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Méthodes en Neurosciences Cognitives 1 > Cours 2 > Flashcards

Cours 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une suite de séquences identiques amène chez l’individu?

A

À faire des erreurs de prédictions

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2
Q

Vrai ou Faux. Le cerveau a de la difficulté à se représenter les suites (patterns).

A

Faux, il est très sensible aux patterns.

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3
Q

Quelle a été la contribution aux neurosciences cognitives de Michael Gazzaniga?

A

Étude ou il a couper le corps calleux, ce qui a interrompu la communication entre les 2 hémisphères du cerveau. Preuve que certaines sections sont responsable de certaines fonctions cognitives et que les sections communiquent ensemble.

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4
Q

Quelle a été la contribution de Shannon aux neurosciences cognitives?

A

Information - Réduction de l’incertitude suite à la communication.

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5
Q

Quel est le lien entre l’information et la réduction de l’incertitude?

A

Certaines informations peuvent réduire l’incertitude. On observe un changement d’incertitude avant et après la transmission d’un message.
Info = Incertitude avant msg - Incertitude après msg

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6
Q

Vrai ou Faux. Si j’ai déjà certaines connaissances sur une situation, mon incertitude face aux réponses est également distribuée.

A

Faux, elle ne l’est pas.

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7
Q

Lorsque la réponse était fort peu probable, qu’en est-il de l’incertitude?

A

Grande réduction de l’incertitude.

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8
Q

Vrai ou Faux. Une réponse plus probable équivaut à une moins grande réduction de l’incertitude.

A

Vrai

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9
Q

Quelle est la proposition de David Marr aux neurosciences cognitives?

A

Il propose de décrire la vision à partir de 3 niveaux:
1-Computationel
2-Algorithmique
3-D’implémentation

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10
Q

Comment pouvons-nous appliquer le concept de réduction de l’incertitude en neurosciences?

A

Avec de l’information, on est en mesure de calculer la probabilité d’activation cérébrale dans différentes situations, et construire des modèles.
Outil conceptuel -> probabilité
Communication interneuronale

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11
Q

Quel est le lien à faire entre les isomorphes et la neuroscience?

A

L’isomorphe correspond à la logique du traitement de l’info. Les algorithmes ont une certaine structure. On retrouve ce même type de structure au niveau cérébral.

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12
Q

À quoi sert la sélectivité mixte?

A

À ce qu’un seul neurone puisse contribuer à l’encodage de plusieurs représentations.

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13
Q

Qu’est-ce que le principe de redondance dans le cerveau?

A

La duplication de processus critiques pour assurer le bon fonctionnement de certaines fonctions cérébrales en cas de défaillance. (Un autre système peut prendre la relève)

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14
Q

À quoi sert le haut niveau d’organisation du cerveau?

A

Permet un traitement de l’information efficace (mais pas parfait)

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15
Q

Explique la différence entre une organisation structurelle/anatomique et fonctionnelle du cerveau.

A

Org structurelle/anatomique: liens/connexions entre les différentes régions du cerveau. Org des populations de neurones.

Org fonctionnelle: synchronisation des différentes régions du cerveau. La structure dicte comment l’info est traitée.

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16
Q

Vrai ou Faux. On privilégie les hauts niveaux d’analyse dans la hiérarchie de l’organisation cérébrale.

A

Faux. Pas de niveau d’analyse privilégié. L’idée est qu’on peut étudier le cerveau à partir des différents niveaux selon le contexte.

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17
Q

Quelles sont les 8 niveaux d’analyse de l’organisation cérébrale?

A

1-Société
2-Individu
3-Grands réseaux
4-Réseaux locaux
5-Colonnes et couches corticales
6-Neurones
7-Synapse
8-Molécule et membrane cellulaire

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18
Q

Explique les 7 étapes du potentiel d’action.

A

1-Potentiel de repos (-70mV)
2-Si la stimulation atteint -55mV, DÉPOLARISATION (ouverture des canaux de sodiums, entrée)
3-Fermeture des canaux de sodiums (30mV)
4-Ouverture des canaux de potassium, sortie, REPOLARISATION
5- Pompage actif des ions (K entre, Na sorte)
6-Hyperpolarisation
7-Retour au calme

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19
Q

Vrai ou Faux. L’encodage du signal se fait au niveau du potentiel d’action.

A

Faux, c’est au niveau de la fréquence de décharge.

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20
Q

Comment l’inhibition fonctionne?

A

Blocage de l’entrer d’ions dans le neurone, hyperpolarise

21
Q

Comment l’excitation fonctionne?

A

On augmente la probabilité que le neurone soit dépolarisé.

22
Q

Vrai ou Faux. Le GABA est associé à l’inhibition.

A

Vrai

23
Q

Qu’est-ce que démontre l’organisation du néo-cortex en couches corticales?

A

Une grande organisation dans le transfert d’information entre le thalamus, le tronc et autres structures sous-corticales. Différents types d’informations selon les couches.

24
Q

Explique brièvement l’hypothèse récente sur le rôle de l’activité des neurones dans différentes couches corticales dans le maintien de l’info en mémoire de travail.

A

Couche superficielle (gamma) encode l’info sensorielle et la maintien en mémoire de travail (les neurones restent actifs).
Couche profonde (activité alpha/beta) inhibe et suppression les infos concomitantes non-pertinentes qui pourraient venir interférer avec le contenu de la mémoire de travail.

25
Q

Qu’est-ce que l’homocule et qu’est-ce que ça démontre sur l’organisation?

A

Le bonhomme weird, avec des grosses lèvres, de gros doigts et de toutes petites jambes. Organisation locale, les parties une à côté de l’autre sont organiser une à côté de l’autre dans le cerveau et selon le degré de sensibilité.

26
Q

Donne des exemples d’organisations locales du traitement de l’information dans le cerveau.

A

-L’homoncule
-Rétinotopie (Bcp de neurones à la rétine pour plus d’acuité, de moins en moins en périphérie)
-Tonotopie (organisation graduelle de l’information au niveau auditif)
-Partage des tâches dans les aires visuelles (voie ventraleobjet et voie dorsalespatiale)
-Prosopagnosie

27
Q

Qu’est-ce que la ségrégation et l’intégration?

A

Ség: réseaux cérébraux démontrent un niveau de séparation entre eux, empêche l’interférence des autres dans son travail. Permet de bien faire son travail
Int: capacité des réseaux à partager leurs infos et se coordonner entre eux.
Il faut avoir la meilleure balance entre les 2 pour un travail optimal.

28
Q

Qu’est-ce que démontre l’étude sur le “mind wondering” et quelle est sa pertinence pour les neurosciences?

A

Que lorsqu’on laisse notre esprit vagabonder, le cerveau par défaut devient très actif, alors que lorsqu’on est attentif, le réseau dorsal de l’attention devient plus actif.
Prouve la complexité de la dynamique cérébrale

29
Q

Vrai ou Faux. Plus il y a de probabilités que les neurones soient proactifs de façon répétée, plus ils vont s’activer en même temps.

A

Vrai

30
Q

Vrai ou Faux. Après un certain âge, les connexions neuronales ne peuvent plus changer.

A

Faux, connexions changent avec l’expérience, ce qui fait varier l’efficacité synaptique

31
Q

Quelle est l’impact de la potentialisation à long terme sur les synapses?

A

La co-activation simultanée de 2 neurones accroit l’efficacité de la communication entre les 2. Plus grande probabilité d’être quo-activés dans le futur.

32
Q

Quel est le lien à faire entre la neuroplasticité et la circulation de l’information dans le cerveau?

A

La neuroplasticité transforme le cerveau, détermine la manière dont l’information circule, de façon dynamique. Le cerveau a la capacité de changer.

33
Q

Quel type d’explication recherchons-nous en neurosciences cognitives?

A

Essayer de trouver des patrons de corrélation, de faire des liens entre les observations, inférer la présence de variables sous-jacentes qui donnent lieu à un phénomène.

34
Q

Vrai ou Faux. Nous avons accès aux associations, patrons et à la relation causale du mécanisme qui crée un phénomène cérébral.

A

Faux, on a seulement accès aux associations et patrons, et non à la relation causale.

35
Q

Qu’est-ce qu’un patron?

A

Les données que l’on peut observer. Ex: on observe que lorsqu’on pèse sur le gaz, la voiture avance, mais on ne sait pas ce qui se passe entre les 2.

36
Q

Quelles sont les 6 étapes de la recherche scientifique?

A

1-Observations/questions
2-Recherches sur le sujet
3-Hypothèse
4-Test avec expérience
5-Analyse des données
6-Rapport et conclusions

37
Q

Que doit faire une hypothèse et quelles sont ses 3 caractéristiques essentielles?

A

Expliquer le phénomène, réfuter une explication et mettre en relation au moins 2 variables.
Parcimonieuse, falsifiable et prédiction

38
Q

Vrai ou Faux. Une variable indépendante continue est linéaire.

A

Vrai

39
Q

Vrai ou Faux. Une variable indépendante catégorielle est soit linéaire ou ordinale.

A

Faux, elle est soit ordinale ou factorielle

40
Q

Vrai ou Faux. Plus on multiplie les variables, plus les différentes interactions sont complexes.

A

Vrai

41
Q

Quelles sont les différences entre les mesures intra-sujet et inter-sujet?

A

intra: contrôler les différences d’un même individu (mesures répétées), contrôler les effets d’ordre et contrebalancer
inter: comprendre la variabilité entre les individus, contrôler les différences entre les groupes

42
Q

Qu’est-ce qu’un cadre conceptuel?

A

Structure (grille d’analyse) de connaissances, théories et présupposés qui permettent de comprendre les effets observés.

43
Q

Quelles sont les 2 principales considérations méthodologiques?

A

1-Qualité des données
2-Interprétation des résultats (validité interne)

44
Q

Vrai ou Faux. Même si un effet est important, les erreurs du protocole expérimental affectent l’interprétation du résultat.

A

Vrai

45
Q

Pourquoi que même si l’on trouve un effet, on ne peut pas juste validé automatiquement notre hypothèse?

A

Parce qu’il peut y avoir des explications alternatives. S’assurer d’une bonne validité interne.

46
Q

Vrai ou Faux. Un patron d’activation dans le cerveau est associé à un état psychologique.

A

Faux, un seul patron peut être associé à plusieurs états psychologique.

47
Q

Quel est le problème avec l’inférence inverse?

A

Si un état psychologique cause un certain état cérébrale, on ne peut pas dire que l’état cérébrale implique nécessairement ce même état psychologique.
Difficile d’inférer la présence d’un état mental à partir d’un patron d’activation.

48
Q

Quels sont les 3 contextes d’enregistrement d’activité cérébrale?

A

1-État de repos
2-Présentation passive de stimulation
3-Présentation active de stimulation

49
Q

Quelles sont les différences entre une réponse évoquée et une réponse induite?

A

Évoquée: en phase avec l’apparition de la stimulation (survient toujours au même moment par-rapport à la stimulation pour chaque essai). Processus de moyennage.
Induite: pas en phase avec l’apparition de la stimulation, survient à différents moments. Pas de processus de moyennage.

Méthodes en Neurosciences Cognitives 1 (4 decks)

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