Cours 19 Flashcards

1
Q

Quelle est la partie du cerveau dont l’expansion a le plus bénéficié de l’évolution?

A

Le cortex préfrontal.
Au-delà d’une plus grand taille absolue, le cortex frontal (et encore plus particulièrement le cortex préfrontal) est la partie du cerveau dont l’expansion a le plus bénéficié de l’évolution.

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2
Q

Compléter l’énoncé suivant concernant le cortex préfrontal : __________, __________ et __________ sont également importants pour les fonctions exécutives.

A

L’insula, le cortex cingulaire et les zones associées des noyaux gris centraux sont également importants pour les fonctions exécutives.

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3
Q

Compléter l’énoncé suivant : L’information sensorielle est transmise au cortex __________, puis __________ latéral et médian, pour remonter _________ vers les cortex __________ et __________ avant d’être traitée par le cortex __________.

A

L’information sensorielle est transmise au cortex orbitofrontal, puis préfrontal latéral et médian, pour remonter dorsalement vers les cortex prémoteur et pariétal avant d’être traitée par le cortex moteur

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4
Q

Vrai ou Faux : Les limites des aires cytoarchétectoniques de Brodmann sont moins bien définies histologiquement.

A

Vrai

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5
Q

Décrire les connexions du cortex orbitofrontal.

A

Peu de connexions motrices : fournit plutôt des infos aux systèmes qui vont informer le choix et l’exécution de l’action.

Connecté au lobe temporal médian : reçoit information des expériences passées pour faciliter l’estimation des valeurs.

Connecté au cerveau moyen dont il reçoit des projections dopaminergiques.

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6
Q

La dopamine, dont le rôle est bien connu dans la dépendance aux drogues (« vouloir », pas « aimer »), joue aussi un rôle important dans les fonctions supportées par quel cortex?

A

Le cortex orbitofrontal.

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7
Q

Que sont les erreurs de prédiction des récompenses? Quels neurones codent pour celles-ci?

A

Les neurones dopaminergiques, notamment de l’aire tegmentale ventrale, codent pour des erreurs de prédiction des récompenses, c-à-d la différence (positive ou négative) entre ce qui était prévu et ce qui s’est concrétisé.

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8
Q

Le cortex préfrontal dorsolatéral correspond à quelles aires de Brodmann? Dans quoi est-il impliqué? Quelles sont ses connexions?

A

Aires de Brodmann 9 et 46 impliquée dans la planification et organisation du comportement. Connexion avec le cortex orbitofrontal, le cingulaire antérieur, le cortex prémoteur et les aires pariétales impliquées dans l’attention. Plutôt que de supporter les comportements habituels et réflexes, il permet la flexibilité du comportement.

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9
Q

Le cortex cingulaire antérieur correspond à quelles aires de Brodmann? Dans quoi est-il impliqué?

A

Aires de Brodmann 24 + 9/6/32.

  • Apprentissage des conséquences du comportement : évalue les résultats des décisions et met à jour les systèmes régulateurs des liens stimuli-réponses.
  • Supposé être la source du potentiel évoqué “négativité liée aux erreurs” vue avec l’EEG (100ms).
  • Il détecte la nécessité de changer de comportement, mais ne détermine pas la nature du changement.
  • Médie aussi la gestion du conflit (ex: tâche de Stroop).
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10
Q

Le cortex préfrontal ventrolatéral correspond à quelles aires de Brodmann? Quelles sont ses connexions? Dans quoi est-il impliqué?

A

Aires de Brodmann 44, 45 et 12/47.

Connecté aux aires sensorielles temporales et au cortex préfrontal dorsolatéral.

  • Inhibition comportementale: il peut être important d’inhiber certains comportements et ne pas agir impulsivement. L’inhibition comportementale est notamment évaluée par la tâche « Go-NoGo ».
  • Liée à la notion de maîtrise de soi, dont la conceptualisation repose sur la concurrence de deux systèmes (chaud/froid), permettant à des actions prudentes de gouverner la prise de décision.
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11
Q

Vrai ou Faux : Il y a une distinction scientifique entre cerveau reptilien et mammalien.

A

Faux. La distinction entre cerveau reptilien et mammalien n’a pas de base scientifique valide.

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12
Q

L’insula antérieure correspond à quelles aires de Brodmann? Dans quoi est-elle impliqué? Quelles sont ses connexions?

A

Aire de Brodmann 13 (mais subdivisions fonctionnelles), liée au cortex cingulaire antérieur (réseau de saillance).

Le milieu intérieur : la prise de décision et les comportements ne reposent pas que sur la récompense, l’erreur ou la mémoire, mais également sur les états corporels (ex: fréquence cardiaque, sensations souvent inconscientes) et autres états internes (humeur, liés aux émotions

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13
Q

Quelle est la proposition d’A. Damasio concernant la prise de décision et la prédiction des conséquences de nos actions?

A

A. Damasio propose que nos décisions sont influencées par la réactivation d’états internes associés précédemment à des stimuli/résultats, permettant de prédire les conséquences de ses actions. Mis en évidence avec la tâche de pari d’Iowa.

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14
Q

Le cortex cingulaire postérieur correspond à quelles aires de Brodmann? Dans quoi est-il impliqué? Quelles sont ses connexions?

A

Aires de Brodmann 31 et 23, noeud central du réseau du mode par défaut (cortex préfrontal médian, lobe temporal médian, lobe pariétal inférieur).

Conscience de soi : en plus de la conscience des états corporels, conscience de soi-même comme élément d’un monde plus vaste.

  • Fonctions reliées à la réglementation de l’information sur soi-même, notamment la mémoire autobiographique.
  • Information consciente sur le passé afin de mieux planifier les actions futures, et réflexion sur soimême (avec prise en compte des autres) dans le futur.

Régulation du comportement exploratoire : décisions complexes et stratégiques prises en fonction d’un éventail d’options qui s’offriront à l’avenir. Exploitation vs exploration.

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15
Q

Vrai ou Faux : Les neurones du cortex cingulaire postérieur ne sont pas activés en neuroimagerie lors de tâches cognitives.

A

Vrai. Les neurones du cortex cingulaire postérieur déchargent selon des fluctuations lentes et ne sont pas activés en neuroimagerie lors de tâches cognitives. En fait, relation antagoniste avec les régions cérébrales « attentionnelles et exécutives », le cortex cingulaire postérieur (comme le reste du mode par défaut) se désactive.

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16
Q

Qu’est-ce que le langage?

A

Faculté d’associer des symboles arbitraires avec des significations particulières pour exprimer idées, désirs, sensations, à nous-mêmes ou aux autres.

17
Q

Compléter l’énoncé suivant concernant les aires cérébrales du langage : Deux régions du cortex __________ sont essentielles pour la composante explicitement verbale du langage: aires de _______ (_______, aire(s) de Brodmann __) et de _______ (_______, aire(s) de Brodmann __).

A

Deux régions du cortex associatif gauche sont essentielles pour la composante explicitement verbale du langage: aires de Broca (frontal, aires de Brodmann 44-45) et de Wernicke (temporal, aire de Brodmann 22).

18
Q

Vrai ou Faux : Plusieurs aires primaires sont nécessaires à la compréhension (perception auditive) et l’expression de la parole (contrôle de la bouche), mais pas au langage proprement dit: système de symboles auquel fait appel la communication (grammaire, syntaxe).

A

Vrai.

19
Q

Qu’est-ce qu’une aphasie?

A

Réduction ou abolition de la production ou de la compréhension du langage.

20
Q

Quels sont les 3 types d’aphasies?

A

Aphasie de Broca (motrice, d’expression) : affecte la production (à distinguer de la dysarthrie).

Aphasie de Wernicke (sensorielle, de réception) : affecte la compréhension.

Aphasie de conduction : incapacité d’émettre une réponse adaptée à un message verbal (lésions des voies qui connectent aires frontale et temporal, ex: faisceau arqué).

21
Q

Quelles sont les spécialités de l’hémisphère gauche et de l’hémisphère droit?

A

Hémisphère gauche est spécialisé pour traiter le matériel verbal et symbolique, nécessaire à la communication langagière, alors que l’hémisphère droit présente des aptitudes plus grandes pour les fonctions visuo-spatiales et émotionnelles

22
Q

Qu’est-ce que les aprosodies?

A

L’absence des composantes émotionnelles et tonales du langage (parole monotone)

23
Q

Vrai ou Faux : Le degré de latéralisation varie entre individus

A

Vrai.

24
Q

Vrai ou Faux : Il y a une relation étroite entre la latéralisation du langage et la latéralisation manuelle.

A

Faux. Il n’y a pas de relation étroite entre la latéralisation du langage et la latéralisation manuelle (10% des personnes sont gauchères et 97% de la population a le langage latéralisé à gauche).

25
Q

Quels sont les 2 méthode qui ont été utilisées pour étudier la localisation fonctionnelle du langage? Quelle est la conclusion?

A

Test de Wada : Juhn Wada au MNI dans années 60. Consiste à l’injection d’un anesthésique à courte durée d’action dans artère carotide gauche avant neurochirurgie.

Stimulation électrique profonde : Wilder Penfield au MNI dans les années 30. La cartographie du langage (parmi d’autres fonctions) via stimulation reste utilisée avant neurochirurgie (exérèse pour cause de tumeur ou épilepsie).

Variabilité interindividuelle importante des régions associées au langage.

26
Q

Quelle est la période critique pour l’apprentissage du langage?

A

7 ans.

27
Q

Est-ce que le langage est spécifique aux humains?

A

Non.

Systèmes de communication raffinés chez animaux. Les singes peuvent apprendre des gestes du langage des signes ou des symboles qui représentent des mots et constructions syntaxiques.

Les gestes et vocalisations sociales activent les aires du langage.

28
Q

Compléter la phrase suivante : Nous passons ___ de notre temps à dormir une fois adulte, une durée qui décroit progressivement à partir de la naissance où nous dormons ___ du temps.

A

Nous passons 1/3 de notre temps à dormir une fois adulte, une durée qui décroit progressivement à partir de la naissance où nous dormons 2/3 du temps.

29
Q

Où se trouve le site de la régulation circadienne des fonctions homéostasiques? Comment est-il impliqué dans le cycle circadien?

A

Noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus (Récepteurs sensibles à la lumière (mélanopsine) dans la rétine envoient signal au noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus)

30
Q

Compléter l’énoncé suivant concernant le cycle circadien : Le noyau suprachiasmatique a des connexions indirectes avec la __________ qui sécrète de plus en plus la neurohormone favorisant le sommeil, la _______, au fur et à mesure que la lumière diminue.

A

Le noyau suprachiasmatique a des connexions indirectes avec la glande pinéale (épiphyse) qui sécrète de plus en plus la neurohormone favorisant le sommeil, la mélatonine, au fur et à mesure que la lumière diminue.

31
Q

Quels sont les 3 rôles du sommeil?

A
  • Restaurer le niveau du glycogène (réserve de glucose) cérébral, qui baisse pendant l’éveil.
  • Conservation d’énergie : l’éveil pendant la nuit plus froide requiert plus d’énergie, et le métabolisme humain est au plus bas pendant la nuit (ex: consommation d’oxygène).
  • Consolidation mnésique : renforcement des connexions synaptiques formées par les expériences vécues durant l’éveil.
32
Q

Vrai ou Faux : Le sommeil est nécessaire à notre survie.

A

Vrai. Une privation totale de sommeil (record = 11 jours chez l’homme) s’accompagne de troubles cognitifs majeurs et induit la mort chez l’animal et chez l’homme (ex: insomnie fatale familiale).

33
Q

Vrai ou Faux : Les neurones déchargent de manière synchrone durant l’éveil et de façon asynchrone durant le sommeil profond.

A

Faux. Les neurones déchargent de manière asynchrone durant l’éveil et de façon synchrone durant le sommeil profond.

34
Q

Comment sont les taux de sérotonine et des transmetteurs monoaminergiques, ainsi que de l’acétylcholine?

A

Dans le sommeil paradoxal, les taux de sérotonine et des transmetteurs monoaminergiques diminuent alors que que celui d’acétylcholine augmente.

35
Q

Compléter l’énoncé suivant : Lors du sommeil paradoxal, l’activation est élevée comme à l’éveil, mais les informations sont d’origine (interne/externe) _______ plutôt qu’(interne/externe) _______, et la modulation est (cholinergique/aminergique) _______ plutôt que (cholinergique/aminergique) _______ .

A

Lors du sommeil paradoxal, l’activation est élevée comme à l’éveil, mais les informations sont d’origine interne plutôt qu’externe, et la modulation est cholinergique plutôt qu’aminergique.

36
Q

Les rêves sont présents dans tous les stades de sommeil, mais ils le sont de façon bien plus importante dans quel stade?

A

Au cours du sommeil paradoxal.

37
Q

Décrire les rêves dans le sommeil paradoxal et dans le sommeil à ondes lentes.

A

Sommeil paradoxal : fréquents, détaillés, imagés, réalistes et chargés d’émotions.

Sommeil à ondes lentes : occasionnels, flous, moins réalistes et sans grande résonance émotionnelle.

38
Q

Quels sont les troubles du sommeil?

A

Insomnie : Difficulté à s’endormir à l’heure du coucher (insomnie initiale), et/ou réveils nocturnes fréquents ou prolongés, et/ou réveil prématuré le matin avec une incapacité à retrouver le sommeil. Elle peut être transitoire (stress, caféine, perturbation du rythme circadien) ou chronique (notamment dans les maladies psychiatriques comme la dépression).

Narcolepsie : Fréquents accès de sommeil paradoxal pendant la journée (30s-30min), sans transition par le sommeil à ondes lentes. Souvent accompagnés de cataplexie, une perte temporaire complète du tonus musculaire.

Apnée du sommeil : Le cycle normal du sommeil est interrompu par de nombreux arrêts (dizaines, voir centaines) de la respiration. Le sujet ne s’en souvient généralement pas le lendemain, mais se plaint de somnolence durant la journée. Plus fréquent chez les hommes obèses d’âge mur.

Syndrome des jambes sans repos ou « impatiences » : Ces symptômes sont souvent décrits comme étant des sensations tactiles imposant le mouvement des membres concernés. La personne a un besoin impérieux de bouger dans le but de faire disparaître cette sensation, empêchant la survenue du sommeil et induisant un besoin de sommeil.

Syndrome des mouvements périodiques, qui se différencie du syndrome des jambes sans repos en ceci qu’il survient pendant le sommeil, la personne n’en ayant pas conscience, les mouvements étant involontaires et rythmés (un mouvement toutes les 20 à 40 secondes). Ce syndrome entraine des microréveils fréquents induisant un sommeil de mauvaise qualité.