Cours 12-13 - Modèles Conceptuels Drogues Crimes Flashcards

1
Q

Conception proximale : le modèle tripartite de Goldstein. Quels sont les éléments (3)?

A
  • Criminalité psycho-pharmacologique
  • Criminalité économico-compulsive
  • Criminalité systémique
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2
Q

Quelles sont les observations (3) du modèle de Goldstein?

A
  1. Plusieurs chercheurs donnent des explications causales linéaires simples.
  2. La relation entre les drogues et le crime est complexe
  3. Logique compétitive au lieu d’intégrative.
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3
Q

Qu’est-ce que Brochu pense de ces modèles?

A

Les modèles de compréhension du rapport drogue et criminalité qui viennent d’être dépeints, quoique cruciaux pour la compréhension du phénomène, se révèlent toutefois incomplets parce que trop statiques .

Il n’y a pas d’évolution, c’est toujours sur la même ligne, de la même façon. On va voir que c’est bcp + complexe et que ça fluctue plus qu’on pense

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4
Q

Est-ce que tous les consommateurs qui deviendront dépendants d’une drogue en feront le centre de leur vie ?

A

Non.

C’est faux de dire que TOUS les consommateurs qui auront un parcours criminel. Autre que de commettre un délit quand ils sont en possession de la substance

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5
Q

Le modèle de Brochu est un modèle intégratif. Quels sont les (3) éléments?

A
  • Facteurs de risque
  • Style de vie
  • Facteurs de progression et d’interruption

CE MODÈLE N’EST PAS LINÉAIRE. ++ complexe

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6
Q

Quelle est l’analyse de Brochu par rapport au STYLE DE VIE?

A
  1. La réalité subjective de l’acteur social en constante interaction avec son environnement.
  2. Ce concept tient compte simultanément des éléments individuels et sociaux, qui favorisent l’amorce d’une trajectoire déviante, et des facteurs d’activation et de désistement
  3. L’adoption de comportements non conformes, marginaux, illégaux, antisociaux…
  4. Cette attitude et les comportements qui en résultent finissent par fournir une identité à la personne qui les adopte
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7
Q

STYLE DE VIE : Selon Brochu, quels sont les facteurs de risque qui favorisant l’apparition d’un style de vie déviant? (5)

A
  1. Distanciation face aux institutions de socialisation
  2. Encadrement éducatif déficitaire
  3. Conditions d’existence pénibles
  4. Attirance et l’attachement pour des pairs délinquants ou abuseurs de drogues
  5. Précocité d’expériences déviantes.

Les facteurs de risques sont bcp ancrés dans l’enfance, adolescence. Dans la famille. Plus c’est arrivé jeune, plus on est traumatisé/difficulté à surmonter

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8
Q

Selon Brochu, les facteurs de risque n’entrainent pas automatiquement un comportement déviant. Qu’est-ce qui peut faire varier l’intensité? (3)

A
  1. L’importance de ces facteurs aux yeux de l’acteur social
  2. La synergie que ces éléments produisent entre eux
  3. La présence de contre-facteurs
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9
Q

Selon Brochu, quels sont les 3 niveaux d’intensité de risque?

A

Faible
Moyen
Sévère

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10
Q

NIVEAUX D’IMPRÉGNATION : Selon Brochu, chacun des niveaux de risque à un apport monétaire provenant d’implications déviantes plus ou moins importantes. Quels sont-ils?

A

faibles – revenus légaux
moyens - menus larcins
sévères - délinquance

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11
Q

PROGRESSION : Quels sont les (4) stades de progression?

A
  1. Occasionnel ou expérimental
  2. Consommation fréquente
  3. Consommation régulière
  4. Dépendance
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12
Q

STYLE DE VIE : Quels sont les (4) stades de style de vie?

A
  1. D’occurrence: consommation irrégulière généralement faible. PAS encore dans la déviance
  2. Engagement déviant: la consommation de drogues et plus fréquente. Le style déviant commence à s’ancrer, mais ça ne veut pas dire qu’on est dans la délinquance.
  3. De renforcement mutuel: consommation régulière de drogue couteuse…implication dans le trafic. Le rapport circulaire entre la drogue et la criminalité. Longues périodes de consommation, ++ fréquent, on entre dans un cycle.
  4. Économico-compulsif: dépendance. Trouble lié à l’usage, c’est le centre de notre vie, besoin de la substance pour continuer à vivre. +++ ancré dans la criminalité et la délinquance.
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13
Q

FACTEURS DE PROGRESSION ET D’INTERRUPTION : définition selon Brochu?

A

Les conditions qui favorisent la poussée ou la cessation des comportements déviants.

Exemple interruption : bcp de l’externe, on se fait arrêter, une thérapie…

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14
Q

FACTEURS DE PROGRESSION : quels sont les (4) facteurs?

A
  1. La substance psychoactive:
    • le type de drogue
    • la quantité utilisée
    • le mode de consommation
    • la fréquence de consommation
    • la tolérance au produit
  2. Les revenus : légaux vers illégaux
  3. Milieu de vie stigmatisant:
    • Ségrégation isole la personne dans un milieu
      marginal dont elle peine à sortir.
  4. Événements marquants:
    • Événements reliés à des pertes
    • Rupture amoureuse
    • Perte d’emploi
    • Mort, etc.
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15
Q

FACTEURS D’INTERRUPTION : quels sont les (4) facteurs?

A

Implication déviante est en décroissance.
1. Pressions d’amis ou d’amoureux
2. Pressions internes: limites morales, prise de
conscience
3. Pressions organisationnelles: pression du milieu
de l’emploi
4. Pressions reliées au milieu délinquant: les
inquiétudes, l’intimidation, la peur, la menace, la
violence, etc.

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16
Q

Portrait des liens entre la drogue et le crime : quels sont les (4) éléments?

A

1) Jeunes hommes judiciarisés
2) Adultes judiciarisés
3) Drogues en prison
4) Délinquance

17
Q

Qu’est-ce que le Arrestee Drug Abuse Monitoring Program (ADAM II)?

A
  • 1 à 3 semaines un employé spécialisé demande à un échantillon de 300 personnes arrêtées de leur fournir un spécimen d’urine et répondre à des questions.
  • Confidentiel et volontaire
  • Ces données aide à connaitre les différentes tendances de consommation chez les personnes arrêtées.
  • 5 villes américaines : Atlanta, Chicago, Denver, New York et Sacramento.
  • Donnait un bon portrait à la ville au niveau des problématiques de consommation de la ville
18
Q

ADULTES JUDICIARISÉS : Portrait des femmes incarcérées 2008-2009

A
  • Plus de la moitié sont des femmes autochtones (racisme systémique)
  • Bcp de jeunes
  • Bcp de célibataire
  • Peu d’éducation
  • Bcp sans emploi
  • Presque toutes toxicomanes
  • Infractions relatives au drogues (++), bris de probation
19
Q

ADULTES JUDICIARISÉS : Profil des femmes incarcérées

A

Caractéristiques communes avec les hommes:

  • Pauvreté
  • Taux élevé de chômage
  • Sous-scolarisation
  • Famille dysfonctionnelle
  • Antécédents de toxicomanie
  • Problématique suicidaire, dépression (les hommes comme les femmes, mais les femmes font plus de tentatives “ratées”)

Caractéristiques particulières aux femmes :

  • Problèmes de santé physique et mentale
  • Maternité
  • Victimisation passée (abus sexuel et/ou violence) aussi chez les hommes, mais plus chez les femmes
  • Faible niveau d’employabilité.
20
Q

DROGUES EN PRISON : quelles sont les raisons principales à l’usage de drogues durant l’incarcération?

A
  • Besoin de s’évader d’une réalité trop pénible;
  • Envie de faire la fête ;
  • Dépendance ;
  • Affiliation a un gang ;
  • Longueur de la sentence a purger.
21
Q

DÉLINQUANCE : quelle est la relation entre la consommation et l’implication délinquante?

A
  • n’est pas causal (consommer n’égal PAS criminel)
  • bcp de gens ne s’engageront jamais sur une trajectoire criminelle.
  • certaine forme de délinquance a pris naissance bien avant l’initiation aux drogues.
22
Q

Les substances ont deux propriétés qui sont associés à la criminalité

A
  • Intoxication (consommer plus qu’avec modération). Lien avec la criminalité : peut conduire quelqu’un à prendre le volant avec facultés affaiblie
  • Dépendance. Lien avec la criminalité : faire des crimes pour subvenir à ses besoins de consommation

Brochu, Brunelle et Plourde n’aborde pas le facteur de l’alcool, mais c’est LA substance la plus impliquée dans la criminalité.

23
Q

Substances à propriété criminogènes : lesquelles le sont et lesquelles ne le sont pas?

A

1) Cannabis : faible risque de violence. Substance peu associé à la violence, mais peu être utilisé pour faire un crime (diminue l’anxiété)
2) Cocaïne crack : souvent associé à la violence (paranoïa, psychose, épisodes de violence, sentiment de puissance). MAIS selon la personnalité de la personne, ça peu bcp varier (quelqu’un de très agressif à la base est plus disposé)
3) Ecstasy MDMA : pas du tout de violence. Les gens parlent bcp, sont très connectés à l’autre, pas de violence.
4) Speed : c’est LA substance (avec l’alcool) qui va mener à la violence (hypersensibilité, psychose, substance très “réactive” qui dure très longtemps)
5) LSD : rarement associé à la violence et la criminalité. La violence est plus envers le consommateur lui-même
6) Opiacés/opioïdes : souvent associés à la violence, mais lors du “down”, du sevrage. Les gens sont agressifs et prêt à tout pour obtenir leur substances

24
Q

Victimisation sous l’effet de substance

A

Il apparaît que l’utilisation de substances psychoactives augmente les risques de subir des événements violents

25
Q

Qu’est-ce que l’intoxication peut entraîner (au niveau de la victimisation)?

A
  • Réduire la capacité à reconnaître les situations potentiellement à risque de victimisation (plus on consomme, plus on perd contact avec son environnement, ex : perdre ses amis dans un bar)
  • Empêcher de prendre les moyens adéquats pour se protéger (ex : on est trop intoxiqué pour surveillé notre verre, notre sacoche)
  • Diminuer la vigilance et la résistance (+ facile d’agresser qqun d’intoxiqué)
  • Entraîner dans une altercation perdue à l’avance (désir de se “battre” quand on est intoxiqué, provoqué facilement)
26
Q

Quels sont les (6) moyens pour gérer le fardeau économique des personnes dépendantes ?

A
  • Conserver un emploi
  • Réduire l’ensemble des dépenses
  • Quémander
  • Soutien public
  • Activités périphériques à la ventes de drogues
  • L’implication criminelle
27
Q

Quelles sont les activités criminelles les plus communes en lien avec les drogues?

A

Trafic
Crimes acquisitifs
Prostitution
Autres activités lucratives