Cours 10 Flashcards
Plainte au criminel (AS)
- La personne n’a pas a payer un avocat c’est l’état (procureur de la couronne qui s’en charge: il représente la REINE (la société))
- Prouvé hors de tout doute
Plainte au Civil : exemple du cas de Rozon
Prouvé qu’il y a plus de chance que ça ait eu lieu que non
- Prépondérance de la preuve
- On peut faire les deux en même temps
- La personne peut être acquitté au Criminel et reconnu au civil
- CAVAC peut accompagner
Violence conjugale définie comme une prise de contrôle
De l’homme sur la femme
Vision féministe et hétéronormatives
- « La violence conjugale se caractérise par une série d’actes répétitifs, qui se produisent généralement selon une courbe ascendante. (…) La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. Elle peut être vécue dans une relation maritale, extramaritale ou amoureuse, à tous les âges de la vie. » - Gouvernement du Québec, 1995
En anglais: domestic violence ou intimate partner violence
Violence conjugale situationnelle
- « La violence conjugale situationnelle survient lors de conflits ou de différends ponctuels entre deux partenaires et résulterait d’une réponse inadaptée au stress, à l’exaspération et à la colère issus de conflits dans le couple. Sans présenter un schéma général de contrôle, cette violence s’inscrit plutôt dans une dynamique violente de gestion des conflits. La violence situationnelle peut être mineure ou sévère, fréquente ou isolée. » - Institut national de santé publique du Québec, 2001-2018
Difficulté à régler les conflits, pas nécessairement de prise de pouvoir sur l’autre
Qu’est-ce qui distingue la violence conjugale d’une chicane de couple ?
- Dépend de la gravité, fréquence, conséquences (blessures, détresse, peur, isolement), contexte, qui, sujet/cause/moment
- Dépendance, domination
Pas de définition légale (facteur aggravant)
Quelle est la différence entre la violence psychologique et physique?
Quelle est la différence entre la violence sexuelle et économique ?
Quelle est la prévalence de la violence ?
Diffère beaucoup d’une étude à l’autre à cause des différentes mesures utilisées (subie ou perpétrée, quelle forme, à quelle fréquence, depuis combien de temps?)
- Des chercheurs québécois recensent que 80 % des adultes en couple auraient subi au moins un acte de violence psychologique dans l’année précédant l’étude
- Selon une étude de l’ESG, 4 % des Canadiens et Canadiennes disent avoir vécu de la violence physique et/ou sexuelle par un conjoint ou ex-conjoint dans les 5 dernières années
- Les hommes et les femmes seraient aussi nombreux à rapporter des actes de violence conjugale, mais les femmes rapportent en vivre de manière plus chronique et sévère (ex: agression sexuelle, blessure physique, arme)
Quelle est la théorie de al symétrie de la violence ?
Les hommes et les femmes seraient autant victimes de violence conjugale
Quelles sont les principales limites de l’instrument de mesure Conflict Tactics Scale (CTS)
- Ne tient pas compte de qui initie la violence
- Ce n’est pas toutes les formes qui sont détaillées
- Ne parle pas de l‘origine des comportements violents : ça se peut que des éléments violents arrivent aussi HORS conflits
Quelle est l’alternative proposé par Johnson qui est présenté dans l’article d’Allen pour aller au-delà de ce débat ?
- Séparer les violence en sous forme : situationnelle et prise de contrôle
- Parler de typologie : terrorisme intime, contrôle mutuel, violence situationnelle, résistance à la violences
- Les typologies servent à mieux intervenir
- Adapter nos interventions
Quel est le cycle de la violence conjugale ?
Facteurs de maintien :
Pourquoi les personnes qui subissent de la violence conjugale demeurent avec leur partenaire?
- La peur des représailles (dirigées vers soi ou les enfants), manque de confiance envers le système judiciaire et policier
- L’isolement social, peu de contacts avec les parents et amis, manque de connaissance quant aux ressources d’aide
- La peur du jugement, de ne pas être crue
- L’espoir constant que l’autre va changer, en modifiant ces propres agissements
Qu’est-ce qui fait que les personnes quittent leur partenaire violent?
- Dépassement de limites
- Pour des enfants
- Savoir qu’il y a des ressources
Ce qu’il faut retenir ?
- Les actes de violence conjugale sont fréquents, et il ne faut pas banaliser la violence psychologique.
- Il est possible que des personnes aient des chicanes impliquant des comportements violents, sans être dans une dynamique de violence.
- Violence conjugale = processus dynamique, qui n’est pas fixe dans le temps (fréquence, sévérité, forme, par qui, pouvoir, détresse?)
- Difficile à évaluer, combiner questionnaire et entrevue
- Les femmes sont plus susceptibles de subir de la violence comme une prise de contrôle, mais les hommes peuvent également être victimes de violence de la part de leur partenaire intime.
Ce qu’on peut faire ?
- Valoriser les relations amoureuses saines et égalitaires
- Promouvoir de saines habiletés de communication et de gestion de conflits, tant à l’enfance, à l’adolescence qu’à l’âge adulte
- Être empathique envers les personnes qui vivent dans une dynamique de violence, ne pas les juger, comprendre les raisons qui font qu’elles restent, continuer d’être présent.e pour contrer l’isolement
- Diffuser les ressources d’aide (S.O.S. Violence conjugale, maisons d’hébergement, centres de femmes, CAVAC, etc.)
- Commençons par changer nos propres comportements..
Quel est l’état de la violence sexuelle chez les personnes LGBTQ ?
Puisqu’il y a plusieurs défis liés à l’évaluation de la violence, il est difficile de stipuler à quel point les personnes LGBT sont plus à risque d’en subir.
- Violence conjugale : toutes les formes de violences confondues
- L seraient autant à risque
- G et B seraient plus à risque
- On en connaît peu sur T, mais seraient beaucoup plus à risque
Portrait des femmes des minorités sexuelles ?
Selon une recension d’Andréanne Leclerc de la Chaire de recherche sur l’homophobie, les groupes les plus à risque de vivre de la violence conjugale seraient:
- Les femmes bisexuelles
- Relations avec des hommes fait qu’il y a plus de risque de violence
- Préjugé : Femmes bi sexuelle sont des femmes très sexualisées et qui aime le sexe
- Être sur différents axes d’oppression
- Les personnes trans
- Les femmes lesbiennes ou bisexuelles afro-américaines
- Importance de faire des programmes de prévention et des campagnes de sensibilisation adaptés à ces populations et sensibles aux enjeux intersectionnels.