Cours 12 Flashcards
Quel est le contexte socio-légal?
Cas atypiques très médiatisés de récidive (susciter des réactions très forte et des sentiments de colère, savoir qu’ils sont de retour en société)
Accent sur la protection de la communauté au détriment de la réhabilitation\réinsertion sociale (réponse socio-légale donc incarcération très longue)
Disposition visant spécifiquement les délinquants sexuels (mesures spécifiques)
Réponse non dictée par la science…contraste avec les observations empiriques!
Élaborer sur des fausses croyances et mythes
Qui sont les délinquants sexuels?
Statut légal et non clinique (lorsqu’on parle de délinquants sexuels)
Fait référence aux individus ayant été condamnés pour un crime sexuel (ceux qui ont passés à l’acte)
Crimes sexuels varient énormément en gravité
Diversité importante d’individus et de profils derrière l’étiquette
Nommer des crimes sexuels
- Agression sexuelle (3 niveaux, aucune blessure, blessure…)
- Contacts sexuels avec un mineur
- Action indécente
- Exhibitionniste
- Incitation à des contacts sexuels
- Leurre d’un enfant
- Pornographie juvénile
- Rendre accessible à un enfant du matériel sexuellement explicite
- Voyeurisme
identifier des mythes et des fausses croyances sur les délinquants sexuels
- Taux de récidive sont très élevés
- Le risque de récidive sexuelle est stable à travers le temps\littérature démontre qu’il s’agit plutôt d’un risque dynamique
- Les délinquants sexuels présentent une déviance sexuelle (paraphilie)
- Impossible de modifier le risque de récidive
- Accumulent des centaines de victimes durant leur carrière (peu de victime)
- Spécialisation de l’activité criminelle (commettre seulement des crimes sexuels, le crime sexuel est souvent un élément d’une trajectoire beaucoup plus diversifiée)
- Les adolescents qui ont commis un crime sexuel sont des délinquants sexuels de demain
Qu’est-ce que montre la science sur les taux de récidive? (début 1940)
- Travaux de recherche débutent dans les années 1940
- Travaux montrent un écart entre les croyances cliniques et les observations empiriques (crime sexuel comme symptôme de santé mentale)
- Difficulté d’établir le concept de dangerosité en matière de crimes sexuels (groupe très hétérogène, très peu vont récidive en matière sexuelle et d’une aggravation)
- Seulement à partir des années 1970 que la recherche sur la récidive sexuelle prend son envol (intérêt)
À quoi fait-elle référence la récidive sexuelle?
Référence aux comportements futurs de nature sexuelle d’une personne condamné, on ne parle pas des antécédents, regard sur le futur (problématiques)
Quels sont les difficultés en lien avec l’évaluation de la récidive sexuelle?
- Difficulté d’évaluer l’ampleur de la récidive (beaucoup de variation dans les études, biais méthodologiques, selon provenance de l’échantillon donc difficile évaluer les probabilités de récidive sexuelle)
- Recours presque exclusif aux données policières, soit officielle (pour établir la récidive, on regarde principalement les arrestations, donc on mesure plutôt la réponse face à la délinquance sexuelle et ceux qui ont été dénoncés)
- Comprend une diversité de crimes sexuels (international = problématique, variation)
- Ne rend pas compte de la nature, gravité et fréquence de la récidive (présence ou absence, on ne s’Attarde pas à la fréquence ou gravité, donc on perd de nuance)
Qu’est-ce que les données nous disent sur la récidive sexuelle?
Taux moyen au Canada 13%
Varient de 10% à 20% selon la durée de suivi
taux plus important suivant la LC
Taux en baisse depuis les années 1970
Quel est l’évolution constatée sur les taux de récidive sexuelle?
Chute du taux de récidive de 67% des taux de récidive sexuelle sachant que les mesures ont des impacts mitigés. Il aura d’autres éléments à prendre en compte.
Pourquoi il y a des variation du taux de base de la récidive sexuelle?
- Taux de base n’est qu’à titre indicatif…
- Variation adultes\adolescents (encore plus bas chez les adolescents)
- Variation selon l’âge de la personne (adulte) lors de sa libération, + âgé = diminution, processus dynamique lié à la maturité, moins elle a tendance à s’impliquer
- Variation selon le sexe
- Variation selon les antécédents en matière de crimes sexuels (plusieurs antécédents sexuels = risques plus élevés)
Pourquoi devons-nous ne pas seulement mettre l’accent sur la récidive sexuelle?
- Accent sur la récidive sexuelle (moins un regard sur la récidive général)
- Pourtant, beaucoup plus susceptible d’avoir de nouveaux démêlés pour un crime non-sexuel
- Trajectoire sensiblement les mêmes que les autres personnes contrevenantes (trajectoire comme vu au début de la session, presque les mêmes trajectoires)
Quels sont les dimensions des facteurs de risque chez les délinquants sexuels?
Facteurs qui représentent la déviance sexuelle
Facteurs qui représentent l’anti socialité (associé à la délinquance de façon plus générale)
Quels sont les facteurs qui ne sont pas associés à la récidive sexuelle?
- Dépression
- Avoir été victime d’un abus sexuel
- Minorité ethnique
- Faible niveau de scolarisation
- Niveau de blessure
- Empathie envers la victime
- Abus de substance
- Niveau intelligence
Quels sont les facteurs dynamiques stables?
Aucun dimension sexuelle:
Problèmes d’intimité et d’attachement (difficulté à entrer en relation avec femme)
Trouble de la personnalité (TPA, psychopathie)
Régulation générale
Dimension sexuelle:
Distorsions cognitives pro-délinquance sexuelle
Régulation sexuelle
Intérêts sexuels déviants
Quels sont les facteurs de risques dynamiques aigus?
Dimension antisocialité:
Opportunité de commettre un délit sexuel
Excitation sexuelle déviante
Dimension sexuelle:
Colère et humeur négative
Intoxication
Conflit de séparation
Difficultés sur le plan financier et professionnel
Manque de collaboration avec la supervision