cours 14 Flashcards

1
Q

La grande question : est-ce que l’être humain est rationnel ? Regroupe 3 domaines ou 3 étapes, lesquels (lesquelles) ?

A
  1. Jugement
  2. Prise de décision
  3. Raisonnement
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2
Q

Donnez la définition du jugement, la première étape du processus décisionnel

A

Intégrer des informations multiples et incomplètes pour inférer ce qui arrive dans le monde. (poser un jugement à partir des différentes sources d’informations pour orienter notre comportement)

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3
Q

Donnez la définition de la prise de décision, la deuxième étape du processus décisionnel

A

Choisir entre différentes options.

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4
Q

Donnez la définition du raisonnement, la troisième étape du processus décisionnel

A

Faire des inférences qui vont au-delà de l’information qui est présentée (assembler les infos +déduire)

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5
Q

Il existe deux types de modèles pour expliquer la rationalité. Lesquels ? Comment peut-on les définir ?

A
  1. Modèles normatifs
    - Comment les choses devraient être;
    - Normes auxquelles comparer le comportement.
  2. Modèles descriptifs
    - Comment les choses sont;
    - Décrit le comportement.
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6
Q

Quel est le mot qui revient le plus souvent comme synonyme de rationalité ? Comment peut-on définir ce terme ?

A

Logique. C’est le système formel qui dicte comment on pourrait tirer des interférences dans le cadre d’un raisonnement

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7
Q

Quel est le type de processus qui est préconisé dans les modèles normatifs ?

A

Les algorithmes

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8
Q

Vrai ou Faux
Les heuristiques qui sont employées dans les tâches de jugement permettent de substituer à des questions complexes des réponses simples.

A

Vrai, les heuristiques permettent de déduire, ou d’utiliser une approximation/un raccourcit pour arriver à une réponse

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9
Q

Qu’est-ce que la tache de Slovic et al. (1976) sur l’estimation des causes de décès permet de conclure au sujet de l’heuristique de disponibilité ?

A

Cette tache nous indique que les gens ont tendance à surestimer les causes de décès peu fréquentes et sous-estimer causes très fréquentes. (ex: plus de chance de mourir d’une attaque de requin vs un morceau d’avion qui tombe du ciel)

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10
Q

Dans l’heuristique de disponibilité, à quoi peut-on lier une surestimation ?

A

La surestimation d’une cause de décès, par exemple, est directement lié (proportionnel) à sa couverture médiatique

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11
Q

Vrai ou Faux ?
La nature des erreurs commises par les participants dans une tache, par exemple d’estimation de cause de décès, nous renseignent sur les processus cognitifs qu’ils utilisent

A

Vrai, on parle alors d’erreurs systématiques

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12
Q

Vrai ou Faux?

Il existe un décalage entre les chiffres (statistiques) et notre perception de la réalité

A

Vrai (ex: perception de la criminalité vs réalité : les gens ont tendance à croire que ce taux augmente alors qu’il est en baisse depuis les années 90 au canada)

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13
Q

Vrai ou Faux ?

Il existe une lien entre la tendance à surestimer une cause de décès et la peur

A

Vrai, par exemple, les gens ont tendance à croire que l’avion est moins sécuritaire que la voiture, alors que c’est le contraire (plus de gens ont peur des avions)

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14
Q

Comment peut-on définir la disponibilité ?

A

C’est ce qui arrive dans notre esprit lorsque l’on est en train de faire un jugement

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15
Q

Vrai ou Faux ?

Il n’existe pas de décalage entre notre perception du danger et la probabilité réelle de celui-ci

A

Faux ! Il existe un décalage entre notre perception du danger et le danger réel. Exemple : l’utilisation de voiture après le 11 septembre était en forte hausse cependant, le FBI a aussi noté un plus haut taux de décès sur la route)

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16
Q

Vrai ou Faux ?

Le contexte exerce une influence sur l’estimé de probabilité

A

Vrai, par exemple si on demande à quelqu’un quelle est la probabilité d’une chute de neige en hiver, cela va avoir un impact sur l’estimé de probabilité (dans ce cas : ce sera à la hausse)

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17
Q

Vrai ou Faux ?
Les fait que tout de suite après un tremblement de terre les gens sont plus enclin à acheter des assurances contre les tremblements de terre est un exemple d’heuristique de disponibilité

A

Vrai, en effet, la probabilité d’un tremblement de terre est inversement proportionnel au nombre d’achat d’assurances contre les tremblements de terre

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18
Q

Dans l’heuristique de disponibilité, sur quoi sont basés les estimés de fréquence ?

A

Ils sont basés sur la facilité avec laquelle des exemples peuvent être récupérés en mémoire. Donc, plus on récupère facilement un souvenir, plus on juge que la fréquence d’un événement est élevée

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19
Q

Vrai ou Faux ?
La facilité de récupération est habituellement corrélée
avec la fréquence

A

Vrai, mais ce n’est pas toujours le cas puisqu’il existe certains biais systématiques (facilité à imaginer, couverture médiatique, etc.)

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20
Q

Vrai ou Faux ?
Ce n’est pas le nombre d’éléments de rappel qui est important mais bien la facilité avec laquelle ils sont rappelés/viennent en tête

A

Vrai, lorsque l’on exprime une grande facilité à rappeler des éléments, on a l’impression qu’il y en a beaucoup

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21
Q

Quel est l’indicateur qui est utilisé pour estimer la fréquence de rappel ? Comment peut-on définir ce concept ?

A

C’est la facilité de récupération qui se traduit par le sentiment lors de la récupération qui est utilisé dans le
jugement. Il peut créer un effet paradoxal

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22
Q

Vrai ou Faux ?

Notre jugement est basé sur le sentiment de facilité de récupération

A

Vrai

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23
Q

Donnez un exemple de la facilité de récupération et des impacts de cette facilité

A

On demande à deux groupes d’évaluer un cours :
-Groupe 1: « Énumérez deux façon d’améliorer le cours ».
-Groupe 2: « Énumérez dix façons d’améliorer le cours ».
En conclusion : l’évaluation par le Groupe 2 est 10% plus positive (à la fin = plus difficile, moins de facilité à trouver des points négatifs)

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24
Q

Vrai ou faux ?
Si un facteur affecte l’accès (récupération en mémoire) sans être lié à la fréquence, ceci créé un biais dans le jugement (une erreur systématique).

A

Vrai

25
Q

Comment peut-on définir un heuristique de représentativité ?

A

C’est la tendance à ne pas prendre en compte les
informations disponibles sur les probabilités
d’occurrence des événements.

26
Q

Dans les heuristiques de représentativité, quels types d’informations sont privilégiés ? Au détriment de quels types d’information ?

A

Ces sont les informations stéréotypiques qui sont privilégiées au détriment des informations statistiques

27
Q

Qu’arrive-t-il, lorsque dans une tache d’heuristique de représentativité, on donne les probabilités du problèmes et de l’information contextuelle non pertinente ?

A

Les gens estiment la probabilité à 50% même si l’information n’est pas utile. Les gens se fient aux informations anecdotiques plus qu’aux statistiques présentes dans les données du problème

28
Q

Qu’arrive-t-il lorsque dans une tache d’heuristique de représentativité, on ne donne aucune information contextuelle, seulement des probabilités à priori ? Que peut-on en conclure ?

A

Les gens estiment alors en fonction des données du problème. Cette variante nous permet de voir que les gens utilisent statistiques mais les négligent aussitôt qu’il y a présence d’information anecdotique

29
Q

Qu’est-ce que le théorème de Bayes ? À quoi sert-il ?

A

C’est un théorème qui définit comment calculer des
probabilités conditionnelles. Il permet d’illustrer qu’il est essentiel de tenir compte des deux facteurs lors de la résolution de problèmes soit : les probabilité à priori et à posteriori (avant et après)

30
Q

Vrai ou Faux?
Dans les tests de dépistage, le jugement de probabilités conditionnelles est biaisé et tend à ignorer les faux positifs (dire erronément que quelqu’un est malade alors qu’il ne l’est pas)

A

Vrai, Cet effet est d’autant plus prononcé quand la maladie testée est rare, car c’est l’erreur systématique chez les sujets sains qui est négligée

31
Q

Vrai ou Faux ?
La façon dont l’information est présentée dans un problème n’a aucune influence sur la capacité à interpréter ou utiliser cette information

A

Faux ! Au contraire, la façon dont l’information est présentée a un grand impact sur notre capacité à utiliser de façon adéquate cette information

32
Q

Vrai ou Faux ?
Un problème de probabilité (ex : un test détecte une maladie avec une prévalence de 1/1000…) sera moins bien résolut qu’un problème où les information sont présentées sous forme de fréquence (un américain sur 1000 est atteint d’une maladie…)

A

Vrai, dans un problème de probabilité, 95% des gens répondent de façon incorrecte

33
Q

Vrai ou Faux ?
L’heuristique de représentativité décrit comment le jugement de fréquence est substitué par un jugement de correspondance au stéréotype.

A

Vrai

34
Q

Vrai ou Faux ?
Si l’être humain était rationnel, les processus décisionnels des sciences économiques traditionnelles s’apparenteraient aux modèles normatifs

A

Vrai, car toutes les décisions seraient calculées (statistiques)

35
Q

Qu’est-ce qu’une valeur attendue ?

A

C’est la valeur accordée à quelque chose selon sa probabilité (plus la probabilité est grande, plus sa valeur sera élevée)

36
Q

Est-il rationnel que la valeur attendue soit la pierre angulaire des processus décisionnels de notre modèle normatif ?

A

Non!

37
Q

Sous quel principe fonctionne la valeur attendue

A

Sous le principe de maximiser les gains et de minimiser les pertes

38
Q

Vrai ou Faux ?

Valeur subjective = valeur attendue

A

Faux ! Valeur subjective ≠ valeur attendue

39
Q

Quel concept est-il possible d’illustrer dans cette phrase : La perte est subjectivement plus importante que le gain.
(Définissez le concept)

A

La valeur des gains et des pertes n’est pas la même. Les gens sont plus sensibles aux pertes qu’aux gains et
évitent les pertes potentielles. Ceci illustre le concept de l’aversion à la perte

40
Q

Vrai ou Faux ?

Le poids de la perte est plus grand que celui du gain dans la prise d’une décision

A

Vrai

41
Q

Comment peut-on définir l’aversion au risque ?

A

C’est le fait que lorsqu’un gain est assuré, le risque implique aussi la déception de « perdre le gain potentiel ». Les participants choisissent les choix moins risqués.

42
Q

Qu’est-ce que l’espérance d’utilité ?

A

Valeur → utilité (valeur subjective)
Ex.: si j’aime jouer, la valeur subjective de gagner est plus haute que la valeur objective. C’est rationnel de vouloir ‘‘invertir dans un plaisir/utilité’’

43
Q

Comment peut-on définir l’effet de cadre illustré dans la tache de Tversky & Kahneman (1981) ?

A

C’est le fait que la façon (superficielle) dont les options ou le problème sont présentés affecte nos choix. Les formulations mettant l’accent sur les gains susciteront une aversion au risque tandis que les formulations mettant l’accent sur les pertes susciteront une
aversion aux pertes.

44
Q

Qu’est-ce que « Endowment effect » aussi appelé l’effet de dépossession ?

A

C’est le fait que l’on attribue une valeur au simple fait de posséder quelque chose. Que cet objet nous appartienne ou non, nous avons tendance à estimer sa valeur comme étant plus grande

45
Q

Comment, selon le livre Nuage de Richard Thaler, peut-on utiliser les composantes des processus décisionnels pour orienter les politiques publiques ?

A

À l’heure actuelle, il est possible de présenter l’information pour quelle influence la population de façon positive et qu’elle soit bénéfique à la population. (tout dépend de la façon dont s’est présenté)
ex : don d’organes

46
Q

Quels sont les deux types de raisonnement ? Définissez-les

A
  1. Raisonnement inductif
    - faire des inférences de généralisation
    - Modèle normatif : Statistiques / probabilités
  2. Raisonnement déductif
    - faire des déductions (tous les hommes sont…je suis un homme, donc…)
    - Modèle normatif = Logique
47
Q

Décrivez la tâche de détection de règle de Wason, 1960: en ce qui attrait au raisonnement inductif. Que peut-on en conclure?

A

on présente les chiffres 2-4-6 aux participants et ils doivent déduire quelle règle permet de relier ces 3 chiffres ensembles. On peut en conclure que les participants tendent à considérer les informations qui confirment leur hypothèse au lieu d’aller à l’encontre de celle-ci

48
Q

Il existe 3 types de biais de confirmation. Lesquels ? Définissez-les

A
  1. Biais dans la recherche: chercher activement information qui confirme son hypothèse.
  2. Biais attentionnel et décisionnel: porte d’avantage attention aux données qui confirment notre hypothèse.
  3. Biais mnésique (heuristique de disponibilité!): Récupérer en mémoire de façon préférentielle les informations qui confirment notre hypothèse.
49
Q

Le syllogisme est un autre exemple de raisonnement déductif. Donnez un exemple

A

Si tous les A sont des B et que tous les B sont des C alors tous les A sont des C

50
Q

Quels sont les deux effets de croyances sur le raisonnement déductif ?

A
  1. Crédibilité
    - Conclusions sont-elles crédibles? Correspondent à comment les choses sont dans le monde? Correspondent à mon opinion
  2. Validité logique
    - Conclusions sont elles valides logiquement? Sont-elles nécessairement vraies étant données les prémisses?
51
Q

Vrai ou Faux ?

La logique ne doit pas dépendre de notre opinion car elle est indépendante du contenu

A

Vrai, même si il est très difficile de faire abstraction de nos croyances pour raisonner de façon logique

52
Q

Vrai ou Faux ?

Lorsqu’une affirmation est CRÉDIBLE les gens ont plus tendance à croire qu’elle est LOGIQUE (valide)

A

Vrai, notre esprit est sensible à la validité mais il est biaisé par autres choses (ex: nos croyances)

53
Q

En quoi consiste le système 1 de Kahneman (2011) qui s’active lors des processus décisionnel ?

A

C’est un système automatique, rapide, sans effort et sans contrôle conscient. Il utilise la mémoire sémantique, traitement associatif, parallèle, heuristique et
automatique

54
Q

En quoi consiste le système 2 de Kahneman (2011) qui s’active lors des processus décisionnel ?

A

C’est le système qui contrôle l’attention et les ressources cognitives limitées, s’occupe des opérations complexes, est associé à l’expérience consciente, les choix et la concentration. Il a besoin de l’attention et contrôle cognitif, ressources MT limitées, traitement
sériel et coûteux

55
Q

Vrai ou Faux ?
Le système 1 de Kahneman (2011) ne fait pas d’analyse (logique/valable), il vérifie seulement si les informations présentes correspondent à des énoncés en mémoire sémantique

A

Vrai

56
Q

Qu’arrive-t-il lorsque les deux système de de Kahneman (2011) sont actifs simultanément ?

A

Système 1 donne réponses rapides et suggère des avenues

Système 2 confirme ou invalide les options.

57
Q

Lequel des deux systèmes de Kahneman nous permet de nous conformer au modèle normatif ?

A

le Système 2 est celui qui permettrait au comportement de se conformer davantage aux prescriptions des modèles normatifs.

58
Q

Quelles sont les 3 grandes conclusions qu’il est possible d’émettre au sujet de l’être humain et de sa rationalité ?

A
  1. le comportement humain diffère des attentes des modèles normatifs, même quand prévoit l’influence des préférences subjectives.
  2. Tendance très forte à l’utilisation d’heuristique (information concrète, anecdotique, prototypique, croyances) plutôt que processus algorithmiques
    (les faits, probabilités, structure logique).
  3. Influence disproportionnée des exemples anecdotiques, du contenu spécifique, des aspects superficiels des problèmes.
59
Q

À l’heure actuelle, on parle plutôt d’adaptation que de rationalité. Décrivez cette idée de rationalité adaptative (bounded rationnality)

A

L’être humain n’adopte pas le comportement idéal dans toutes les situations mais il est tout de même capable de s’adapter sur une base quotidienne. Il utilise la rationalité lorsque c’est vraiment réellement essentiel