Cours 11: Mémoire sémantique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la connaissance?

A

• Information acquise et retenue : tout ce qu’une

personne apprend.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Comment et où est organisée la connaissance?

A

– La connaissance est organisée selon une certaine

structure en mémoire sémantique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Sous quel forme peuvent-elles être emmagasinées les connaissances dans la mémoire sémantique?

A

– Concepts et catégories

– Scripts et schémas

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce qu’un concept?

A

Concept : représentation mentale abstraite qui nous
permet de catégoriser les éléments (objets et individus)
du monde qui nous entoure.
– Abstrait : ne représente pas d’objet spécifique concret.
– Unité fondamentale de la connaissance, joue un rôle central dans la cognition.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce qu’une catégorie?

A

Catégorie : regroupement concret d’objets représentant

le concept.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Les notions de concept et de catégorie sont-elles reliées? Comment?

A

Les notions de concept et de catégorie sont très reliées.

– La formation d’un concept permet de catégoriser.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelles sont les fonctions des concepts et catégories?

A
  1. Permet d’identifier rapidement des objets
    – Par exemple, on réfère à la catégorie oiseau afin
    d’identifier les objets dans l’image ci-dessous. (Voir DIAPO 4)
  2. Réduit la complexité de l’environnement
    – Permet de regrouper les objets en classes (p. ex.,
    oiseau), plutôt que d’y référer en fonction de leur singularité (p. ex., sarcelle à ailes vertes, serin de Burton).
  3. Réduit le besoin d’apprendre continuellement
    – Lorsqu’on rencontre un nouvel objet, on peut référer
    aux objets de la même catégorie que l’on connaît déjà afin de connaître ses caractéristiques (permet de faire des inférences).
    – Par exemple, si la sarcelle à ailes vertes est un oiseau, l’individu peut inférer qu’elle a des ailes, des plumes, etc., parce que ce sont des caractéristiques propres à un oiseau.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Comment a-t-on étudié la question : « Comment se forme un concept ? » (Formation de concepts « artificiels ») dans les premières recherches?

A

• Les premières recherches ont étudié cette question en
utilisant des concepts définis par des règles logiques.
– Règle logique : lien qui unit les attributs de 2 dimensions
– Par exemple, conjonction (et) / disjonction (ou)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est-ce que l’étude classique de Bourne (1970)?

A

– Les stimuli sont des formes géométriques qui varient selon différentes dimensions.
• Par exemple, forme / couleur
– Le participant doit apprendre la règle logique entre 2 attributs qui permet de catégoriser les stimuli.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce qu’une règle conjonctive?

A

Règle de décision pour laquelle chacun des attributs considérés pour le choix est assorti d’une ou plusieurs conditions impératives. (par ex. rouge ET carré)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce qu’une règle disjonctive?

A

Alternative entre deux éléments. (par ex. rouge OU carré)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Donnez un exemple de règle conditionnelle?

A

Si la figure est un carré, elle doit être rouge

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Donnez un exemple de règle biconditionnelle?

A

Si la figure est un carré, elle doit être rouge; si la figure est rouge, elle doit être un carré

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelle est la procédure de l’étude de Bourne?

A

• Le participant doit apprendre la règle afin d’identifier correctement les formes faisant partie de la catégorie.
– Le nombre d’essais nécessaires afin d’apprendre la
règle est calculé.

• Chaque règle est présentée dans 9 problèmes successifs.
– Seuls les attributs mis en relation changent (p. ex.,
Problème 1 : carré ET rouge, Problème 2 : rond ET blanc, Problème 3 : carré ET bleu, etc.) : la règle ne change pas.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Combien d’essai est nécessaire pour apprendre la règle dans l’étude de Bourne?

A

• Le nombre d’essais requis pour apprendre comment les objets sont catégorisés varie selon le type de règle.
– Au premier problème, le participant a besoin de plus d’essais pour apprendre la règle biconditionnelle que la règle conjonctive.
• Cependant, une fois apprises, les quatre règles semblent être appliquées avec la même facilité.
– À partir du troisième problème, le nombre d’essais nécessaires afin d’apprendre la règle est près de 0 et ce, peu importe le type de règle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelles sont les limites de l’étude de Bourne?

A

• L’étude de Bourne (1970) est limitée par le fait qu’elle étudie le processus de catégorisation à l’aide de catégories artificielles définies par des attributs comme la forme et la couleur.
• En effet, ces concepts sont très différents des
« catégories naturelles » qui sont utilisées dans la vie courante.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelles sont les caractéristiques des catégories naturelles?

A

• Définies selon des dimensions continues plutôt que
discontinues
– Limites imprécises

• Organisées hiérarchiquement
– Organisation par niveau

• Tous les membres d’une catégorie ne sont pas égaux;
certains sont plus typiques que d’autres.

• Les caractéristiques ne sont pas nécessairement
indépendantes.
– Par exemple, le fait d’avoir des plumes est relié au fait d’avoir des ailes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quelles sont les limites des catégories naturelles?

A

• Contrairement aux catégories artificielles utilisées dans les premières recherches, les limites des catégories naturelles sont floues.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Qu’est-ce que l’étude de Labov (1973)?

A

– Question : les limites entre les catégories sont-elles claires ?
– Un objet très large est plus près du « bol typique » et un objet étroit est plus près de la « tasse typique ».

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quelle est la procédure de l’étude de Labov (1973)?

A

• À chaque essai, on présente l’image d’un objet au participant.
– Le participant doit indiquer si l’objet est un bol ou une tasse.

• Dans une condition, le participant doit imaginer de la nourriture dans l’objet présenté.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quelles sont les résultats de l’étude de Labov (1973)?

A

• Le graphique présente le pourcentage de participants ayant identifié l’objet comme étant une tasse en fonction de la largeur de l’objet.
– N.B. Si 90 % des participants ont identifié l’objet comme étant une tasse, 10 % ont identifié un bol. (Voir DIAPO 16)

• Plus l’objet est large, plus le pourcentage de participants ayant identifié l’objet comme étant une tasse diminue : plus les participants identifient l’objet comme étant un bol.

• Il n’y a pas de dichotomie claire entre un bol et une tasse.
– La transition entre la tasse et le bol est graduelle.

• La classification des objets est influencée par le contexte de présentation.
– Le pourcentage d’identification d’un bol est plus élevé dans le contexte de nourriture que dans le contexte neutre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Qu’est-ce qu’une organisation hiérarchique?

A
• Selon Rosch, il existe plusieurs niveaux de concepts :
les concepts sont organisés en hiérarchie.
Ex:
• Être vivant
• Animal
• Mammifère
• Chien
• Labrador
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Qu’est-ce que l’effet du niveau de base?

A

• Le niveau de base est le niveau représentatif courant, c’est-à-dire qu’il s’agit du niveau privilégié par l’individu.
– Niveau utilisé couramment dans la langue afin de référer aux objets.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Qu’est-ce que la cohérence selon Rosch?

A

– Cohérence : nombre d’attributs communs entre les

membres de la même catégori

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Qu’est-ce que le caractère distinct selon Rosch?

A

– Caractère distinct : nombre d’attributs différents

entre les membres des catégories différentes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

• Pourquoi le niveau de base est-il le niveau

privilégié ?

A

Le niveau de base est privilégié parce qu’à ce niveau, l’objet bénéficie d’un caractère distinct élevé qui permet de le différencier rapidement des autres catégories et d’une cohérence élevée qui met en évidence la similitude avec les membres de sa catégorie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Comment sont la cohérence et le caractère distinctif au niveau supérieur?

A

Cohérence = Faible

Caractère distinct = Élevé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Comment sont la cohérence et le caractère distinctif au niveau de base?

A

Cohérence = Élevé

Caractère distinct = Élevé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Comment sont la cohérence et le caractère distinctif au niveau de subordonné?

A

Cohérence = Élevé

Caractère distinct = Faible

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Des experts peuvent être très rapides à classifier des
objets de catégorie subordonnée dans leur domaine
d’expertise. Que montre, en lien avec ce fait, l’étude de Tanaka et Taylor (1991)?

– Des experts canins et des ornithologues doivent vérifier les phrases :

1) Est-ce un animal ?
2) Est-ce un chien/oiseau ?
3) Est-ce un beagle/cardinal ?

A

• Lorsque l’individu n’est pas expert dans un domaine, il est plus rapide pour catégoriser au niveau de base qu’aux autres niveaux.
– Par exemple, les experts canins sont plus rapides pour
catégoriser au niveau de base s’ils doivent catégoriser des oiseaux.

• Lorsque l’individu est expert dans un domaine, le niveau subordonné devient aussi rapide que le niveau de base.
– Par exemple, les experts canins sont aussi rapides pour
catégoriser au niveau de base qu’au niveau subordonné s’ils doivent catégoriser des chiens.

DONC
• L’expertise augmente le caractère distinct du niveau subordonné.
– L’activité de catégorisation est influencée par l’expérience.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

• Certains membres d’une catégorie sont plus
typiques (représentatifs de leur catégorie) que
d’autres. Donnez des exemple de membres typiques et non-typiques.

A

Exemples de membres typiques :
• Chien (mammifère)
• Chaise (meuble)
• Diamant (pierre précieuse)

Exemples de membres non typiques :
• Chauve-souris (mammifère)
• Pingouin (oiseau)
• Tomate (fruit)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Quel est l’étude de Rosch (1973)?

A

Pour chacun des items suivants, on devait indiqué de 1 (très bon exemple de la catégorie) à 7 (très mauvais exemple de la catégorie), à quel point l’item représente bien la catégorie fruit.

• Pour chaque catégorie, les 5 objets les plus typiques et les 5 objets les moins typiques trouvés au début de l’étude sont sélectionnés et présentés au participant.
– Le participant doit lister les attributs de chaque objet.
– Le nombre d’attributs communs aux objets typiques et aux objets non typiques est calculé.

  • Les membres typiques partagent plusieurs attributs avec les autres membres.
  • Les membres atypiques partagent très peu d’attributs avec les autres membres.

DONC la représentativité des membres de catégories.
– Les membres d’une catégorie ne sont pas tous équivalents.
– Certains membres sont plus typiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Qu’est-ce qui fait que certains membres seront

considérés plus typiques que d’autres ?

A

– Selon Rosch, un membre d’une catégorie sera jugé typique en fonction du nombre d’attributs qu’il partage avec les autres membres de sa catégorie.

– Les items typiques partagent plusieurs attributs avec les autres membres de la catégorie ET peu d’attributs avec ceux de catégories adjacentes

34
Q

Quel est l’effet de typicalité sur le temps de réaction et la précision?

A

– Plus un item est représentatif d’une catégorie, plus nous le catégorisons correctement et rapidement.
• Tâche d’identification d’images

35
Q

Quel est l’effet de typicalité sur la probabilité de production d’items?

A

– Dans une liste, les items les plus représentatifs sont
toujours nommés en premier.
• Tâche de production (fruit : pomme / outil : marteau)

36
Q

Quel est l’effet de typicalité sur les atténuants (presque, un peu, en quelque sorte) ?

A

Des atténuants (presque, un peu, en quelque sorte) sont utilisés pour les objets non typiques.
– Un pingouin est presque un oiseau.

37
Q

Une question qui a intéressé plusieurs chercheurs est de savoir comment l’individu catégorise de nouveaux objets. Quels sont les deux modèles de catégorisation qui ont été proposés?

A

– Modèle du prototype

– Modèle des exemplaires

38
Q

Comment définit-on le prototype d’une catégorie ?

A

• Le prototype d’une catégorie est défini comme étant la « moyenne » des membres de la catégorie.
– Un exemple idéal !
– Représentation abstraite

39
Q

Selon Rosch, comment utilise-t-on le prototype?

A

Selon Rosch, l’activité de catégorisation utilise le prototype. Un objet nouveau sera classifié par sa comparaison avec un prototype : plus il ressemble au prototype, plus il sera catégorisé rapidement.

40
Q

Vrai ou faux? Si nous développons un prototype comme
représentation, le prototype d’une catégorie devrait être
difficile à catégoriser si ce dernier n’est jamais
présenté pendant l’apprentissage.

A

Faux. Si nous développons un prototype comme représentation, le prototype d’une catégorie devrait être
FACILE à catégoriser MÊME si ce dernier n’est jamais
présenté pendant l’apprentissage.

41
Q

Quels sont les résultat l’étude classique de Posner et Keele (1968)?

A
  • Au test de reconnaissance (phase 2), le participant rapporte souvent avoir vu l’ensemble prototype lors de la phase d’apprentissage et ce, même si les prototypes ne sont jamais présentés lors de l’apprentissage.
  • Si le participant reconnaît le prototype, c’est donc qu’il a créé une représentation moyenne (le prototype) lors de la phase d’apprentissage.
42
Q

Qu’est-ce que l’étude de Rosch, Simpson et Miller (1976), sur les items typiques ?

A
  • Présentation de figures en bâtonnets.
  • La moyenne des attributs des items d’une catégorie correspond au prototype de cette catégorie.
  • Certaines figures sont plus typiques (ressemblent plus au prototype) que d’autres.
  • Le participant doit indiquer si la figure fait partie de la catégorie A ou B
43
Q

Selon l’étude de Rosch, Simpson et Miller (1976), les items plus typiques sont-ils catégorisés plus rapidement et avec moins d’erreurs ?

A

• Plus la figure est typique…
– moins il y a d’erreurs.
– plus la catégorisation est rapide.

44
Q

Qu’est-ce que le modèle d’exemplaire?

A
  • La représentation d’une catégorie consiste en un nombre d’exemplaires.
  • Les nouveaux exemplaires (nouveaux objets) sont comparés aux exemplaires déjà connus en mémoire.
  • Si le nouvel objet correspond à l’un des exemples en mémoire, il sera considéré comme appartenant à cette catégorie.
45
Q

Qu’est-ce qu’un schéma?

A

ensemble de caractéristiques relatives à une situation.

– P. ex., assister à un cours

46
Q

Qu’est-ce qu’un script?

A

séquence structurée d’événements associés à une situation.
– Forme de schéma
– P. ex., comportement au restaurant

47
Q

Quel est l’étude de Brewer et Treyens (1981)?

A
  • Le participant doit attendre 5 minutes dans cette pièce avant de commencer l’expérience.
  • Dans un autre local, il doit ensuite faire une liste des objets présents dans la première pièce.

• Même si aucun ordinateur n’est présent dans la pièce, le participant rappelle en avoir vu un : afin de rappeler les objets, le participant fait appel à son schéma d’un bureau.
– À partir de ce schéma, il peut inférer qu’un ordinateur était présent.

48
Q

Vrai ou faux? Le schéma activé peut influencer l’information qui est mémorisée.

A

Vrai.

49
Q

Vrai ou faux? Une situation donnée active toujours le schéma idéal.

A

Faux. Une situation donnée n’active pas toujours le schéma idéal.
– Le schéma activé est déterminant pour la mémorisation

50
Q

Qu’est-ce que l’étude de Bransford et Johnson (1972)?

A
  1. Le participant lit un texte ambigu :
    • Sans titre (activation d’un mauvais schéma)
    • Avec un titre (permet d’activer le bon schéma)
  2. Le participant doit rappeler l’histoire :
    – Sans titre : 16 % de l’information est rappelée
    – Avec titre : 32 % de l’information est rappelée

• Si un schéma erroné est activé (lorsqu’aucun titre n’est
fourni au participant), moins d’information est encodée
relativement à la situation.
– Les informations qui ne sont pas compatibles avec le schéma ne sont pas encodées.
– Conséquemment, le participant ne peut rappeler ces
informations, ni en comprendre le sens.

51
Q

Qu’est-ce que l’étude d’Intraub et al. (1989, 1998)?

A

Un autre exemple où les schémas activés
influencent l’information pouvant être rappelée.
1. On présente une photo au participant.
2. La photo est retirée et le participant doit faire
une reproduction de la photo.

52
Q

Quels sont les résultats de l’étude d’Intraub et al. (1989, 1998)?

A

• La reproduction contient plus d’informations que la photo originale

• Lors de la reproduction d’une figure, le participant tend à dessiner plus loin que les frontières de la photo.
– Effet des « frontières » (boundary effect)

  • L’examen d’une scène visuelle active un schéma correspondant qui est plus complet, contient plus d’informations que la scène présentée.
  • Ce schéma est utilisé lors de la reproduction de l’image, ce qui fait en sorte que davantage d’informations sont rappelées.
53
Q

À quoi sert la catégorisation?

A

• La catégorisation simplifie la vie parce qu’elle nous donne un accès rapide à beaucoup d’informations et permet de déterminer nos actions envers des objets en fonction de leur appartenance à une catégorie.

54
Q

Que démontre l’étude de Asch (1946)?

A

• L’étude de Asch (1946) démontre comment les gens font des inférences sur les individus à partir des schémas.

• Les participants entendent la description d’une personne.
• Ils doivent faire des inférences sur cette personne en
indiquant s’ils croient que cette personne est :
– Honnête OU malhonnête

  • Lorsque l’individu est décrit comme étant chaleureux (Groupe 1), 84 % des participants infèrent qu’il doit être honnête, comparativement à 59 % lorsque l’individu est décrit comme étant froid.
  • La catégorisation, au plan social, peut mener à de fausses inférences et au développement de préjugés
55
Q

Quels sont les modèles qui expliquent comment les
connaissances sont organisées en mémoire
sémantique?

A

– Modèle de réseau hiérarchique

– Modèle de distribution de l’activation

56
Q

Qu’est-ce qu’un réseau hiérarchique?

A

• Un réseau hiérarchique est constitué de noeuds et de
liens.
– Les noeuds représentent les concepts.
– Les concepts peuvent être représentés à différents niveaux.
– Les liens relient les noeuds

  • À chaque noeud sont associées les propriétés spécifiques au concept.
  • Les caractéristiques partagées par l’ensemble des membres de la catégorie sont emmagasinées à un niveau supérieur (principe d’économie).
57
Q

Qu’est-ce que l’’étude de Collins et Quillian (1969)?

A

• Cette étude visait à tester le modèle hiérarchique.
– Pour ce faire, une tâche de vérification d’énoncés a été utilisée.

• La vérification d’énoncés consiste à déterminer le plus
rapidement possible la véracité d’un énoncé.

– Exemple de vérification d’appartenance à une catégorie.
‘est un’
un serin est un oiseau

– Exemple de vérification d’une propriété.
‘possède’
un serin a des ailes

58
Q

Qu’est-ce que l’effet de niveau?

A

• Si le réseau est hiérarchique, le temps de réponse augmentera en fonction du nombre de niveaux entre les termes (l’effet de niveaux).

Exemple:
Un serin est un serin (0 niveau à traverser)
Un serin est un oiseau (1 niveau à traverser)
Un serin est un animal (2 niveaux à traverser)

OU

Un serin peut chanter (0 niveau à traverser)
Un serin peut voler (1 niveau à traverser)
Un serin est vivant (2 niveaux à traverser)

59
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Collins et Quillian (1969)?

A

• Le temps nécessaire afin de récupérer une propriété est additif au temps nécessaire afin de traverser un niveau.
– Il est plus long de vérifier une propriété (« possède ») que l’appartenance à une catégorie (« est un »).
• Le temps de réponse augmente en fonction du nombre de niveaux à traverser (effet de niveaux).
– L’organisation doit donc être hiérarchique.

60
Q

Quels sont les problèmes avec le modèle de réseau hiérarchique?

A

• L’effet d’inversion de niveaux
– Parfois, le jugement est plus rapide pour comparer des concepts non adjacents (p. ex., un chimpanzé est un animal) que des concepts adjacents (p. ex., un chimpanzé est un primate).

• L’effet de typicalité
– Les membres d’une classe ne sont pas équivalents : certains concepts plus typiques (p. ex., moineau) sont catégorisés plus rapidement que d’autres concepts moins typiques (p. ex., poulet) même si le nombre de niveaux à traverser est le même .

61
Q

Afin d’expliquer l’effet d’inversion de niveaux et l’effet

de typicalité, que proposent Collins et Loftus (1975)?

A

Collins et Loftus (1975) proposent que l’organisation en mémoire sémantique n’est pas hiérarchique.
• Les liens entre les concepts ne sont pas tous de la même force.
– La force d’association (distance sémantique) est représentée par la longueur de la ligne.
– Par exemple, les concepts « Voiture » et « Camion » sont plus reliés que « Camion » et « Rue ». (Voir DIAPO 13)

62
Q

Comment fonctionne le modèle de distribution de l’activation?

A

• Lorsqu’un concept est présenté, il est activé en mémoire.

– L’activation du mot présenté se propage à tous les concepts reliés :
L’activation d’« ambulance » se propage à « accident », « camion », « véhicule », etc.

– Les concepts reliés qui sont activés peuvent activer d’autres concepts :
L’activation de « camion » peut activer le mot « voiture ».

– L’activation s’affaiblit à mesure qu’elle est propagée :
« Camion » est plus activé que « Véhicule » parce que la distance sémantique est plus grande entre « Véhicule » et « Ambulance » qu’entre « Camion » et « Ambulance ».

• La rapidité de la décision quant à la vérification d’un énoncé est fonction de la distance sémantique entre les concepts.
– Plus 2 concepts sont près l’un de l’autre dans le réseau, plus l’activation se propagera rapidement.

– L’énoncé « Une ambulance est un camion » est vérifié plus rapidement que « Une ambulance est un
véhicule » parce que la distance sémantique est plus grande entre « Véhicule » et « Ambulance » qu’entre « Camion » et « Ambulance ».

Voir DIAPOS 14 et 15

63
Q

Qu’est-ce que l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971)?

A

Afin de tester le modèle de distribution de l’activation,
Meyer et Schvaneveldt (1971) ont utilisé une tâche de
décision lexicale.

• Présentation de deux séries de lettres.
– Le deux séries forment-elles chacune un mot ?

64
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971)?

A

• Lorsque les deux mots sont associés (p. ex., chat et
chien), la réponse est plus rapide (effet de préparation
sémantique).
– La lecture du premier mot active la représentation de ce mot en mémoire.
– Cette activation se propage aux concepts associés.
– Conséquemment, lors de la lecture du deuxième mot, ce dernier est déjà activé en mémoire. Il est donc reconnu plus rapidement

  • Lors de la lecture du mot « chat », le mot « chat » est activé en mémoire.
  • Cette activation se propage aux concepts sémantiquement reliés comme « chien » et « souris ».
  • Si le deuxième mot est « chien », il sera reconnu plus rapidement que si le deuxième mot est « monstre » parce que le concept « chien », mais pas le concept « monstre », a déjà été partiellement activé par la lecture du mot « chat ».
65
Q

Dans une tâche où le participant doit vérifier la véracité d’un énoncé, que signifie l’effet de niveau?

A. Il est plus rapide de juger de la véracité d’un énoncé si les concepts sont situés à des niveaux adjacents que s’ils sont situés à des niveaux non adjacents;

B. Il est plus rapide de juger de la véracité d’un énoncé s’il faut vérifier l’appartenance à une catégorie plutôt qu’une propriété;

C. Un membre typique est catégorisé plus rapidement qu’un membre atypique;

D. Il est plus rapide de juger de la véracité d’un énoncé si les concepts sont situés à des niveaux non adjacents que s’ils sont situés à des niveaux adjacents.

A

A. Des concepts adjacents sont comparés plus rapidement que des concepts plus distancés, puisqu’ils se situent plus près l’un de l’autre dans le réseau hiérarchique.

66
Q

Voici deux énoncés à vérifier en mémoire sémantique: (1) un lapin est un animal et (2) un lapin peut voler. En quoi ces énoncés diffèrent-ils?

A. Le premier énoncé vérifie une propriété, tandis que le deuxième vérifie l’appartenance à une catégorie;

B. Le premier énoncé vérifie l’appartenance à une catégorie, tandis que le deuxième vérifie une propriété;

C. Le temps de réaction au premier énoncé est plus long qu’au deuxième;

D. Seul le premier type d’énoncé est utilisé dans les tâches de vérification

A

B. Un animal est une catégorie, tandis que le fait de voler est une propriété.

67
Q

Si les participants vérifient plus rapidement l’énoncé (1) un chien est un animal, que l’énoncé (2) un chien est un mammifère, de quel effet s’agit-il?

A. L’effet du niveau de traitement;

B. L’effet d’inversion des niveaux;

C. L’effet de typicalité;

D. L’effet du réseau hiérarchique.

A

B.

68
Q

Si les participants vérifient plus rapidement l’énoncé (1) un moineau est un oiseau que l’énoncé (2) un pingouin est un oiseau, de quel effet s’agit-il?

A. L’effet d’inversion des niveaux;

B. L’effet de niveaux;

C. L’effet de typicalité;

D. L’effet du réseau hiérarchique.

A

C. Comme le moineau est plus représentatif des oiseaux que le pingouin, le participant devrait vérifier plus rapidement l’énoncé (1).

69
Q

Quel modèle portant sur la mémoire sémantique peut expliquer les effets de typicalité et d’inversion des niveaux?

A. Le réseau sémantique hiérarchisé;

B. Le modèle de comparaison de caractéristiques;

C. Le modèle du prototype;

D. Le réseau non hiérarchisé.

A

D. Dans un réseau non hiérarchisé, les concepts sont interreliés en fonction de leur force d’association ou de leur distance sémantique.

70
Q

La rapidité de la vérification d’un énoncé dans un modèle de distribution de l’activation dépend de la :

A. distance sémantique;

B. proximité des niveaux;

C. similitude avec le prototype;

D. similitude avec les exemplaires.

A

A. Le temps requis pour vérifier un énoncé dépend de la distance sémantique, c’est à dire de la force du lien sémantique entre les concepts.

71
Q

Il est plus rapide de vérifier la plausibilité d’un énoncé si le concept a été préalablement activé en mémoire. Comment appelle-t-on ce phénomène?

A. L’effet d’inversion des niveaux;

B. L’effet de niveau;

C. L’effet de typicalité;

D. L’effet de préparation sémantique.

A

D. Le fait d’activer préalablement un concept en mémoire sémantique fait en sorte que l’item sera moins long à traiter au moment où il sera présenté.

72
Q

Parmi les choix suivants, quel terme désigne une représentation mentale abstraite qui permet de regrouper les objets?

A. Catégorie;
B. Exemplaire;
C. Image mentale;
D. Concept.
Le concept est une représentation mentale abstraite qui regroupe des items concrets aux propriétés communes.
A

D. Le concept est une représentation mentale abstraite qui regroupe des items concrets aux propriétés communes.

73
Q

Une catégorie est :

A. un synonyme de concept;

B. un regroupement d’objets concrets liés à un même concept;

C. un exemplaire;

D. une représentation mentale abstraite.

A

B. La catégorie est une collection d’objets aux attributs communs et liés à un même concept.

74
Q

Les catégories naturelles sont caractérisées par tous ces attributs, sauf un. Lequel?

A. Elles possèdent des caractéristiques dépendantes;
B. Elles sont organisées hiérarchiquement;
C. Elles sont définies par des limites imprécises;
D. Tous les membres sont égaux.

A

D. Certains éléments sont plus typiques que d’autres.

75
Q

Labov (1973) demande à ses participants d’identifier un objet comme étant une tasse ou un bol. L’objet peut être présenté dans un contexte neutre ou dans un contexte de nourriture. Cette étude démontre :

A. la précision des limites entre les concepts;

B. l’importance du contexte dans la catégorisation;

C. l’aspect discontinu des catégories naturelles;

D. que les caractéristiques des concepts sont fixes.

A

B.

76
Q

Quels sont les niveaux d’organisation hiérarchique de la taxonomie utilisée par Rosch et ses collaborateurs (1976)?

A. Niveaux supérieur, de base et subordonné;

B. Niveau supérieur, niveau de base et exemplaire;

C. Le concept, la catégorie, et l’exemplaire;

D. Les caractéristiques essentielles et les caractéristiques non essentielles.

A

A. Le niveau supérieur est le plus abstrait, tandis que le niveau subordonné est le plus précis.

77
Q

Selon Rosch et Mervis (1975), une des conditions pour qu’un élément puisse être considéré comme typique de sa catégorie est :

A. qu’il possède un niveau de ressemblance familiale peu élevé;

B. qu’il ait peu d’attributs communs avec les autres membres de sa catégorie;

C. qu’il ait plusieurs attributs communs avec les éléments de sa catégorie;

D. qu’il se situe au niveau de base.

A

C.

78
Q

Lequel des énoncés suivants concernant le prototype et l’exemplaire est vrai?

A. Le prototype est un exemple concret, tandis que l’exemplaire est une représentation abstraite;

B. Le prototype est une représentation abstraite, tandis que l’exemplaire est un exemple concret;

C. Le prototype et l’exemplaire sont des représentations abstraites;

D. Le prototype et l’exemplaire sont des exemples concrets.

A

B. Le prototype correspond à une représentation moyenne et abstraite des éléments d’une catégorie, tandis que l’exemplaire est un objet concret et représentatif de la catégorie.

79
Q

Si l’on demande à un participant d’énumérer tous les fruits qu’il connaît, par quels fruits va-t-il commencer?

A. Les fruits les plus typiques;

B. Les fruits les moins typiques;

C. Les fruits situés au niveau supérieur;

D. Les fruits situés au niveau subordonné.

A

A. Les items les plus typiques d’une catégorie ont tendance à être nommés en premier dans une tâche de production.

80
Q

Parmi les choix suivants, quel terme correspond à une séquence typique d’événements?

A. Schéma;

B. Script;

C. Concept;

D. Catégorie

A

B. Le script est utilisé pour définir les séquences typiques d’événements.

81
Q

Selon Rosch, il existe plusieurs niveaux de concepts : supérieur, de base et subordonné. Pourquoi est-ce que le concept de « chien» se situe à un niveau de base alors que le concept d’« animal » se situe à un niveau supérieur?

A

Le concept de « chien » se situe à un niveau de base car il a une cohérence élevée, c’est-à-dire qu’il partage plusieurs attributs communs avec les membres de sa catégorie. De plus, le concept de « chien » a un caractère distinct élevé, c’est-à-dire qu’il partage peu d’attributs communs avec les membres d’autres catégories.
Par contre, le concept d’« animal » se situe plutôt à un niveau supérieur, car il a une cohérence faible et un caractère distinct élevé.