Cours 14: Imagerie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une image mentale?

A
  • Une image mentale est la représentation d’un objet en mémoire.
  • Une représentation mentale peut être visuelle, auditive, tactile, etc.
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2
Q

Quel est le débat actuel des représentations mentales?

A

• Un débat toujours actuel concerne le format des représentations mentales en mémoire.
– Propositionnelle : représentation abstraite, sous
forme verbale (près du langage).
– Analogue : forme de représentation qui préserve la structure de l’information originale.

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3
Q

Quelles sont les 2 positions théoriques concernant l’existence des représentations analogues en mémoire.

A

• Kosslyn (1987)
– Les représentations analogues coexistent avec les représentations propositionnelles en MLT.
» L’individu peut encoder, maintenir et récupérer une représentation analogue.
– Les mécanismes impliqués dans l’imagerie sont les mêmes que ceux impliqués dans la perception visuelle
• Pylyshyn (1979, 1984)
– Les représentations en mémoire sont strictement propositionnelles.
– Les images mentales peuvent être formées à partir des représentations propositionnelles, mais elles ne résultent pas de processus fondamentaux qui fonctionnent de façon similaire chez tous les individus.
» Plutôt, la création d’images mentales peut être influencée par plusieurs facteurs, comme les attentes de l’individu par rapport à une tâche donnée.
» Rien ne laisse croire que ces images mentales sont analogues aux objets réels.

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4
Q

Afin de vérifier si les représentations mentales sont analogues, qu’est-ce que plusieurs études ont tenté de démontrer?

A

– Les propriétés des images mentales sont similaires aux propriétés des objets réels.
– La manipulation des images mentales obéit aux mêmes lois que la manipulation des objets réels.
– Les stimulations physiques peuvent interférer avec la création d’images mentales.

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5
Q

Qu’est-ce que l’étude de Kosslyn, Ball et Reiser (1978) sur le balayage d’images mentales?

A

• Le temps requis pour se déplacer sur une image mentale dépend-il de la distance entre les objets ?

  1. Le participant mémorise la position d’objets sur une carte géographique fictive (lac, maison, roches…).
  2. On retire la carte et on demande au participant de se déplacer mentalement d’un objet à l’autre sur l’image mentale de cette carte.
  3. Le participant appuie sur un bouton au moment où il considère avoir atteint l’objet cible.
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6
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Kosslyn, Ball et Reiser (1978) sur le balayage d’images mentales?

A

• Le temps requis pour se déplacer mentalement augmente en fonction de la distance à parcourir entre les objets dans l’image physique.
– Les images mentales conservent les distances relatives entre les objets.

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7
Q

Qu’est-ce que l’étude de Shepard et Metzler (1971) sur la rotation mentale?

A

• La manipulation d’images mentales est-elle similaire à la manipulation d’objets réels ?
– Le participant doit indiquer si les deux objets sont identiques ou différents.
– Pour ce faire, il doit effectuer une rotation mentale de l’un des objets.

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8
Q

Quels sont les résultats de Shepard et Metzler (1971) sur la rotation mentale?

A
  • Le temps de réponse augmente en fonction de l’ampleur de la rotation devant être effectuée afin que les deux objets soient dans la même orientation.
  • Le temps nécessaire pour manipuler une image mentale est donc proportionnel au temps nécessaire pour manipuler un objet réel.
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9
Q

Est-ce que les études sur le balayage d’images mentales et la rotation permettent de démontrer que les images mentales sont analogues?

A

Non.

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10
Q

Les images mentales résultent de processus cognitivement pénétrables, c’est-à-dire que leur formation est influencée par…?

A

– Les connaissances du participant
• Le participant sait qu’une grande distance est plus longue à parcourir qu’une courte distance : c’est pour cette raison que son temps de réponse augmente en fonction de la distance entre les objets.

– Les biais de l’expérimentateur et les demandes de la tâche
• Le fait d’indiquer au participant qu’il s’agit d’une tâche sur l’imagerie influence sa performance.

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11
Q

Qu’est-ce que l’étude de Finke et Pinker (1982) sur l’imagerie?

A

• En réponse aux critiques de Pylyshyn, Finke et Pinker ont élaboré une tâche dans laquelle le participant doit utiliser l’imagerie, sans que l’expérimentateur fasse référence à l’imagerie.
– Si l’imagerie résulte de processus cognitivement pénétrables, le temps de réponse ne devrait pas varier en fonction de la distance entre les objets parce que le participant ne sait pas qu’il doit utiliser l’imagerie, ni que la distance entre les objets est manipulée.

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12
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Finke et Pinker (1982) sur l’imagerie?

A
  • Le temps de réponse augmente en fonction de la distance entre la flèche et le point visé.
  • Cet effet ne peut s’expliquer par le concept de processus cognitivement pénétrables puisque le participant ne sait pas qu’il s’agit d’une tâche sur l’imagerie.
  • Ce résultat suggère plutôt que le temps de réponse varie en fonction de la distance parce que l’image mentale est analogue à l’image physique.
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13
Q

Pourquoi certains chercheurs ont suggéré que les processus impliqués dans l’imagerie sont très près des sens et de la perception?

A
  • Certains chercheurs se sont intéressés à connaître les mécanismes impliqués dans l’imagerie.
  • Étant donné la similitude entre les représentations mentales et les objets physiques, certains chercheurs ont suggéré que les processus impliqués dans l’imagerie sont très près des sens et de la perception.
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14
Q

Qu’est-ce que l’étude de Segal et Fusella (1970) sur l’interférence visuelle?

A

• Est-ce que les processus impliqués dans l’imagerie sont les mêmes que les processus impliqués dans la perception ?
• Le participant doit se former une représentation mentale visuelle d’un objet (p. ex., volcan, maison, oiseau, etc.), tout en fixant son regard sur un écran d’ordinateur.
• En même temps, une cible visuelle peut être présentée ou non à l’écran.
– Le participant doit appuyer sur un bouton s’il détecte la présence de la cible.

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15
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Segal et Fusella (1970) sur l’interférence visuelle?

A

• Résultat : le participant détecte la cible moins souvent lorsqu’il doit former une image mentale que lorsqu’il ne doit pas former d’image mentale.
– La création d’une représentation mentale interfère avec la perception de la stimulation.
• Ce résultat suggère que la perception et l’imagerie sollicitent les mêmes processus.
– Lorsque les processus sont engagés dans la création et le maintien d’une image mentale, ils ne sont plus disponibles afin de détecter les cibles.

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16
Q

Résumez ce que les études montrent sur les représentations analogues et propositionnelles.

A

• Les études montrent que :
– Les propriétés et la manipulation des images mentales sont équivalentes à celles des objets réels.
– Les images mentales interfèrent avec la perception.
• Plusieurs chercheurs concluent que les représentations mentales sont analogues et sollicitent les mêmes processus que ceux impliqués dans la perception et la manipulation d’objets réels.
• Cependant, certaines études suggèrent que les images mentales ne sont pas complètement identiques aux objets réels.

17
Q

Qu’est-ce que l’étude de Chambers et Reisberg (1985) sur les images ambiguës?

A
  • Est-il possible de réinterpréter une image mentale ?
  • L’image ambiguë du lapin/canard est utilisée.

Procédure:

  1. L’image de la figure est présentée. Le participant doit identifier la figure.
    - » 100 % des participants identifient un canard ou un lapin.
  2. Formation d’une image mentale : le participant doit mémoriser la figure.
  3. À l’aide de son image mentale, le participant doit trouver la forme alternative de l’image ambiguë.
  4. À l’aide de son image mentale, le participant doit dessiner l’image ambiguë.
    - » Aucun participant ne peut identifier la forme alternative de l’image
  5. À l’aide de son dessin, le participant doit trouver la forme alternative de l’image ambiguë.
    - » 100 % des participants identifient la forme alternative
18
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Chambers et Reisberg (1985) sur les images ambiguës?

A

• Les participants sont incapables de réinterpréter une image mentale.
– Cette image ne peut donc pas être complètement analogue à l’image physique.

• Les représentations mentales incluent les caractéristiques importantes à la compréhension de l’image.
– Si le participant interprète l’image ambiguë comme étant un lapin, il emmagasinera les caractéristiques de la figure qui la caractérisent en tant que lapin. Il ne pourra donc pas réinterpréter l’image mentale comme étant un canard parce que les caractéristiques propres au canard n’auront pas été encodées.
– Les stimuli physiques doivent être interprétés alors que les images mentales sont des interprétations.

19
Q

Qu’est-ce que l’étude de Brooks (1968) sur l’interférence visuelle et verbale?

A

Étude de Brooks (1968)
• Est-ce que les deux types de représentations (analogue et propositionnelle) coexistent en mémoire ? Sont-ils indépendants ?
• On demande au participant de balayer un contenu en mémoire de travail; ce contenu peut être :
– visuel (figure à balayer)
– verbal (phrase à balayer mot par mot)

Tâche visuelle
• Le participant doit mémoriser l’image d’une lettre. Ensuite, il doit suivre mentalement le contour de la lettre et lorsqu’il rencontre un coin supérieur ou inférieur, il doit donner une réponse positive (sinon, réponse négative).
Tâche verbale
• Le participant mémorise une phrase. Il doit ensuite indiquer un par un si les mots sont des noms.

• Deux types de réponses
– Pointage visuo-manuel (pointer à droite lorsque la réponse est positive et à gauche si la réponse est négative).
– Verbale (répondre « oui » ou « non »).

• 4 conditions
– Tâche visuelle, réponse visuo-manuelle
– Tâche visuelle, réponse verbale
– Tâche verbale, réponse visuo-manuelle
– Tâche verbale, réponse verbale
20
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Brooks (1968) sur l’interférence visuelle et verbale?

A

• Le temps de réponse est plus long lorsque la tâche et la réponse sont de même modalité (visuelle ou verbale) que lorsqu’elles sont de modalité différente.

21
Q

Quels sont les 2 types de représentations indépendantes qui coexisteraient en mémoire?

A

– Visuelle-spatiale/analogue
• La réponse de nature visuelle-spatiale interfère davantage avec ce type de représentation que la réponse verbale.
• Traitée au niveau de la tablette visuo-spatiale (composante spatiale du modèle de la mémoire de travail de Baddeley).
– Verbale/propositionnelle
• La réponse de nature verbale interfère davantage avec ce type de représentation que la réponse visuelle.
• Traitée au niveau de la boucle phonologique (composante verbale du modèle de la mémoire de travail de Baddeley).

22
Q

Qu’est-ce que l’étude de Paivio, Smythe et Yuille (1968) sur le double codage?

A

• Les mots concrets sont-ils mieux rappelés que les mots abstraits ?
• 4 types de paires de mots sont construits à partir de mots abstraits et de mots concrets :
– Concret-Concret
– Concret-Abstrait
– Abstrait-Concret
– Abstrait-Abstrait
• Au rappel, le premier mot sert d’indice pour rappeler le second.

23
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Paivio, Smythe et Yuille (1968) sur le double codage?

A

• Les paires constituées de mots concrets sont plus faciles à rappeler que les autres paires.

24
Q

Qu’est-ce qu’implique la représentation propositionnelle seulement?

A

Les mots abstraits peuvent difficilement être représentés de façon analogue

25
Q

Qu’est-ce qu’implique le double codage seulement?

A

Les mots concrets sont plus susceptibles d’être encodés selon les deux modes

26
Q

Combien existe-t-il de représentations en imagerie?

A

• Il existe 2 types de représentations :
– Propositionnelle/verbale
• Utilisée avec les concepts concrets et non concrets.
– Analogue
• Utilisée avec les concepts concrets seulement.
• Possède les mêmes propriétés que les objets réels.
• Influencée par notre interprétation des objets réels (images ambiguës).
• Possiblement créée par les mêmes processus que ceux impliqués dans le traitement perceptif (interférence et illusions).

27
Q

Une image mentale est une représentation ___________ d’un objet.

A. abstraite;
B. auditive;
C. interne;
D. visuelle.

A

C. L’image mentale est une représentation interne ou mentale des objets réels.

28
Q

Lequel de ces énoncés portant sur l’imagerie est faux?

A. On peut effectuer diverses manipulations sur les images mentales;
B. Les propriétés des images mentales sont identiques aux propriétés des objets physiques;
C. L’image mentale permet d’emmagasiner des informations en mémoire à long terme;
D. Les images mentales conservent les distances relatives des objets réels.

A

B. Même si plusieurs études ont démontré que les images mentales conservent la forme et les distances relatives des objets réels et que la manipulation et la transformation des images mentales et des images réelles s’effectuent de la même façon, les études sur la réinterprétation d’images ambigües ont montré que les images mentales n’étaient pas totalement équivalentes aux images réelles.

29
Q

Le fait que l’on puisse faire les mêmes opérations sur les images mentales que sur les objets réels appuie :

A. la théorie propositionnelle;
B. la théorie analogique;
C. la théorie propositionnelle et la théorie analogique;
D. aucune théorie.

A

B. Si l’information est codée sous forme analogue, les opérations effectuées sur les images mentales devraient suivre les mêmes règles que celles effectuées sur les objets physiques, puisque les images mentales et les objets réels possèdent les mêmes propriétés.

30
Q

Lequel de ces énoncés est vrai?

A. Selon Kosslyn, il n’existe pas de représentation propositionnelle en MLT;
B. Selon Pylyshyn, il n’existe pas de représentation analogue en MLT;
C. Les représentations mentales ne sont que visuelles;
D. Les représentations propositionnelles préservent la structure de l’information originale et les représentations analogues sont sous forme verbale.

A

B. Pylyshyn croit que les représentations en mémoire sont strictement propositionnelles.

31
Q

Dans l’expérience de Shepard et Metzler (1971) portant sur la rotation mentale de formes géométriques, on observe que :

A. Le temps nécessaire pour manipuler l’image est plus long lorsque l’ampleur de la rotation est faible;
B. Le temps nécessaire pour manipuler l’image est plus long lorsque l’ampleur de la rotation est élevée;
C. Le temps de réponse est plus long lorsque la rotation se fait sur un plan plutôt qu’en profondeur;
D. Le temps de réponse est plus long lorsque la rotation se fait en profondeur plutôt que sur un plan.

A

B. Le temps nécessaire pour manipuler l’image est moins long lorsque l’ampleur de la rotation est faible, tout comme avec les objets réels.

32
Q

Kosslyn et ses collaborateurs (1978) ont demandé à des participants de se former l’image mentale d’une île fictive. La tâche consistait à se déplacer mentalement sur l’île et à appuyer sur un bouton lorsque l’objectif était atteint. Quels résultats les auteurs ont-ils obtenus?

A. Plus la distance entre les objets est grande, plus le temps de réponse est long;
B. Plus la distance entre les objets est courte, plus le temps de réponse est long;
C. Le temps de réponse n’est pas influencé par la distance entre les objets;
D. Le temps de réponse dépend des objets qui sont ciblés sur la carte.

A

A. Il existe une corrélation entre le temps requis pour se déplacer d’un objet à l’autre sur l’île et la distance séparant ces objets sur la carte réelle. Ainsi, plus la distance entre deux objets est grande, plus le temps requis pour se déplacer mentalement d’un objet à l’autre sera long.

33
Q

Pylyshyn soutient que l’imagerie ne résulte pas de processus fondamentaux. Laquelle de ces affirmations n’est pas conforme à sa pensée?

A. Les représentations en MLT sont sous forme propositionnelle;
B. Les processus d’imagerie sont influencés par les croyances et les attentes;
C. La représentation en MLT est sous forme analogique;
D. Les processus reliés à l’imagerie sont cognitivement pénétrables.

A

C. Pylyshyn soutient plutôt que les représentations en MLT sont sous forme propositionnelle. Les représentations analogues sont créées exclusivement à partir des représentations propositionnelles et sont influencées par plusieurs facteurs, comme les attentes du participant.

34
Q

Allan Paivio (1971) soutient qu’il est plus facile de mémoriser des mots concrets que des mots abstraits parce que :

A. les mots concrets bénéficient d’un double codage;
B. les mots abstraits bénéficient d’un double codage;
C. les mots abstraits bénéficient de l’utilisation de stratégies fondées sur l’imagerie;
D. les mots concrets peuvent être représentés sous forme propositionnelle.

A

A. Selon Paivio, les mots concrets peuvent être représentés sous forme analogue et propositionnelle. Les mots abstraits, quant à eux, peuvent être représentés de manière propositionnelle seulement.

35
Q

aivio, Smythe et Yuille (1968) ont demandé à des participants de mémoriser 4 types de paires de mots construites en combinant les niveaux élevé et faible d’imagerie. Parmi les paires de mots suivantes, laquelle sera la mieux rappelée et laquelle sera la moins bien rappelée? (1) valeur – chapeau, (2) maison – roue, (3) justice – espoir, (4) chapeau – mensonge.

A. La paire (1) sera la mieux rappelée et la paire (4) sera la moins bien rappelée;
B. La paire (2) sera la mieux rappelée et la paire (3) sera la moins bien rappelée;
C. La paire (3) sera la mieux rappelée et la paire (2) sera la moins bien rappelée;
D. La paire (2) sera la mieux rappelée et la paire (4) sera la moins bien rappelée;

A

B. La paire 2 contient deux mots à forte capacité d’imagerie. Il s’agit donc de la paire la mieux rappelée. Quant à la paire 3, elle contient deux mots à faible capacité d’imagerie, ce qui diminue grandement sa capacité de rappel.

36
Q

Dans l’expérience de Brooks (1968), les participants devaient accomplir deux tâches. La tâche visuo-spatiale consistait à parcourir l’image mentale d’un F présentée antérieurement et à indiquer si le coin rencontré se situait à l’une des extrémités supérieure ou inférieure de la lettre. La tâche verbale consistait à indiquer si chaque mot d’une phrase mémorisée était un nom ou pas. Laquelle de ces conditions produit une interférence?

A. Donner une réponse verbale à la tâche visuo-spatiale;
B. Donner une réponse spatiale à la tâche visuo-spatiale;
C. Donner une réponse spatiale à la tâche verbale;
D. Aucune condition ne produit d’interférence.

A

B.

37
Q

Dans l’étude de Paivio, Smythe et Yuille (1968), les participants doivent mémoriser des paires de mots pouvant être abstraits (p. ex., honnêteté) ou concrets (p. ex., table). (1) Quel type de combinaison de mots (concret-concret; concret-abstrait; abstrait-concret; abstrait-abstrait) mène à une meilleure performance de rappel ? (2) Expliquez votre réponse en spécifiant comment les mots concrets et abstraits sont représentés en mémoire.

A

Les paires de mots du type « concret-concret » sont les mieux rappelées (0,5 pt).

Puisqu’ils peuvent difficilement être représentés visuellement, les mots abstraits sont uniquement représentés en mémoire de façon propositionnelle (0,5 pt). Les mots concrets sont quant à eux plus susceptibles d’être encodés à la fois de façon analogue et propositionnelle (double codage; 0,5 pt). La sollicitation des deux types de représentations mentales facilite donc le rappel des mots concrets (0,5 pt).