cours 1 - intro Flashcards
qu’est-ce qu’une aide auditive?
tout appareil destiné à suppléer à un déficit auditif.
quelles sont les 3 sous-catégories des aides auditives?
- prothèses auditives (numériques, contours, RIC/RITE, intras)
- aides de suppléance à l’audition (systèmes TV, systèmes téléphone, avertisseurs visuels)
- implants de l’oreille (implant cochléaire/osseux)
qu’est-ce qu’une prothèse auditive?
Aide auditive qui vise à améliorer ou à réhabiliter un déficit auditif en amplifiant le stimulus sonore à son arrivée à l’oreille. La prothèse auditive est généralement portée sur l’oreille ou dissimulée à l’intérieur de l’oreille. DONC pour suppléer une perte auditive et non la remplacer.
pour qui sont destinées les aides auditives?
- ***difficultés perçues. toute personne qui présente une perte auditive suffisamment importante pour induire des difficultés fonctionnelles significatives
- motivation de la personne à améliorer sa condition
- la perte auditive doit être appareillable : seuil tonal à 2000hz et plus ≥ 25-30 dB HL (pas un critère fixe, mais indication clinique intéressante pour voir si le client va bénéficier d’une prothèse ou non) ET/OU surdité sévère à profonde (audiogramme “en coin”) ET pas de contre-indication médicale (ex. oreilles qui coulent tjrs, otites répétition)
- pas de critère d’indication audiométrique (ex. RAMQ)
la presbyacousie est ______
une surdité reliée à l’âge.
une personne risque de ne pas bénéficier nécessairement de prothèses auditives si elle a une surdité prononcée en _________ fréquences, car il est plus difficile d’avoir une bonne _________ en _________ fréquences.
- hautes
- amplification
- hautes
quelle est la principale utilité des prothèses auditives?
restaurer l’audibilité en rendant les sons de la parole audibles tout en assurant un confort d’écoute et en respectant un niveau de sortie sécuritaire pour l’audition résiduelle (éviter la suramplification). on ne vise pas la compréhension de la parole mais bien entendre.
quels sont les 3 bénéfices des prothèses auditives?
- Amélioration des habiletés auditives : compréhension de la parole, perception des sons faibles
- Diminution des difficultés d’écoute et de communication dans la vie de tous les jours (donc le client fourni moins d’efforts pour comprendre son entourage)
- Amélioration de la qualité de vie (ex. santé physique améliorée car le client est moins fatigué, participation sociale, etc.)
quelles sont les 3 limites de la prothèse auditive?
- Ne restaure pas l’audition normale : l’écoute dans le bruit, en groupe, à distance ou lors de l’écoute de la TV et du téléphone demeure souvent difficile (la prothèse n’est pas capable de faire ressortir la parole dans le bruit)
- Les prothèses ne peuvent pas être portées en tout temps (pas dans la douche)
- Les prothèses peuvent ne pas convenir à certaines personnes (ex. manipulation impossible en raison d’arthrose)
qu’est-ce que les aides de suppléance à l’audition (ASA)?
- aide auditive qui vise à suppléer à un déficit auditif en modifiant l’environnement de l’usager afin qu’il soit mieux adapté à son handicap.
- *elles agissent en complément ou en remplacement à la prothèse auditive.
- de tels appareils peuvent soit amplifier les sons (téléphones avec volume amplifié, système d’écouteurs à signal infrarouge pour téléviseur, etc.), soit stimuler la vue ou le toucher (détecteurs visuels de signaux sonores, téléscripteurs, réveille-matin adaptés munis d’un vibrateur, etc.).
quels sont les 2 types de fonctionnement des aides de suppléance à l’audition?
- amplification/transmission acoustique (des sons externes)
OU - conversion d’un signal acoustique en stimulation visuelle ou tactile
pour qui sont les aides de suppléance à l’audition?
- FONCTIONNEMENT : *difficultés perçues. toute personne qui présente une perte auditive suffisamment importante pour induire des difficultés fonctionnelles significatives.
- MOTIVATION de la personne à améliorer sa condition.
- Pas de critère d’indication audiométrique (certains programmes d’aide à l’attribution peuvent en exiger).
les aides de suppléance à l’audition sont un(e) ___________ ou un(e) ___________
- complément aux aides auditives (prothèse ou implant) : bruit compétitif, réverbération, éloignement, etc.
- alternative aux aides auditives : lorsqu’une personne ne peut pas porter de prothèse auditive, si le port des prothèses auditives n’est pas régulier.
nomme 7 exemples d’aides de suppléance à l’audition
- l’amplificateur personnel : pour mieux comprendre son entourage, le client ajuste lui-même le volume avec écouteurs
- systèmes MF : modulations de fréquences. ex. élève en classe (MF enlève l’effet de distance)
- systèmes d’écoute sans fil pour TV
- amplificateurs téléphoniques
- avertisseurs de sonnerie visuels et tactiles (contrôles d’environnement)
- réveille-matin adapté visuel ou tactile
- outils grand public, mobiles et informatiques (courriel, texto, facetime, etc.)
qu’est-ce qu’un implant cochléaire?
appareil qui transmet le son sous forme d’impulsions électriques directement aux fibres du nerf auditif. se trouve à faire le travail à la place des cellules ciliées internes. donc, on remplace les CC des oreilles. tige d’électrodes dans la cochlée.
l’implant cochléaire d’adresse aux personnes qui ont _______ (4)
- Surdité bilatérale sévère à profonde
- Pas ou peu de bénéfices de l’amplification (prothèses auditives)
- Pas de contre-indications médicales : chirurgie, cochlée présente et bien formée, nerf auditif fonctionnel
- Âge : surdité congénitale : < 1 à 7 ans (l’enfant naît avec cela) OU surdité acquise ou progressive : < 1 à 100 ans et plus (dépend de la santé du client, s’il est capable de tolérer chirurgie)
en lien avec la cochlée, nomme une limite de l’implant cochléaire
l’implant fait 1 tour et demi, tandis que la cochlée fait 2 tours et demi. donc, on ne peut pas stimuler l’ensemble du spectre fréquentiel.
quelles sont les 4 étapes de fonctionnement de l’implant cochléaire?
1) Le microphone capte les sons de l’environnement. Ensuite, les sons sont analysés par le processeur vocal.
2) Les sons codés sont transmis à la partie interne. Celle-ci les transforme en impulsions électriques.
3) Les impulsions électriques sont dirigées vers les électrodes.
4) Les électrodes stimulent le nerf auditif qui envoie l’information au cerveau de la personne sourde.
qu’est-ce qu’un implant en conduction osseuse?
appareil qui transmet le son sous forme de vibrations jusqu’à l’oreille interne. même principe que l’écouteur en conduction osseuse.
l’implant en conduction osseuse s’adresse à qui? (2)
- aux personnes qui présentent une surdité conductive ou mixte (la conduction osseuse ne doit pas dépasser environ 50 dB HL)
ET - qui présentent des restrictions pour le port de prothèses auditives conventionnelles (ex. ne pas avoir d’oreille : atrésie)
qu’est-ce que l’ostéo-intégration?
pour implant en conduction osseuse : on visse le pilier dans la boîte crânienne. vis ou aimant qui s’installe à l’intérieur.
champ d’exercice de l’audiologiste : quel est le but principal de l’audiologiste?
améliorer ou rétablir la communication. en évaluant les fonctions de l’audition, du langage, de la voix et de la parole, déterminer un plan de traitement et d’intervention et en assurer la mise en œuvre.
qu’est-ce que la réadaptation audiologique?
processus centré sur le client (besoins, attentes), qui encourage la création d’un environnement thérapeutique menant à une prise de décision partagée, et visant à réduire l’impact de la déficience auditive sur la communication, les activités et la participation sociale.
on se concentre ++ sur impacts fonctionnels au quotidien.
dès qu’il y a un contact avec le client qui vient consulter pour problème, il y a réadaptation.
aide auditive = _____________
moyen de réadaptation.
n’est pas LE moyen, c’est UN moyen parmi d’autres.
nomme les 4 étapes du processus d’appareillage
- évaluation et détermination des objectifs
- étapes techniques de l’appareillage
- orientation, counseling et suivi
- mesure des résultats
processus d’appareillage : décris l’étape de l’évaluation et détermination des objectifs
étape 1.
* Évaluation de la fonction auditive
* Évaluation des besoins
* Évaluation des facteurs personnels et environnementaux (autres que strictement auditifs)
* Explication des résultats et counseling pré-appareillage
* Détermination d’objectifs individualisés
processus d’appareillage : décris l’étape des étapes techniques de l’appareillage
étape 2.
* SÉLECTION de la technologie et de ses composantes
* Contrôle de la qualité (vérification du bon fonctionnement)
* AJUSTEMENT
* VÉRIFICATION (mesures d’insertion réelles ou simulées, en suivant les cibles prescrites par une méthode prescriptive)
* Recours aux aides de suppléance à l’audition ou autres aides si requis
processus d’appareillage : décris l’étape de l’orientation, counseling et suivi
étape 3.
* Pour tous les nouveaux utilisateurs (principalement, mais pas exclusivement)
* Enseignement et orientation en lien avec l’utilisation de la technologie
* Counseling sur stratégies de communication et autres éléments susceptibles de maximiser le bénéfice apporté par la technologie (en impliquant un proche)
processus d’appareillage : décris l’étape de mesure des résultats
étape 4.
* Étape de la VALIDATION (si la prothèse répond aux besoins du client)
* Vérification de l’atteinte des objectifs
* Mesures objectives (ex. reconnaissance de la parole)
* Mesures subjectives (ex. questionnaires sur les incapacités, la qualité de vie ou la satisfaction)
contexte clinique et processus d’appareillage : quel est le rôle de l’audiologiste?
ajuster une aide auditive dans le cadre d’une intervention audiologique.
- éval audition et besoins
- recommandations
- sélection, ajustement, vérification et validation
- enseignement / suivi pour utilisation + suivi audition et besoins
contexte clinique et processus d’appareillage : quel est le rôle de l’audioprothésiste?
- dépistage auditif
- vente, sélection, pose, ajustement, vérification et validation (prothèses)
- réparation et remplacement
- enseignement / suivi pour utilisation + surveillance audition et besoins
contexte clinique et processus d’appareillage : quel est le rôle de l’ORL?
- éval condition médicale
- dx de la surdité, cause, maladie de l’oreille (contre-indication médicale à l’appareillage)
- tx chirurgical ou médicaments
- prescription d’aides auditives
qu’est-ce que l’évaluation globale des besoins?
démarche clinique qui permet d’identifier les besoins d’adaptation ou de réadaptation chez une personne qui présente une surdité, tout en tenant compte des impacts fonctionnels de la surdité pour cet individu et son entourage, de même que des facteurs personnels et environnementaux susceptibles d’influencer son fonctionnement.
vrai ou faux : l’évaluation globale des besoins est généralement reconnue comme étant une activité relevant de l’audiologiste.
vrai
comment faire et que devrait contenir une évaluation globale des besoins?
- Pas de standard de pratique dans ce domaine : chaque audiologiste le fait à sa manière, problèmes de rigueur, d’exhaustivité et de reproductibilité
- Souvent une entrevue semi-dirigée, jumelée à l’histoire de cas
le Protocole d’évaluation audiologique du Québec (PÉAQ) offre aux audiologistes un(e) ______________
une méthode pour effectuer une évaluation globale des besoins rigoureuse et exhaustive.
nomme les 5 étapes du Protocole d’évaluation audiologique du Québec (PÉAQ)
- limitations d’activités et restrictions à la participation reliées à la surdité
- conditions de vie
- facteurs personnels
- discussion avec l’usager
- recommandations
Protocole d’évaluation audiologique du Québec (PÉAQ) : décris la 1e étape
limitations d’activités et restrictions à la participation reliées à la surdité.
- explorer les limitations d’activités et restrictions à la participations de l’usager dans différentes sphères de sa vie
- pour chaque sphère où une difficulté est relevée, il faut documenter la difficulté : description et contexte, ampleur, fréquence, importance, stratégies utilisées par l’usager et leur efficacité
- faire un ordre de priorité
Protocole d’évaluation audiologique du Québec (PÉAQ) : décris l’étape 2
conditions de vie :
- réseau social
- si la personne vit seule ou non
- milieu de vie (maison, appartement, condo, CHSLD, etc.)
Protocole d’évaluation audiologique du Québec (PÉAQ) : décris l’étape 3
facteurs personnels :
- facteurs personnels qui peuvent influencer la réadaptation (facilitateurs ou obstacles : vision, dextérité, aisance avec techno, santé cognitive, état psychologique, etc.)
- intérêt / motivation face à la réadaptation et aux moyens proposés
- soutient offert par l’entourage (facteur majeur dans l’appareillage)
- résultats audiométriques
Protocole d’évaluation audiologique du Québec (PÉAQ) : décris l’étape 4
discussion avec l’usager :
- en fonction des infos recueillies durant éval audiologique et éval globale des besoins
- présentation de la conclusion et des recommandations
- après discussion, les objectifs et moyens finaux sont établis conjointement avec l’usager**important
Protocole d’évaluation audiologique du Québec (PÉAQ) : décris l’étape 5 (la dernière)
recommandations :
- description des difficultés
- liste des difficultés identifiées par l’usager pour lesquelles il souhaite une intervention, incluant les facteurs facilitateurs ou obstacles
- pour chaque difficulté retenue : objectif d’intervention, moyen proposé pour atteinte l’objectif, échéancier prévu pour atteinte l’objectif, suivi qui sera effectué pour vérifier l’atteinte de l’objectif
- dans le rapport audiologique, ajouter énoncé indiquant que : l’évaluation globale des besoins a été complétée, es résultats, les recommandations et le plan d’intervention ont été présentés et discutés, le client est en accord avec les recommandations formulées