Cours 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une croyance ?

A

conviction relative à un objet psychologique.

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2
Q

L’esprit ou le cerveau humain: une «machine» à fabriquer (adopter) et défendre des ________.

A

Croyances

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3
Q

Pourquoi l’esprit humain fait des croyances?

A

Pour ne pas vivre dans l’incertitude/anxiété quand on ne peux pas expliquer les choses.

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4
Q

Vrai ou faux.

Les croyances sont toujours vrai

A

Faux, elles n’ont pas besoin d’être vrai juste d’être vraisemblable et avec un minimum d’utilité

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5
Q

Qu’est-ce qu’un besoin matériel ?

A

Amélioration des conditions matérielles de vie

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6
Q

Qu’est-ce qu’un besoin social ?

A

Facilitation de l’intégration et la socialisation (via cohérence sociale)

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7
Q

Qu’est-ce qu’un besoin psychologique ? (2)

A

1) Protection de l’équilibre psychologique (réduction de l’incertitude et donc de l’anxiété), de la cohérence cognitive
2) Défense de l’estime de soi

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8
Q

L’individu présente donc un rapport davantage utilitaire (satisfaction de ses besoins) qu’«objectif» avec l’information et le monde qui l’entoure. Nommes 2 exemples qui illustre ce principe.

A

1) La terre ronde et Eratosthène (Il savait en -200J-C que la Terre est ronde, mais ça été oublié car aucune utilité en comparaison avec la renaissance où il devait naviguer)
2) Influences du contexte social, historique et culturel (On peut pas comparer avec nos normes d’aujourd’hui ce qui a été fait dans le passé)

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9
Q

Quelle est la conséquence des biais cognitif ?

A

Tendance de l’esprit (cerveau) humain à la simplification et la cristallisation des croyances.

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10
Q

Nommes 2 exemples de la cristallisation des biais cognitif.

A
1) La théorie de l’évolution 
Darwin 
Lamarck = cou girafe pousse
Spencer = plus fort survivent 
-> Vrm difficile de faire changer quelqu'un d'avis pour Darwin quand ils ont appris Spencer ou Lamarck

2) Fiabilité des témoins oculaires

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11
Q

Quelle est la mission première de la mémoire ?

A

Garder la cohérence cognitive (boucher les trous)

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12
Q

Qu’est-ce que l’identité ?

A

Ensemble de croyances (simplifiées et cristallisées) sur soi construites et partagées socialement qui rendent l’individu à la fois semblable et différent des autres, et lui servent de cadre de référence (grille d’analyse non consciente) pour se connaitre et s’évaluer, connaitre et évaluer le monde qui l’entoure et interagir avec lui.

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13
Q

Décris la théorie de l’identité social de Tajfel. (7)

A

1) L’identité sociale se définit (se construit) à travers la perception qu’a l’individu de son appartenance à des groupes sociaux (catégories sociales d’appartenance).
2) L’idée centrale de la TIS implique que l’appartenance groupale représente un élément fondamental (possiblement le plus important) de l’identité de tout individu.
3) Dans cette perspective, l’estime de soi se renforce en comparant ses groupes d’appartenance (endogroupes) aux groupes dont on ne fait pas partie (exogroupes).
4) Cependant, ce processus peut favoriser des biais perceptuels et des comportements discriminatoires.
5) Selon la TIS, dans ce contexte, le membre de l’endogroupe aura tendance à développer des stratégies destinées à maintenir une image positive de son endogroupe, entre autres des comportements discriminatoires envers l’exogroupe pour marquer les frontières entre les deux groupes.
6) Toujours selon la TIS, pour qu’un groupe acquière une forte identité, il doit exister une dynamique de discrimination envers l’exogroupe ce qui conduit à réduire la perméabilité des frontières (entre les groupes).

7) Défi: les frontières du groupe social doivent donc être continuellement «gérées» pour ne
pas devenir figées (risque d’isolement, de repli identitaire) ni trop perméables (risque de
perte d’identité collective).

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14
Q

Décris la théorie de la catégorisation sociale de Turner. (7)

A

1) Selon G. Allport, la catégorisation (pas seulement la catégorisation sociale) constitue une tendance inévitable de l’esprit humain.
2) Celle-ci (la catégorisation) répondrait au besoin fondamental de tout être humain de mieux comprendre (en la simplifiant) la complexité du monde.
3) Dans ce contexte, l’une des caractéristiques fondamentales de la perception humaine et de sa capacité de catégorisation serait de réagir à la première information significative et de l’utiliser pour catégoriser (classer) les informations subséquentes.
4) Il apparait également que la saillance et l’importance relative de l’information disponible joue un rôle dans le processus de catégorisation.
5) Dans cette perspective, les groupes psychologiques évoqués par les termes «eux» (exogroupe) et «nous» (endogroupe) seraient le produit d’un des processus les plus fondamentaux de l’être humain: la catégorisation (processus inné selon cette théorie).
6) La théorie de la catégorisation sociale suppose alors que par un processus de comparaison sociale, l’individu va adapter son Self de façon à tendre vers le prototype (représentation idéale) du groupe auquel il s’identifie, réduisant ainsi son incertitude face à son environnement social.
7) Autrement dit, les individus utiliseraient les mécanismes de la catégorisation pour se définir et définir les autres afin de maintenir leur estime d’eux-mêmes (fonction d’évaluation) et de réduire leur sentiment d’incertitude (fonction de connaissance).

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15
Q

Qu’est-ce que la stéréotypisation ?

A

Processus d’attribution de caractéristiques à des personnes sur la base de leur appartenance à des groupes; rend les individus plus ou moins interchangeables avec tous les membres de leur catégorie.

**La rencontre d’un cas exceptionnel (individu qui ne cadre pas avec les stéréotypes associés à son groupe) amène la construction d’un sous-groupe exceptionnel (donc pas de modification des stéréotypes).

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16
Q

D’oû viennent les stéréotypes ?

A

Lorsque nous catégorisons des personnes, nous ne nous limitons pas à les regrouper dans une catégorie, nous leur associons également (de manière plus ou moins non consciente) des attributs que nous croyons être des caractéristiques des membres de cette catégories (stéréotypes).

17
Q

Décris la perspective intégrative proposé par Deaux et Martin. (4)

A

1) La TIS et la TCS sont aussi utilisées par certains chercheurs qui présentent l’identité comme un construit social négocié au cours d’interactions complexes. Cette vision insiste sur la nature potentiellement dynamique de l’identité et de l’identification.
2) Selon Deaux et Martin par exemple, en psychologie sociale (paradoxalement?), la TIS et la TCS mettent l’emphase sur l’influence des catégories sociales d’appartenance sur le développement identitaire et n’accorderaient pas suffisamment d’attention aux contextes relationnels à travers lesquels ces influences identitaires se négocient (se construisent).
3) Dans leur article, Deaux et Martin proposent d’intégrer les deux niveaux d’analyse de la réalité sociale (les catégories et les interactions) afin de mieux comprendre comment les individus adoptent et maintiennent leur identité, décident d’en changer et éventuellement d’en adopter une autre (processus partiellement non conscient).
4) Autrement dit, les auteures proposent une vision intégrative des processus de construction identitaire des individus qui, selon elles (les auteures), font interagir les deux niveaux de la réalité sociale: les catégories sociales d’appartenance et les réseaux (interactions) interpersonnels.

18
Q

Selon ces auteures (Deaux et Martin), la construction de l’identité (développement, maintien, changement, etc.) constitue une démarche en trois temps (attention, tout cela repose sur des processus psychologiques non conscients). Décris cette démarche en 3 temps.

A

Temps 1: Les catégories sociales d’appartenance initiales (ethnie, langue maternelle, genre, etc.) vont orienter les premiers réseaux interpersonnels. Ces réseaux homogènes vont offrir un support social (plus ou moins) important à leurs membres qui, en retour, vont développer un sentiment d’identification (plus ou moins) important à ces catégories.

Temps 2: Les comparaisons sociales (basées sur les catégories sociales d’appartenance) et les possibilités (ou non) de mobilité sociale vont déclencher des processus de négociation de l’identité par lesquels les individus vont rechercher à intégrer des réseaux sociaux dont ils ne font pas partie mais qui pourraient leur permettre de modifier leur identité (changer de catégorie sociale d’appartenance) et leur fournir le soutien social dont ils ont besoin.

Temps 3: Une personne qui se déplace d’un réseau social à un autre sera motiver par le degré de support que peut lui fournir son «nouveau» réseau social. Plus le support (opportunités) offert sera important, plus l’identification se renforcera (modifiant ainsi l’identité de l’individu).

19
Q

La théorie de la privation relative s’intéresse aux réactions psychologiques induites par la privation de quelque chose auquel on estime avoir droit (sentiment d’injustice). Ces réactions psychologiques sont le résultat de quoi?

A

Ces réactions psychologiques sont le résultat d’un mécanisme de comparaison (évaluation) entre la position qu’occupe un individu et celles des individus qui l’entourent et plus spécifiquement par la perception d’un écart négatif entre sa position et celles des autres (ou de certains autres).

20
Q

Quelles sont les 2 types de privation relative ?

A

1) La privation relative individuelle qui est reliée à un sentiment d’injustice où l’individu se sent personnellement visé
2) La privation relative collective qui est reliée à un sentiment d’injustice où l’individu a le sentiment d’être traité injustement à cause de sa catégorie d’appartenance.

21
Q

Le concept de privation relative comporte une dimension ______ et une dimension ________. De plus, il aurait été démontré que c’est surtout la composante _______ qui agirait comme déclencheur des réactions à la privation relative, un sentiment de privation relative se traduisant, entre autres, par une baisse de l’estime de soi.

A

1) cognitive
2) affective
3) affective

22
Q

Sur quoi le sentiment de privation relative aura un impact important ?

A

1) Baisse estime de soi
2) Attitudes et comportements
3) Pourra induire un stress important

23
Q

Finalement, pour qu’il y ait privation relative il faut qu’il y ait perception de … (2)

A

1) d’une iniquité
ET
2) identité négative (individuelle ou collective).

24
Q

Quelles sont les étapes (plus ou moins) consciente qui précède généralement l’action ?

**pas nécessairement linéaire, et largement non consciente ou automatique

A

1- Se définir (se positionner) davantage comme un individu ou comme membre
d’un groupe (dans la situation analysée)

2- Percevoir ou non une iniquité (injustice) qui influence négativement l’identité
(individuelle ou collective)

3- Percevoir la légitimité ou l’absence de légitimité de l’iniquité (cette étape sera
influencée, entre autres, par l’estime de soi)

4- Définir le foyer de l’iniquité (intra ou intergroupe)

5- Avoir la volonté et/ou la capacité de concevoir la situation autrement
(dissonance?)

6- Analyser, évaluer (à travers des processus largement non conscients) les
interventions possibles sur le plan individuel et collectif (incluant
l’évaluation de l’efficacité de ces interventions)

7- Choisir le type d’intervention :
- normative ou à l’intérieur du cadre d’action légitime (généralement lié à la
privation relative individuelle):
- non normative, qui implique une remise en question de certaines règles de fonctionnement (généralement lié à la privation relative collective).

25
Q

Décris les différences selon les genres dans la privation relative.

A

1) Comme expliqué précédemment, le concept de privation relative (collective) traite du sentiment de mécontentement ressenti suite à une comparaison sociale désavantageuse.
2) De plus, certains travaux confirmeraient que l’asymétrie de pouvoir et de statut social observée entre les hommes et les femmes dans la société en général affecterait les perceptions des hommes et des femmes quant à un possible traitement différentiel, dans les différentes sphères de la vie dont le travail, et, par ricochet, leurs réactions psychologiques.
3) Dans ce contexte, il apparaitrait que, même si le traitement différentiel ne peut que meurtrir l’estime de soi de quiconque en est la cible, les femmes en seraient alors possiblement plus affectées que les hommes (à cause d’un effet cumulatif). Autrement dit, en comparaison aux hommes, le bien-être psychologique des femmes serait plus affecté par la reconnaissance (perception) d’un traitement différentiel en fonction du sexe dans un contexte déterminé.

26
Q

La privation relative pousse ainsi les individus de tout statut à l’action visant l’amélioration de leur sort. D’un point de vue psychologique, cette amélioration repose souvent sur des stratégies de protection de l’estime de soi. Nommes 2 stratégies.

A

Désengagement psychologique constitue une stratégie de retrait mental temporaire en situations dévalorisantes. Cette stratégie permet aux individus de se soustraire virtuellement de circonstances où les agissements à leur égard leur apparaissent injustifiés ou dégradants. Le désengagement psychologique s’opère au moyen de deux mécanismes : le discrédit et la dévaluation.

1) Le discrédit permet de remettre en cause le feedback reçu dans un domaine spécifique en lui conférant peu de valeur. Par exemple, une femme pourrait discréditer le feedback de ses supérieurs masculins parce qu’il s’appuierait (selon elle) sur une vision erronée des compétences féminines.
2) La dévaluation constitue la voie royale du désengagement puisque ce mécanisme amène les gens à se soustraire de domaines d’intégration sociale où ils ont le sentiment d’être confrontés à des situations dévalorisantes. Par exemple, un homme pourrait en arriver à dévaluer son travail parce qu’il considère que ce milieu privilégie injustement les femmes.

27
Q

Décris les résultats de recherche en privation relative au niveau de la comparaison intergroupe.

A

Chez les participants (femmes ou hommes) ressentant un niveau plus élevé de privation relative:
- les hommes discréditent et dévaluent davantage que les femmes
- les femmes ont une estime de soi moins stable (amplitude des fluctuations
plus importantes).

Les résultats de cette étude, assortis aux recherches antérieures démontreraient que les hommes sont ainsi plus enclins à l’action que les femmes.

28
Q

Décris les résultats de recherche en privation relative au niveau de la comparaison intragroupe.

A

Les femmes qui éprouvent plus de privation relative (que les autres femmes) :
- ont une estime de soi plus faible et plus instable et discréditent davantage que
leurs consœurs qui perçoivent moins d’inégalités.
- ne dévaluent cependant pas plus leur travail que leurs consœurs qui perçoivent
moins d’inégalités

Les hommes qui éprouvent plus de privation relative (que les autres hommes) :
- réagissent davantage par le biais du discrédit et de la dévaluation que leurs
confrères qui perçoivent moins d’inégalités
- présentent une estime de soi ni plus basse, ni plus instable que celle de leurs
confrères qui perçoivent moins d’inégalités

29
Q

Comment est-ce que la privation relative nuit à l’actualisation de soi ?

A

Par le biais du discrédit, se désengager psychologiquement signifie que la
personne ne fait plus confiance au jugement de ses collègues ou de ses supérieurs. Elle se prive ainsi d’une facette importante du travail : les relations interpersonnelles.

Par le biais de la dévaluation, la personne lâche prise et se désinvestit de son travail. Elle doit cependant ainsi trouver d’autres avenues pour se réaliser et s’actualiser.

Bref, les résultats de cette étude mettent en relief les effets pervers de la perception d’un traitement différentiel.
La privation relative entraîne du mal-être et du désengagement de domaines importants (dans le cas présent: le travail) dans l’intégration sociale et le développement identitaire des individus.