Cours 1 - Introduction à la biochimie clinique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la biochimie clinique ?

A

Elle applique les principes de la biochimie aux processus physiopathologiques humains pour diagnostiquer, suivre l’évolution des maladies et évaluer l’efficacité des traitements.

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2
Q

Quelles sont les cinq disciplines de la biologie médicale ?

A

1) Biochimie
2) Hématologie
3) Immunologie
4) Microbiologie
5) Pathologie”

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3
Q

Vrai ou faux :
La biochimie clinique se limite au diagnostic des maladies.

A

Faux. Elle sert également à suivre l’évolution des maladies et à évaluer l’efficacité des traitements.

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4
Q

À quoi servent les analyses biochimiques ? (4)

A

1) Au diagnostic
2) Au suivi et surveillance de traitement
3) Au dépistage
4) Au pronostic

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5
Q

Qu’est-ce que le dépistage en biochimie clinique ?

A

La recherche d’une ou de plusieurs maladies ou d’anomalies dites “à risques” chez les individus d’une population donnée.

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6
Q

Qu’est-ce que le diagnostic en biochimie clinique ?

A

Raisonnement menant à l’identification de la cause (l’origine) d’un défaillance, d’un problème ou d’une maladie.

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7
Q

Qu’est-ce que le pronostic en biochimie clinique ?

A

Analyse (recherche statistique) qui a pour intérêt d’essayer de prévoir l’issue d’un événement quelconque.

  • En med, le pronostic désigne les chances de guérison.
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8
Q

Quelle est la différence entre le dépistage et le diagnostic ?

A

Le dépistage vise à rechercher des maladies ou des anomalies dans une population donnée, tandis que le diagnostic identifie la cause ou l’origine d’un problème, d’une défaillance ou d’une maladie.

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9
Q

Le ________ est une analyse visant à prévoir l’issue d’un événement, et en médecine, il désigne les chances de guérison.

A

Pronostic

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10
Q

Qu’est-ce que l’anamnèse ?

A

Histoire de la maladie d’un patient.

  • Elle retrace les antécédents médicaux, l’historique de la plainte actuelle, les explorations déjà réalisées et les traitements entrepris.
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11
Q

Qui est généralement interrogé pour recueillir l’anamnèse ?

A

Le patient ou l’un de ses proches est interrogé par un médecin.

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12
Q

Vrai ou faux :

L’anamnèse est la dernière étape de l’examen médical.

A

Faux.

L’anamnèse est la première étape de l’examen médical.

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13
Q

Pourquoi l’anamnèse est-elle importante dans le diagnostic ?

A

Parce qu’elle fournit les antécédents médicaux et l’historique de la plainte du patient, essentiels pour orienter le diagnostic.

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14
Q

Qu’est-ce qu’un Dx différentiel ?

A

Un Dx différentiel est une méthode scientifique utilisée par un médecin ou un spécialiste de la santé

  • Pour examiner un patient et effectuer des examens appropriés
  • Afin de déterminer la gravité et les causes possibles de la maladie.
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15
Q

Quelle est l’utilité principale d’un Dx différentiel ?

A

Déterminer la gravité de la maladie et identifier les causes possibles.

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16
Q

Vrai ou faux :

Le Dx différentiel se limite à diagnostiquer une seule maladie.

A

Faux.

Il vise à explorer plusieurs causes possibles pour affiner le diagnostic.

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17
Q

Quels sont les trois éléments principaux de l’investigation suite à des douleurs, signes et symptômes ?

A

1) Évaluation biochimique
2) Évaluation microbiologique et hématologique
3) Évaluation spécialisée

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18
Q

Donnez des examples des analyses lors de l’évaluation biochimique. (4)

A
  • Mesure des électrolytes, hormones, enzymes, et autres protéines.
  • Médicaments, drogues.
  • Tests fonctionnel (ex. diabète).
  • Marqueurs cardiaques
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19
Q

Donnez des examples des analyses lors de l’évaluation spécialisée.

A
  • Radiographie
  • Endoscopie
  • Ultrasonographie
  • Fluoroscopie
  • Électrocardiogramme
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20
Q

Vrai ou faux : L’électrocardiogramme est une mesure réalisée dans le cadre de l’évaluation biochimique.

A

Faux.

L’électrocardiogramme est réalisé dans le cadre de l’évaluation spécialisée.

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21
Q

Quelles sont les 11 étapes du circuit schématique des échantillons dans un laboratoire de biochimie ?

A

1) Question clinique (anamnèse).
2) Requête d’analyses
3) Prélèvement du patient
4) Envoi au laboratoire
5) Réception et identification
6) Analyse
7) contrôle de qualité
8) Recueil des résultats
9) Interprétation des résultats
10) Compte rendu
11) Diagnostic si possible

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22
Q

Quelles sont les trois phases incontournables dans un service d’analyses biochimiques ?

A

1) Phase pré-analytique
2) Phase analytique
3) Phase post-analytique

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23
Q

Quelles étapes font partie de la phase pré-analytique ?

A

Étapes 1 à 5 : Question clinique, Requête d’analyses, Prélèvement, Envoi au laboratoire, Réception et identification.

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24
Q

À quelle phase correspond l’étape d’analyse ?

A

À la phase analytique.

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25
Quelles étapes font partie de la phase post-analytique ?
Étapes 7 à 11 : Contrôle de qualité, Recueil des résultats, Interprétation des résultats, Compte rendu, Diagnostic si possible.
26
Vrai ou faux : Le diagnostic final se fait uniquement dans la phase analytique.
Faux. Le diagnostic final fait partie de la phase post-analytique.
27
Qu’est-ce que la phase pré-analytique ?
C’est une série d’étapes chronologiques allant de la demande d’analyse jusqu’à la gestion du spécimen au laboratoire avant l’étape analytique.
28
Quelle est la première étape de la phase pré-analytique ?
Une demande d’analyse (prescription des analyses par le clinicien).
29
Donnez un exemple de préparation du patient dans la phase pré-analytique.
Être à jeun ou arrêter de prendre un médicament.
30
Quelles sont les étapes impliquées dans la phase pré-analytique ?
1) Demande d’analyse 2) Préparation du patient 3) Prélèvement du spécimen 4) Acheminement du spécimen jusqu’au laboratoire 5) Gestion du spécimen au laboratoire
31
Vrai ou faux : La gestion du spécimen au laboratoire fait partie de la phase analytique.
Faux. Elle fait partie de la phase pré-analytique.
32
Quelles sont les considérations liées à l’état du patient dans la phase pré-analytique ?
L’état du patient inclut des aspects comme être à jeun ou non.
33
Pourquoi le type de contenant est-il important lors du prélèvement d’échantillons ?
Parce que le type et la taille du contenant doivent être adaptés au type de spécimen à recueillir.
34
Quelles informations sont souvent ajoutées aux tubes de prélèvement pour assurer l’identification ?
Des codes-barres ou étiquettes sont ajoutés pour identifier les échantillons.
35
Quelle étape garantit que les échantillons sont envoyés au bon département pour analyse ?
La distribution et l’enregistrement des demandes d’analyses assurent que les échantillons vont au bon département (ex. : microbiologie, biologie moléculaire).
36
Les étapes pré-analytique au laboratoire incluent la _______ pour séparer les composantes du sang, l’________ des prélèvements et le _______ si nécessaire.
centrifugation ; aliquotage ; prétraitement.
37
Qu’est-ce qu’une variation pré-analytique ?
Une variation pré-analytique désigne une contrainte ou difficulté rencontrée dans la phase pré-analytique qui peut affecter l’obtention de résultats corrects.
38
Citez deux contraintes associées à la phase pré-analytique.
1) Difficultés liées à la préparation du patient. 2) Difficultés liées au recueil/prélèvement des échantillons (erreurs d’échantillonnage).
39
Vrai ou faux : Les erreurs d’échantillonnage sont une contrainte fréquente dans la phase analytique.
Faux. Elles sont une contrainte dans la phase pré-analytique.
40
Les contraintes pré-analytiques incluent les difficultés liées à la ______ du patient et au ______ des échantillons.
Préparation ; recueil/prélèvement.
41
Pourquoi la préparation du patient est-elle importante dans la phase pré-analytique ?
Elle vise à optimiser l’obtention d’un échantillon de qualité.
42
Quels sont les exemples de conditions établies par le laboratoire pour la préparation du patient ?
1) Diète spécifique 2) Arrêt de médicaments. 3) Temps déterminés de collecte (ex. : 12h, 24h, 48h). 4) Conservation de la collecte (ex. : noirceur, réfrigération). 5) Heure d’un prélèvement (matin vs. tout temps). 6) Abstinence sexuelle.
43
Quels sont les exemples de tubes et contenants de prélèvement mentionnés ?
- Tube de prélèvement : pour sang, liquide céphalo-rachidien (LCR). - Contenant de prélèvement : pour urine, selles.
44
Vrai ou faux : On peut doser une protéine de la cascade de coagulation en utilisant un sérum.
Faux. Un tube permettant d’obtenir du sang complet ou du plasma doit être utilisé, et non un sérum. - Parce que le sérum ne contient plus les protéines de coagulation nécessaires pour cette analyse, contrairement au plasma ou au sang complet.
45
Quelle est la différence entre le sang, le plasma et le sérum ?
- Sang : Fluide complet contenant cellules et plasma. - Plasma : Partie liquide du sang avec les facteurs de coagulation. - Sérum : Plasma sans facteurs de coagulation, obtenu après coagulation.
46
Quels sont les trois aspects principaux liés au prélèvement et aux types d’échantillons ?
1) Types d’échantillon 2) Contenants et additifs 3) Technique de prélèvement
47
Quels sont les trois types d’échantillons sanguins ?
- Sang artériel - Sang veineux - Sang capillaire
48
Quels types d'échantillons sont inclus dans les matrices urinaires ?
Collectes urinaires sur 8h, 12h, 24h ou par miction ponctuelle.
49
Quels sont les types de collectes pour les échantillons de selles ?
- Selles liquides (48h, 72h) - Selles solides (prélèvement ponctuel ou multiple).
50
Quels types de prélèvements peuvent être obtenus à partir de différents tubes de prélèvement sanguin ?
1) Sang complet 2) Sang plasmatique 3) Sang sérique
51
Associez chaque bouchon de couleur au type d’usage ou d’additif approprié : a) Rouge b) Violet c) Vert 1) Anticoagulant pour plasma. 2) Analyses sur sérum (sans anticoagulant). 3) Chelateur pour analyses sur sang complet (ex. : hématologie).
a) 2 b) 3 c) 1
52
Quelle est la différence entre le plasma et le sérum ?
Le plasma contient des anticoagulants, tandis que le sérum est obtenu après coagulation, sans anticoagulants. Le sérum ne contient pas de fibrinogène (précurseur de la fibrine) ni d’autres protéines impliquées dans la coagulation.
53
Quelles sont les étapes principales pour obtenir un plasma ou un sérum à partir d’un prélèvement sanguin ?
1) Prélèvement sanguin. 2) Centrifugation des échantillons (si nécessaire). 3) Fractionnement pour séparer les composants (plasma/sérum, globules blancs et plaquettes, globules rouges).
54
Quelles sont les proportions des composants après centrifugation ?
- Plasma ou sérum : 55 % - Globules blancs et plaquettes : <1 % - Globules rouges : 45 %
55
Pourquoi le fibrinogène est-il absent dans le sérum ?
Parce qu’il est utilisé pour former la fibrine lors de la coagulation, ce qui ne se produit pas dans le plasma grâce à l’utilisation d’anticoagulants.
56
Comment une stase prolongée causée par un garrot peut-elle affecter les résultats d’un prélèvement ?
Elle peut induire une fausse augmentation de la concentration des analytes comme les protéines totales, le fer ou le lactate.
57
Pourquoi un délai dans la manipulation de l’échantillon peut-il affecter la concentration du glucose ?
Un délai prolongé entraîne une diminution de la concentration de glucose dans l’échantillon, car les cellules continuent à le consommer.
58
Pourquoi est-il important de séparer le sérum ou le plasma des cellules après un prélèvement ?
Parce que les cellules sont métaboliquement actives et peuvent altérer les résultats des analyses.
59
Quelles sont les options pour conserver un échantillon après séparation ?
1) À température ambiante. 2) Au réfrigérateur (majorité des cas). 3) Au congélateur.
60
Quelles conséquences l’hémolyse peut-elle avoir sur les résultats d’un prélèvement ?
L’hémolyse provoque une augmentation artificielle de composants comme le potassium (K⁺) et la lactate déshydrogénase (LD), ce qui fausse les résultats.
61
Pourquoi un prélèvement dans une ligne de soluté peut-il altérer les résultats d’analyse ?
Cela peut entraîner une dilution de l’échantillon ou une interférence avec la composition du soluté (ex. : NaCl).
62
Pourquoi est-il important d’utiliser un récipient spécifique pour certaines analyses, comme le dosage du glucose ?
Parce que certaines analyses nécessitent des conservateurs ou des anticoagulants spécifiques, - comme le tube à bouchon gris (inhibiteur de la glycolyse) pour le dosage du glucose.
63
Pourquoi ne faut-il pas transférer un échantillon d’un tube à un autre ?
Parce que cela peut entraîner une contamination, - Par exemple en transférant un échantillon d’un tube contenant EDTA-K₃ vers un tube à bouchon doré.
64
Quels problèmes peuvent survenir avec un volume d’échantillon insuffisant ?
- Dilution du sang si le tube contient un agent de conservation liquide. - Volume insuffisant pour effectuer toutes les analyses demandées (ex. : prélèvements chez les bébés).
65
Qu’est-ce que la phase analytique ?
C’est l’étape qui inclut tous les événements se produisant pendant l’analyse proprement dite.
66
Quels éléments doivent être pris en considération pour une phase analytique optimale ?
- Utilisation d’un appareil/système autonome pour traiter les échantillons des patients. - Étendue du répertoire des analyses demandées. - Capacité à effectuer un grand nombre d’analyses sur une même machine. - Gestion et maintien de l’intégrité des échantillons.
67
Qu’est-ce que l’hémolyse et comment affecte-t-elle l’échantillon ?
L’hémolyse est la destruction des globules rouges, ce qui donne une coloration rose à rouge à l’échantillon.
68
Quelle est la cause d’un ictère dans un échantillon, et quel est son effet visuel ?
L’ictère est causé par une augmentation de la bilirubine, donnant une coloration jaune foncé à l’échantillon.
69
Qu’est-ce que la lactescence et qu’indique-t-elle dans un échantillon ?
La lactescence est due à un excès de triglycérides, donnant un effet de "crème" à l’échantillon.
70
Comment des protéines totales anormales ou une concentration élevée de lipides peuvent-elles affecter une analyse ?
Elles peuvent induire de fausses évaluations des électrolytes.
71
Quel est l’effet potentiel des médicaments sur le dosage des analytes ?
Les médicaments peuvent inhiber le dosage de certaines enzymes ou provoquer un effet chélateur sur des analytes comme les électrolytes.
72
Quels facteurs environnementaux peuvent affecter l’analyse d’un échantillon ? (3)
- Température ambiante. - Humidité ambiante. - Qualité de l’eau alimentant les appareils/systèmes.
73
Quels aspects doivent être surveillés pour éviter les variations instrumentales ? (3)
- Calibration, mécanique, électronique, et performance des trousses d’analyse. - Mesure de la précision et de l’exactitude. - Sensibilité et spécificité analytiques.
74
Qu’est-ce que la précision dans le contexte des analyses biochimiques ?
La précision est la reproductibilité d’une méthode analytique.
75
Comment l’exactitude est-elle définie dans une méthode analytique ?
L’exactitude représente à quel point la valeur mesurée est proche de la valeur réelle.
76
Quelle est la différence entre la sensibilité analytique et la spécificité analytique ?
- La sensibilité analytique mesure la plus petite quantité de substance détectable par une méthode. - La spécificité analytique évalue la capacité de la méthode à différencier la substance recherchée des substances potentiellement interférentes.
77
Pourquoi ne doit-on pas confondre la sensibilité et la spécificité analytiques avec leurs équivalents cliniques ?
Parce que les versions analytiques concernent les propriétés de la méthode en laboratoire, - Tandis que les versions cliniques évaluent l’utilité d’un test pour diagnostiquer ou exclure une condition médicale.
78
C'est quoi la sensibilité analytique ?
Détecte la plus petite quantité possible d’un analyte.
79
C'est quoi la spécificité analytique?
Discrimine efficacement entre l’analyte d’intérêt et les interférents.
80
Quels sont les trois types de variations analytiques pouvant affecter les résultats en laboratoire ?
- Variations instrumentales (problèmes mécaniques, électroniques, calibration, etc.). - Interférences des constituants de l’échantillon (hémolyse, ictère, lactescence, etc.). - Variations environnementales (température, humidité, eau alimentant les systèmes).
81
Quels sont les trois éléments clés pour garantir la qualité d’un résultat en phase post-analytique ?
- Validation des contrôles de qualité (CQ) pour assurer la fiabilité des résultats. - Évaluation des variations possibles (prévisibles vs. imprévisibles). -Évaluation du rapport patient basé sur les résultats d’analyses.
82
Quelle est la différence entre une variation prévisible et une variation imprévisible dans l’évaluation des résultats ?
- Variation prévisible : Facteurs connus pouvant influencer les résultats (ex. erreurs systématiques). - Variation imprévisible : Facteurs non anticipés pouvant perturber l’analyse (ex. erreurs humaines, conditions de transport).
83
Quel est le rôle des contrôles de qualité (CQ) en phase post-analytique ?
Ils permettent de s’assurer que la méthode et l’appareil donnent des résultats satisfaisants avec les échantillons patients.
84
Quelle est la différence entre un CQ interne et un CQ externe ?
- CQ interne : Réalisé tous les jours, il est comparé aux valeurs attendues et connues pour évaluer la précision de la méthode. - CQ externe : Réalisé dans un programme d’assurance qualité, les valeurs sont inconnues par le laboratoire, ce qui permet d’évaluer l’exactitude de la méthode.
85
Pourquoi utilise-t-on un graphique (Levey-Jennings) dans les CQ internes ?
Pour comparer les résultats obtenus avec les valeurs précédentes et ainsi détecter toute dérive ou anomalie dans la précision des mesures. - Le graphique de Levey-Jenning est utilisé pour surveiller les écarts des valeurs de contrôle de qualité.
86
Quelle est la principale caractéristique des CQ internes ?
Ils sont réalisés tous les jours et évalués en comparant les résultats à des valeurs attendues et connues.
87
Quelle est la principale caractéristique des CQ externes ?
Les CQ externes évaluent des résultats dont les valeurs réelles sont inconnues du laboratoire et permettent de vérifier l’exactitude de la méthode.
88
Pourquoi calcule-t-on une moyenne à partir des valeurs de CQ ?
La moyenne permet d’établir une valeur de référence pour identifier les écarts anormaux dans les résultats.
89
Que représente l’écart-type dans l’évaluation des CQ ?
L’écart-type sert à mesurer la dispersion des résultats autour de la moyenne et à détecter les variations anormales.
90
Quel est l'objectif principal des règles de Westguard ?
Elles permettent un suivi d’acceptabilité des CQ en identifiant les erreurs analytiques pouvant compromettre la qualité des résultats.
91
Quelle est la différence entre une erreur aléatoire et une erreur systématique ?
Une erreur aléatoire concerne une déviation imprévisible par rapport à la moyenne attendue, tandis qu'une erreur systématique est un changement progressif ou soudain de la moyenne des valeurs de contrôle.
92
Pourquoi les erreurs systématiques nécessitent-elles une investigation plus approfondie ?
Elles indiquent souvent un problème persistant dans l’appareil ou un biais dans la méthode, nécessitant une correction avant de poursuivre les analyses.
93
Vrai ou faux : Une erreur aléatoire peut être causée par une variation soudaine des valeurs de contrôle et est généralement due à un problème méthodologique constant.
Faux. Une erreur aléatoire est imprévisible et ne suit pas de tendance constante, contrairement à une erreur systématique.
94
Quels sont les principaux facteurs biologiques pouvant affecter les résultats d’une analyse de laboratoire ? (5)
L’âge, le sexe, l’ethnie, la prise de médicaments, l’alimentation, le moment du prélèvement (rythme diurne et cycle menstruel), ainsi que le stress et l’anxiété.
95
Comment l’alimentation influence-t-elle les paramètres sanguins après un repas ?
Elle entraîne une augmentation du glucose, des triglycérides, du potassium (K⁺), du phosphore et de l’insuline.
96
Pourquoi le moment du prélèvement est-il un facteur clé dans l’interprétation des résultats ?
Certains paramètres, comme le fer et le cortisol, sont naturellement plus élevés le matin que le soir, et les hormones varient tout au long du cycle menstruel.
97
Vrai ou faux : La toxicité hépatique d’un médicament dépend uniquement de sa dose et non de la génétique du patient.
Faux. La toxicité hépatique peut être influencée par des facteurs génétiques, notamment l’activité des enzymes du cytochrome P450.
98
Quelle est la différence entre une variation circadienne et une variation ultradienne ?
Une variation circadienne a une périodicité de 24 heures (1 jour), tandis qu’une variation ultradienne correspond à une sécrétion épisodique ayant une fréquence inférieure à 20 heures.
99
Vrai ou faux : Une variation infradienne se produit plusieurs fois par jour.
Faux. Une variation infradienne dure plus de 3 jours, contrairement aux variations ultradiennes qui se produisent plusieurs fois par jour.
100
Quels sont les deux types de variations biologiques imprévisibles ?
Les variations intra-individuelles (propres à un individu) et les variations interindividuelles (différences entre plusieurs individus).
101
Vrai ou faux : L’évaluation du rapport patient ne tient compte que des résultats les plus récents.
Faux. L’évaluation considère l’historique des résultats pour mieux interpréter les nouvelles analyses.
102
Quels sont les trois grands axes de l’évaluation post-analytique ?
La validation des CQ, les variations biologiques et l’évaluation du dossier patient.
103
Quels éléments du dossier patient sont pris en compte dans l’évaluation post-analytique ?
L’antériorité des résultats et la clinique qui fait la demande d’analyse.
104
Quels sont les deux types principaux de résultats biochimiques ?
Les résultats peuvent être qualitatifs ou semi-quantitatifs et quantitatifs.
105
Donnez un exemple de test qualitatif ou semi-quantitatif en biochimie clinique.
Le dépistage de drogues dans l’urine, les tests de grossesse ou le dépistage du sang dans les selles.
106
Pourquoi les résultats quantitatifs sont-ils majoritaires en laboratoire clinique ?
Parce qu’ils permettent d’obtenir des valeurs numériques précises essentielles à l’évaluation clinique.
107
Quelle est la différence entre un test quantitatif et un test qualitatif ?
Un test qualitatif indique uniquement la présence ou l’absence d’un analyte, tandis qu’un test quantitatif fournit une valeur mesurable.
108
Sous quelle forme les résultats biochimiques sont-ils généralement exprimés ?
Sous forme de concentrations, généralement en nombre de moles par litre (mol/l, mmol/l, etc.).
109
Pourquoi les enzymes ne sont-elles pas exprimées en moles ?
Parce qu’elles sont généralement mesurées en unités d’activité enzymatique (ex. : U/l, UI/l).
110
Quelle est l’unité d’expression des macromolécules comme les protéines ?
Les macromolécules sont exprimées en unités de masse, comme le gramme ou le milligramme par litre.
111
Quels sont les deux facteurs pouvant entraîner une variation de concentration d’une substance ?
➜ 1) La quantité de substance présente ➜ 2) Le volume de liquide dans lequel la substance est dissoute
112
Quelle est la fonction principale des intervalles de référence en biochimie clinique ?
Ils servent de base à l’interprétation des résultats en comparant les valeurs obtenues aux limites de référence établies.
113
Pourquoi l’intervalle de référence est-il arbitrairement choisi ?
Il est défini de manière à inclure 95 % des valeurs observées chez des volontaires sains.
114
Que représente la proportion de 5 % en dehors des intervalles de référence ?
Elle correspond aux 2,5 % de valeurs inférieures et 2,5 % de valeurs supérieures, qui sont considérées comme hors des limites normales.
115
Quels facteurs peuvent influencer la détermination des intervalles de référence ?
L’âge, le sexe et l’ethnie sont des paramètres qui peuvent modifier les intervalles de référence établis.
116
Pourquoi n’existe-t-il pas de limites strictes différenciant la population saine de la population malade ?
Parce qu’il existe un chevauchement entre les valeurs normales et pathologiques, rendant impossible une distinction absolue.
117
Que signifie un résultat qui est très éloigné des limites de l’intervalle de référence ?
Plus il est éloigné, plus il y a de chances qu’il indique la présence d’une maladie ou d’un trouble.
118
Qu’est-ce qu’une “valeur critique” et quelle est sa prise en charge en laboratoire ?
Une valeur critique est un résultat anormalement élevé ou bas, nécessitant une notification immédiate en urgence au clinicien (ex. K⁺ très élevé = risque cardiaque mortel).
119
Quelle est la différence entre un "faux positif" et un "faux négatif" ?
Un faux positif est un résultat anormal chez un patient sain, alors qu’un faux négatif est un résultat normal chez un patient malade.
120
Que mesure la spécificité clinique d’un test ?
La spécificité clinique mesure la fréquence à laquelle un résultat négatif est obtenu chez des patients non atteints d’une maladie.
121
Que mesure la sensibilité clinique d’un test ?
La sensibilité clinique mesure l’incidence des résultats positifs chez des patients connus pour avoir la maladie.
122
Pourquoi est-il important d’avoir un test avec une haute sensibilité clinique ?
Un test avec une haute sensibilité permet de détecter efficacement les patients malades, minimisant ainsi les faux négatifs.
123
Quelles seraient les conséquences d’un test avec une faible spécificité clinique ?
Un test avec une faible spécificité produira trop de faux positifs, entraînant des diagnostics erronés et des traitements inutiles.
124
Quel est l'effet d'un changement de seuil de diagnostic sur la spécificité et la sensibilité d’un test ?
Un seuil plus strict augmente la spécificité mais diminue la sensibilité, tandis qu’un seuil plus permissif augmente la sensibilité mais réduit la spécificité.
125
Pourquoi un test diagnostique idéal devrait-il être à la fois sensible à 100 % et spécifique à 100 % ?
Parce qu’il détecterait tous les patients malades (sensibilité 100 %) sans produire de faux négatifs et n’identifierait aucun patient sain comme malade (spécificité 100 %), évitant ainsi les faux positifs.
126
Quelle est la conséquence d’un test ayant une sensibilité élevée mais une faible spécificité ?
Un test avec une sensibilité élevée mais une faible spécificité détecte presque tous les malades, mais produit de nombreux faux positifs, conduisant à des diagnostics erronés.
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Dans quelles situations privilégierait-on un test avec une très haute sensibilité ?
Dans les maladies graves nécessitant une détection rapide, comme le VIH ou le cancer, pour éviter de manquer un patient réellement malade.