Cours 10.2 Flashcards

1
Q

Quels sont les problèmes soulevés par rapport à l’approche de niveaux de traitement ?

A
  1. Raisonnement circulaire. Profondeur dépend de la performance mais performance dépend de profondeur
  2. Si on fait apprendre les caractéristiques physiques d’un mot et qu’on fait un test sémantique, récupération non-adapté à but d’apprentissage
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2
Q

Quelle est la solution proposée pour régler les problèmes de l’approche de niveaux de traitement?

A

Adapter les buts, conditions d’apprentissage et le but pour qu’ils soient COHÉRENTS et c’est ce qui améliore le rappel.

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3
Q

Qu’est-ce que l’approche du traitement approprié au transfert ?

A

Les niveaux de traitements (sémantique ou physique) significatifs dépendent des buts spécifiques d’acquisition du matériel. C’est la relation entre l’encodage et la récupération qui influence la performance des participants.

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4
Q

Étude pour tester l’approche du traitement approprié au transfert : Morris, Bransford & Franks (1977).

On présente 32 mots cibles dans des phrases en phase d’acquisition puis ces 32 mots et 32 nouveaux en phase de reconnaissance.
Acquisition : Choisir un mot qui RIME ou choisir un mot qui FIT sémantiquement dans la phrase entre 2 cibles.
Reconnaissance : juger quel mot rime avec un de la liste original ou juger de la présence/absence du mot dans la liste.

Quelles sont les HYPOTHÈSES pour cette étude

A

C & L : La performance sera meilleure en traitement sémantique peut importe la tâche de reconnaissance

Morris et al. : la performance sera meilleure si le but de la reconnaissance concorde avec le but de l’acquisition

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5
Q

Étude pour tester l’approche du traitement approprié au transfert : Morris, Bransford & Franks (1977).

On présente 32 mots cibles dans des phrases en phase d’acquisition puis ces 32 mots et 32 nouveaux en phase de reconnaissance.
Acquisition : Choisir un mot qui RIME ou choisir un mot qui FIT sémantiquement dans la phrase entre 2 cibles.
Reconnaissance : juger quel mot rime avec un de la liste original ou juger de la présence/absence du mot dans la liste.

Quels sont les résultats obtenus?

A
  • L’appariement entre l’Acquisition et la reconnaissance (rime ou sémantique) = meilleure performance
  • Ces résultats sont durable dans le temps (test immédiat ou avec délai)
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6
Q

Étude pour tester l’approche du traitement approprié au transfert : Morris, Bransford & Franks (1977).

On présente 32 mots cibles dans des phrases en phase d’acquisition puis ces 32 mots et 32 nouveaux en phase de reconnaissance.
Acquisition : Choisir un mot qui RIME ou choisir un mot qui FIT sémantiquement dans la phrase entre 2 cibles.
Reconnaissance : juger quel mot rime avec un de la liste original ou juger de la présence/absence du mot dans la liste.

Quelle interprétation peut-on faire avec cette étude ?

A
  • Rejet de l’approche des niveaux de traitement (tâches d’apprentissage “profondes” = pas toujours performance supérieure)
  • IMPORTANT : correspondance entre acquisition et récupération
  • “profondeur de traitement” = “traitement approprié au transfert”
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7
Q

Quelle est la réponse de Lockhart et Craik (1990) suite à l’étude de réfutation de leur théorie des niveaux de traitement ?

A

Ils disent vraie l’approche du traitement approprié au transfert mais lorsque le type de récupération est approprié, il y a avantage pour le traitement profond.

Les approches sont complémentaires et non antagonistes.

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8
Q

[Godden & Baddeley (1975):
 Context-dependent memory]

Montrer que ce qui est appris dans un contexte est mieux rappeler dans ce même contexte

Acquisition sur la terre et rappel sur la terre (cohérence)
Acquisition dans l’eau et rappel sur la terre (incohérence)
Acquisition sur la terre et rappel dans l’eau (incohérence)
Acquisition dans l’eau et rappel dans l’eau (cohérence)
Si apprentissage dépendant du contexte : 1-4 > 2-3

Quels sont les résultats ?

A

Si les conditions d’acquisition et de rappel concordent = meilleure performance

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9
Q

Est-ce que l’apprentissage dépendant du contexte existe?

A

Oui. Le contexte est mémorisé avec la cible et peut être utilisé comme indice de récupération

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10
Q

Est-ce que l’expérience de Godden & Baddeley montrait un effet de perturbation plutôt qu’un effet d’apprentissage dépendant du contexte ?

A

Non. On a perturbé les plongeurs (ils ont du plonger puis retourner à la surface) pendant le temps d’attente avant le rappel et cela n’a pas eu d’impact sur les résultats.

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11
Q

Est-ce qu’un étudiant qui écoute de la musique en étudiant est désavantagé par rapport à un étudiant qui étudie en silence pour la performance à un examen donné en classe ?

A

Oui. Le contexte d’étude (avec bruit) est différent pour l’étudiant avec musique de celui de l’évaluation (en silence), ce qui diminuera l’avantage de l’apprentissage lié au contexte et donc la performance.

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12
Q

Est-ce que l’effet de contexte peut être trouvé également pour l’humeur d’un participant ?

A

Oui, mais seulement lorsqu’il y a génération des mots à l’acquisition. La performance au rappel est meilleure lorsqu’il y a une concordance entre l’humeur à l’acquisition avec génération et au rappel, selon la même logique que l’effet de contexte.

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13
Q

Pourquoi l’effet de contexte pour l’humeur est seulement significatif pour les participants qui ont généré les mots ?

A

Parce que le fait de générer des mots est un stimulus interne et l’humeur aussi. La lecture, cependant, est un stimulus externe (on lit qqch, ça ne vient pas de notre tête), donc cet effet ne peut pas être trouvé parce qu’il n’y a pas de concordance interne-interne.

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14
Q

Comment l’oubli en MLT peut-il être expliqué?

A
  1. Interférence proactive : events récents qui fuck up events passés
  2. Interférence rétroactive : events passés qui fuck up events présents
  3. Matériel inaccessible (incapacité à récupérer)
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15
Q

[Tulving & Pearlstone (1966): Availability versus accessibility of information in memory for words]

Montrer que rappel de mots associés avec un indice est plus facile lorsque cet indice est présenté au rappel
(certains mots peuvent sembler oubliés mais sont rappelés avec un indice original)

Présentation d’une liste de mot avec une catégorie on top qui n’a pas à être rappelé. Puis tâche de rappel libre et de rappel indicé.

Quelle est l’hypothèse des chercheurs pour cette étude?

A

Voir le nom de catégorie facilitera le rappel des mots de cette catégorie

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16
Q

[Tulving & Pearlstone (1966): Availability versus accessibility of information in memory for words]

Montrer que rappel de mots associés avec un indice est plus facile lorsque cet indice est présenté au rappel
(certains mots peuvent sembler oubliés mais sont rappelés avec un indice original)

Présentation d’une liste de mot avec une catégorie on top qui n’a pas à être rappelé. Puis tâche de rappel libre et de rappel indicé.

Quels sont les résultats empiriques ?

A

Performance de rappel significativement + élevée si indices catégoriels sont présentés au rappel

17
Q

[Tulving & Pearlstone (1966): Availability versus accessibility of information in memory for words]

Montrer que rappel de mots associés avec un indice est plus facile lorsque cet indice est présenté au rappel
(certains mots peuvent sembler oubliés mais sont rappelés avec un indice original)

Présentation d’une liste de mot avec une catégorie on top qui n’a pas à être rappelé. Puis tâche de rappel libre et de rappel indicé.

Qu’est-ce que les résultats de cette étude nous montre ? (interprétation)

A

La même connaissance est acquise dans le deux tâches (pas d’oubli pour l’une mais pas pour l’autre) donc l’info est disponible mais seulement accessible avec indice.

Le problème ici est la récupération et non l’interférence

18
Q

En quoi l’étude de Tulving et Pearlstone supporte le principe de spécificité de l’encodage ?

A

On encode avec un indice et on se rappelle + avec cet indice (même logique que d’apprendre dans un contexte et de mieux se rappeler dans ce contexte)

19
Q

En quoi la génération de nos propres indices de récupération améliore le rappel ?

A

Plus on a de détails reliés, plus le mot est facile à récupérer. Le fait de générer des indices par soi-même permet d’associer le mot à nos connaissances, à nos expériences personnelles = meilleur rappel.

20
Q

Qu’est-ce qui caractérise de bons indices ? (2 caractéristiques)

A

Compatibilité : décrit adéquatement le souvenir

Distinctivité : décrit le moins d’autres souvenirs possibles.

21
Q

Qu’est-ce que la consolidation et comment fonctionne-elle ?

A

Processus qui transforme les souvenirs d’un état fragile (sensible aux perturbations) en un état permanent (où ils deviennent résistants aux perturbations)

Deux mécanismes fonctionnent en interaction pour assurer la consolidation :

  • changements structurels des synapses (min/h)
  • réorganisation des circuits neuronaux (mois/années)
22
Q

Quelle est la différence entre les deux modèles du rôle de l’hippocampe dans l’encodage des souvenirs

A

Modèle 1 : hippocampe connecté aux aires corticales supérieures et avec le temps pour un souvenir les connexions hippo-aires supp diminuent et les connexions entre les aires corticales sont renforcées. son rôle est donc de “rejouer” les souvenirs en renvoyant l’activation au cortex lorsqu’il doit se rappeler.

Modèle 2 : hippocampe reste en contact tout le temps avec les aires corticales même pour les souvenirs lointain et c’est ce qui lui permet de “se rappeler”

23
Q

Consolidation et sommeil :

Montrer que le sommeil améliore la consolidation et la récupération et que l’intention de se souvenir a un impact sur la consolidation pendant le sommeil

Apprentissage incident ou intentionnel et sommeil ou éveil. PUIS rappel indicé. Mesure des signaux EEG pendant le sommeil.

Résultats ?

A

Les participants qui ont dormi 8h après l’apprentissage performent mieux que les participants qui sont restés éveillés s’ils savaient qu’ils allaient être testés.
(performance sommeil + incident = éveil)

24
Q

Consolidation et sommeil : interprétation ?

A

Les participants qui savaient qu’ils allaient être testés ont passé + de temps en sommeil a ondes lentes ce qui laisse croire que cette partie du sommeil aurait un impact sur la consolidation.

Intention d’apprendre = + de consolidation pendant sommeil

25
Q

Pourquoi la consolidation pendant le sommeil montre l’avantage pour l’apprentissage espacée ?

A

Si on apprend de manière espacée, on dort plusieurs fois sur le matériel alors que si regroupé, on ne dort qu’une fois sur tout le matériel

26
Q

Reconsolidation, c’est quoi?

A

Quand on utilise un souvenir, il repasse en MCT ce qui le rend plus fragile. On le modifie ensuite selon nos connaissances actuelles. Pour qu’il retourne en MLT, il doit être reconsolidé.

27
Q

Hupbach et al. (2007): Le rappel du contexte est-il suffisant pour fragiliser un souvenir ?

Jour 1 : apprentissage liste A (avec panier)
Jour 2 : apprentissage liste B (sans panier mais avec ou sans rappel du contexte A par l’expérimentateur)
Jour 3 : test liste A

Résultats ?

A

Le groupe “rappel contexte” a beaucoup plus d’intrusions de la liste B dans le rappel de la liste A que le groupe “sans rappel”

28
Q

En quoi le rappel du contexte permet de montrer la reconsolidation ?

A

Lorsqu’on rappelle le contexte A, le souvenir de la liste A est remis en MCT ce qui le fragilise et permet des intrusions, modifications du souvenir avec les nouveaux apprentissages (liste B).