Cours 1 Flashcards

1
Q

En science, il y a 2 façons de concevoir la production de connaissances. Lesquelles et décrire le processus de chacune.

A
  1. Déduction – Approche hypothético-déductive

La plus utilisée en science adj

Étapes :
1. Revue de la littérature scientifique (théories/données empiriques actuelles)
2. Formule des hypothèse basées sur la théorie
3. Hypothèses guident l’observation
4. Confirmation ou non de l’hypothèse

  1. Induction – Approche inductive

Étapes :
1. Observation dans divers quartiers défavorisés (Permet acquisition de connaissance (Données empiriques))
2. Identifie des patterns/des modèles qui se répètent
3. Formule des hypothèses
4. Crée des théories

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Comment appelle-t-on la tendance à considérer qu’un concept possède une existence indépendante dès lors qu’il est désigné par un nom ?

A

La réification

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Martin, doctorant en psychologie du travail et des organisations, est embauché par une multinationale, appelée Evilcorp inc., dans le but de maximiser les profits de l’entreprise, tout en minimisant les droits des employés. Avant de mettre en place son devis de recherche, Martin décide de faire une vaste revue de la littérature scientifique, puis formule les hypothèses suivantes:

  1. Les employés heureux coûtent trop cher.
  2. La peur de perdre son emploi augmente la productivité de 300 %.
  3. Une machine à café défectueuse peut être un excellent outil de contrôle social.

Nommez le type de raisonnement que Martin emploie pour partir d’une théorie et formuler une hypothèse testable.

A

Déduction – Approche hypothético-déductive

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Caroline, doctorante en psychologie communautaire, étudie depuis plusieurs mois les effets des inégalités sociales sur la santé mentale dans divers quartiers défavorisés. En recueillant systématiquement des données empiriques (taux de dépression, témoignages d’habitants, accès aux ressources de santé, etc.), elle repère progressivement certains patrons récurrents. À partir de ces observations, Caroline généralise et élabore une nouvelle hypothèse sur l’impact du soutien social local dans les milieux précaires.

A

Induction – Approche inductive

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Après avoir découvert les travaux de Karl Popper sur la philosophie des sciences, Julie s’interroge sur la façon dont on peut distinguer une théorie scientifique d’une théorie non scientifique. Elle tombe alors sur ces quatre notions centrales dans la pensée de Popper :

  1. Critère de démarcation
  2. Réfutabilité
  3. Falsifiabilité
  4. Conjecture

Dans le cadre de la théorie de Popper, à quoi font précisément référence ces quatre concepts, et comment s’inscrivent-ils dans sa vision de la science ?

A
  1. Critère de démarcation:
    Règle ou un principe qui permet de distinguer ce qui appartient à un certain domaine (comme la science) de ce qui n’en fait pas partie (comme la pseudoscience ou la métaphysique). Ici, c pour distinguer ce qui est considéré comme une théorie scientifique ou non.
  2. Réfutabilité:
    C un critère de démarcation.

Pour que qqch soit considéré comme scientifique, il faut pouvoir le réfuter.

  1. Falsifiabilité:
    C un critère de démarcation.

Pour que qqch soit considéré comme scientifique, il faut pouvoir le falsifier.

  1. Conjecture: Élément d’une théorie qu’on considère comme vrai à l’instant, mais qu’on a pas encore été capable de falsifier, de prouver si c vrm vrai ou faux.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Selon Popper, quel critère de démarcation est nécessaire pour qu’une théorie soit considérée scientifique et ainsi contribuée au progrès scientifique? Expliquer?

A

Critère de falsifiabilité

Pour que la science avance, on doit chercher à falsifier.
+ on fait des expériences, + on voit des erreurs dans notre raisonnement et ça ça va nous forcer à chercher des correctifs pour améliorer la théorie.

Solutions aux problèmes (Corrections successives) rendent la théorie tjrs de + en + meilleure.

Voit ça avec une évolution linéaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qui suis-je?
Je crois que le progrès scientifique est possible grâce à la falsifiabilité et à la méthode hypothético-déductive.

A

Karl Popper

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quel nom Karl Popper donne-t-il à l’idée que la science progresse par évolution et corrections successives d’erreurs ?

A

Épistémologie évolutionniste

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quel est le nom du « problème » introduit par Popper pour distinguer la science de la non-science ?

Quels sont les critères de ce problème?

A

Problème de la démarcation

  1. Critère de falsifiabilité.
  2. Principe de réfutabilité.
  3. Conjecture et réfutation
  4. Formuler des prédictions risquées
  5. Renoncer aux postdictions pour valider la théorie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Chez Thomas Kuhn, comment nomme-t-on le « point de vue » ou l’ensemble de croyances largement accepté dans un domaine scientifique ?

A

Un paradigme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

En épistémologie, qu’est-ce que la science normale?

À quel penseur peut-on associer ce concept?

A

La science normale réfère à l’idée qu’un paradigme domine dans une discipline scientifique et que désormais, les chercheurs vont partager les croyances, les valeurs et les techniques de ce cadre conceptuel.

Ils vont avoir tendance à concevoir les problèmes de la même manière, mais aussi à trouver des solutions similaires en respect avec le cadre partagé.

Réfère au stade paradigmatique dans le développement de la science

Concept associé à Thomas Kuhn

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Comment nomme-t-on la période précédant l’acceptation d’un paradigme dominant, où coexistent des écoles rivales ?

A

Le stade préparadigmatique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Depuis le début de son cursus, Jean-Minou ne cesse de tourner en dérision la volonté qu’ont les scientifiques de cadrer toute recherche dans des protocoles rigoureux. Pour lui, tenter de « méthodiser » à l’excès l’investigation de la nature est voué à l’échec, car la vie elle-même est désordonnée et créative. Aussi rêve-t-il de mener ses travaux de manière totalement libre, sans aucune règle imposée.

De quel philosophe contemporain cette vision « anarchiste » de la science se rapproche-t-elle et pk?

A

Cette vision réfère à celle de Paul Feyerabend

Il dit que pour faire avancer la science, les chercheurs doivent être opportunistes, s’affranchir des règles existantes et rejeter l’idée d’une méthode scientifique universelle. Selon lui, l’ordre, les règles et les méthodes strictes ne font que freiner le progrès scientifique. Il faut laisser place à la créativité et à l’inventivité de chacun sans oublier que chaque méthodes/idées est valables et détient sa place en science. Ne fait pas de distinction entre une théorie scientifique et non scientifique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qui suis-je? Personne qui rejette toute autorité, toute règle.

A

Anarchiste

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Soutient que seules les méthodes permettant de tester des hypothèses de manière rigoureuse (expérimentales, quantitatives) devraient être acceptées et rejette les approches purement subjectives ou non réfutables (ex : psychanalyse)

A

Karl Popper :
Soutient que seules les méthodes permettant de tester des hypothèses de manière rigoureuse (expérimentales, quantitatives) devraient être acceptées et rejette les approches purement subjectives ou non réfutables (ex : psychanalyse). Il mentionne d’ailleurs 3 composantes de la méthode scientifique, soit le problème, la théorie (solutions proposées) et la critique. La dernière partie réfère au fait qu’on doit chercher à invalider la théorie et que tant qu’on n’y arrive pas, celle-ci demeure valide et vraie. De plus, il distingue une théorie scientifique, d’une non-scientifique à l’aide de plusieurs critères de démarcation, donc non il ne considère pas que chaque théorie est valable de manière équivalente.
Selon lui, une théorie scientifique doit être falsifiable, c’est-à-dire qu’elle doit pouvoir être testée et potentiellement réfutée par l’expérience.

Si l’on suit Popper, non : seules les méthodes falsifiables et rigoureuses devraient être privilégiées.

Thomas Kuhn:
Met l’accent sur le fait que la science évolue à travers des révolutions paradigmatiques. Chaque époque scientifique est dominée par un paradigme (un ensemble de croyances et de méthodes acceptées), et ce paradigme peut être remplacé par un autre lorsque des anomalies s’accumulent.
Permet une plus grande diversité méthodologique, car il reconnaît que différents paradigmes coexistent (par ex. : cognitivisme, behaviorisme, psychanalyse).
Pourrait soutenir que la psychologie, étant une science en développement, ne devrait pas exclure certaines méthodes simplement parce qu’elles ne correspondent pas aux normes actuelles.
Si l’on suit Kuhn, une diversité méthodologique peut être légitime, car la psychologie évolue encore et plusieurs paradigmes coexistent.

Paul Feyerabend:
En accord avec cette idée! Rejette l’idée d’une méthode universelle et croit que chaque méthode devrait être adaptée au contexte. Croit alors que toutes méthodes/idées est valables et détient sa place en science.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Expliquez en quoi consiste le problème de démarcation de Karl Popper, et énoncez deux solutions qu’il propose pour le résoudre.

A

Consiste à distinguer les théories scientifiques des théories non scientifiques. Il critique l’induction (basée sur l’accumulation d’observations) et cherche un critère objectif pour définir ce qui relève de la science.

Deux solutions proposées par Popper:

  1. La falsifiabilité : Une théorie est scientifique si elle est testable et potentiellement réfutable par l’expérience. Par exemple, la théorie de la gravité de Newton fait des prédictions précises qui peuvent être testées, tandis que la psychanalyse, qui s’adapte à toute observation, n’est pas falsifiable.
  2. Le critère de la réfutation : Plutôt que de chercher à confirmer une théorie, les scientifiques doivent tenter de l’invalider. Une théorie qui résiste aux tentatives de réfutation est provisoirement acceptée, mais jamais considérée comme définitivement vraie.

Ainsi, Popper rejette les approches qui ne permettent pas de tester et de réfuter une hypothèse, affirmant que la science progresse par élimination des théories erronées. (Épistémologie évolutionniste)

17
Q

Expliquez en vos mots ce qu’est l’épistémologie et démontrez sa pertinence par rapport à la discipline et le sujet de recherche qu’est la psychologie.

A

Épistémologie = connaissance de toutes sortes.

S’intéresse à/aux :
1. La manière dont la connaissance est produite socialement

  1. Conditions qui permettent l’émergence de la connaissance.

L’épistémologie est essentielle en psychologie, car elle questionne ses fondements scientifiques, ses méthodes et ses limites. Elle aide à définir la psychologie comme science, à choisir des approches adaptées (quantitatives ou qualitatives) et à analyser l’évolution des paradigmes. En interrogeant les concepts clés et en assurant une rigueur méthodologique, elle permet une production de savoir critique et fiable.

Ex: Relation entre l’expert et le patient. Le patient est l’expert de son vécu, mais le médecin est l’expert au niveau théorique. + de pouvoir épistémologique donné à un médecin plutôt qu’au patient, mais reste que le patient est tout de même un agent de connaissance sur sa propre maladie/ses conditions/son vécu.

Ex: Épistémologie sociale s’intéresse aux injustices épistémiques, soit que pour des raisons de préjugés, certaines personnes ne sont pas de bons sujets de connaissances. Ex: Femme dans certains pays/domaines, ou personnes racisées

18
Q

Autant dans l’Antiquité que dans l’époque contemporaine, les penseurs se sont interrogés sur la façon dont se construit la connaissance scientifique. À partir de ce que nous avons vu dans le premier cours sur l’épistémologie, pouvons-nous affirmer que les positions de Karl Popper et de Thomas Kuhn sont compatibles? Pour répondre correctement à cette question, vous devez dans un premier temps, présenter les perspectives de chacun, en présentant au moins 3 grandes idées par auteur. Ensuite, expliquer en quoi leurs conceptions sont compatibles ou non.

A

Les théories de Popper et Kuhn sont difficilement compatibles dans leur vision du progrès scientifique : Popper privilégie une approche rationnelle et falsisficationniste alors que Kuhn met l’accent sur les facteurs historiques et sociologiques. Cependant, ils s’accordent sur l’idée que la science évolue en remettant en question les théories établies, même s’ils divergent sur la manière dont cela se produit.
Si compatibilité il y a, elle réside dans le fait que Kuhn peut être vu comme un complément à Popper : il décrit comment les scientifiques fonctionnent réellement (science normale, paradigmes, révolutions), tandis que Popper décrit un idéal normatif de la science. Popper et Kuhn partagent l’idée que la science évolue, mais ils proposent des modèles très différents de cette évolution.

Points de divergence :
1. Falsification vs. Révolutions scientifiques:

o Pour Popper:
La science progresse par la falsification des théories : une théorie est scientifique si elle est réfutable, et les théories sont constamment mises à l’épreuve pour être remplacées par de meilleures.

o Pour Kuhn:
La science avance par des périodes de science normale, dominées par un paradigme stable, suivies de révolutions scientifiques, où un paradigme est remplacé par un autre. La falsification n’est pas un moteur constant du progrès scientifique, car les scientifiques restent souvent attachés à leur paradigme jusqu’à une crise majeure.

  1. Le rôle des anomalies:
    o Chez Popper: Une seule observation contradictoire peut, en théorie, suffire à invalider une théorie.

o Chez Kuhn:
Les anomalies s’accumulent souvent sans renverser immédiatement le paradigme dominant. Un changement de paradigme se produit seulement lorsque la communauté scientifique adopte une nouvelle vision du monde.

  1. Objectivité vs. Relativité des paradigmes:

o Popper voit la science comme une quête rationnelle et progressive vers une vérité objective.

o Kuhn insiste sur l’aspect sociologique et historique de la science : les paradigmes influencent la manière dont les scientifiques interprètent la réalité, ce qui rend difficile de comparer objectivement deux théories issues de paradigmes différents.

Points de compatibilité:
1. La science comme un processus
dynamique:

Tous deux rejettent l’idée que la science progresse de manière purement cumulative.

Tous deux reconnaissent que les théories scientifiques sont toujours sujettes à être remplacées.

  1. La critique du vérificationnisme:

o Tous deux critiquent l’idée que la science repose uniquement sur l’accumulation d’observations vérifiant une théorie. Popper le rejette via la falsification, et Kuhn le nuance en montrant que les scientifiques travaillent souvent dans un cadre qui résiste aux falsifications immédiates.

19
Q

En psychologie, on utilise régulièrement des concepts comme « l’anxiété », « l’intelligence » ou « le stress ».

Expliquez ce qu’on entend par réification dans ce contexte.

Quelles sont les conséquences méthodologiques ou cliniques si on « réifie » de tels concepts ? (Donnez un exemple concret.)

A

La réification est le processus par lequel on traite un concept abstrait comme s’il s’agissait d’une entité concrète et tangible. En psychologie, cela signifie prendre une construction théorique (comme l’intelligence, l’anxiété ou le stress) et la considérer comme une chose réelle qui existe indépendamment des outils de mesure et des définitions qui l’entourent.
Conséquences :
Stigmatisation : La réification peut mener à l’attribution d’étiquettes rigides qui influencent la perception qu’une personne a d’elle-même et la manière dont elle est traitée (par exemple, considérer qu’une personne avec un trouble anxieux généralisé est “naturellement anxieuse”, plutôt que de voir son anxiété comme un phénomène évolutif et influencé par son environnement).
Réductionnisme : Si on considère l’intelligence comme une entité unique et mesurable (ex. QI), on peut ignorer la diversité des formes d’intelligence et limiter les approches éducatives ou thérapeutiques adaptées aux besoins individuels.

Exemples concrets :
1. Des décisions éducatives injustes, comme refuser un élève dans un programme enrichi sur la seule base de son QI, sans considérer d’autres formes d’intelligence (créativité, intelligence émotionnelle, habiletés sociales, etc.).

  1. La réification d’un diagnostic comme le TDAH peut entraîner une stigmatisation en figeant l’identité d’un enfant autour de cette étiquette. Perçu comme naturellement “hyperactif” ou “incapable de se concentrer”, il risque de subir des attentes rigides de la part des enseignants et des parents, qui attribuent systématiquement ses difficultés à son trouble plutôt qu’à des facteurs contextuels. Cette vision peut affecter son estime de soi, le poussant à intérioriser son diagnostic et à se conformer aux attentes négatives. De plus, il peut être victime de discrimination sociale, certains adultes et pairs l’excluant par crainte qu’il soit “ingérable”. En oubliant que le TDAH est une construction diagnostique évolutive, la réification limite les interventions adaptées et renforce les inégalités.
20
Q

En philosophie de l’esprit, comment appelle-t-on la posture stipulant qu’il n’existe qu’une seule réalité, strictement matérielle ?

A

Monisme matérialisme

On explique tout à partir du monde matérialiste.

Le monisme matérialiste est une doctrine philosophique selon laquelle tout ce qui existe est de nature matérielle et peut être expliqué par des processus physiques ou biologiques.

Il s’oppose au dualisme, qui postule l’existence de substances distinctes (par exemple, l’âme et le corps), et au monisme idéaliste, qui considère que seule la pensée ou l’esprit est fondamental pour expliquer le monde.

21
Q

En philosophie de l’esprit, à quoi renvoie le concept d’épiphénoménisme? Est-il vrai de dire que cette conceptualisation de notre univers mentale s’apparente à du monisme? Justifiez votre réponse.

A

Oui, l’épiphénoménisme est une forme de monisme, plus précisément de monisme matérialiste.
Épi = Au-dessus/sur, donc épiphénomène = un phénomène qui en accompagne un autre. Le phénomène qui apparait est une conséquence de l’autre phénomène.

L’épiphénoménisme soutient que les phénomènes mentaux (comme les pensées, émotions et perceptions) émergent des processus physiques du cerveau (Cause = cerveau), mais n’ont aucune influence sur les processus du cerveau. Autrement dit, l’esprit est un simple sous-produit de l’activité cérébrale, comme l’ombre d’un objet : il existe, mais ne peut pas agir sur la matière.
Cela s’inscrit dans le monisme matérialiste, car cette position rejette toute substance immatérielle et considère que seule la matière (le cerveau) est fondamentalement réelle et causale.

22
Q

Quel terme désigne la conception selon laquelle l’esprit et le corps sont deux substances distinctes ?

A

Dualisme

Selon ce modèle, l’esprit (ou l’âme) est une substance immatérielle et pensante, tandis que le corps est une substance matérielle, régie par des lois physiques. Le corps et l’esprit interagiraient, par exemple, dans les processus cognitifs ou émotionnels.

Le dualisme s’oppose au moniste matérialiste qui affirment que tout, y compris l’esprit, peut être expliqué en termes de matière.

23
Q

Quelles les deux visions du monisme?

A

Monisme matérialiste : Tout est réduit à la matière, l’esprit étant un produit des processus physiques du cerveau.

Monisme idéaliste : Tout est réduit à l’esprit ou à la pensée, la matière étant une manifestation de la conscience.

24
Q

Mathilde et son ami Louis discutent d’une récente expérience en psychologie de la perception, où plusieurs participants se sont laissé tromper par une illusion visuelle complexe. Louis avance que cette illusion prouve que nos sens ne reflètent pas exactement la réalité. Mathilde, au contraire, se montre sceptique :
« Pour moi, ce que je vois est forcément tel que ça existe dans le monde ! Si l’image me paraît déformée, c’est qu’elle l’est vraiment, point final. Il n’y a pas de différence entre ce que je perçois et ce qui est “là dehors”. »

Le point de vue de Mathilde, qui assimile entièrement sa perception visuelle à la réalité objective, renvoie à quel concept de la philosophie de la connaissance ?

A

Réalisme naïf

L’expérience mentale est tout à fait identique à ce qui existe dans le monde physique.

Tendance à penser que nos sens rendent parfaitement compte de la réalité.

Problème: Nos sens ne sont pas parfaits/ suffisants et peuvent altérer l’expérience sensorielle. Entrainent des pertes d’infos/infos corrompues qui risquent d’être déformées par le cerveau.

25
Q

Quelle est la différence entre la réalité subjective et objective?

A

Réalité subjective (phénoménale):
Ce qui constitue l’expérience mentale

Réalité objective(matérielle):
Ce qui est « vraiment » présent dans le monde physique

26
Q

Nommer 2 problèmes générer par le dualisme.

A
  1. Le problème de réification
  2. Réalisme naif