Cours 12 Flashcards

1
Q

Comment établie-t-on le statut sociométrique?

A

Mesure basée sur une procédure de nominations par les pairs dans laquelle chacun des participants est invité à émettre individuellement des nominations
d’acceptation : « Avec qui aimes-tu le plus jouer? »
de rejet : « Avec qui aimes-tu le moins jouer? »

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Q

Quelles sont les 5 catégories de classification du statut sociométrique ?

A
  1. Rejeté : nominations d’acceptation peu nombreuses et nominations de rejet nombreuses
  2. Populaires : acceptation élevée et rejet faible
  3. Controversés : acceptation élevée et rejet élevé
  4. Négligés : acceptation faible et rejet faible
  5. Moyens : acceptation moyen et rejet moyen
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3
Q

Quelles sont les alternatives de la nominations par les pairs pour le statut sociométrique ?

A

Échelles sociométriques dans lesquelles l’enfant doit indiquer sur une échelle (1 = pas du tout ; 5 = beaucoup) dans quelle mesure il apprécie chacun des pairs de sa classe

Évaluation par l’enseignant (moins valide)

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4
Q

À quoi est associé le fait d’être populaire auprès de ses pairs?

A

positivement associé à l’apparence physique
négativement associé au fait de porter un nom étrange

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5
Q

Quelle est la dimension la plus déterminante des enfants populaires?

A

Comportement de l’enfant

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6
Q

Comment se comportent les enfants populaires ?

A
  • Prosociaux
  • Très habiles à former et à maintenir des relations de qualité
  • Perçus comme de bons meneurs dans le groupe
  • Plus optimistes et empathiques que les autres
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7
Q

Comment se comportent les enfants rejetés ?

A

Comportements plus hétérogènes
Différentes « routes » peuvent mener au rejet
Toutes les formes d’agression (réactive/proactive,
relationnelle)
L’agression précéderait le rejet

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8
Q

Quelle est la caractéristique comportementale la plus identifiée chez les enfants rejetés ?

A

Être agressif

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9
Q

Vrai ou faux? Tous les enfants agressifs sont rejetés

A

Faux, pas tous

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10
Q

Qu’arrive-t’il de l’association entre agression et rejet en vieillissant ?

A

L’association entre agression et rejet tend à s’estomper avec l’âge, ce comportement devenant même temporairement valorisé dans le groupe de pairs au cours de l’adolescence

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11
Q

Quelles sont les autres caractéristiques moins importantes des enfants rejetés ?

A

Anxiété sociale
Retrait
Timidité

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12
Q

Vrai ou faux ? La façon dont l’enfant traite l’information est associé au rejet

A

Vrai, les enfants rejetés (en particulier ceux qui sont agressifs) présentent des biais attributionnels hostiles dans les situations sociales ambiguës
Répertoire de réponses plus limité et plus agressif

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13
Q

Quelles sont les conséquences du statut sociométrique?

A

Enfants rejetés = plusieurs signes immédiats de détresse psychologique
En particulier chez ceux caractérisés par du retrait social (plus dépressifs, plus faible estime d’eux-mêmes, se sentent plus seuls)

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14
Q

Quelles sont les conséquences à long terme du rejet? (4)

A
  1. Relations « négatives » entre pairs peuvent être observées au niveau dyadique et entre les cliques
  2. Relations antipathiques sont des relations dyadiques dans lesquelles les deux enfants rapportent ne pas s’aimer l’un et l’autre
  3. Les termes « ennemis » ou « inimitié » sont parfois utilisés pour désigner ces relations
  4. Les relations antipathiques sont généralement identifiées en déterminant les choix réciproques sur un item sociométrique négatif (ex. « Qui aimes-tu le moins ? »)
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15
Q

Quel est la quantité de relation antipathique chez les enfants ?

A

Environ 1/3 des enfants

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16
Q

Vrai ou faux, les filles ont plus de relations antipathiques ?

A

Faux, c’est les garçons

17
Q

Dans quelles sphères est-ce qu’il y a des relations antipathiques entre cliques ?

A

Pratique de sports, réussite scolaire, problèmes
de comportement, épuisement de l’école

18
Q

Qu’est-ce que l’amitié ?

A

Lien volontaire coétabli par deux enfants qui souhaitent partager des expériences intimes et mutuellement satisfaisantes d’une façon engagée, soutenante et validante de part et d’autre

19
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’amitié?

A

Égalité entre les deux amis

Respect mutuel

Engagement

20
Q

À quoi s’attendent les enfants dans leurs relations d’amitié?

A

Que leurs amis soient de bons compagnons qui partagent les choses d’une façon appropriée, soient sensibles à leurs sentiments et soient de compagnie agréable

21
Q

Qu’est-ce qui est au coeur de la définition de l’amitié?

A

Réciprocité

22
Q

Comment se distingue une amitié réciproque d’une amitié non réciproque ?

A

Amitié réciproque se distingue d’amitié non réciproque sur le plan de la fréquence d’interactions positives et de la qualité de la relation

23
Q

Quelles sont les fonctions de l’amitié ?

A

Compagnon avec qui l’enfant partage des activités
Source de soutien (émotionnel et instrumental)
Source d’affection
Source de validation
Source de partage d’intimité
Développement de certaines habiletés sociales

24
Q

À quoi est associer avoir des amitiés de grande qualité?

A

une amélioration d’une habileté sociale importante : offrir son aide d’une façon soutenante et engagée

25
Q

Les amitiés auraient le potentiel de protéger les enfants …

A

des effets dommageables de certains stresseurs sociaux et d’expériences interpersonnelles négatives

26
Q

Que peuvent contrecarrer les amitiés ?

A

Les effets négatifs de pratiques parentales déficientes ou d’expériences familiales aversives

27
Q

Les garçons interagissent plus souvent entre eux seul ou en groupe ?

A

En groupe

28
Q

Quel type de relation les filles préfèrent-elles?

A

Relation dyadique

29
Q

Quelles sont les caractéristiques des relations d’amitié des filles ?

A
  • Davantage d’intimité et d’empathie
  • Moins stables et plus susceptibles de prendre fin
  • Des attentes plus élevées (loyauté, intimité, solidarité)
  • Plus affectées quand elles se sentent trahies
30
Q

À partir de quelle âge, les enfants commencent à se tenir avec des enfants du même sexe?

A

3 ans

31
Q

Quelle est la définition des comportements prosociaux?

A

L’ensemble des conduites intentionnelles et volontaires dirigées dans le but d’aider ou d’apporter un bénéfice à autrui

32
Q

Quelle est la réciprocité dans l’altruisme, la prosocialité, la sympathie et l’empathie?

A

Altruisme : unidirectionnel
Prosocialité : peut intégrer de la réciprocité
Sympathie : manifester de la compassion quant au
vécu de l’autre
Empathie : capacité de l’enfant de comprendre l’état affectif ou psychologique d’autrui et de le ressentir comme tel

33
Q

Quel comportement prosocial est positivement relié à la prosocialité?

A

Empathie, alors que la sympathie l’est moins souvent

34
Q

Quels sont les facteurs individuels de la prosocialité ? (7)

A
  1. Héritabilité
  2. Structures neurologiques
    tous les comportements d’aide des mammifères seraient dirigés par des systèmes cérébraux assurant la modulation des liens sociaux et des soins maternels
  3. Neurones miroirs (à la base de l’empathie) : neurones du cortex frontal qui s’activent non seulement quand une personne exécute une action, mais aussi lorsqu’elle ne fait qu’observer une autre personne effectuer la même action
    Ex. Bâiller, mimétisme du bébé
  4. Tempérament
  5. Genre : l’aspect biologique ferait office de tremplin initial des différences entre les filles et les gars en matière de prosocialité, sur lequel reposeraient les effets reliés à la socialisation (comment
    l’individu façonne ses représentations associées aux genres
    féminins et masculins)
  6. Capacités sociocognitives : se décentrer afin de considérer le point de vue de l’autre, tant dans ses composantes émotives (ce qu’il ressent) que cognitives (ce qu’il pense et ce qu’il sait)
  7. Autres : affirmation de soi, autocontrôle
35
Q

Quels sont les facteurs familiaux de la prosocialité ?

A
  • Caractéristiques reliées aux parents : relations parents-enfant sensibles et chaleureuses, favorisant en retour un sentiment d’identité propre et un attachement sécurisant chez l’enfant
  • Lien indirect entre l’attachement sécurisant (sensibilité
    parentale) et la prosocialité
  • La guidance parentale et la participation des parents à des activités prosociales avec l’enfant
36
Q

Quels sont les facteurs familiaux de la prosocialité à l’intérieur de la fratrie?

A

Dès l’âge de 1 à 2 ans, des enfants manifesteraient des comportements prosociaux envers leurs frères et sœurs

De 3 à 5 ans, ils afficheraient un haut taux de comportements prosociaux (réconfort) face à la détresse de leurs frères et sœurs plus jeunes