cours 14 - exigences et défis Flashcards
1
Q
qu’est-ce que l’éducation à la sexualité exige des intervenants?
A
- Être conscient de la portée de nos « messages prescriptifs » (responsabilité, respect, etc.); tenir compte de la complexité des dimensions affective et relationnelle de la sexualité.
- Ne pas mésestimer l’indocilité des esprits et la défaillance de certaines méthodes pédagogiques.
- Impliquer les jeunes dans le choix des thématiques pour une démarche d’éducation sexuelle: plus encore, les impliquer dans les actions à entreprendre pour changer les choses (Ex.: stéréotypes; relations gars/filles, hypersexualisation de la société, violence, etc.) afin qu’ils se perçoivent comme des agents de changement.
2
Q
qu’est-ce que l’éducation à la sexualité exige des institutions?
A
- Accompagner et outiller le personnel scolaire dans ce mandat.
- Veiller à l’application cohérente et concrète de l’éducation sexuelle en milieu scolaire, et ce, du préscolaire à la fin du secondaire.
3
Q
qu’est-ce que l’éducation à la sexualité exige des instances gouvernementales?
A
- Se soucier de la pérennité des démarches d’éducation à la sexualité auprès des enfants et des adolescents.
- Instaurer une réelle culture d’éducation à la sexualité en milieu scolaire.
- Développer une responsabilité collective en matière d’éducation à la sexualité et de prévention des violences
4
Q
quels sont les défis de l’éducation à la sexualité?
A
- Croire au bien-fondé et à l’importance d’une démarche d ’éducation à la sexualité auprès des enfants et des adolescents.es;
- Se préoccuper et s’assurer que l’éducation à la sexualité bénéficie des meilleures conditions pour une réelle implantation;
- Assurer un certain « leadership » pour veiller à son implantation;
- Choisir, dans la mesure du possible, des personnes motivées et « volontaires » pour des interventions en éducation à la sexualité; utiliser les services de spécialistes (SEXOLOGUES);
- Impliquer les parents dans la démarche;
- Veiller à la formation continue du personnel enseignant et du personnel de la santé et des services sociaux;
- Faire valoir le fait qu’il ne doit pas s’agir d’interventions improvisées dues au seul bon vouloir de chacun. Se référer aux orientations préconisées par les documents officiels du Ministère
- Avoir une vision d’ensemble des compétences à développer en matière d’éducation à la sexualité auprès des adolescents-es;
- Préciser les rôles de chacun des intervenant(e)s; travailler en équipes;
- Souscrire au fait que l’éducation à la sexualité s’inscrit dans une démarche, dans un processus faisant appel à la cohérence et à la sensibilité. Il ne s’agit pas d’interventions ponctuelles, sans liens apparents;
- Bien qu’il soit pertinent de déterminer des priorités, il ne s’agit pas non plus de se limiter à la gestion des urgences en matière d’éducation sexuelle (« éteindre les feux »);
- Utiliser les outils didactiques déjà existants, les adapter au besoin, en créer d’autres, s’il y a lieu ; partir de la réalité des ados;
- Rester lucide quant au rôle et à l’impact d’un « outil » didactique : la recette infaillible n’existe pas.
- Aller au-delà de l’approche habituellement privilégiée, très cognitive ou très « sanitaire ». Gérer les aspects affectifs et relationnels liés à l’éducation à la sexualité;
- Examiner sa propre perception de la sexualité et de l’éducation à la sexualité. La sexualité ne se limite pas à la génitalité, aux relations sexuelles et l’éducation à la sexualité ne se limite pas à la prévention ITS-Sida. Ne pas morceler la sexualité;
- Privilégier la qualité de l’attitude éducative à la quantité d’informations;
- Avoir une vision pédagogique de la sexualité ; ce n’est pas uniquement la sexualité-problème qui sera présentée et discutée. Privilégier une sexualité- développement, une sexualité-épanouissement;
- Répondre à la quête de sens des enfants et des adolescents.es face à la sexualité.