Cours 11 Flashcards

1
Q

V ou F : l’âge et le développement cognitif de l’enfant influencent l’évaluation de la douleur

A

v

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Q

L’intensité de la douleur déclarée par l’enfant est la référence à partir de quel âge?

A

6 ans et plus jeune, besoin échelles de douleur comportementale

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3
Q

Outil idéal d’évaluation de la douleur devrait :

A

-sensible et exempt de biais
-présenter une bonne cohérence interne
-une bonne fiabilité inter-juges
-facile à comprendre et à utiliser pour tous les enfants et pour tous les types de douleur dans tous les contextes cliniques.

MAIS aucune échelle ne possède tous ces attributs

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4
Q

Comment localiser la douleur chez les enfants?

A

-le clinicien utilise des techniques d’observation telles que les positions analgésiques, l’évitement ou les pleurs provoqués
-L’expérience de la personne qui s’occupe de l’enfant est également fondamentale

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5
Q

Pourquoi un cours sur les soins palliatifs?

A

population vieillissante alors augmentation des cas, gestion de la douleur importante, accompagnement jusqu’à la fin (dignité de la personne, respect), soin de confort pour diminuer douleur du patient, proche aidant pourrait être moi

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6
Q

V ou F : Les soins palliatifs ont pour effet de précipiter le patient vers le décès

A

F

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7
Q

V ou F : Une personne souffrante d’une maladie avancée ne ressent pas la faim et la soif
de la même manière qu’une personne en santé.

A

V

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8
Q

V ou F : Hospitaliser un patient qui désire mourir à la maison correspond à un échec pour
l’équipe de soins.

A

faux, des fois ont besoin de plus alors pas tjrs possible à la maison (sécurité et besoins) + peut être difficile pour les proches aidants mais peut être vu comme un échec par proche aidant car lui veut écouter le plus les désirs de son proche

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9
Q

V ou F : Bien dosée, la morphine permet de maintenir le confort du patient, mais elle ne précipite pas la mort.

A

v

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10
Q

V ou F : La morphine n’est pas utilisée uniquement dans les derniers jours de vie et, même si elle est utilisée tôt dans le traitement, elle pourra être efficace si la douleur s’aggrave.

A

V

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11
Q

V ou F : Pour maintenir le confort du patient, il faut souvent lui administrer des analgésiques à plus forte dose. Son corps s’adaptera et développera une tolérance et non une dépendance

A

V

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12
Q

V ou F : La morphine injectable n’est pas plus dangereuse que la morphine en comprimés : tout est une question de dosage.

A

V

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13
Q

V ou F : Ce n’est pas la dernière injection reçue qui amène le décès mais bien la maladie, qui a
poursuivi sa progression.

A

V

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14
Q

V ou F : Les opioïdes n’apaisent pas tous les types de douleur, d’où l’importance de la co-
analgésie.

A

V

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15
Q

En 2000 seulement __ des Québécois pourront bénéficier des soins palliatifs.

A

5%

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16
Q

__ vont mourir en milieu hospitalier.

A

87 %

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17
Q

Définition des soins palliatifs

A

Ensemble des soins actifs et globaux dispensés aux patients atteints d’une maladie avec un pronostic réservé. Au cours de cette période de vie, les principes essentiels sont:
ØL’atténuation de la douleur et l’augmentation du confort;
ØLe soulagement des autres symptômes physiques;
ØL’accompagnement, l’aide psychologique et spirituelle, l’attention à la famille.

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18
Q

Objectifs soins palliatifs

A
  • Atténuer la douleur et les autres symptômes;
  • Intégrer les aspects psychologiques et spirituels des soins;
  • Offrir un système de soutien pour permettre aux patients de vivre aussi activement que possible jusqu’à la fin et aux proches de composer avec la maladie du patient et la période de deuil.
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19
Q

Qu’est-ce qu’un placebo?

A

Substance dépourvue de toute action pharmacologique mais pouvant agir par un mécanisme psychologique chez certains patients, lorsqu’elle est substituée à un médicament prouvé efficace cliniquement (ex: pilule de sucrose colorée).

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20
Q

Qu’est-ce qu’un traitement placebo?

A

Intervention conçue pour simuler un traitement efficace mais pour laquelle il n’y a aucune efficacité intrinsèque (ex: prescription de médicaments pour condition X sans motif raisonnable. Possible aussi en chiropratique).

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21
Q

Définition Nocebo

A

Apparition d’effets indésirables bénins, d’origine surtout psychologique, après administration d’un médicament inactif ou qui ne peut lui-même produire ces effets. (Par analogie avec le placebo)

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22
Q

Exemples de placebo fait par nous en tant que Chiro

A

-rassurer le patient
-environnement de la clinique
-écoute active
-si patient confiance en nos habiletés -famille nous consulte et nous aime -être réaliste

23
Q

John Haygarth et placebo

A

Remède de plusieurs pathologies à l’époque:
* Application de tige métallique
* Fonctionne par le rôle
électromagnétique du métal

Il traite patients avec imitation en bois

24
Q

Réponse placebo manié par quels aspects?

A

-communication patient-docteur
-expectations
-conditionnement
-histoire naturelle
-biais

25
Q

Facteurs influencant placebo

A
  • Attentes du patient
  • Instructions du clinicien
  • Attentions dirigées du patient
  • Attentes du clinicien
26
Q

Que veut-on dire par attentes du patient?

A

Comment le patient voit :
* Sa condition
* Le pronostic
* L’efficacité des soins
* Ses objectifs personnels (désir d’obtenir des résultats)

Lien avec l’adhérence aux soins

Expériences précédentes

27
Q

Placebo et instructions du clinicien

A
  • Approche du clinicien envers les soins.
  • Suggestions du clinicien envers E2 et efficacité des soins
  • Crédibilité du clinicien
28
Q

Exemples d’attentes du clinicien

A

-confiance en son anamnèse
-confiance en l’examen physique
-confiance en son diagnostic
-confiance à l’efficacité des soins

29
Q

Quels sont les besoins des patients?

A

-physique (pas ressentir dl)
-affectifs (avoir ses proches)
-affiliatifs (appartenance à un groupe)
-psychosociaux (santé mentale)
-spirituels (croyances)

30
Q

Impacts de la maladie sur les besoins de la personne

A
  • Appétit/ Alimentation/ Tractus digestif
  • Hygiène Buccale et soins de la bouche
  • Capacité respiration
  • Douleur
  • Peau
  • Cognition
  • Autonomie
  • Affectif/psychosocial
31
Q

Est-ce que les patients ont les moyens d’exprimer leur inconfort adéquatement?

A

-haute intensité qui peut ne pas être comprise par les autres -peur être fardeau
-certains parlent plus (incapacité)
-incompréhension
-évolution de la condition peut aller vers démence -posologie

32
Q

Est-ce que les patients ont accès aux traitements appropriés pour pallier à la douleur?

A

difficile d’avoir le bon traitement pour un patient (différentes composantes de la douleur, habituation, manque de collaboration de l’équipe de soins, manque de connaissances de l’équipe)

33
Q

Comportements de souffrance

A

-manifestations non verbales
-manifestations verbales
-manifestations psychologiques
-manifestation motrice

34
Q

Les lésions tissulaires et nerveuses persistantes sous-jacentes à la douleur nociceptive et neuropathique sont associées:

A

-> sensibilité accrue à la douleur dans la périphérie ainsi que dans le SNC.

  • La sensibilisation périphérique est le plus souvent causée par des modifications inflammatoires du milieu chimique des fibres nerveuses. (ex: abaissement seuil d’activation nocicepteur)
  • Sensibilisation centrale correspond à un changement dans le système nerveux central, typiquement aux synapses entre les nocicepteurs et les neurones de la corne ventrale de la moelle épinière. (ex: NMDA)
35
Q

Récepteurs NMDA et leur rôle dans la douleur

A
  • Les récepteurs NMDA jouent un rôle crucial dans la sensibilisation centrale
  • La régulation à la hausse de ces récepteurs suite à un état douloureux persistant permet la transmission de stimuli ascendants (normalement inférieurs au seuil), créant un phénomène de « wind up »
  • Une réorganisation phénotypique des neurones sensoriels est également suspectée dans la sensibilisation centrale, des études chez les rongeurs démontre une expansion du champ récepteur et une terminaison des neurones sensoriels dans les lames superficielles de la corne dorsale (normalement occupées par les neurones nociceptifs).
  • les stimuli non douloureux tels que le toucher léger et la pression évoquent des sensations douloureuses (allodynie).
36
Q

V ou F : femmes plus susceptibles d’essayer la cocaïne

A

F, les hommes

37
Q

V ou F : les deux sexes ont progressé vers une consommation régulière à un taux égal
une fois exposés à la cocaïne

A

v

38
Q

V ou F : les femmes deviennent dépendants de la cocaïne, les femmes deviennent plus rapidement dépendantes, elles prennent plus de cocaïne et subissent plus de conséquences néfastes

A

v

39
Q

Rôle hormonal + cocaïne

A
  • Les réponses cardiovasculaires et subjectives à la cocaïne ont été réduites pendant la phase lutéale du cycle menstruel, lorsque les niveaux d’œstrogènes diminuent.

*À l’inverse, pendant la phase folliculaire, lorsque les niveaux d’œstrogènes augmentent, les femmes ont signalé un plus grand « high » dû à l’administration de cocaïne

*Le cycle menstruel n’a pas été définitivement lié à ce processus chez l’humain, ces rapports soulèvent néanmoins la possibilité de mécanismes sexuellement dimorphes de traitement de la récompense et suggèrent que les effets du cycle menstruel peuvent être impliqués.

40
Q

Crise des opioïdes

A
  • De 1999 à 2011, la consommation d’hydrocodone a plus que doublé et la consommation d’oxycodone a augmenté de près de 500 %
  • Les décès associés à la prise iatrogénique d’opioïde ont quadruplé
  • En 2014, le CDC a ajouté la prévention des surdoses d’opioïdes à sa liste des cinq principaux défis de santé publique à la prise iatrogénique d’opioïde a quadruplé
41
Q

V ou F : 1 utilisateur actuels d’héroïne sur 5 déclarent que leur consommation d’opioïdes a commencé avec des opioïdes en ordonnance.

A

F, 4/5

42
Q

V ou F : Consommation d’héroïne associée à une dépendance des opioïdes prescrits, car l’héroïne est moins chère sur le marché noir.

A

v

43
Q

Crise opioïde femme historiquement

A
  • La première épidémie d’opioïdes s’est concentrée en Europe occidentale et aux États-Unis au tournant du 20e siècle. Les femmes, principalement des femmes blanches de la classe moyenne supérieure et supérieure, se sont vu prescrire des opioïdes par des médecins pour le traitement de « maladies féminines », telles que la dysménorrhée et l’ « hystérie ».
  • l’alcool, consommé principalement dans les espaces publics, comme les tavernes, était l’appropriation des hommes et les opioïdes l’appropriation des femmes.
44
Q

Crise fin des années 2010

A
  • 3ème épidémie d’opioïdes. Avec seulement 4,6 % de la population mondiale, les États-Unis consomment plus de 80 % de l’approvisionnement mondial en opioïdes
    *Les estimations de l’abus d’opioïdes approchent 4,7% de la population.
  • L’épidémie actuelle d’opioïdes présente de forts parallèles avec la première
    (elle est de cause iatrogénique)
    *les femmes occupent une place prépondérante dans cette épidémie.
45
Q

Pourquoi les femmes sont plus touchées par la crise des opioïdes?

A

car consultent plus alors plus de prescription

46
Q

De 1999 à 2010, les décès par surdose d’opioïdes sur ordonnance ont augmenté de __ chez les femmes et de __ chez les hommes

A

400 %
237 %

47
Q

V ou F : Depuis 2007, plus de femmes sont décédées d’overdoses de drogue que d’accidents de la route

A

v

48
Q

La prescription d’opioïdes pour la prise en charge de la douleur chronique reposait sur une série d’hypothèses, lesquelles?

A

-la dépendance aux opioïdes était rare chez les patients souffrant de douleur les opioïdes étaient sûrs et efficaces pour la douleur chronique
-Le traitement aux opioïdes pouvait facilement être interrompu.
-Les preuves soutenant ces hypothèses étaient au mieux minces, ces points de discussion ont été largement diffusés, en particulier par Purdue Pharma (le fabricant d’Oxycontin).

49
Q

Solution pour la crise d’opioïdes

A
  • Premièrement, réduire l’exposition aux opioïdes en adhérant à une prescription responsable
  • Si des analgésiques opioïdes sont utilisés, l’objectif doit être une amélioration fonctionnelle et non l’absence de douleur.
  • La plupart des mauvaises utilisations des opioïdes viennent d’où?
  • Attention à l’entreposage sécuritaire
  • l’éducation sur les surdoses et la coprescription de la naloxone doivent faire partie de la pratique courante
  • Augmenter l’accès au traitement.
  • La réduction de la prescription opioïde sans augmentation proportionnelle de la disponibilité des traitements ne fera qu’aggraver la crise.
  • la toxicomanie doit être abordée dans un optique de santé publique et non de justice pénale
50
Q

Choix des opioïdes

A

1ère ligne de traitement * Voie orale
* Courte action
* Attn au sevrage
* Co-analgésie
* Associé longue action avec courte action.

-> on veut éviter que ca prenne longtemps avant qu’on aille le pic car patient va être en douleur plus longtemps, éviter montagnes russes pour que l’effet analgésique dur le plus longtemps possible
-> bcp essai erreurs car chaque patient est différent

51
Q

Voie d’administration

A
  • Orale
  • Sublinguale
  • Rectale
  • Nasale
  • Transmuqueuse * Sous-cutanée
  • Transdermique
52
Q

Sites d’injection ayant la plus grande rapidité d’absorption en ordre de grandeur

A

zone 1 : clavicule à ombilic
zone 2 : abdomen inf
zone 3 : thorax, à l’extérieur de a ligne des seins)
zone 4-5 : MS, MI

53
Q

Usage chronique des opioïdes peut créer quoi

A
  • Peuvent induire une hyperalgésie et paradoxalement contribuer au développement de douleurs chroniques
  • Plus souvent associé à des doses plus élevées et peut conduire à un cycle dangereux d’augmentation de l’utilisation des opioïdes et d’aggravation de la douleur.
54
Q

Mécanisme opioïdes qui augmente douleur chronique

A
  • Incertain
  • On pense qu’il est le résultat d’une activation accrue des récepteurs NMDA et d’une sensibilisation des neurones de la colonne dorsale
  • Dans le contexte d’hyperalgésie et d’allodynie sans signe de progression de la maladie, les cliniciens doivent envisager une rotation des opioïdes ou une diminution de la dose d’opioïdes du patient tout en fournissant des modulateurs NMDA, tels que la kétamine.