Cours 1 - Méthodologie Flashcards
Quels sont les objectifs principaux visé par la neuropsychologie sensorielle ?
1- Développer des théories de la perception
(application des contraintes permet de restreindre l’étendu des explications possibles)
2- Améliorer l’interprétation des déficits
3- Développement de modalités d’interventions
(méthodes d’entraînement, voies alternatives de traitement, prothèses)
La démarche en neuropsychologie sensorielle implique donc :
- Caractérisation fonctionnelle des processus perceptifs
- Développement des connaissances sur l’anatomie et la physiologie du système perceptif
- Attribution des fonctions et phénomènes perceptifs à des processus physiologiques spécifiques par des structures particulières
La réalisation des objectifs passe par l’application de méthodes de recherches appropriées. Quelles sont ces méthodes de recherches ?
Approches comportementales :
- psychophysique
- psychologie cognitive
Approches physiologiques :
- physiologie
- anatomie
Approches neuropsychologiques :
- études en champ divisé
- effet des lésions/altérations
- étude de l’activité cérébrale associée au fonctionnement perceptif
Qu’est-ce qu’une altération spontanée ?
maladie (ex : dégénérescence maculaire) ou lésion (ex : avc) touchant le système perceptif
Qu’est-ce qu’une altération expérimentale ?
altération expérimentale (chez l’animal) et utilisation d’agents pharmacologiques, de drogues ou de stimulation touchant le SNC (ex : stimulation magnétique transcranienne)
Qu’est-ce que la stimulation magnétique transcranienne ?
Application d’un champ magnétique sur le cuir chevelu qui cause une dépolarisation synchrone des neurones altérant le fonctionnement.
Quels sont les principes sous-jacent l’imagerie cérébrale fonctionnelle ?
1- L’activité cérébrale produit un champ électromagnétique (photons, flux magnétique) qu’il est possible d’enregistrer de manière non invasive à la surface du cuir chevelu
2- Il est possible de corrélé cette activité cérébrale (indirecte) avec les évènements mentaux
Quelles sont les deux étapes cruciales lors de l’utilisation de l’imagerie cérébrale fonctionnelle ?
1 - Enregistrement d’un signal électromagnétique pendant une tâche expérimentale particulière
2 - Traitement de ce signal pour produire un modèle de la distribution (traitement basé sur des inférences qui font des projections sur les régions activées qui produisent le signal enregistrer sur le cuir chevelu)
Quelles sont les deux approches disponibles afin d’établir une relation entre l’activité cérébrale et les processus mentaux ?
1 - Méthode soustractive : condition - baseline (ne tient pas compte des interactions entre les différents mécanismes mis en jeu)
2 - Méthode de régression : analyse de la corrélation entre l’activité cérébrale et des variations dans les exigences de la tâche
Qu’est-ce que sont les potentiels évoqués
l’activation d’une régions corticale implique la synchronisation des potentiels d’action. Donc l’activation corticale implique une forte densité de courant électrique primaire intracellulaire.
Ce courant primaire entraîne un courant secondaire (qui diffuse en suivant la trajectoire de moindre résistance.
Les potentiels évoqués sont obtenus par le moyennage d’une série de signaux alignés temporellement
Qu’est-ce que la magnétoencéphalographie ?
le courant magnétique secondaire produit par l’activation corticale a pour avantage de ne pas être modifié par les tissus. Le traitement de ce signal permet ensuite une reconstruction 3D de l’activité cérébrale.
Comment fonctionne l’IRMf ?
l’activité neuronale fait varier l’activité métabolique : réduction régionale de la hémoglobine par rapport à la désoxyhémoglobine (environ 2 sec plus tard). Ensuite (5-8 sec) un flux de sang oxygéné approvisionne cette région. C’est ce surapprovisionnement qui est capté indirectement par l’IRMf (à travers son effet sur les atomes H2)
Quel est l’avantage de l’IRMf par rapport à la MEG ?
Aucune inférence requise pour la localisation 3D du signal capté
Quel est l’avantage de la MEG sur l’IRMf ?
- Meilleure résolution temporelle (pas de délai hémodynamique 7-10 secondes)
- Les images acquises en IRMf sont intégrées sur une période de quelques secondes, alors que celles en MEG sont instantanée. MEG permet ainsi de voir l’activité transitoire (ex : crises épileptiques)
Comment fonctionne la TEP ?
- Injection dans le sang d’un isotope
- L’isotope se dégraderont (dû à leur instabilité) libérant leur proton excédentaire
- Ce proton rentrera en collision avec un élection libérant ainsi deux photons qui seront capter par la PET
- La vitesse des proton étant connue, il est possible de retrouver leur point d’origine