Cours 10.1 : MLT 2 - Encodage Flashcards
Critiques de Craig & Lockhart sur l’approche des “boîtes”
- Combien de boîtes avant qu’il y en ait trop? Elle est où la limite?
- Capacité de la MLT :
a) estimations différentes dépendant du matériel?
b) chunks = subjectifs (difficile à définir objectivement et précisément
c) est-ce que la capacité limitée réside dans l’entroposage ou le traitement (est-ce que c’est qu’on ne peut pas PRENDRE plus d’info ou on ne peut pas TRAITER plus d’info) - Type de codage ? (AVL, visuel, sémantique) = pas clair
- Barrières FLOUES entre les boîtes actuelles
Approche basée sur les processus de mémoire?
Approche des niveaux de traitement :
Contrairement aux “boîtes”, on tente de comprendre comment on encode, traite et récupère l’info en MLT
On se base sur le fait que les résultats obtenus avec des test de mémoire montre les processus cognitifs nécessaires pour les produire
Quels sont les postulats de l’approche des niveaux de traitements?
- Le type d’encodage dépend du stimulus qui entre et a un impact sur la durée et la force de la trace mnésique.
- La mémoire est une série de processus cognitifs où chaque étape est plus profonde que la précédente
- Il existe deux types de répétition en MCT pour le transfert en MLT : répétition DE MAINTIEN et ÉLABORATIVE.
- Il existe 2 types de traitement : de surface et en profondeur
Distinguer les deux types de répétition en MCT pour le transfert en MLT selon l’approche des niveaux de traitement.
De maintien : répéter une liste sans intention d’apprendre. Maintien l’info en MCT mais non efficace pour transfert en MLT
Élaborative : répétition avec organisation subjective. Inclure le sens des items et faire des liens entre les items répétés et les connaissances préalables en MLT. Lien = efficace pour transfert en MLT.
Distinguer les deux types de traitements en MLT selon l’approche des niveaux de traitement.
- Traitement de surface : accent sur caractéristiques physiques du stimuli (voix, couleur, débit de parole, etc.) Obtenu avec la répétition de maintien.
- Traitement en profondeur : accent sur la signification de l’entrée et lien avec connaissances préalables. Type de traitement PRÉFÉRABLE (généré grâce à la répétition élaborative)
Pourquoi le traitement en profondeur est-il préférable selon l’approche des niveaux de traitement?
Parce qu’il permet :
- Un encodage en MCT (traces mnésiques) plus fort et plus durable
- Une meilleure récupération
[Hyde & Jenkins (1973) : Recall for words as a function of semantic, graphic, and syntactic orienting tasks]
Dans cette étude, on souhaite déterminer la validité des niveaux de traitements. On veut étudier l’effet de l’intention d’apprendre.
Les participants doivent répondre à des questions dont la profondeur de traitement varie par rapport à une liste de mots présentés (de caractéristiques physiques des mots vers caractéristiques sémantiques). Ils font ensuite une tâche de rappel libre.
Quelles sont les CONDITIONS et les TYPES D’ESSAI de cette étude?
(2 conditions x 4 types d’essai) + 1 contrôle (écouter la liste de mots et se préparer pour rappel libre : condition sémantique)
- Apprentissage incident : on donne les instructions sur la phase 1 (questions sur les mots) mais sans mentionner qu’il y aura une phase 2 de rappel libre (les gens répondent aux questions sans intention d’apprendre)
- Apprentissage intentionnel : les participants répondent aux questions sur les mots (phase 1) en sachant qu’ils devront faire un rappel libre par la suite (phase 2).
4 types d’essai :
a) Le mot contient-il un E? (carac physiques)
b) Le mot est-il un verbe ou un nom? (besoin du sens)
c) Le mot est-il fréquemment utilisé en anglais? (besoin du sens + des connaissances de la fréquece)
d) Le mot est-il plaisant ? (sens + interprétation du mot)
La profondeur des types d’essai est croissant de a à d.
[Hyde & Jenkins (1973) : Recall for words as a function of semantic, graphic, and syntactic orienting tasks]
Dans cette étude, on souhaite déterminer la validité des niveaux de traitements. On veut étudier l’effet de l’intention d’apprendre.
Les participants doivent répondre à des questions dont la profondeur de traitement varie par rapport à une liste de mots présentés (de caractéristiques physiques des mots vers caractéristiques sémantiques). Ils font ensuite une tâche de rappel libre.
Quels sont les RÉSULTATS de cette étude?
- La performance au rappel libre augmente avec la profondeur des essais (de a à d)
- Seuls les résultats des conditions pour les essais c) et d) sont comparables aux résultats des contrôles (qu’on sait sémantique/profond)
- L’intention d’apprendre n’a pas d’effet significatif sur la performance au rappel.
[Hyde & Jenkins (1973) : Recall for words as a function of semantic, graphic, and syntactic orienting tasks]
Dans cette étude, on souhaite déterminer la validité des niveaux de traitements. On veut étudier l’effet de l’intention d’apprendre.
Les participants doivent répondre à des questions dont la profondeur de traitement varie par rapport à une liste de mots présentés (de caractéristiques physiques des mots vers caractéristiques sémantiques). Ils font ensuite une tâche de rappel libre.
Comment peut-on INTERPRÉTER cette étude?
- L’étude supporte l’approche des niveaux de traitements parce qu’elle montre que la profondeur de traitement en amont a une influence sur les résultats au test de rappel.
- L’intention d’apprendre n’est pas un facteur important pour le transfert en MLT. Ce qui est important, c’est la stratégie d’encodage (+ profond = mieux)
Qu’est-ce que l’effet de génération ?
Le fait de générer l’information, plutôt que de l’écouter, améliore la performance de reconnaissance en toutes conditions.
[Slamecka & Graf (1978) : The generation effect]
On veut ici tester l’effet de génération. Déterminer si l’implication/effort actif dans l’apprentissage a un effet bénéfique par rapport à l’écoute passive.
Les participants doivent d’abord traiter 100 paires de mots (phase 1) puis faire une tâche de reconnaissance avec 100 ensemble de 3 mots. Ils doivent identifier quels mots faisaient partie de la liste en phase 1 (phase 2 : équivalent à examen à choix multiple)
Quelle est l’HYPOTHÈSE de Slamecka & Graf ?
Si les participants génère les mots à mémoriser, leur performance sera toujours supérieure à la récupération peut importe la tâche d’orientation.
[Slamecka & Graf (1978) : The generation effect]
On veut ici tester l’effet de génération. Déterminer si l’implication/effort actif dans l’apprentissage a un effet bénéfique par rapport à l’écoute passive.
Les participants doivent d’abord traiter 100 paires de mots (phase 1) puis faire une tâche de reconnaissance avec 100 ensemble de 3 mots. Ils doivent identifier quels mots faisaient partie de la liste en phase 1 (phase 2 : équivalent à examen à choix multiple)
Quelle sont les CONDITIONS et les ESSAIS de cette étude ?
CONDITIONS :
- Condition de lecture passive de paires de mots
- Condition de génération (2e mot de la paire). Besoin d’effort cognitif
ESSAIS :
Les paires de mots sont reliés soit par rime, par association (lampe-ampoule), synonyme, antonyme, catégorie (chat-chien)
[Slamecka & Graf (1978) : The generation effect]
On veut ici tester l’effet de génération. Déterminer si l’implication/effort actif dans l’apprentissage a un effet bénéfique par rapport à l’écoute passive.
Les participants doivent d’abord traiter 100 paires de mots (phase 1) puis faire une tâche de reconnaissance avec 100 ensemble de 3 mots. Ils doivent identifier quels mots faisaient partie de la liste en phase 1 (phase 2 : équivalent à examen à choix multiple)
Quels sont les RÉSULTATS de l’étude ?
- Performance pour la condition rime significativement plus basse que pour les autres conditions.
- La génération de mot améliore la performance par rapport à la lecture passive pour toutes les conditions
[Slamecka & Graf (1978) : The generation effect]
On veut ici tester l’effet de génération. Déterminer si l’implication/effort actif dans l’apprentissage a un effet bénéfique par rapport à l’écoute passive.
Les participants doivent d’abord traiter 100 paires de mots (phase 1) puis faire une tâche de reconnaissance avec 100 ensemble de 3 mots. Ils doivent identifier quels mots faisaient partie de la liste en phase 1 (phase 2 : équivalent à examen à choix multiple)
Comment peut-on INTERPRÉTER ces résultats?
- Soutien pour l’effet de génération + approche des niveaux de traitement (la génération est une forme de traitement plus profonde que la lecture passive donc elle améliore la performance)
- Rime + bas pcq traitement de SURFACE (pas besoin de la signification des mots/traitement sémantique pour répondre)
C’est quoi l’effet d’auto-référence ?
Une amélioration de la capacité à récupérer de l’information lorsqu’elle est associée en mémoire à des expériences personnelles. Si l’information cadre avec notre perception de nous-mêmes, les traces mnésiques sont d’autant plus fortes (nouvelle info associé à traces durables)