Cours 13: Stratégies cognitives Flashcards

1
Q

Que sont les stratégies cognitives?

A

• Stratégie d’aide à la mémoire permettant une meilleure récupération de l’information :
– Externe : aide-mémoire physique
• Exemples : agenda, calendrier, liste d’épicerie, notes de cours
– Interne : stratégies permettant d’améliorer l’efficacité des processus d’encodage et de récupération
• Exemples : mnémotechnique, interrogatoire cognitif

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2
Q

Que représente l’arbre de Morris?

A

• L’arbre de Morris présente les stratégies (p. ex., technique d’étude) qui peuvent être utilisées selon la situation.

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3
Q

Quelle stratégie de mémorisation doit être utilisée dans une situation de contenu très organisé, élaboé (P. ex., contenu d’un cours)?

A

Technique d’étude

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4
Q

Quelle stratégie de mémorisation doit être utilisée dans une situation de contenu moins organisé (P. ex., vocabulaire, liste d’épicerie)?

A

Mnémotechnique

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5
Q

Quelle stratégie de récupération doit être utilisée lorsque l’individu veut récupérer de l’information relativement à un événement (information en mémoire épisodique) (P. ex., témoignage oculaire)?

A

Aide à la récupération d’événements

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6
Q

Quelle stratégie de récupération doit être utilisée Lorsque l’individu veut récupérer des connaissances en mémoire sémantique (P. ex., capitale, vocabulaire)?

A

Aide à la récup. de connaissances (provenant de Mnémotechnique)

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7
Q

Quand est-ce que les stratégies de récupération sont utilisées?

A

• Ces stratégies sont utilisées lors de la récupération lorsqu’aucune stratégie n’a été utilisée à l’encodage.

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8
Q

Quand est-ce que les stratégies de mémorisation sont utilisées?

A

• Ces stratégies doivent être utilisées lors de l’encodage.

– Certaines d’entre elles, comme les mnémotechniques, doivent aussi être utilisées lors de la récupération

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9
Q

Qu’est-ce que la mnémotechnique?

A

• Méthode permettant d’organiser ou d’élaborer le matériel à mémoriser, et de fournir un indice de récupération efficace.

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10
Q

Quels sont les 2 types de mnémotechnique?

A

– Verbale : technique favorisant la mémorisation de matériel connu dans un ordre particulier.
• P. ex., utilisation de mots ou de phrases pour réactiver un contenu.

– Basée sur l’imagerie et le principe du crochet.

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11
Q

Qu’est-ce que le principe du crochet?

A

– Les mnémotechniques qui font usage de l’imagerie sont basées sur le principe du crochet.
– À l’encodage, l’imagerie se traduit par l’activation d’une image intégrant un crochet et l’information à mémoriser.
– Lors de la récupération, la réactivation de l’image mentale permet de récupérer l’information mémorisée.

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12
Q

Que se passe-t-il à l’encodage lors du principe du crochet?

A

A. À l’encodage, une image bien connue (1) sert de crochet et est associée au contenu à mémoriser (2).

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13
Q

Donnez un exemple d’encodage lors du principe du crochet.

A
  • Par exemple, dans la méthode des lieux, l’image bien connue et structurée (le crochet) est l’ensemble des pièces de la maison où vit l’individu.
  • Si l’individu veut mémoriser une liste de mots (p. ex., journal, lait), les mots sont associés en image aux crochets à l’aide de l’imagerie.
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14
Q

Que se passe-t-il à la récupération lors du principe du crochet?

A

Lors du rappel, l’image ou le crochet sert d’indice de récupération afin de rappeler le contenu mémorisé.

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15
Q

Donnez un exemple de récupération lors du principe du crochet.

A
  • Par exemple, dans la méthode des lieux, l’individu revisite les pièces de sa maison en imagerie.
  • La réactivation du crochet pourra permettre de récupérer l’information qui était associée à une certaine pièce.
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16
Q

• Le principe du crochet est un principe utilisé dans toutes les mnémotechniques
basées sur l’imagerie. Quelles sont-elles?

A

– La méthode des lieux

– La méthode des crochets

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17
Q

Qu’est-ce la méthode des crochets?

A

• Une liste verbale est apprise
– Structurée par des chiffres auxquels sont associés des mots crochets qui riment avec les chiffres.
– Emmagasinée en MLT et utilisée chaque fois qu’une série d’items doit être mémorisée.
• Lors de la mémorisation d’une série d’items, ceux-ci sont associés aux crochets par le
biais d’images mentales.
• Le rappel de la liste verbale active l’image mentale qui permet de récupérer l’item qui lui a été associé précédemment.

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18
Q

Qu’est-ce que l’étude de Veit, Scruggs et Mastropieri (1986)?

A

• Question : est-ce que les mnémotechniques sont efficaces ?
• Utilisation de mnémotechniques avec des enfants en difficulté sévère d’apprentissage
– Tâches d’apprentissage de faits sur les dinosaures

• Deux éléments d’apprentissage :
– Vocabulaire : apprentissage du sens des noms de dinosaures (p. ex., ornith = oiseau)
– Causes d’extinction des dinosaures

• Deux conditions expérimentales dans lesquelles
on présente une image enrichie: – Mnémotechnique (mot crochet)
– Contrôle (aucun mot crochet)
• NB. L’étude a été menée dans un milieu anglophone.

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19
Q

Quels sont les résultats l’étude de Veit, Scruggs et Mastropieri (1986)?

A

• L’utilisation d’une mnémotechnique améliore nettement la performance comparativement à une condition contrôle

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20
Q

• Pourquoi les mnémotechniques sont-elles efficaces ?

A

– Les images servent de contexte à l’encodage et
permettent d’élaborer la trace.
• Permet d’organiser le matériel à l’aide d’une structure connue : tous les items sont associés à une même structure (p. ex., une liste verbale emmagasinée en MLT).
• Permet de rendre les items distincts en les associant à une image spécifique : chaque item est associé à une image différente.

– Les images servent aussi d’indice de récupération.
• Principe de spécificité de l’encodage : les indices sont des images qui ont été utilisées lors de l’encodage.

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21
Q

Qu’est-ce que l’étude de Wollen, Weber et Lowry (1972)?

A

• Quelles propriétés des images mentales associant le contenu à mémoriser et le crochet permettent-elles un meilleur rappel ?
– Bizarrerie
– Interactivité

• Procédure
1. 8 paires de mots à mémoriser sont présentées au participant. Chaque paire est accompagnée d’une image représentant les deux mots :
• Sous une forme normale ou bizarre
• Images indépendantes ou interactives

  1. Au rappel, un des 2 mots est présenté comme indice et le participant doit rappeler l’autre mot de la paire.
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22
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Wollen, Weber et Lowry (1972)?

A

• Le rappel est supérieur lorsque l’image est interactive, peu importe si elle est bizarre ou non.

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23
Q

• Pourquoi l’interactivité, mais non la bizarrerie, est-elle importante pour le rappel ?

A

– La bizarrerie attire l’attention.
• Le participant croit qu’il a mieux encodé l’information, mais ce n’est pas nécessairement le cas.

– L’interactivité produit un encodage par élaboration
• Les liens entre les deux items sont plus faciles à créer lorsqu’ils sont en interaction.
• En créant des liens entre les items, l’interactivité produit un contexte enrichi qui affecte directement le rappel.

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24
Q

Que sont les méthodes verbales?

A

• Les méthodes verbales sont un autre type de mnémotechnique.
– Utilisation de mots ou de phrases pour mémoriser et rappeler un contenu
• Utilisées lors de l’encodage pour renforcer une récupération dans l’ordre.
• Le matériel à mémoriser doit être bien connu du
participant.
– L’indice permet de rappeler les items dans un certain
ordre.
• La phrase ou le mot fournit une structure facilitant
le rappel dans l’ordre.

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25
Q

Que sont les techniques d’étude?

A

• Utilisées lors de la mémorisation lorsque le contenu à mémoriser est organisé et plus complexe.

26
Q

Quelles sont les trois techniques d’étude présentées?

A

– La prise de notes : prendre des notes lors de l’encodage.
– L’étude distribuée : insérer des intervalles entre les périodes d’étude.
– L’autoquestionnement : se poser des questions sur le contenu à mémoriser.

27
Q

Qu’est-ce que l’étude de Peper et Mayer (1986)?

A

• Objectif : vérifier l’effet de la prise de notes sur l’encodage.
• Méthode : écoute d’une vidéo sur le fonctionnement d’un moteur.
– Groupe A : prise de notes pendant l’écoute de la vidéo
– Groupe B : aucune prise de notes
• Trois types de tests (le participant n’a pas droit à ses notes au moment du test) :
– Reconnaissance mot à mot
– Rétention de faits
– Résolution de problèmes

28
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Peper et Mayer (1986)?

A

• Résultats
– Le groupe qui a pris des notes est meilleur dans le test de résolution de problèmes que le groupe qui n’a pas pris de notes.
– Le groupe qui n’a pas pris de notes est meilleur dans le test de reconnaissance mot à mot que le groupe ayant pris des notes.

29
Q

Que favorise la prise de notes?

A

• La prise de notes favorise l’intégration de l’information aux connaissances en MLT.
– Cette forme d’élaboration permet de décontextualiser l’information et de la transférer à d’autres domaines lors de la
résolution de problèmes.
– Permet de transformer et de réorganiser l’information selon la structure en MLT, ce qui rend difficile la reconnaissance mot à mot.

30
Q

Qu’est-ce que l’étude de Slotte et Lonka (1999)?

A
  • Est-ce que la qualité et la quantité de notes sont des facteurs importants pour la mémorisation et le rappel ?
  • Prise de notes pendant l’étude d’un texte suivie d’une période de révision.
  • Une cote est attribuée en fonction de la qualité et de la quantité de notes prises par le participant.
  1. Quantité de notes :
    • faible (1 à 96 mots)
    • moyenne (97 à 150 mots)
    • élevée (151 à 327 mots)
  2. Qualité des notes :
    • 0 : mot à mot (le participant recopie mot à mot le contenu du texte)
    • 1 : résumé point par point (le participant fait un résumé pour
    chaque partie du texte)
    • 2 : résumé du contenu global (le participant fait un résumé de l’ensemble du texte, de l’idée générale)

• 2 tests
– Définitions : rappel mot à mot des définitions présentées dans le texte.
– Synthèse : test qui exige de faire des liens entre les concepts présentés dans le texte.

31
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Slotte et Lonka (1999)?

A

• Plus le participant prend
de notes, plus sa performance est élevée.
– Plus le participant prend de notes, plus il a d’informations disponibles lors de sa révision.

• Le type de test importe peu.

• La performance augmente en
fonction de la qualité des notes,
surtout pour le test de synthèse.

• La qualité des notes serait reliée à la quantité d’élaboration, ce qui permet de faire des liens entre les parties du contenu.
– L’élaboration du contenu est peu pertinente dans un test de définitions où le participant doit faire un rappel de l’information par coeur et où la compréhension des notions n’est pas nécessaire.

32
Q

Qu’est-ce que l’étude distribuée de Keppel (1964)?

A

• Plusieurs apprentissages distribués permettent-ils
une meilleure mémorisation qu’un seul, long apprentissage?

• Le participant doit apprendre 4 listes de 4 paires de mots.
– Apprentissage massif : 8 fois successives (la même journée).
– Apprentissage distribué : 2 fois par jour pendant 4 jours.

• Le rappel s’effectue le lendemain, ou après 8 jours.

33
Q

Quels sont les résultats de l’étude distribuée de Keppel (1964)?

A

• L’apprentissage distribué mène à une meilleure performance que l’apprentissage massif, peu importe que le délai soit de 1 ou 8 jours.

34
Q

• Pourquoi l’apprentissage distribué est-il plus efficace que l’apprentissage massif ?

A

– Lors de l’apprentissage, le participant effectue un traitement de l’information afin de pouvoir la maintenir.
• Cet apprentissage peut être plus ou moins efficace, selon le type de traitement.
• Si l’apprentissage n’est pas efficace, l’information sera oubliée rapidement.

– Si le 2e apprentissage est le lendemain (apprentissage distribué), l’information moins bien apprise aura eu le temps d’être oubliée.
• Le participant peut alors utiliser d’autres stratégies afin de mieux mémoriser cette information.
• Cet apprentissage devient très résistant à l’oubli.

– Si le 2e apprentissage suit immédiatement le 1er (apprentissage massif), l’information n’aura pas eu le temps d’être oubliée et le participant ne pourra pas constater que l’apprentissage n’a pas été efficace.
• D’autres stratégies ne seront pas utilisées.

35
Q

Qu’est-ce que l’étude de Frase et Schwartz (1975) sur l’autoquestionnement?

A
  • Effet de l’autoquestionnement : l’élaboration de questions sur le contenu d’un texte et la lecture du texte en tentant de répondre à ces questions sont-elles des stratégies utiles afin de mieux mémoriser le contenu ?
  • Les participants doivent lire un texte à l’aide de questions qu’ils ont formulées ou de questions formulées par un autre participant.

• Étude d’un texte en 3 parties
– Parties 1 & 2
»Groupe A : élabore les questions pour étudier la partie 1 (condition autoquestion) et utilise les questions du groupe B
pour étudier la partie 2 (condition question).
»Groupe B : élabore les questions pour étudier la partie 2
(condition autoquestion) et utilise les questions du groupe A pour étudier la partie 1 (condition question).
– Partie 3 : les deux groupes étudient cette partie sans
question (condition étude).

• Test sur les éléments couverts et non couverts par les questions des participants.

36
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Frase et Schwartz (1975) sur l’autoquestionnement?

A

• Le questionnement (ou autoquestionnement) favorise le rappel comparativement à l’étude sans question.
– Permet l’intégration de l’information à nos connaissances.

• Il n’y a pas de différence entre le fait de générer soi-même les questions ou d’utiliser des questions formulées par quelqu’un d’autre.

• Avantage restreint à la matière couverte par les questions.
– Le questionnement permet d’élaborer le contenu traité par la question seulement.
– Il est important de couvrir tout le contenu à étudier lors de l’élaboration des questions.

37
Q

Quand est-ce utilise-t-on les stratégies de récupération? en mémoire sémantique?

A

• Parfois, l’individu a de la difficulté à récupérer une information pour laquelle aucune stratégie n’a été utilisée au moment de l’encodage.
– Dans une telle situation, une stratégie de récupération peut être utilisée.

• Lorsque le contenu à récupérer est de l’information en mémoire sémantique (p. ex., des connaissances), une aide à la récupération de connaissances peut être utilisée.

38
Q

Qu’est-ce que le phénomène du mot sur le bout de la langue?

A

Le phénomène du mot sur le bout de la langue (Tip of the Tongue ou état TOT):
– L’individu croit posséder l’information en mémoire, mais n’arrive pas à la récupérer.
– L’individu a l’impression que l’information peut surgir en mémoire à n’importe quel moment.
– L’individu peut utiliser une stratégie d’aide à la récupération de connaissances afin de faciliter la récupération.

39
Q

Qu’est-ce que la période

d’incubation lors d’un état TOT?

A

• Parfois, lorsque l’individu est dans un état TOT, il peut décider d’arrêter sa recherche en mémoire pendant un moment et d’y revenir plus tard. Cette période d’arrêt est appelée « période d’incubation ».

40
Q

Qu’est-ce que l’étude de Choi et Smith (2005) sur l’état TOT et incubation?

A

• Est-ce une bonne stratégie de remettre la récupération de l’information à plus tard lorsque l’individu se trouve dans un état TOT ?
• 48 questions de connaissances générales sont posées au participant.
– Lorsqu’il ne peut donner la réponse, celui-ci doit évaluer son état TOT (à quel point il a le mot « sur le bout de la langue»).

» Condition immédiate : on pose chaque question deux fois de suite. Ainsi, il n’y a aucun délai entre la première fois où la question est posée et la deuxième fois.
» Condition délai : on pose toutes les questions une première fois, puis on les repose toutes une deuxième fois. Ainsi, il y a un délai entre la première fois que la question est posée et la deuxième fois.

41
Q

Quels sont les résultats de Choi et Smith (2005) sur l’état TOT et incubation?

A

• L’état TOT semble un bon prédicteur de la performance.
– La proportion de rappel correct est plus élevée pour les participants dans un état TOT que pour les participants qui ne sont pas dans un état TOT (non TOT) .

Attendre une période de temps avant la récupération de l’information est une stratégie utile.
– La proportion de rappel correct est plus élevée pour les participants ayant été exposés à un délai avant de répondre une 2e fois à la question que pour les participants ayant tenté de répondre à chaque question deux fois de suite.

42
Q

• Pourquoi le délai est-il une stratégie d’aide à la récupération de connaissances efficace afin de rappeler l’information lorsque l’individu se trouve dans un état TOT ?

A

– Selon certains chercheurs, lors d’un état TOT, la récupération de la bonne réponse est bloquée par l’apparition répétée de la même mauvaise réponse (la même mauvaise réponse est constamment activée en mémoire).
– Lors de la période d’incubation, l’information récurrente peut être oubliée et laisse place à la bonne information.

43
Q

Qu’est-ce que l’étude de Brown et McNeill (1966) sur l’information disponible?

A

49 questions de connaissances générales sont posées au participant.
• Lors d’un état TOT, le participant rapporte ce qui lui vient à l’esprit.

44
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Brown et McNeill (1966) sur l’information disponible?

A

• Dans 57 % des états TOT, le participant peut rapporter la première lettre du mot et dans 49 % des cas, le participant peut rapporter un mot avec une sonorité similaire.

45
Q

• Pourquoi certaines informations sur le contenu recherché sont-elles disponibles ?

A

– La bonne réponse n’est pas assez activée en mémoire pour pouvoir être récupérée.
– Cependant, elle peut être un peu activée de sorte que de l’information partielle peut être récupérée, comme la première lettre du mot.
– Le rappel de cette information partielle peut, à son tour, servir d’indice de récupération et permettre la récupération du contenu recherché.

46
Q

Quelles sont les bonnes stratégies de récupération en état TOT?

A

• Lorsque l’individu veut récupérer des connaissances en mémoire, il peut se trouver dans un état TOT.
– De bonnes stratégies de récupération de connaissances consistent à attendre un certain temps avant de poursuivre la recherche ou de rappeler des informations relatives au contenu recherché, comme la première lettre du mot.

47
Q

Quand est-ce utilise-t-on les stratégies de récupération en mémoire épisodique?

A

• Parfois, le contenu à rappeler est de l’information en mémoire épisodique, c’est-à-dire des événements.
– Afin de rappeler ce genre d’information, l’individu peut utiliser des stratégies de récupération d’événements.

48
Q

Qu’est-ce que l’interrogatoire cognitif?

A

• L’interrogatoire cognitif est un exemple de stratégie de récupération d’événements basée sur quatre principes :
– Rétablir mentalement la situation.
– Encourager le rapport de tous les détails (hypermnésie).
– Tenter de rappeler l’incident selon des ordres différents (p. ex., à partir de la fin).
– Tenter de rapporter l’incident selon d’autres perspectives (p. ex., celle d’autres personnes).

49
Q

Qu’est-ce que l’étude de Geiselman et al. (1985) sur l’’interrogatoire cognitif?

A

• L’interrogatoire cognitif est-il plus efficace qu’un interrogatoire régulier où le participant doit simplement rappeler les événements qui lui reviennent en mémoire ?
– Cette étude est un exemple où la recherche en psychologie cognitive est appliquée à un autre domaine (p. ex., juridique).

• Les participants visionnent des films réalistes portant sur des crimes commis (p. ex., vol de banque).

• Deux types d’interrogatoires :
– Régulier
– Cognitif

50
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Geiselman et al. (1985) sur l’’interrogatoire cognitif?

A
  • L’interrogatoire cognitif est plus efficace que l’interrogatoire régulier pour rappeler des informations correctes.
  • L’interrogatoire cognitif provoque cependant le rappel d’un plus grand nombre d’éléments erronés.
  • L’interrogatoire cognitif permet de fournir un maximum d’indices de récupération tirés directement du contexte d’encodage.
51
Q

Des stratégies peuvent être utilisées pour permettre un meilleur fonctionnement cognitif dans la vie de tous les jours. Écrire sur sa main et noter sur un calendrier sont :

A. des aide-mémoire internes;
B. des aide-mémoire externes;
C. des stratégies de prise de décision;
D. des stratégies de résolution de problèmes.

A

B. Ce sont des aide-mémoire externes, puisqu’ils sont physiques.

52
Q

Une mnémotechnique :

A. n’est pas très efficace;
B. permet d’organiser ou de rendre distinct du matériel à mémoriser;
C. fait appel à l’autorépétition de maintien;
D. repose essentiellement sur des stratégies verbales.

A

B. Une mnémotechnique fait appel aux principes d’encodage relationnel et d’encodage distinctif.

53
Q

Qu’est-ce que le principe du crochet?

A. L’association d’une image bien connue à un item à mémoriser lors de l’encodage, qui servira d’indice lors de la récupération;
B. Une méthode où l’on associe chaque item à mémoriser à un lieu bien connu;
C. Une méthode où l’on associe chaque item à mémoriser à une liste de mots structurée par des chiffres;
D. Faire une phrase avec la première lettre de chaque mot à mémoriser.

A

A. Le principe du crochet fait appel aux images mentales. Il permet d’associer l’information à mémoriser à une image bien connue qui pourra servir d’indice de récupération.

54
Q

Lequel des énoncés suivants concernant le principe du crochet est faux?

A. Les images utilisées dans le principe du crochet servent de contexte et d’indices de récupération;
B. Le principe du crochet fait appel à l’élaboration distinctive;
C. Le principe du crochet fait appel à la spécificité d’encodage;
D. Les mnémotechniques qui font usage de l’imagerie sont différentes de celles basées sur le principe de crochet;

A

D. Les mnémotechniques qui font usage de l’imagerie sont basées sur le principe du crochet.

55
Q

Veit, Scruggs et Mastropieri (1986) utilisent des mnémotechniques avec des élèves en difficulté d’apprentissage. Qu’ont-ils conclu?

A. Les mnémotechniques sont efficaces seulement lorsque les enfants génèrent eux mêmes une image intégrant le mot cible et le crochet;
B. C’est la présentation de l’image enrichie, et non l’utilisation d’une mnémotechnique, qui permet de mieux rappeler l’information;
C. L’utilisation d’une mnémotechnique améliore le rappel;
D. Les mnémotechniques sont inefficaces chez les gens en difficulté sévère d’apprentissage.

A

C. Les enfants qui utilisent une mnémotechnique rappellent plus d’informations que ceux qui utilisent seulement une image enrichie.

56
Q

Les divers travaux portant sur le rôle de l’imagerie dans les méthodes mnémotechniques ont démontré que :

A. la bizarrerie est plus efficace que l’interaction uniquement si l’image est générée par les participants;
B. l’interaction est efficace, peu importe la bizarrerie de l’image;
C. la bizarrerie est efficace, peu importe l’interactivité de l’image;
D. la bizarrerie et l’interactivité sont importantes pour le rappel.

A

B. La bizarrerie attire l’attention, mais elle n’a aucun effet sur le rappel. La méthode la plus efficace est celle de l’interactivité, car elle produit un encodage par élaboration.

57
Q

« Mon Vieux, Tu Me Jettes Sur Une Nouvelle Planète! » permet de mémoriser, dans l’ordre, les noms des planètes du système solaire à partir du soleil. Il s’agit d’une stratégie mnémotechnique basée sur :

A. l’imagerie interactive;
B. le recodage verbal structuré des premières lettres;
C. L’autoquestionnement.

A

B. Il s’agit d’une stratégie verbale dont le but est de faciliter le rappel d’items dans un ordre précis.

58
Q

Lequel des énoncés suivants est conforme aux résultats obtenus par Peper et Mayer (1986) dans leur étude sur la prise de notes pendant l’écoute d’une vidéo sur la mécanique automobile?

A. La prise de notes permet un meilleur résultat à un test de reconnaissance mot à mot;
B. La prise de notes permet un meilleur résultat à un test de résolution de problèmes;
C. La prise de notes n’a pas d’effet sur la performance;
D. La prise de notes permet un meilleur résultat à un test de rappel de faits.

A

B. Peper et Mayer (1986) concluent que la prise de notes favorise l’intégration de l’information en mémoire à long terme. Par conséquent, elle favorise le transfert des connaissances lors de la résolution de problèmes.

59
Q

Le rappel d’un événement peut être favorisé par l’utilisation :

A. d’une mnémotechnique;
B. d’une remise en contexte;
C. d’une technique d’étude;
D. d’une aide à la récupération de connaissances;

A

B

60
Q

Choi et Smith (2005) tentent de déterminer s’il est plus efficace de remettre la récupération d’une information à plus tard lorsqu’on se trouve dans un état TOT (c.-à-d. lorsqu’on a un mot « sur le bout de la langue » sans être capable de le récupérer). Les auteurs posent des questions de connaissances générales à des participants divisés en deux groupes. Dans la condition immédiate, une même question est posée deux fois de suite aux participants, alors que dans la condition délai, toutes les questions sont d’abord posées une fois avant d’être posées de nouveau. Lorsque le participant ne fournit aucune réponse à une question posée une première fois, il doit indiquer à quel point il croit être en état TOT. (1) Indiquez d’abord si le fait d’être en état TOT ou non influence la proportion de rappel correct lorsque la question est posée une deuxième fois. (2) Indiquez également si la stratégie visant à remettre la récupération de l’information à plus tard (condition délai) est utile ou non, et expliquez pourquoi.

A
  1. L’état TOT semble être un bon prédicteur de la performance. La proportion de rappel correct est plus élevée pour les participants qui sont dans un état TOT que pour ceux dans un état non TOT (0,5 pt).
  2. La stratégie visant à attendre une période de temps avant la récupération de l’information (délai, période d’incubation) est utile. La proportion de rappel correct est plus élevée pour les participants ayant été exposés à un délai avant de répondre une deuxième fois à la question que pour les participants ayant tenté de répondre à chaque question deux fois de suite (0,5 pt). Lorsqu’un participant se trouve en état TOT, une mauvaise réponse à la question est constamment activée en mémoire. Pendant la période d’incubation (le délai), la mauvaise réponse peut être oubliée et peut laisser place à la bonne réponse (1 pt).