Cours 12 - Éthique & aide médicale à mourir Flashcards
Quelle est la perspective moraliste sur le suicide ?
Le suicide est moralement inacceptable, et il y a une obligation d’intervenir pour le prévenir.
Quelle est la perspective libertarienne sur le suicide ?
Les individus ont droit à l’autonomie, y compris le droit de mourir ; l’intervention peut violer leur liberté.
Quelle est la perspective relativiste sur le suicide ?
Chaque situation doit être évaluée selon son contexte, sans jugements moraux absolus.
Pourquoi qualifier un suicide de « rationnel » est problématique?
Car cela suppose que l’individu a pris une décision éclairée et autonome. Cependant, cette évaluation est difficile à établir de manière objective, notamment en raison de l’influence de facteurs émotionnels et psychologiques.
Que dit la loi du Bon Samaritain en lien avec le suicide ?
Elle traite des obligations légales et morales d’aider une personne en danger, incluant dans les cas suicidaires.
Quelle est la politique des Samaritans (Royaume-Uni) sur le suicide ?
Respect du droit de mourir, aucun secours sans consentement explicite.
Quelle est la politique de la National Suicide Prevention Lifeline (États-Unis) ?
Intervention obligatoire en cas de tentative, même contre la volonté de l’appelant.
Quelles sont les trois perspectives éthiques appliquées aux lignes d’assistance ?
Moraliste, libertarienne, relativiste.
Quel est le dilemme principal des lignes d’assistance ?
Respecter la volonté du client vs. obligation de sauver des vies.
Pourquoi les intervenants peuvent-ils être confrontés à des zones grises éthiques ?
Parce que certaines situations extrêmes remettent en cause les principes absolus de prévention.
Quel est le principe de base traditionnel de la prévention du suicide ?
Toutes les vies doivent être sauvées, sans distinction.
Comment la légalisation de l’AMM remet-elle en cause ce principe ?
Elle suggère que certaines morts peuvent être acceptables voire souhaitables.
Pourquoi la prévention est-elle parfois influencée par des jugements de valeur ?
Les ressources limitées et la subjectivité des intervenants peuvent biaiser l’action.
Quelle est la différence perçue entre AMM et suicide ?
L’AMM est encadrée, planifiée, souvent entourée, contrairement au suicide qui est isolé.
Pourquoi est-il difficile de distinguer AMM et suicide ?
Il n’y a pas de preuve empirique fiable permettant de faire cette distinction.
L’ambivalence est-elle absente chez ceux qui demandent l’AMM ?
Non, plusieurs ne consomment jamais les médicaments après les avoir obtenus.
Pourquoi l’autonomie peut-elle être surévaluée ?
Parce que les troubles mentaux altèrent la capacité de décision autonome.
Pourquoi offrir la prévention même aux demandeurs d’AMM ?
Certains peuvent retrouver l’envie de vivre avec du soutien.
Quelle est la position des auteurs sur la prévention du suicide ?
Elle doit rester universelle, même dans un contexte de légalisation de l’AMM.
Comment fonctionne l’accès à l’AMM au Canada ?
Le patient décide seul si sa souffrance est intolérable, même si des traitements sont possibles.
Comment fonctionne l’accès à l’AMM aux Pays-Bas ?
Le médecin et le patient doivent s’accorder qu’il n’existe aucune alternative.
Quel est le risque de l’approche canadienne selon les auteurs ?
Des personnes pourraient mourir prématurément sans avoir exploré d’autres solutions.
Quelle est la précaution essentielle appliquée aux Pays-Bas ?
Essayer toutes les options de soulagement avant d’autoriser l’AMM.
Quelle valeur est priorisée au Canada dans la législation sur l’AMM ?
La liberté individuelle de choisir, même si cela va contre son propre intérêt.