Cours 1 : Objectif de traitement 2 Flashcards
Quel est l’objectif de traitement 2 ? et les 3 sous points
Approfondir la connaissance et conséquemment augmenter le contrôle sur la problématique sexuelle:
Restructuration cognitive
Sensibilisation voilée
Prévention de la rechute
Présence et rôles des distorsions cognitives ou erreurs de pensées chez les agresseurs sexuels : Depuis combien d’années l’étude des cognitions des délinquants sexuels à attiré l’attention de la communauté scientifique
plus de 30 ans
Quelle est l’hypothèse à la base de ces études ( des cognitions )
*Présence et rôles des distorsions cognitives ou erreurs de pensées chez les agresseurs sexuels
L’hypothèse à la base de ces études stipule que de telles croyances ou attitudes servent à maintenir les comportements sexuels abusifs et doivent donc être explicitement adressées en thérapie
Il semble maintenant établi que les croyances et attitudes générales des délinquants sexuels à l’égard des femmes et des enfants sont…
*Présence et rôles des distorsions cognitives ou erreurs de pensées chez les agresseurs sexuels
relativement conservatrices et traditionnelles
De même, les délinquants sexuels tendraient à entretenir davantage de croyances contrôlantes concernant leurs «droits sexuels»
Des études menées auprès d’agresseurs d’enfants ont démontré…
*Présence et rôles des distorsions cognitives ou erreurs de pensées chez les agresseurs sexuels
la présence de cognitions sexuelles déviantes servant à justifier ou excuser les comportements sexuels déviants
Ces distorsions cognitives seraient significativement plus présentes…
*Présence et rôles des distorsions cognitives ou erreurs de pensées chez les agresseurs sexuels
chez les abuseurs d’enfants que chez d’autres groupes d’hommes (ex: violeurs, criminels non sexuels, hommes de la communauté
De plus, il semble que les abuseurs d’enfants perçoivent les enfants comme étant…
*Présence et rôles des distorsions cognitives ou erreurs de pensées chez les agresseurs sexuels
sexuellement attirants et sexuellement motivés, tout en minimisant le tort causé par les gestes abusifs (Hanson et al., 1994). De même, ces individus percevraient les relations sexuelles entre adulte et enfant comme étant socialement acceptable
Chez quels groupe les différences entre les cognitions apparait moins claire ?
Alors que les différences entre les cognitions des abuseurs d’enfants et celles des autres groupes d‘hommes semblent relativement bien démontrées, cette distinction apparaît moins claire en ce qui concerne les agresseurs de femmes adultes.
Plusieurs études ont échoué leur tentative de quoi ?
Ainsi, plusieurs études ont échoué dans leur tentative de différencier les agresseur sexuels de femmes adultes des autres hommes en ce qui concerne leurs croyances face au viol et aux femmes
La recherche a toutefois démontré que l’acceptation de l’agression sexuelle de femmes adultes est corrélée avec l’endossement de diverses autres croyances telles que
l’acceptation des mythes du viol,
l’endossement des stéréotypes sexuels,
l’acceptation de la violence interpersonnelle (Ward, Hudson & Johnston, 1997),
une mauvaise connaissance des conséquences d’un viol pour la victime (Hamilton & Yee, 1990)
et la perception d’un lien entre la sexualité et la domination sociale (Pryor & Stoller, 1994).
–» Ces croyances semblent partagées, à divers degrés, par l’ensemble de la population et non réservées aux agresseurs de femmes adultes. Ces derniers seraient par contre plus extrémistes dans leur endossement de ces diverses croyances
Restrctuaration cognitive : Quels sont les objectifs généraux ?
Amener les participants à identifier les croyances ou attitudes erronées ayant jouer un rôle «désinhibiteur» ou justificateur en regard de la commission de délits sexuels.
Amener les participants à confronter et à modifier les distorsions cognitives entretenues.
Quels sont les objectifs spécifique du module ( Restructuration cognitives)
Développer la compréhension, chez le participant, du concept de «distorsion cognitive».
Aider le participant à identifier les principales distorsions cognitives entretenues à l’égard de ses propres délits sexuels.
Amener le participant à une réflexion juste et adaptée en regard du concept de consentement dans les situations d’agressions sexuelles.
Développer chez le participant une compréhension du concept de «restructuration cognitive».
Amener le participant à restructurer les distorsions cognitives entretenues à l’égard de ses propres délits sexuels.
Développer chez le participant une meilleure compréhension des conséquences de l’agression sexuelle pour les victimes directes et indirectes.
Développer chez le participant une meilleure capacité à comprendre et à tenir compte de la perspective d’autrui en ce qui concerne les gestes sexuels déviants.
Que stipule le modèle de Finkelhor ?
et quels sont les 4 conditions
Le modèle de Finkelhor stipule que pour être en mesure d’émettre un comportement sexuel déviant, l’individu doit d’abord rencontrer les quatre conditions suivantes:
1- une motivation à émettre le comportement sexuel déviant 2- surmonter les inhibitions (obstacles) internes 3- surmonter les inhibitions (obstacles) externes 4- surmonter les résistances de la victime
En regard de ce modèle, les distorsions cognitives peuvent être utiles à l’agresseur, notamment afin de surmonter les obstacles internes. Ainsi, les excuses ou justifications évoquées peuvent servir, par exemple, à vaincre les hésitations présentes avant l’émission du comportement sexuel déviant, pendant l’acte déviant et à diminuer les sentiments de honte ou de culpabilité qui suivent habituellement l’émission de ce comportement déviant.
Quels sont les 5 points qui décrivent un consentement LIBRE
la personne qui le donne ne subit aucune pression afin de donner son assentiment aux comportements sexuels
la décision est prise sans qu’il y ait présence de menace (physique ou verbale), de coercition (physique ou verbale) ou de manipulation
la décision n’est pas motivée par une peur de subir des conséquences négatives dans l’éventualité d’un refus
un refus ne sera accompagné d’aucune conséquence adverse pour la personne qui le donne
la personne qui doit donner son consentement est dans une relation d’égal à égal avec l’autre (c’est-à-dire qu’elle n’est pas soumise à son autorité ou qu’elle n’est pas physiquement ou mentalement moins forte que l’autre)
Quels sont les 2 points décrivant un consentement éclairé ?
la personne qui le donne est capable de comprendre à quoi elle dit oui ou non et jusqu’où les gestes sexuels iront
la personne qui le donne est en mesure de comprendre tous les impacts positifs et négatifs possibles de sa décision