cours 13 Flashcards

1
Q

Au cours de l’évolution, que nous ont permis les outils ?À quoi peut être lié cette utilisation ?

A

Les outils nous on permis de résoudre des problèmes. L’utilisation d’outils est fortement liée à l’intelligence et à la capacité d’adaptation

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2
Q

Vrai ou Faux ?

La plupart de nos outils nous ont été transmis par les générations antérieures

A

Vrai, la transmission culturelle nous permet de nous fier sur le savoir qui a été transmit avant nous

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3
Q

Vrai ou Faux ?
Le langage, à proprement dit, qui n’est pas présent chez les animaux, diminue leurs possibilités de transmettre et d’échanger leurs connaissances

A

Vrai, mais ils sont tout de même en mesure de transmettre ses connaissances en apprenant par observation

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4
Q

Donnez la définition d’un problème

A

Un problème est un but qui est inaccessible pour
n’importe quelle raison, manque de ressources,
manque d’information, etc.,

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5
Q

Qu’est-ce que l’état initial dans une situation de problème ?

A

La situation dans son état actuel, dans quel état je suis lorsque je commence le problème

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6
Q

Qu’est-ce que l’état but dans une situation de problème ?

A

La situation une fois le problème solutionné, l’objectif atteint

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7
Q

Que représentent les obstacles dans une situation de problème ?

A

Ce sont les restrictions qui retardent ou empêchent de passer de l’état initial à l’état but (ex : en Inde, il y a 1 million de passants dans la rue qui m’empêchent de traverser la rue)

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8
Q

Que représentent les opérateurs dans une situation de problème ?

A

Ce sont les actions, les moyens qui permettent de passer d’un état du problème à un autre état

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9
Q

Que représente la solution dans une situation de problème ?

A

C’est la séquence des opérateurs qui transforme l’état initial en état but, la séquence d’opérateur qui auront été efficaces pour résoudre le problème

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10
Q

Comment peut-on définir un algorithme ?

A

C’est une recherche exhaustive qui garanti une solution par l’examen de toutes les combinaisons possibles.
Cette méthode demande un traitement sériel et exigeant
Le concept de l’explosion combinatoire, soit de considérer toutes les possibilités, entraîne une surcharge cognitive

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11
Q

Comment peut-on définir un heuristique ?

A

C’est une règle généralement valide qui permet de générer des réponses rapides et typiquement bonnes sans faire l’analyse complète des données et des
possibilités. Cette méthode requiert peu de temps et peu de ressources cognitives! mais ne garantie pas une bonne réponse puisque c’est une approximation

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12
Q

Dans un labyrinthe où vous voulez vous rendre du point A au point B le plus rapidement possible, déterminer la façon d’y arriver selon un algorithme et la méthode heuristique

A

Algorithme: vérifiez toutes les options, identifiez la plus rapide
Heuristique: à chaque intersection, prenez le choix qui vous rapproche le plus du but,

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13
Q

Vrai ou Faux ?
Contrairement à un algorithme où on analyse chacune des combinaisons possibles, la méthode heuristique ne s’intéresse qu’à une partie des possibilités

A

Vrai

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14
Q

Quels sont les 6 moyens qui permettent de comprendre/étudier le processus de résolution de problème ? Définissez-les

A
  1. Produits intermédiaires
    - Observation du travail fait avant la production de la réponse (opérations, diagrammes, équations, notes, etc.)
  2. Protocoles verbaux
    - Think aloud”; rapport verbal concurrent, dire ce qui nous passe par la tête
  3. Programmes de simulation
    - Simuler la performance humaine sur ordinateur, imiter les contraintes,
  4. Mouvements oculaires
  5. Indicateurs physiologiques de charge cognitive ( ex: variabilité cardiaque)
  6. Observation d’interaction réelles d’équipe en situation de résolution de problème
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15
Q

Quelles sont les 3 types de problèmes présents dans la typologie classique ?

A
  1. problèmes d’agencement
  2. problèmes d’induction de structure
  3. problèmes de transformation
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16
Q

Donnez les caractéristiques principales d’un type de problème d’agencement

A
  1. Réarrange objets pour satisfaire à un critère.
  2. La solution se trouve dans le réarrangement des
    objets afin de former une nouvelle relation entre
    eux
  3. L’état but n’est généralement pas connu
    (ex : Scrabble, horaires de travail)
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17
Q

Vrai ou Faux ?

Les problèmes d’agencement se solutionnent de manière heuristique et aléatoire

A

Faux, les problèmes d’agencement se solutionnent de manière heuristique mais pas aléatoire. La résolution est régie par certaines contraintes

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18
Q

La stratégie ‘‘essais-erreurs’’ dans un problème d’agencement peut être contrainte par certaines connaissances, notamment celles de la langue française, lesquelles ? (2)

A
  1. Lettres plus fréquentes pour débuter un mot

2. Structures probables (C + H, Q + U…)

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19
Q

Comment peut-on définir un problème de transformation ?

A

C’est un type de problème qui consiste à sélectionner les
opérateurs qui permettent de transformer un état
initial en un état but connu. La relation est déjà établie entre les éléments et leur représentation n’a pas besoin d’être modifiée.

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20
Q

Quels sont les 2 éléments essentiels à la résolution d’un problème de transformation ?

A
  1. Importance de la planification

2. l’analyse fin et moyens (où j’en suis rendu depuis le début et combien m’en reste-t-il avant la fin?)

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21
Q

Décrivez le problème de transformation de la tour de Londres/de Hanoï. Que peut-on illustrer à l’aide de ce problème ?

A

L’exercice consiste à déplacer des disques, de la tour A à la tour C en les déplaçant un à la fois. Un disque ne peut être déposé sur un disque plus petit que lui. Il faut déterminer le nombre de déplacement nécessaires à la réalisation de cette tâche. Cet exercice illustre l’importance de la planification dans la résolution d’un problème de transformation. Il est parfois utilisé en neuropsychologie afin de déterminer la présence de différentes lésions, selon le nombre de déplacements effectués par le participant.

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22
Q

Comment peut-on définir un problème d’induction de structure ?

A

C’est un problème dans lequel il importe de trouver la régularité qui se trouve dans un ensemble d’éléments et d’utiliser cette relation pour générer une hypothèse sur des items manquants

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23
Q

Les problèmes d’induction de structure présentent des items fréquemment employés dans les tests d’intelligence « classiques ». Donnez deux exemples de tâches dans lesquelles on retrouve ces items

A
  1. Extrapolation de séries
    - Qu’est-ce qui complète la séquence: 85 – 13 – 72 – 9 – 63 - ___ ?
  2. Analogies à 4 termes
    - Fils et à père ce que _ est à mère ?
24
Q

Vrai ou Faux ?

Les différents types de problèmes ne se prêtent pas aux même opérations cognitives.

A

Vrai

25
Q

Vrai ou Faux ?

Les problèmes complexes dans la vraie vie peuvent avoir des éléments de chacun des trois types de problèmes

A

Vrai

26
Q

Qu’est-ce qu’une contrainte auto-imposé ?

A

C’est une contrainte qui n’est pas mentionnée dans les explications d’un problème, mais que l’on se rajoute soi-même

27
Q

Qu’est-ce que l’insight ?

A

C’est la découverte soudaine de la solution, le moment ‘‘euréka’’

28
Q

Que nous indique l’étude de Metcalfe (1986) sur l’insight?

A

Le sentiment de connaitre la solution est très bas jusqu’à ce que le participant trouve la solution. (courbe apique)

29
Q

Selon Gestalt (Kohler, 1947), la solution survient brusquement au participants lorsqu’il ______?

A

la solution survient brusquement au participants lorsqu’il restructure le problème (p. ex. change sa représentation).

30
Q

Qu’arrive-t-il, au moment de l’insight, lorsque l’on trouve la solution au problème ?

A

on supprime une contrainte, souvent auto-imposée

31
Q

Expliquer le problème de la bougie (Adamson (1952) et comment cette tache illustre l’importance de nos représentations

A

C’est une tache dans laquelle il faut déterminer par quel moyen il est possible de fixer une bouger au mur. Il y a deux groupes de participants. Dans le groupe contenant, la boîte est présentée comme un contenant
tandis que dans le groupe contrôle, la boîte est présentée comme un objet potentiel pour
résoudre le problème. Le groupe contenant s’ajoute implicitement une contrainte puisqu’ils considèrent que la boite ne peut être utilisée. Les objets sont les mêmes mais ils ne sont pas représentés de la même façon, cela illustre la façon dont on se représente l’état initial.

32
Q

Vrai ou Faux ?
Dans le problème de la bougie d’Adamson (1952), lorsque la boîte est présentée comme contenant, il est plus difficile de modifier sa représentation et de lui attribuer une fonction de support.

A

Vrai, c’est la principale conclusion de cette étude.

33
Q

Vrai ou Faux ?
L’insight fait parti d’un des types de problèmes. On peut donc dire qu’il y a quatre types de problèmes soit l’insight, l’agencement, induction de structure et transformation

A

Faux, l’insight se définit plutôt comme une façon de voir les choses, un effet dégagé par certains types de problèmes, pas un type de problème en soi

34
Q

Qu’est-ce que le transfert ?

A

C’est l’mpact des connaissances acquises au cours d’une
expérience précédente de résolution de problème
pour résoudre un problème actuel.

35
Q

Quels sont les 3 types de transfert ? Définissez-les

A
  1. Positif
    - le transfert mène à une meilleure performance à la résolution d’un nouveau problème
  2. Négatif
    - le transfert nuit à la performance
  3. Absence de transfert
    - on ne transfert pas les connaissances antérieures qui pourraient nous aider
36
Q

Expliquez le transfert analogique, ou la résolution de problème par analogie à l’aide de la tache de Gick & Holyoak (1980) (histoire du chirurgien et du général)

A

On fait lire une histoire sur un général et ses soldats aux participants. Puis, on raconte le problème d’un chirurgien. À première vue, les participants semblent confus face aux problèmes et semblent embêter à trouver une solution. Par contre, lorsqu’on leur rappelle l’histoire du général, les participants ont tendance à faire un lien entre les deux histoires pour solutionner le problème (transfert analogique)

37
Q

Qu’est-ce que la similarité de surface ?

A

Les éléments du problèmes sont différents (aspects sémantiques : mots employés, contexte, etc.).

38
Q

Qu’est-ce que la similarité de structure ?

A

La relation et les liens entre les différents éléments sont similaires

39
Q

Vrai ou Faux ?

Il y a très peu de transfert spontané lorsqu’il n’y a pas de similarité de surface entre deux problèmes

A

Vrai

40
Q

Comment peut-on décrire des problèmes isomorphes ?

A

Ce sont des problèmes qui ont ont la même structure, mais des éléments de surface différents

41
Q

Qu’est-ce qu’un transfert proximal ?

A

C’est un transfert basé sur une similarité de surface (problèmes avec des situations et contextes similaires)
ex : transférer des connaissances sur des chiens à un problème avec des chats

42
Q

Qu’est-ce qu’un transfert distal ?

A

C’est un transfert basé sur une similarité de structure
(problèmes avec peu de similarité entre situation et contexte)
ex : problèmes du chirurgien et du général

43
Q

Vrai ou Faux ?

Le transfert distal est plus difficile à effectuer que le transfert proximal

A

Vrai, puisqu’il faut appliquer nos connaissances antérieures sur des problèmes basé sur une similarité de structure et non de surface

44
Q

Vrai ou Faux ?

Les solutions aux problèmes sont souvent reliées aux relations entre les éléments des problèmes

A

Vrai, car les relations entre les objets et les opérateurs sont identiques (moyens qui permettent la solution).

45
Q

Quelles sont les 3 causes d’un transfert négatif ?

A
  1. Mécanisation de la pensée
    - Tendance à réutiliser toujours les mêmes solutions, peu importe le problème
  2. Rigidité fonctionnelle
    - Difficulté à attribuer une utilité non conventionnelle à un objet. (ex. problème de la bougie)
  3. Sur-activation du traitement « top-down »
46
Q

Illustrez l’absence de transfert à l’aide de l’exemple des habiletés mathématiques des enfants de la rue au Brésil

A

Les enfants de la rue au Brésil sont capables d’effectuer des opérations mathématiques dans leurs transactions de la rue (98%). Cependant, lorsqu’un problème leur est présenté en « format scolaire », ils éprouvent des difficultés. (Problème verbal 74%, Mathématique 37%)

47
Q

Vrai ou Faux ?

Le contexte soutien la résolution de problème et peut expliquer certains cas d’absence de transfert.

A

Vrai, le phénomène de « situated cognition » démontre cela

48
Q

Vrai ou Faux ?

L’outil est un exemple concret de résolution de problème: l’atteinte d’un objectif autrement inaccessible.

A

Vrai, un outil est un objet physique servant à atteindre un but

49
Q

Vrai ou Faux ?

L’usage d’outils, le concept d’insight et la résolution de problèmes sont exclusifs à l’espèce humaine

A

Faux

50
Q

Comment se traduit une forme de transfert négatif par imitation chez les primates ?

A

Par la sur-imitation

51
Q

Donnez des exemples de transmission culturelle, enseignée par observation, chez les primates

A
  1. Une espèce de macaques lavent leurs patates douces avant de les manger
  2. Les capucins ont des techniques pour ouvrir différentes sortes de noix
52
Q

Vrai ou Faux ?
À ce jour, il est possible d’en conclure que, contrairement aux croyances de l’époque, l’utilisation d’outils n’est pas ce qui caractérise intelligence humaine; pas même la transmission sociale de ces outils.

A

Vrai car les primates sont en mesure d’utiliser les outils et de transmettre culturellement leurs connaissances

53
Q

Pourquoi peut-on dire que l’intelligence humaine est liée à la complexité sociale ? (2)

A
  1. Coopération dans la résolution de problème

2. « Shared intentionality »

54
Q

Comment peut-on définir la « Shared intentionality » ?

A

C’est le fait d’avoir en tête le point de vue de l’autre et de pouvoir prendre des perspectives multiples.

55
Q

Que nous permet la perspective collective ?

A

La perspective collective nourrie notre évolution cognitive par propension à imiter, à enseigner. Elle nous permet de monitorer notre propre comportement en fonction d’une norme sociale

56
Q

Quels sont les principaux résultats qu’il est possible d’observer dans les travaux de Warneken et al. 2006 sur le “Shared intentionality” avec des enfants et des primates ?

A

Les participants (adulte & enfant 18/24 mois & chimpanzé) devaient effectuer une activité commune. La principale différence qui est ressortie de cette expérience est que les enfants essaient de réengager l’adulte dans l’activité lorsqu’il cessait de la pratiquer. Ce résultat illustre l’aspect social propre aux humains et la propension à vouloir solutionner des problèmes en groupes

57
Q

Comment peut-on définir le social brain, une hypothèse élaborée par Dunbar (1998; 2014) ?

A

Les humains, par rapport aux autres espèces, ont une meilleure proportion de néo cortex par rapport au cortex dans son ensemble. Cette proportion est directement corrélée à la taille des groupes avec lesquels on interagit. (illustre l’importance des groupes sociaux)