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CRI1511 - Délinquance et facteurs criminogènes > Cours 3 > Flashcards

Cours 3 Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. Le comportement délinquant existe depuis toujours.

A

Vrai.
C’est une problématique sociale qui demeurera présente jusqu’à la fin des temps. En revanche, la manière de voir la criminalité change avec les époques.

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2
Q

PERSPECTIVE HISTORIQUE

Explication du comportement crimiel -
Moyen-âge

A

Les délinquants étaient vus comme possédés du Mal, au même sens que les sorcières.

Il était le mal incarné : châtiments en conséquent (ébouillantés, pendus, brûlés, écartèlement, etc.)

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3
Q

PERSPECTIVE HISTORIQUE

Explication du comportement crimiel -
XVIIIe siècle

A

La notion de l’intention criminelle qui prévaut.
Contexte : Siècle des Lumières

Intention criminelle : les gens veulent et prennent la décision. Ils ne sont pas possédés. Les peines ont changé. Ils les exilaient ou ils les tuaient.

Rétablir un équilibre dans la société.

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4
Q

Qu’est-ce que l’école positiviste du crime ?

Expliquer comment cette façon de pensée conçoit le criminel.

A

La pensée positiviste est centrée sur l’idée que le comportement humain peut être déterminé d’avance.
On peut prédire, car on peut identifier les causes facilement

Délinquant en raison de certains traits de caractères. Pas de notion de libre-choix. Incapable de se contrôler en raison de sa composition.

La personne est malade et rien à faire.

Le délinquant est fondamentalement différent du non-délinquant.

Ouvre la voie à la venue de plusieurs théories biologiques, dont celle de Lombroso.

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5
Q

Comment les théories biologiques conçoit le criminel/délinquant ?

A
  1. Les traits constitutionnels seraient altérés : des caractérisitiques distinctives seraient présentes dès la naissance.
  2. Par cet aspect, la personne délinquante serait biologiquement différente des non-délinquantes.
  3. Les modèles se basent sur l’apparence et les traits physiques.
  4. Ainsi, l’éducation n’occupe pas une place importante dans l’agir criminel.
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6
Q

Vrai ou faux. Selon les théories biologiques, le crime est l’oeuvre du Mal.

A

Faux.

C’est plutôt au Moyen-âge que les délinquants sont vus comme étant possédés du Mal.

Selon les théories biologiques, la personne délinquante serait biologiquement différente des non-délinquantes.

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7
Q

Comment Gall explique le crime ?

A

Gall (1796 et 1810) explique que les comportements et les facultés sont associées à l’une des 26 sections du cerveau.

Gall a mené ses expériences avec des détenus, analysant les bosses visibles du crâne chez des délinquants décédés.

Par la composition crânienn :
Être très combatif, destructeur => prend plus de place et l’amour conjugal aurait rétrécit

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8
Q

Comment Lombroso explique le crime ?

A

Lombroso (1876) et l’homme criminel

Lombroso avait une vision déterministe de la délinquance. C.-à-d. que selon lui, la délinquance n’est pas un choix rationnel.
Selon lui, le criminel souffre d’atavisme.

L’atavisme est la réapparition chez un sujet de caractéristiques ancestrales qui peuvent avoir été latentes pendant plusieurs générations : c’est-à-dire que les criminels auraient des caractéristiques contraires à l’évolution.

Le comportement criminel se transmettrait de génération en génération.

Le corps humain informe sur la dangerosité d’une personne (p. ex. présence de tatouage).

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9
Q

Vrai ou faux. Selon les théories biologiques, la tendance vers la délinquance date depuis plusieurs générations

A

Vrai.

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10
Q

Quelle distinction Lombroso fait-il entre les hommes et les femmes, concernant la criminalité ?

A

Les femmes criminelles existent, mais sont rares, car elles sont inférieures.

Selon Lombroso, les femmes n’ont pas de caractéristiques morales adéquates pour la délinquance : elles sont trop faibles. Leur cerveau n’est pas assez développé pour passer à l’acte.

Si la femme est criminelle selon signifie qu’elle a des traits masculins.

Le seul crime que la femme puisse commettre est celui de la prostitution.

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11
Q

Pourquoi dit-on que le corps humain informe sur la dangerosité d’une personne, selon la théorie de Lombroso ?

A

Tatouage : Modifier son corps = quelque chose ne tourne pas rond chez la personne

Maquillage : camoufler des traits

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12
Q

« Lombroso qualifiera les criminels-né par une _________ . »

A

Lombroso qualifiera les criminels-né par une ____insensibilité psychique____.

Morale atrophiée, voire inexistante : aucun sentiment de pitié

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13
Q

Avec quelle maladie Lombroso compare-t-il la criminalité ?

A

Avec l’épilepsie.

Selon Lombroso : Le délinquant a des épisodes (convulsions) qui déclenchent la criminalité/déviance.

Crise => délinquance

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14
Q

Qui est l’auteur de la théorie des somatotypes ?

A

Sheldon (1954)

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15
Q

Comment expliquer la théorie des somatotypes ?

A

Plutôt qu’une défaillance au niveau du cerveau ou un trait en particulier, Sheldon s’intéresse à la forme, à l’allure du corps.

Regarder le corps complet de la personne, et non un seul trait comme Lombroso.

3 types de corps avec des caractérisitques spécifiques :
1. Ectomorphes
2. Mésomorphes
3. Endomorphes

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16
Q

Les somatotypes (Sheldon, 1954)

Expliquer chacun des types de corps.

A
  1. Les ectomorphes
    * Presque squelettique, peu de muscles et de gras
    * Solitaire et fragiles/introverties
    * Personnes très concentrées, artistiques
    * Difficulté à être en groupes et avec d’autres personnes
    * Se retirer dans certaines situations (p. ex. des troubles anxieux).
  2. Les mésomorphes
    * Musclé
    * Aime le danger, court après le danger
    * Aime ressentir de l’adrénaline, personne compétitive
    * Aime être la personne dominante d’un groupe ; être supérieure aux autres
    * Indifférents aux problématiques des autres personnes.
  3. Les endomorphes
    * Excès de gras et membres courts
    * Recherche le confort
    * Bonnes personnes, à l’aise avec les autres, calmes, etc.
    * Aime le plaisir facile et le confort
    * Ne veulent pas faire trop d’efforts pour obtenir quelque chose et pour être bien dans la vie.
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17
Q

Les somatotypes

Les types de corps sont-ils exclusifs ? Expliquer.

A

Non. Il peut y avoir du chevauchement : 80% ectomorphe et 20% mésomorphe par exemple.

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18
Q

Selon Sheldon, le délinquant est de quel type de corps ?

A

Sheldon croit que le délinquant typique sera surtout mésomorphe avec une faible tendance endomorphique

  • Faible tendance endomorphique : les délinquants cherchent le plaisir facile
  • Les personnes peuvent être fortes physiquement, mais aiment avoir la vie facile (obtenir facilement)
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19
Q

Nommer quelques-unes des critiques des modèles morphologiques.

A
  1. Le comportement criminel est bien plus que le corps humain ou la forme du cerveau.
  2. Ces théories négligent le facteur social.
  3. Il existe des délinquants de toute sorte : Le corps humain facilite certains agissements, mais n’expliquent pas.
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20
Q

Qu’est-ce qu’une théorie morphologique ?

A

Théorie qui explique le crime selon la forme et de la structure externes des êtres vivants.

Somatotypes ; Homme-criminel ; phrénologie.

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21
Q

EXAMEN

Pourquoi dit-on que le physique peut contribuer à la délinquance ?

A

Le physique peut facilite l’agir, mais il n’explique pas pourquoi une personne est délinquante. D’autres choses permettent d’expliquer.

22
Q

Qu’est-ce que la génétique comportementale ?

A

C’est Llétude du rôle de la génétique (composition cellulaire : hérédité) dans le comportement des espèces.

23
Q

Qu’est-ce qu’on ressort de la génétique comportementale ?

A
  • La pensée eugénique
  • Les études de familles
  • Les études de jumeaux
  • Les études d’adoption
  • Le chromosome XYY et le gène du crime
24
Q

Qu’est-ce que l’eugénisme ou la pensée eugénique ?

A

Les pratiquants de cette pensée veulent que la société utilise des méthodes et pratiques cherchant à « perfectionner la génétique humaine ».

P.ex. :
1. Des mariages arrangés entre les riches, les personnes éduquées
2. Stériliser les personnes criminelles ou malades : empêcher la reproduction et la transmission de la délinquance et de la maladie.

On croyait ainsi assurer l’instauration d’un monde meilleur et d’une société plus saine en retirant les personnes qu’on voit plus « problématiques ».

25
Q

Quelle est la prémisse des études de familles menées par Goddard (1912) ?

Et quelle critique peut-on formuler ?

A

Prémisse : La délinquance est présente chez plusieurs membres d’une famille.

Critique : Comment s’assurer que ça a été transmis génétiquement. Ce n’est pas seulement la biologie.

26
Q

Quelles sont les conclusions des études menées par Hurwitz et Christiansen, en 1983 ?

A

Un des jumeaux est délinquant ? Le second l’est sans doute aussi.

On dit que les jumeaux identiques ont plus tendance à agir de la même façon.

Mais : Pas tous les jumeaux ont les mêmes comportements et personnalité.
- Pas les mêmes amis parfois ; pas les mêmes activités
- Avec ces études : se rendre compte que ce n’est pas seulement la biologie qui guide le comportement. L’environnement et l’entourage importent.

Études de jumeaux

27
Q

Quels sont les résultats des études menées par Mednick, Gabrielli et Hutchings, en 1984 ?

Quelles nuances peut-on apporter à ces résultats, ou quels questionnements devrait-on avoir ?

A

Résultats :
1. Les délinquants avec parents adoptifs et biologiques délinquants sont les plus à risque.
2. La délinquance a plus de risque d’être présente quand les parents biologiques sont délinquants.
- Si parents adoptifs avec comportements prosociaux : risque de délinquance diminue pour le jeune

Nuances/questionnements à se poser :
1. Comment expliquer que certains jeunes deviennent délinquants avec leur famille adoptive, alors que leurs parents biologiques ne sont pas criminels ?
2. Comment expliquer que jeunes seront jamais délinquants ? l’environnement est important !
3. Dans plusieurs pays, on voudra faire correspondre les caractéristiques des parents biologiques à celle de parents adoptifs : Ce qui contribue à propager cette pensée sans réfléchir.

Études d’adoption

28
Q

Quel est le postulat de l’étude de Wilson et Herrnstein (1985) ?

A

La présence du chromosome XYY Il faciliterait l’apparition d’une diversité de comportements erratiques, comme l’agressivité, l’impulsifivité, l’appréciation de la violence et de sensations fortes.

Chronosome XYY

29
Q

Quels sont les résultats par rapport au chromosome XYY ?

Nuances ? Critiques ?

A
  1. Le chromosome XYY est présent de façon importante chez les détenus.
  2. Dans la pop générale : plusieurs ont cette défaillance, mais ils ne seront jamais criminels et ne sauront pas qu’ils ont cette problématique.

Nuances :
1. Pour les délinquants : comment savoir que c’est XXY qui cause cela. P-e que XXY a causé des enjeux pour l’apprentissage
2. Ce n’est p-e pas la biologie le problème, mais l’absence de prise en charge.

Critiques :
1. N’expliquerait qu’une infime partie de la criminalité
2. Comment réellement prouver que c’est la présence de cette anomalie qui rend ces criminels violents ?

30
Q

Selon la théorie du gène du crime : quels sont les deux gènes particuliers liés à la délinquance ?

Quels seraient leur rôle ?

A
  1. MAOA : Rôle avec les neurotransmetteurs (il permet de ramener le taux de dopamine adéquat)
  2. CDH13 : Rôle avec nos mécanismes de contrôle (régit notre contrôle sur nos pulsions : s’il y a mutation => problème de contrôle)
31
Q

Quelle est la critique principale de la théorie du gène du crime ?

A

Cela explique qu’une très petite proportion de crimes.

32
Q

Vrai ou faux. Le gène du crime a été remarqué chez plusieurs détenus.

A

Vrai.

33
Q

Est-ce que le gène du crime existe ?

A

Non, selon les études. La majorité des études sont incertains. Ils pensent que. Incapables de prouver ou réfutation.

Ce gène a p-e un rôle, mais nous ne pouvons pas expliquer.

34
Q

Quels sont les hormones identifiées qui peuvent avoir un impact sur l’agir criminel ?

Quel est leur rôle / impacts ?

A
  1. Cortisol
    * Un niveau bas serait lié au comportement agressif
    * Ne se soucient pas des conséquences de leurs actes.
    * Les criminels ont moins de cortisol : crimes à répétition. Moins de stress.
  2. Testostérone
    * Active une partie du cerveau responsable de l’agressivité.
    * Niveau de testostérone plus élevé : comportements criminels plus violents.
    * Impact beaucoup plus fort chez les hommes
35
Q

Quels sont les axes descriptifs & les pôles de la théorie de la personnalité de Eysenck ?

A

Axes descriptifs :
1. Extraversion
2. Neuroticisme

Pôles :
1. Introverti
2. Extraverti

36
Q

Quels sont les types de personnalité de la théorie de la personnalité de Eysenck (1958).

Quelles sont les caractéristiques qui distinguent chacune d’elles ?

A
  1. Mélancolique : introversion et neurotisme élevé
  2. Flegmatique : introversion et neurotisme faible
  3. Colérique : extraversion et neurotisme élevé
  4. Sanguin : extraversion et neurotisme faible
37
Q

Vrai ou faux. Selon les théories biologiques, le comportement humain est attribuable à l’évolution humaine.

A

Faux. C’est selon l’évolutionnisme que le comportement humain est attribuable à l’évolution humaine.

38
Q

Comment l’évolutionnisme explique le comportement humain ?

A

Le comportement humain est attribuable à l’évolution humaine.

Nos comportements sont des réponses d’adaptation à notre environnement.

Les personnes criminelles/délinquantes sont maintenant inadaptées pour la société moderne.

Ceux qui sont violents aujourd’hui sont des résidus du passé. Ils ne sont pas rendus au même stade que les autres, par l’évolution.

Groupes criminels : personnes qui ont la criminalité dans leur bagage génétique.

39
Q

Quels sont les postulats généraux de la théorie “Staying Alive” (Campbell, 1999) ?

A
  1. Les femmes commettent moins de crimes que les hommes.
  2. Elles veulent naturellement protéger leurs enfants.
  3. Cet investissement se traduit de génération en génération.

Elles sont moins fortes et moins porter à se mettre à risque : Vouloir des hommes violents, agressifs pour la protéger.
Comportements liés à la survie.

40
Q

Quels sont les postulats de la neuroandrogénique évolutionnsite ?

A
  1. Les femmes ont toujours préféré les hommes compétitifs pour se reproduire.
  2. Une hausse marquée des hormones androgènes (dont la testostérone) est aussi synonyme d’agressivité…
41
Q

Association théorie/facette de la biocriminologie avec l’énoncé.

  1. Un événement touchant le cerveau augmente l’apparition d’impulsivité : ce qui fait que la personne a davantage de difficulté à juger ses actions.
  2. Les auteurs mesurent le visage selon plusieurs angles différents. Les traits animaux signifient que la personne adopte des comportements semblables à l’animal.
  3. Une lésion ou un trop plein d’hormones est risqué.
A
  1. Un événement touchant le cerveau augmente l’apparition d’impulsivité : ce qui fait que la personne a davantage de difficulté à juger ses actions. TRAUMATISME DU CORTEX FRONTAL DE ESLINGER ET DAMASIO (1985), YOUNG ET COLL. (2010).
  2. Les auteurs mesurent le visage selon plusieurs angles différents. Les traits animaux signifient que la personne adopte des comportements semblables à l’animal. PHYSIONOMIE DE DELLA PORTA (1586) ET LAVATER (1776)
  3. Une lésion ou un trop plein d’hormones est risqué. L’AMYGDALE DU CERVEAU DE GLENN ET RAIN (2014)
42
Q

Quel est le rôle présumé de la dopamine, de la sérotonine et de la norépinéphrine ?

A

DOPAMINE
* Recherche du plaisir et des sensations fortes
SÉROTONINE
* Sommeil, prise de décision
NORÉPINÉPHRINE
* Impliqué dans les émotions, l’attention et l’excitation : si trop = agressivité

43
Q

EXAMEN

Que peut-on dire par rapport à la biologie et l’environnement pour le comportement criminel ?

A

Notre biologie est affectée, mais c’est l’environnement qui nous a amené à vivre cela.

**Les changements biologiques **(p.ex. taux de neuroT) ne sont pas permanents : l’environnement a un rôle sur la biologie et ça occasionne des changement temporaires.

Les changements peuvent apparaitre et disparaitre.

44
Q

EXAMEN

Que peut-on dire par rapport à la biologie et l’environnement pour le comportement criminel ?

A

Notre biologie est affectée, mais c’est l’environnement qui nous a amené à vivre cela.

**Les changements biologiques **(p.ex. taux de neuroT) ne sont pas permanents : l’environnement a un rôle sur la biologie et ça occasionne des changement temporaires.

Les changements peuvent apparaitre et disparaitre.

45
Q

Qu’est-ce que l’épigénétique ? Quels sont les « postulats » ?

A

C’est l’idée que le bagage génétique n’est pas permanent et qu’il peut changer et ce, par certains processus biologiques ou par l’environnement.

L’environnement aurait un impact sur le fonctionnement biologie (p. ex. à la suite d’un trauma)

L’environnement peut modifier l’expression de la biologique et cela entraîne certains comportements.

46
Q

Qu’est-ce que la méthylation ?

Épigénétique

A

C’est un des mécanismes qui diminuent l’expression des gènes, par le déplacement d’atomes.

Cela aurait un impact sur le cerveau, le fonctionnement, la production de neuroT, etc.

47
Q

Examen

Quelle serait la conséquence d’une méthylation plus grande ?

Fournir une explication.

Épigénétique

A

Plus grande méthylation = plus grande agressivité.

La méthylation diminue l’expression des gènes

48
Q

Examen

Vrai ou faux.

Les traumas vécus par les parents sont ressentis par l’enfant, dès sa naissance.

Épigénétique

A

Faux. AVANT la naissance.

Exemple #1 : les femmes qui fument pendant la grossesse :
++ méthylation dans sept sections de l’ADN de l’enfant. Les gènes sont affectés par la fumée : affectent émotions de l’enfant.

Exemple #2 : Le stress pendant la grossesse, ou un environnement stressant : changements dans le développement de l’embyron.

49
Q

EXAMEN

Vrai ou faux.
Malgré la méthylation, le changement de la génétique et la modification de l’expression des gènes, il est possible de renverser le tout.

Épigénétique

A

Vrai. Les changements ne sont pas irréversibles : il est possible de rétablir le fonctionnement biologique de l’enfant.

50
Q

Quelle est la conclusion générale de l’épigénétique ?

A

Bien que l’on cite la bio, il est entendu que les changements ont d’bord été causés par l’environnement.

L’environnement a un impact biologique sur les génétiques futures.

51
Q

Différencier les théories biologiques et celles épigénétiques.

A

Les théories biologiques : la biologie amène des comportements indésirables chez l’enfant, mais il n’y a rien a faire. C’est coulé dans le béton.

Les théories épigénétiques : la biologie est importante, mais l’environnement occasionne des changements dans l’expression des gènes de l’enfant, ce qui amène des difficultés (p.ex. la délinquance). En contre partie, si l’environnement change, l’expression des gènes changera à nouveau et se stabilisera. Les changements ne sont pas permanents : rien n’est perdu d’avance.

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