trouble oppositionnel avec provocation.
- Irritabilité
- Argumentation constante face à l’autorité
- Susceptibilité
- Se met souvent en colère
- Ressentiment constant (désir de vengeance)
- Défiance des règles et demandes de l’adulte (tester et dépasser les limites)
- Provocateur (déranger et fait exprès)
- Rejet du blâme sur autrui (jamais de sa faute : jamais de sa faute)
- Mépris envers les autres
Quel trouble est considéré comme le précurseur au trouble des conduites ? Quel lien peut-on faire avec la délinquance ?
C’est le trouble oppositionnel avec provocation qui est considéré comme étant le précurseur au trouble des conduites. Les comportements risquent de perdurer jusqu’à l’adolescence et éventuellement persister. Souvent, le trouble des conduites devient plus grave.
Plusieurs études documentent un relation entre le TC et la délinquance.
Vrai ou faux. Le Trouble des conduites est évalué selon un continuum de sévérité.
Vrai : faible, moyen et sévère.
Nommer quelques comportements / symptômes du trouble des conduites.
i. Menace, intimide ou persécute les autres
ii. Initie souvent les bagarres
iii. A utilisé une arme
iv. Cruauté envers des gens
v. Cruauté envers des animaux
vi. A déjà volé sans contact réel avec une victime
vii. A déjà volé une personne en utilisant de la force physique (taxage, armé)
viii. A forcé quelqu’un à des actes sexuels
ix. Activités pyromaniaques dangereuses
x. Endommage délibérément la propriété d’autrui
xi. Est déjà entré par effraction dans un endroit ou une voiture
xii. Ment régulièrement pour obtenir des faveurs ou fuir des obligations
xiii. Tendance à sortir le soir ou la nuit sans permission
xiv. A déjà fugué
xv. Sèche régulièrement les classes
Expliquer pourquoi les troubles de comportement sont associés à la délinquance
Les troubles de comportement peuvent être de très bons prédicteurs de délinquance et carrière criminelle à l’âge adulte.
Plus les troubles apparaissent tôt, plus les risques sont élevés : avec le temps, les comportements risquent de s’agraver et de persister.
Ainsi, par exemple, si un enfant de 7-8 présente un trouble de comportement, il y a beaucoup de temps avant la maturité, donc l’enfant ne se pose pas de questions pendant une longue période.
À quel âge peut-ton identifer des symptômes (ou critères) de troubles de comportement ?
Dès deux ans.
Quelles sont les deux lois permettant de prendre en charge des enfants ? Les expliquer.
Loi sur la protection de la jeunesse
Loi sur le système de justice pénale pour adolescents
Les jeunes sont souvent pris en charge avec troubles de cpts sérieux pour la LPJ. Avant douze ans, les jeunes ne sont pas responsables criminellement, donc s’ils ont un comportement déviant-criminel : ne peut pas être pris en chage avec la LSJPA qui concerne les 12-18 ans.
Quelles sont les mesures privilégiées par la LSJPA ? Les expliquer.
Les mesures ou sanctions extrajudiciaires.
On ne veut pas judiciariser le jeune, donc les policiers lui imposent des mesures ou sanctions.
P. ex. : érire une lettre ; effectuer des travaux bénévoles ; participer à des ateliers de sensibilisation.
On privilégie cela, car judiciariser un jeune = mettre une étiquette. Comme vu précédemment, l’étiquetage est dangereux, car c’est un facteur criminogène.
Cela permet d’éviter les CJ, où les jeunes peuvent apprendre, être en contact avec des groupes déviants, etc.
Les mesures extrajudiciares permettent de contrôler différemment ; de donner des chances avant d’imposer une étiquette.
Quel est le pourcentage approximatif des crimes connus pas la police commis par les jeunes ?
A) 3%
B) 13%
C) 23%
D) 33%
E) Aucun de ces choix
B) 13%
Vrai ou faux. La majorité des crimes commis par les adolescents sont des crimes mineurs.
Expliquer.
Vrai.
Plupart : délinquance exploratoire
Les crimes violents sont présents, mais il y a peu de délinquance violente. Ceux qui en commettent font partie de petits groupes.
Qu’est-ce qui a permis de réduire le nombre de crimes répertoriés par Statistiques Canada, pour les jeunes délinquants ? Expliquer.
La LSJPA. Elle a permis de réduire le nombre de crimes judiciarisés, puisque cette loi privilégie les mesures et sanctions extrajudiciaires
Lequel des énoncés est faux ?
A) On remarque une diminution globale du nombre de crimes peu graves au fil des années.
B) L’indice de gravité des crimes est en baisse depuis quelques années.
C) La délinquance serait en baisse et près de 50 % des adolescents commettent au moins un crime au sens de la loi.
D) Le taux de crime commis par les jeunes au Canada aurait presque diminué de moitié depuis l’instauration de la LSJPA en 2003.
Lequel des énoncés est faux ?
A) VRAI. On remarque une diminution globale du nombre de crimes peu graves au fil des années.
B) VRAI . L’indice de gravité des crimes est en baisse depuis quelques années.
C) FAUX. La délinquance serait en baisse et près de 50 % des adolescents commettent au moins un crime au sens de la loi. « La délinquance serait en baisse, mais près de 90 % des adolescents commettent au moins un crime au sens de la loi. »
D) VRAI. Le taux de crime commis par les jeunes au Canada aurait presque diminué de moitié depuis l’instauration de la LSJPA en 2003.
L’indice de gravité des crimes a fluctué beaucoup depuis 25 ans. En 2017-2019, nous pouvons constater une augmentation : l’expliquer.
Il n’y a pas de réponse claire.
Nous pouvons avancer qu’en 2014 à 2017, plus de jeunes ont partagé des crimes sur les réseaux sociaux ce qui aurait pu avoir un effet de contamination.
Faire des niaiseries, car ils ont vu d’autres jeunes en faire.
À quel moment (âge) constate-t-on que le taux de crime diminue ?
Expliquer.
À partir de 25 ans.
Ça prend quelques années avant de prendre conscience de ses actes (sur les autres et sur soi).
25 ans : emploi stable ; famille ; amis ; activités (se dire que trop à perdre et que le crime ne vaut pas la peine).
À quel moment (âge) constate-t-on le taux de crime le plus élevé ?
12 (responsabilité criminelle) – jeune adulte
16-20 ans : crimes les plus graves (sommet de criminalité) : maturité non atteinte, surtout chez les garçons (plaisir facile, ne pas mettre trop d’efforts, recherche de sensations fortes, traits antisociaux, trouble de comportements qui persistent et s’aggravent)
À CONFIRMER.
Quel est le meilleur prédicteur du comportement délinquant et du désistement criminel ?
L’âge. En vieillissant : maturité, éducation, socialisation qui font que nous sommes moins enclins à la criminalité
Vrai ou faux.
Plus on vieillit, plus les tendances criminelles augmentent.
Faux. c. Plus on vieillit, plus les tendances criminelles diminuent.