Cours 1 Flashcards
Quels sont les effets secondaires de la Dextrométorphame? Les traitements?
Effets secondaires observés lors d’une intoxication
Vertiges, somnolence, No, Vo, constipation, réactions allergiques (éruption
cutanée, urticaire, oedème, bronchospasme).
Lors d’un surdosage, les effets secondaires sont plus marquants et amènent
nervosité, agitation et confusion.
Un surdosage important peut conduire au coma, à la dépression respiratoire et des
convulsions.
Interactions médicamenteuses: cocaïne, amph.,cannabis, opiacés, sédatif, anti-H1
Tolérance et dépendance observées
Traitement: Naloxone (?) , BZP (convulsions) et support (ABC)
Nommez et décrivez les classes (actions) d’agents pharmacologiques.
Action antipyrétique
Diminue la fièvre d’origine infectieuse, inflammatoire ou néoplasique, en inhibant la
synthèse de PGE2 induite par des cytokines.
Action analgésique
Possède une action analgésique au site inflammatoire périphérique pour les douleurs dues
à un excès de nociception. (posologie analgésique < action anti-inflammatoire)
Action anti-inflammatoire
Les AINS inhibent la composante vasculaire de la réaction/signalisation inflammatoire
aiguë (oedème, douleur, rougeur, chaleur).Ils ont aussi une action sur les polynucléaires
neutrophiles (inhibition de l’adhérence, chimiotactisme, agrégation cellulaire, phagocytose
et libération d’anions superoxydes et radicaux libres)
Action antiagrégante
Les AINS avec activité anti-COX-1 interfèrent avec les fonctions plaquettaires par
l’inhibition de la formation de TXA2 (agrégant et vasoconstricteur).
Q1. Donnez la pharmacologie d’inhibiteurs COX-2 (Celecoxib), du Diclophenac (Volataren) et autres.
Inhibiteurs COX-2 (Celecoxib):
Pas d’inhibition de la COX-1 (protection GI) à doses
thérapeutiques
Diminution du risque de saignements GI
Diminution des effets indésirable relié aux COX-1
Diclophenac (Voltaren®)
Même affinité pour COX-1 que pour COX-2
Même affinité pour COX-2 que Celecoxib
Le risque d’infarctus du myocarde augmente chez ses utilisateurs
Le méloxicam, le nimésulide et la nabumétone sont
classés parmi les inhibiteurs préférentiels de la COX-2, (inhibe
davantage la COX-2 que la COX-1)
Q9. Comment agit et pourquoi utiliser le charbon activé?
Le charbon activé adsorbe une grande variété de toxiques. Il se
présente sous forme d’une poudre fine dont 1 g offre une surface
d’adsorption de 1000 m².
Chez les patients ayant ingéré une dose toxique d’un produit,
l’administration d’une dose unique de charbon activé peut être
proposée pour diminuer la l’absorption gastrique/intestinale du
toxique.
L’efficacité du charbon sera plus grande s’il est donné rapidement, de
préférence dans l’heure qui suit l’ingestion. Son utilisation ne doit pas
être systématique.
Intoxication légère: prise unique de charbon activé est indiquée. Dose
initiale de 50g + 25g au 4h (jusqu’à stabilisation) dans les intox.
sévères.
Q2. Qu’est-ce que le syndrome de Reye?
Le syndrome de Reye est une maladie pédiatrique rare et
potentiellement fatale qui entraîne de nombreux effets nocifs à divers
organes, en particulier le cerveau et le foie.
La cause exacte du syndrome est inconnue ; cependant, il semble
exister un lien entre l’utilisation de salicylés chez des enfants et
adolescents atteints d’une maladie virale telle la grippe, la varicelle ou
le rhume et l’apparition du syndrome.
Les symptômes du syndrome de Reye sont principalement :
des vomissements, avec ou sans signes de déshydratation
une encéphalopathie chez un patient apyrétique avec ou sans
ictère (jaunisse)
une hépatomégalie chez 50% des patients
Donnez les stades du syndrome de Reye.
Stade 0 : Phase d’alerte, histoire de la maladie et résultats biologique évocateurs
d’un syndrome de Reye, pas de manifestation clinique ;
Stade 1 : Vomissement ou nausées persistantes, somnolence, léthargie. Les enfants
de moins de 2 ans pouvant ne présenter qu’une diarrhée ou une hyperventilation ;
Stade 2 : Hyperactivité, irritabilité, combativité, désorientation, délirium,
tachycardie, hyperventilation, mydriase, réflexes ostéotendineux (ROT) vifs, signe de
Babinski positif, réponse approprié aux stimuli nociceptifs ;
Stade 3 : Coma, décortication, réponse inappropriée aux stimuli nociceptifs ;
Stade 4 : Coma profond, décérébration, mydriase non réactive, perte des réflexes
oculo vestibulaires ;
Stade 5 : Paralysie flasque, abolition des ROT, pas de réponse pupillaire, arrêt
respiratoire ;
Stade 6 : Patients ne pouvant être classés ailleurs, car ayant reçu du curare ou des
produits altérant la conscience.
Quelle est le plus grand danger suite à une intoxication à l’acétaminophène? Quel est le métabolite toxique?
Le plus grand danger suite à l’intoxication à l’acétaminophène est la nécrose
hépatique et éventuellement une nécrose du tubule rénal proximal
Métabolite toxique actif: NAPQI (N-acétyl-para-benzoquinonimine)
Les voies métaboliques de l’acétaminophène.
Acétaminophène:
- 60% glucoronide
- 25% sulfate
- 1% hydroxyle
- 12-15% NAPQI (TOXIQUE) -> conjugué avec glutathion
Q4. D’où vient la toxicité de l’acétaminophène par le NAPQI?
Le NAPQI modifie les structures et les fonctions des protéines cellulaires en
se liant aux groupements sulfydryles, perturbe l’homéostasie calcique,
génère une perte d’ATP et de l’oedème cellulaire, produit des radicaux
libres réactifs de l’oxygène.
On assiste ensuite à l’augmentation de la perméabilité des mitochondries,
qui entraîne rapidement la mort cellulaire. Dans le foie, on peut observer
une nécrose centrolobulaire puis une hépatite cytolytique.
Une défaillance rénale découlant du même mécanisme d’action est
également possible.
Dans un foie sain, l’antidote N-acétylcystéine permet de restaurer les
quantités de glutathion utilisées.
Donnez les mécanismes d’hépatotoxicité et de néphrotoxicité.
Mécanisme de l’hépatotoxicité:
Quand le glutathion hépatique est déplété à plus de 30 % de sa valeur normale, le
NAPQI se lie aux protéines du cytosol et du réticulum endoplasmique du foie
=> Nécrose hépatique et mort cellulaire.
Mécanisme de la néphrotoxicité:
Mécanisme idem foie: Liaison covalente du métabolite aux macromolécules
tissulaires => Nécrose rénale et mort cellulaire.
Rx augmentant le risque de toxicité:
Phénobarbital, phénytoïne, rifampin, carbamazépine, isoniazide,
alcoolisme, : stimule CYP-450
Bactrim: compétition pour la glucuronidation.
Diminution des réserves en glutathion:
Anorexie, boulimie, VIH, fibrose kystique, malnutrition, alcoolisme, jeûne
prolongé
Q3. Quel est l’antidote d’une intoxication à l’acétaminophène?
Antidote: N-acétylcystéine (NAC)
(Mucomyst ®)
• Mécanismes d’action:
– Précurseur du glutathion:
• Augmente le glutathion du foie et favorise l’élimination non toxique
de l’acétaminophène
– Anti-oxydant
– Anti-inflammatoire:
• Diminution du chimiotactisme (migration) des leucocytes
• Suppression expression facteur nucléaire kB
• Suppression de la production de PG également possible
– Augmente le transport de l’oxygène
• Augmentation de la synthèse de l’oxyde nitrique
Donnez le mécanisme d’action des anti-histaminiques.
Un antihistaminique est un médicament qui sert à réduire ou à éliminer les effets
de l’histamine, par action sur les récepteurs de l’histamine (antagonistes des
récepteursH-1).
Anti-histaminiques de première génération:
Présentent également un effet sédatif dû à leur liaison aux récepteurs
anticholinergiques et à leur capacité à traverser la BHE.
Anti-histaminiques de deuxième génération:
Peu ou pas sédatifs (ne peuvent traverser la BHE) et possèdent plus d’avantages
que les anti-H1 de première génération : efficacité supérieure, durée d’action plus
longue, effets indésirables moindres. Retirés du marché pour cause de
cardiotoxicité.
Anti-histaminiques de troisième génération:
Similaire aux anti-H1 première génération sans les effets anticholinergiques. (Ne
traverse pas la BHE). Certains présentent encore une faible cardiotoxicité.
Q8. Donnez la toxicité des antihistaminiques
La toxicité des antihistaminiques de 1re génération (diphenhydramine,
carbinoxamine, doxylamine, clemastine, dimenhydrinate, etc) est liée à
ses effets anticholinergiques (en bloquant l’action de l’acétycholine sur
les récepteurs muscariniques) et aux effets antihistaminiques eux-mêmes
sur le système nerveux central.
Apparaît après prise 3-5x dose usuelle
Enfants plus sensibles que les adultes
Agents non-sédatifs = moins toxiques
Donnez les interactions médicamenteuses des antihistaminiques.
L'effet de sédation est potentialisé par : Les alcools Les benzodiazépines Les opiacés Les tranquillisants majeurs Certains hypnotiques/somnifères
Les effets anticholinergiques sont augmentés par les autres
substances ayant des effets anticholinergiques, soient :
Les anti-parkinsoniens ayant un effet anticholinergique.
Les tranquillisants majeurs.
Les antidépresseurs tricycliques
La mépéridine (opioïde)
Q7. Donnez les toxicités des antihistaminiques selon leur génération
Les antihistaminiques (anti-H1), de 1re génération (diphenhydramine,
etc.), ont une toxicité surtout de type anticholinergique.
Certains de 2e génération (astemizole et terfénadine) ont été retirés du
marché à cause de leur cardiotoxicité (arythmies malignes).
Quant à ceux de 3e génération, ils sont relativement peu toxiques
même lorsque ingérés en surdose.