cours 12 Flashcards

1
Q

Vrai ou faux ?

L’organisation des connaissances en permet un usage plus efficace

A

Vrai, les connaissances doivent être organisées afin de pouvoir être mieux utilisées.

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2
Q

Complétez la phrase suivante :

La catégorisation est reliée à l’organisation de la mémoire _________

A

La catégorisation est reliée à l’organisation de la mémoire sémantique. À chaque instant, on apporte un bagage de connaissances pour traiter l’information qui se trouve devant nous, on utilise les connaissances sémantiques pour comprendre et enrichir ce qui nous arrive

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3
Q

Vrai ou Faux ?
Les catégories simplifient la réalité et permettent
des prédictions

A

Vrai

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4
Q

La catégorisation réduit la complexité de notre environnement. Pourquoi ? (3 facteurs)

A
  1. Identification
    - pas nécessaire d’apprendre le nom spécifique de chaque nouvel objet.
  2. Attentes, comportements et prédictions
    - On peut inférer les caractéristiques du nouvel objet à l’aide des caractéristiques de la catégorie.
    - Simplification des attentes et sélection des comportements appropriés = améliore performance dans la majorité des situations
  3. Organisation
    - Facilite la mémorisation notamment en permettant le groupement des informations
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5
Q

Vrai ou faux ?

Sans la catégorisation, nous serions constamment en situation d’apprentissage ou de réapprentissage

A

Vrai, c’est d’ailleurs ce qu’explique le facteur de l’identification qui nous aide à réduire la complexité de l’environnement

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6
Q

Qu’est-ce qu’un concept ?

A

C’est une représentation mentale générale, abstraite
d’une catégorie. C’est une unité conceptuelle fondamentale, elle ne représente pas un objet en particulier. Un concept permet de catégoriser des objets

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7
Q

Qu’est-ce qu’une catégorie ?

A

Une catégorie regroupe toutes les unités, tous les exemplaires du monde réel reliés à un concept.

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8
Q

Vrai ou Faux ?

On réfère davantage à la catégorie plutôt qu’au concept dans la compréhension sémantique

A

Faux, au contraire, on réfère davantage au concept

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9
Q

Au départ, la catégorisation était définie par l’approche que l’on nomme classique. En quoi consiste cette approche ? Comment peut-on décrire la catégorisation selon ce point de vue ?

A

L’approche classique propose que la catégorisation humaine repose sur l’utilisation de règles logiques suivant des définitions selon des critères

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10
Q

Décrivez en quoi consiste le Wisconsin Card Sorting Test, que peut-on mesurer à l’aide de cette tâche ?

A

C’est un test durant lequel il faut associer une image/des symboles/formes en les comparant avec 4 autres (trouver la ‘‘meilleure catégorie’’.
Avec cette tâche, on test :
1. La flexibilité mentale
2. Le raisonnement abstrait (hypothèse + raisonnement)
3. Formation de concept (apprentissage de nouvelles catégories)
4. Adaptation / persévérance (face aux changements et aux nouvelles règles

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11
Q

Quelles sont les limites ou les problèmes de l’approche classique concernant la catégorisation ?

A

1 Les concepts artificiels et dimensions arbitraires

  • Validité écologique (correspond à la réalité ?)
  • Transmission et partage des catégories d’un individu à l’autre? (pas nécessairement de rétroaction sur les concepts ou connaissances acquises)
  1. Attributs de définition
    - Quel est l’attribut commun à tous les membres d’une catégorie?
    - Plusieurs catégories simples n’ont pas d’attribut de définition (sports, musique, ami, animal domestique)
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12
Q

L’appartenance à une catégorie sur la base d’une

règle est dichotomique est une autre limite de l’approche classique de la catégorisation. En quoi consiste-t-elle ?

A

L’approche classique de la catégorisation fonctionne sous le principe d’affirmer ou d’infirmer si on fait partie de la catégorie ou non. Mais comment expliquer que certains items sont de meilleurs exemples d’une
catégorie?
ex : un pingouin est un oiseau, mais c’est un moins bon exemple d’oiseau qu’un moineau

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13
Q

Décrivez les résultats de la tâche de Labov (1973) concernant la distinction entre une tasse et un bol

A

On demandait aux participants d’indiquer si l’objet représente un bol ou une tasse. Dans une condition, le participant doit imaginer de la nourriture dans l’objet présenté. Lorsque c’est le cas, les participants étaient plus enclin à définir l’objet comme étant un bol. Les résultats démontrent que les caractéristiques d’un concept ne sont pas fixes puisque la classification des objets est influencée par le contexte de présentation. De plus, cette tâche nous démontre que les limites entre les concepts sont floues et imprécises, qu’elles ne dépendent pas de règles logiques.

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14
Q

L’approche classique a été remplacée par l’approche des catégories naturelles. Quelles sont ses caractéristiques ?

A
  1. « Un air de famille » familiarité
    - limites floues (moins formel que règles logiques)
    - Dimensions continues
    - Question de degré plutôt que oui ou non (pas d’attribut de définition)
    - Attributs typiques (certains membres sont plus représentatif d’une catégorie)
  2. Organisation des catégories entre elles
    - Approche hiérarchique (taxonomie)
  3. Organisation interne des catégories
    - Approche des prototypes
    - Approche des exemplaires
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15
Q

Définissez le concept de l’organisation hiérarchique

A

c’est le fait que chaque objet peut être catégorisé à différents niveaux. Plus une catégorie est inclusive, plus elle possède un haut niveau d’abstraction.

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16
Q

Quels sont les 3 niveaux d’abstraction d’organisation hiérarchique ?

A

( + général ) Supérieure : instrument de musique, meuble, véhicule
De base : guitare, chaise, voiture
( + précis ) Subordonnée : guitare sèche, chaise longue, voiture sport

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17
Q

Y a-t-il un niveau d’abstraction psychologiquement

privilégié? Si oui, lequel et pourquoi ?

A

Oui, c’est le niveau d’abstraction de base car le temps de réaction est plus court lorsque l’on demande d’identifier des objets de ce niveau, Le niveau de base est le niveau d’entrée de nos connaissances, ensuite, on peut décider d’aller chercher un niveau d’abstraction plus ou moins élevé (supérieure ou subordonnée) mais le temps de réaction sera plus long puisqu’il y aura plus d’étapes à accomplir

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18
Q

Quelles sont les 2 particularités du niveau de base ?

A
  1. Acquisition et usage
    - Typiquement, le premier appris
    - Typiquement, le premier nommé
  2. Organisation
    - Maximise la différenciation (flûte vs guitare)
    - Partage caractéristiques perceptuelles (formes partagées)
    - Interaction motrice similaire (on les utilise de la même façon)
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19
Q

Définissez le concept de la cohérence

A

C’est le nombre d’attributs communs entre les membres de la même catégorie

20
Q

Définissez le concept de caractère distinct

A

C’est le nombre d’attributs différents entre les membres des catégories différentes

21
Q

Quel est l’effet du niveau de base ? Pourquoi est-il privilégié ? (2 facteurs)

A

Le niveau de base présente une cohérence élevée :
- les membres d’une catégorie partagent beaucoup d’attributs communs

et un caractère distinct élevé :
-les membres d’une catégorie partagent peu d’attributs avec les membres des autres catégories

22
Q

Complétez la phrase suivante :
Il est possible d’affirmer que le niveau de base est assez _______ puisque l’on a la possibilité de former des images mentales

A

le niveau de base est assez précis. Par exemple, on peut se former une image mentale d’une guitare (assez précis) mais pas seulement d’un instrument de musique

23
Q

Complétez la phrase suivante :
Il est possible d’affirmer que le niveau de base est assez _______ puisqu’il permet de regrouper plusieurs objets, et donc de diminuer la charge cognitive

A

le niveau de base est assez inclusif

24
Q

Vrai ou Faux ?

Le niveau de base peut varier en fonction de l’expertise, il peut bouger selon notre expérience

A

Vrai, comme il en a été question dans la tâche d’identification de Tanak & Taylor, 1991 lorsque l’on effectue une comparaison entre les experts, on remarque que selon le champ d’expertise, le niveau de base et le niveau subordonné se ‘‘combinent’’. De ce fait, pour un expert, le temps de réaction est le même pour identifier un chien ou un labrador. Il est à noter que peut importe le champ d’expertise, le temps de réaction pour le niveau supérieure demeure le même.

25
Q

Que veut-on dire par typicalité ?

A

On dit que les items sont organisés par typicalité. Ce sont les items qui sont produits plus souvent et plus rapidement. Ils sont catégorisés plus rapidement et on plus de traits en commun avec autres membres de la catégorie. (ex : nommez un légume : carotte > navet)

26
Q

Qu’est-ce qu’un prototype ?

A

Le prototype est la « moyenne » des membres de la
catégorie. Il regroupe tous les attributs typiques. C’est une représentation abstraite, souvent inexistante que l’on construit à partir de nos connaissances et de nos expériences antérieures.

27
Q

Vrai ou Faux ?

Les prototypes changent et se développent au fil du temps et tout au long de la vie

A

Vrai, puisque les prototypes sont influencés par nos connaissances et nos expériences antérieures, ils se modifieront au cours des années. Ex : mon prototype de chat ne sera pas le même à 3 ans qu’à 20 ans

28
Q

Comment un prototype se développe/se modifie ?

A

Le prototype se développe avec l’exposition aux
objets de la catégorie. La catégorisation procède par la comparaison du nouvel objet avec un prototype.Si la similarité entre le nouvel objet et le prototype dépasse un certain seuil, l’objet est reconnu comme faisant partie de la catégorie

29
Q

Qu’est-ce qu’un exemplaire ? En quoi est-il différent d’un prototype ?

A

Prototype : la catégorisation consiste à comparer le nouvel objet avec le prototype

Exemplaire : la catégorisation consiste à comparer le nouvel objet avec un certain nombre d’exemplaires (réels). Nos connaissances incluent aussi de l’information sur les différents exemplaires membres de la catégories. En plus des prototypes, on garde d’autres informations en mémoire qui nous permettent de catégoriser

30
Q

Dans la tâche de Cohen, Nosofsky, & Zaki, 2001 on présentait aux participants des tems à catégoriser. Selon les résultats, quelles prédictions peut-on établir en fonction des prototypes et des exemplaires ?

A

Prototype : l’item-test devrait être
catégorisé A 50% du temps et B 50% du temps car il ressemble autant au prototype (couleur moyenne) A qu’au prototype B.

Exemplaire : l’item-test devrait être
catégorisé A plus souvent selon la variabilité propre à chaque catégorie. L’item cible est plus près de la zone d’acceptation de la catégorie A, car celle-ci est plus grande

31
Q

Quels sont les résultats principaux qu’il est possible d’extraire de la tâche de Cohen, Nosofsky, & Zaki, 2001 ?

A
  1. 73% des participants identifient l’item-test comme
    faisant partie de la catégorie A.
  2. La variabilité à l’intérieur d’une catégorie affecte
    catégorisation
  3. Les résultats suggèrent que l’individu compare le nouvel objet à plusieurs exemplaires lors de la catégorisation
32
Q

Vrai ou Faux ?
Dans un exemple comme la tâche de Cohen, Nosofsky, & Zaki, 2001, un nouvel item différent sera plus susceptible d’être classé dans une catégorie plus diversifiée (avec plus d’items différents)

A

Vrai

33
Q

Expliquez comment la tâche Tajfel & Wilkes (1963) permet de faire ressortir une des conséquences de la catégorisation

A

La catégorisation est un résumé, un raccourci, simplification à l’excès de nos connaissances. Dans la tâche de Tajfel & Wilkes (1963), on demandait aux participants d’estimer la longueur de 8 lignes. Dans une des conditions, un groupement de ligne était identifié comme A et un autre B. Résultats : la catégorisation de l’ensemble des lignes influençait les participants à percevoir les lignes comme étant différentes les unes des autres

34
Q

Qu’est-ce que le ‘‘boundry effect’’, l’effet de frontière ?

A

Le fait que la catégorisation augmente la perception de similarité à l’intérieur d’un groupe et diminue la similarité perçue avec les membres d’autres groupes

35
Q

En quoi la tâche de Davidoff et coll. (1999) sur le spectre des couleurs traduit bien l’effet de frontière ?

A

De façon objective, les couleurs se différencient par leur longueur d’onde. Cependant, de façon subjective, d’une culture à l’autre, ce ne sont pas les mêmes mots qui sont utilisés pour décrire les couleurs. L’efficacité à percevoir les différentes nuances de couleurs est directement corrélée au nombre de mots présents dans le vocabulaire.

36
Q

Quelles sont les conséquences de la catégorisation ? (4 )

A
  1. Façon de partitionner l’expérience continue en
    entités discrètes (créer des paquets pour simplifier, traiter l’item selon une seule dimension)
  2. Catégoriser : penser à objet X en fonction de son
    appartenance à une catégorie / un groupe social
    - Augmente la similarité perçue à l’intérieur d’un groupe
    - Augment la différence perçue entre les groupes
  3. Simplification à outrance
  4. Activation automatique des concepts/catégories (en réponse à un stimulus, la catégorisation se fait de façon implicite/involontaire)
37
Q

Comment peut-on définir/expliquer la perte des connaissances catégorielles ?

A

Plusieurs tâches dont celles de Farah, Warrington & Shallice, nous mènent à la conclusion que les concepts vivants et non-vivants ne sont pas classés de la même façon. Les concepts vivants reposent plus sur des aspects visuels tandis que les concepts non-vivants reposent sur des aspects fonctionnels (ex : un oiseau a des plumes vs un crayon sert à écrire)
Des pertes de connaissances catégorielles peuvent être spécifiques à un domaine, ce qui supporte l’idée de l’organisation sémantique en catégories de connaissances.

38
Q

Comment les réseaux de neurones (intelligence artificielle) nous aident-ils à comprendre la catégorisation ?

A

On programme les réseaux de neurones pour reproduire la catégorisation de nos connaissances et on crée des lésions artificielles. Grâce à celles-ci, on se rend compte que la façon d’utiliser les connaissances est fondamentalement différente selon leur nature (vivant vs non-vivant) -organisation sémantique

39
Q

Comment peut-on définir un réseau sémantique ?

A

La compréhension des réseaux sémantiques implique la récupération d’information en mémoire sémantique. Les concepts sont représentés par des nœuds et les relations ou les liens entre les concepts sont représentés par des arcs. La longueur des arcs indique jusqu’à quel point les concepts sont associés (proximité sémantique). Les types de liens sont marqués par des lettres.

40
Q

Comment pourrait-on construire un réseau sémantique ?

A

Grâce aux associations libres, en laissant survenir au conscient les liens entre différents concepts

41
Q

Par quoi peut être causée la diffusion de l’activation ? (2 facteurs)

A
  1. Arcs
    - Longueur et proximité sémantique
    - Longueur et typicalité
  2. Diffusion d ’activation
    - Atténuation avec distance
    - Atténuation avec le temps
42
Q

Comment peut-on définir l’amorçage sémantique (priming)? Quels résultats indiquent une tâche de décision lexicale ?

A

L’amorçage sémantique permet d’identifier les arcs dans les réseaux sémantiques, de cartographier l’organisation des concepts. Il est possible de l’observer avec une tâche de décision lexicale. Les résultats indiquent que le temps de réaction est plus court lorsque le mot est précédé par un mot sémantiquement proche. Il est possible de conclure que le mot qui précède le mot à identifier active le concept en mémoire sémantique et dans le réseau sémantique ce qui facilite le traitement des concept reliés.

43
Q

Vrai ou Faux ?

Nos connaissances sémantiques sont extraites de nos expériences, de nos expositions à la réalité et de notre culture

A

Vrai, selon la tâche d’association implicite (Implicit Association Test), certains concepts peuvent être associés inconsciemment. Le temps de réaction était plus court lorsqu’il fallait associer des mots aux catégories Femme et Famille qu’aux catégories Homme et Famille.

44
Q

Qu’est-ce qu’un schéma ? Quelle est leur utilité ?

A

C’est un regroupement de connaissances en mémoire
utilisé pour interpréter, encoder et nourrir notre compréhension. Ce sont des connaissances par défaut (situations sociales, événements, procédures, objets, perceptions)

45
Q

Donnez un exemple de schéma

A

Un match de hockey serait un bon exemple de schéma. Nos connaissances sur le hockey seraient insérées dans notre ‘‘formulaire mental’’ qui nous permet d’avoir une certaine structure ainsi que des attentes sur le match. On sait qu’il y aurait deux équipes, un arbitre et que les gens sont habillés chaudement dans un aréna, etc.

46
Q

Quels sont les impacts que les schémas peuvent avoir sur notre mémoire ?

A

Les schémas créent des attentes au niveau de notre mémoire. Par exemple lorsque l’on présente un bureau d’étudiant à des participants, ils auront tendance à rappeler davantage d’objets ayant rapport avec l’école. Cependant, des objets non présentés aux participants mais faisant parti des mêmes catégories que les objets présentés avaient tendance à être rappelés (faux souvenirs). Les informations plus distinctives (que l’on ne s’attend pas à voir) étaient aussi mieux rappelés.