Cours 1 - Introduction Flashcards
Donnez la définition de la psychologie légale et des sciences forensiques.
Psychologie légale: C’est la psychologie appliqué au domaine judiciaire. C’est la science de la psychologie appliquée aux questions légales. Que cela soit sur le plan criminel ou sur le plan civil.
Sciences forensiques: sciences fondamentales (chimie, biologique, criminalistique). Analyse des traces (sang, salive, sperme, poil, emprunte, donnés informatiques, etc.)
La psychologie légale, aussi appelée psychologie forensique, est-elle une discipline distincte des Sciences forensiques ?
Oui, mais les deux possèdent un chevauchement.
Que fait le psychologue judiciaire sur le plan criminel?
- L’évaluation lors de situations de crise
- L’évaluation des menaces
- L’évaluation des fausses allégations, de la falsification de symptôme, de mensonges
- L’évaluation de la crédibilité des témoins en cour
- L’évaluation des jurés lors de leur sélection
- L’évaluation de l’impact des lois sur l’organisation du système judiciaire
- La mise en place de techniques d’interrogatoires
- L’analyse de scène de crime
- La prise en charge des individus antisociaux ayant commis un acte criminel (ex: les risques)
Que fait le psychologue judiciaire sur le plan civil?
- L’évaluation dans le cadre de l’hospitalisation involontaire
- L’évaluation de la capacité parentale
- L’évaluation de l’aptitude à consentir
- L’évaluation des séquelles subies par les victimes
Que fait le psychologue judiciaire sur le plan de la recherche?
- L’analyse statistique des tendances criminelles
- L’étude des profils/typologies
- L’étude des trajectoires de vie
- L’étude de l’efficacité de l’intervention et des outils
En résumé, le psychologue judiciaire intervient dans quel but?
En résumé le psychologue judiciaire intervient afin d’analyse le fonctionnement psychologique, ainsi que les comportements qui en découlent, des personnes qui interagissent, ou qui ont interagi, avec le système judiciaire.
Quelle est la stratégie pour le psychologue judicaire afin d’intervenir en situation de crise? Expliquez.
Modèle SINCRO
Phase 1 : La crise
Durant cette phase le contexte est souvent très tendu. L’individu vit et manifeste de fortes émotions. Le négociateur doit bien écouter et favoriser les échanges pour permettre au sujet de verbaliser et de ventiler.
Transition A : Crise à Résolution du problème:
Il s’agit d’une phase critique qui permet de savoir si l’individu est prêt pour amorcer la résolution du problème. Durant cette phase, le sujet parle
d’une manière moins émotive et/ou avec moins d’agressivité. Il n’est plus centré uniquement sur lui-même
Phase 2: Résolution du problème
À ce stade, le sujet ne devrait plus revenir en arrière ni se montrer trop émotif. On doit tout faire pour le garder le plus rationnel possible et pour
l’amener sur un mode de résolution de problème.
Transition B : Résolution du problème à Reddition:
À ce stade, les négociations sont suffisamment avancées pour envisager une reddition. L’individu se montre préoccupé par ce qui va lui arriver
(« Il va m’arriver quoi? »), ou il est soucieux de son entourage (« Qui va s’occuper de mon chien? »).
Phase 3: Reddition
C’est l’étape ultime. Parfois très courte. Le sujet est prêt à se livrer aux autorités policières et à faire face aux conséquences de ses actes. Avant de
conclure la reddition, il faut réévaluer le risque de revirement dernière minute (ex : « suicide by cop »)
Rôle du psychologue judiciaire.
- Conseiller/négocier
- Identifier un risque imminent
- Être à l’écoute et être empathique
Quelle question se pose le psychologue judiciaire dans l’évaluation de la menace.
- La menace est-elle anonyme? (mensonge sur son nom ou aucune signature? Pseudonyme? Démontre la volonté de l’auteur)
- La menace s’adresse-t-elle a une cible spécifique? (à un politicien? Un institution? Voisinage? Répond à ces questions pour déterminer si la menace est à prendre au sérieux ou pas)
- La menace intègre-t-elle une indication sur l’imminence de sa réalisation?
- La menace est-elle réaliste? (pas parce qu’elle n’est pas réaliste qu’il ne faut pas prendre au sérieux)
- La menace informe-t-elle sur le degrés d’intention d’être réalisée ? (regarde le contenu de la lettre, date, etc. peut informé sur le profil de l’individu)
- La menace informe-t-elle sur le profil psychologique et psychosocial de son auteur? (violence, torture, reproche? Réaliste ou pas? (peut faire tout ce qu’il écrit dans la menace?))
L’outil principal pour le psychologue judiciaire à la recherche de la vérité?
l’entrevue
L’aptitude à subir son procès consiste à évaluer la capacité de l’accusé, en raison de troubles mentaux, d’assumer sa défense, ou de donner des instructions à un avocat à cet effet, à toute étape des procédures, avant que le verdict ne soit rendu, et plus particulièrement de : (3)
Comprendre la nature ou l’objet des poursuites;
Comprendre les conséquences éventuelles des poursuites;
Communiquer avec son avocat
Quel est la problématique des fausses allégations?
- parvenir à distinguer le vrai du faux
- l’intention de la personne
Qu’est-ce l’aptitude à subir son procès (ASP) ?
consiste à évaluer la capacité de l’accusé (en raison de troubles mentaux) d’assumer sa défense.
Mais aussi:
- comprendre la nature ou l’objet des poursuites
- comprendre les conséquences éventuelles des poursuites
- communiquer avec son avocat
Qu’est-ce qui va faire qu’une personne n’aura pas la responsabilité criminelle?
L’accusé doit avoir un trouble mental qui l’a empêché de comprendre l’action criminelle ou de savoir qu’elle était mauvaise: c’est le trouble mental qui doit expliquer l’action.
Quels sont les dispositions possibles de la Commission d’examen des troubles mentaux?
- La libération absolue
- La libération avec conditions
- La détention