Cours 1 Flashcards

1
Q

Définition d’une crise, selon le modèle de Caplan ?

A

«Un état qui se produit quand une personne fait face à un
obstacle, à un des buts importants de sa vie qui, pour un certain
temps est insurmontable par l’utilisation des méthodes
habituelles de résolution de problème.

Une période de
désorganisation s’ensuit, période d’inconfort durant laquelle
différentes tentatives de solution sont utilisées en vain.
Éventuellement, une certaine forme d’adaptation se produit qui
peut être ou non dans le meilleur intérêt de la personne et de
ses proches. »

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2
Q

Une personne vit un événement difficile, de la tristesse, mais,
sans que ses capacités adaptatives soient submergées. Est-elle en crise?

A

Il n’y à pas la notion d’insurmontable et la personne à encore ses capacités adaptatives donc elle possède encore des ressources et est pas en crise.

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3
Q

Définition courte de la crise ?

A

Interaction entre un événement et l’évaluation de la personne de la
situation. Elle évalue (perception) qu’elle n’a pas les ressources suffisantes pour
gérer adéquatement les changements qu’entraînent cet événement
dans sa vie.

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4
Q

Vrai ou faux, ce ne sont pas les émotions qui définissent si une personne est en crise, ce sont sa perception de la situation ainsi que les moyens/ressources qu’elle possède pour la surmonter/l’aider.

A

Vrai

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5
Q

Important, quand une personne est en phase de récupération, est-elle encore en crise ?

A

Oui

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6
Q

Vrai ou faux, il y à un manque de recherche empirique sur l’efficacité des interventions de crise ?

A

Vrai

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7
Q

Historique du concept de crise, en 1944 quel personne à fait des recherches sur la crise et le deuil ?

A

Lindemann

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8
Q

En quelle année, Selye à fait ses recherches et en quoi ?

A

en1956 et sur le stress

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9
Q

Qui, en 1959, à fait des recherches sur la crises de maturation et celles situationnelles ?

A

Erickson

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10
Q

En quelle année il y à eu l’apparition des cliniques communautaires et ambulatoires. À quoi ça servait ?

A

Dans les années 60 et c’était les premiers dispositifs de crise.

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11
Q

En quelle année Caplan à fait émergé une théorie et sur quoi ?

A

En 1964 , la théorie de la crise psychosocial et les phases de la crise.

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12
Q

Quand nous sommes dans un état de vulnérabilité , sommes nous en crise ?

A

Non, car la crise commence lors de la désorganisation.

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13
Q

Dessine le modèle de la crise :

A

Avant d’être en crise : Équilibre, vulnérabilité

Crise: X( rupture) , désorganisation, phase aigu, récupération.

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14
Q

Vrai ou faux, quand on est en crise, le coeur augmente et le cerveau diminue ?

A

Vrai

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15
Q

En quoi se distingue l’intervention de crise des autres approches d’intervention ?

A

Immédiateté, brièveté, directivité.

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16
Q

D’écris moi une intervention de crise dans un contexte d’immédiateté ?

A

-L’intervention se situe peu de temps après ou même à chaud, où l’état émotif est exacerbé.
- Les lieux d’intervention peuvent être inhabituels (domicile, internet, lieu du sinistre) pas nécessairement dans un bureau.

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17
Q

D’écris moi une intervention de crise dans un contexte de brièveté ?

A
  • C’est une intervention de courte durée et centré sur le problème.
  • Vise à diminuer la tension et le retour au fonctionnement avant la crise et à aider la personne à retrouver un sentiment de contrôle
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18
Q

En quoi consiste la directivité dans une intervention de crise?

A

Elle consiste à évaluer le risque, l’urgence et la dangerosité avec directivité selon une communication directe. Cela doit se faire avec une neutralité bienveillante.

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19
Q

À quoi devront nous être prêt à faire face si on tient en compte que nous devons faire preuve de directivité dans une intervention de crise ?

A

à ce que les patients soient non collaborateurs (agressifs) et à ce que nous devons trouver des manières de les engager dans la relation.

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20
Q

Vrai ou faux, Le clinicien intervenant en situation de crise doit tout
mettre en œuvre pour que la personne aidée ait une
perception positive d’elle-même et doit transmettre la
croyance selon laquelle il est avec elle et peut lui venir
en aide (dès les premières minutes).

A

Vrai

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21
Q

Quels sont les trois aspects importants pour une position positive en tant que clinicien ?

A

-Transmettre l’espoir d’un changement possible

  • Recueillir les données pertinentes sur les dimensions de risque et d’urgence.

-Organisation du filet de sécurité et du plan d’intervention.

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22
Q

Quelles sont les trois types de crise ?

A
  • Psychosociale, où la personne était dans un état d’équilibre avant.

-Psychopathologique, ou souvent la personne était déjà dans un état de vulnérabilité.

-Psycho traumatique, où la force du stresseur vient mettre rapidement la personne en état de crise ( escalade rapidement d’équilibre à crise).

23
Q

Qui à définit la crise et en quelle année ?

A

Lindemann en 1944

24
Q

Quelle est la progression de la crise psychosociale?

A

équilibre, état de vulnérabilité puis état de crise avec ou sans passage à l’acte.

25
Q

Quelle est l’étiologie de la crise psychosociale ?

A

Élément déclencheur : souvent de nature psychosociale ou de nature développementale.

Généralement, la personne à une absence de problème en santé mentale.

26
Q

Quelle est la symptomatologie de la crise psychosociale ?

A

Réponse courante est l’adaptation positive.

Réponse plus complexe : développement de troubles d’adaptation ou de santé mentale.

27
Q

Quelle est l’attente habituelle pour la crises psychosociale ?

A

Retour à l’équilibre avec acquisition de compétences.

28
Q

Quelle est la progression de la crise psycho traumatique ?

A

Départ: état d’équilibre ou de vulnérabilité puis état de crise avec ou sans passage à l’acte.

29
Q

Quelle est étiologie de la crise psycho traumatique ?

A

Évènement déclencheur :

a) réaction de peur ( détresse ou dissociation péri traumatique).
b) Évènement violent, sévère, subit et arbitraire (menace à l’intégrité physique et/ou confrontation à la mort)

30
Q

Quelle est la symptômatologie de la crise psycho traumatique ?

A

La résilience est la plus courante.

Réponse plus complexe : Développement de troubles mentaux (TSPT si les symptômes durent plus d’un mois).

31
Q

Quelles sont les issus ou les attentes pour la crise psycho traumatique ?

A

Allostasie (nouveau point d’équilibre , sain ou pathologique).

-Recherche de sens, croissance post trauma

32
Q

Pour la crise psychopathologique, il existe deux type A) et B), quels sont-ils ?

A

A) Personnes ayant des troubles mentaux avec ou sans comorbidité.

B) Personne ayant des troubles mentaux graves de type psychotique.

33
Q

Quelle est la progression pour la crise psychopathologique ?

A

État de vulnérabilité puis état de crise avec ou sans passage à l’acte.

34
Q

Quelle est l’éthiologie pour la crise psychopathologique ?

A
  • Perte précoce survenue dans l’enfance.
    -Difficulté associée au développement.
    -antécédant de problème de santé mentale
    -Cumul de difficultés
    -Peu de facteurs de protection, beaucoup plus de facteurs de risques.
35
Q

Quelle est la symptomatologie pour la crise psychopathologique ?

A

Réponse courante : Récurrence des crises.

Réponse souhaitée: stabilisation

36
Q

Quelles sont les attentes habituelles pour la crise psychopathologique?

A

-Prévention de la rechute (diminution de leur fréquence, de leur intensité et leur gravité).
-Stabilisation
-Maintien du traitement.

37
Q

Vrai ou faux, dans la crise psychopathologique, on veut que la personne sache quels sont ses facteurs de vulnérabilités ?

A

Vrai

38
Q

Quel est le dénominateur commun comme premier outil à utiliser lors d’une évaluation de crise ?

A

-L’entretien clinique, car il comprend la formation et les compétences du psychoéducateur.

39
Q

Vrai ou faux, tout guide ou outil substitue le jugement clinique du psychoéducateur en situation de crise ?

A

Faux

40
Q

Vrai ou faux, après un passage à l’acte, la personne n’est plus en crise.

A

Faux

41
Q

Pendant la phase aigue, si la solution ne fonctionne pas, qu’est-ce que la tension peut provoquer de plus ?

A

Un passage à l’acte, auto agressif ou hétéro agressif.

42
Q

Combien de temps peut durer une crise ?

A

six à huit semaines.

43
Q

Quelle est la meilleure exemple pour une appréciation cognitive ?

A

La préparation mentale.

44
Q

En quoi consiste l’appréciation cognitive ?

A

c’est une stratégie d’ajustement afin de modifier les perceptions pour que la situation soit perçu plus faible. Comme s’informer sur un sujet, etc.

45
Q

Quelles stratégies d’adaptation ou d’ajustement à utiliser en situation de crise pour retrouver son équilibre selon Lazarus en 1985 ?

A

-Centrées sur l’émotion (Se laisser pleurer, exprimer ses émotions, se laisser aller les choses ).

-Centrées sur la résolution de problème. (S’informer, s’informer, planifier quelque chose stratégiquement)

-Appréciation cognitive. , exemple : essayer de se convaincre que ça va bien aller, etc, que la situation est pas si pire finalement)

-Stratégies passives : écouter de la musique, se changer les idées, etc)

46
Q

Quel sont les quatre types de stresseur amenant l’état de vulnérabilité et provoquant une crise ?

A

-Accumulation de stresseurs.

-Stresseurs-Choc.

-Stresseur Chronique.

-Stresseurs en série.

47
Q

Décrit une accumulation de stresseurs :

A

Il n’y à aucun lien entre les éléments. Ex : perte d’un emploi en même temps qu’un enfant malade, perdre son auto.

48
Q

Décrit un stresseur-choc :

A

Évènement qui provoque une très forte tension qui dépasse les ressources de la personne. Ex : perte d’un être cher, difficulté à encaisser la nouvelle.

49
Q

Décrit un stresseur chronique :

A

Re apparait à chaque fois que la tension diminue. Comme c’était le cas pour le covid avec le confinement, soucis financiers, etc.

50
Q

Décrit les stresseurs en série:

A

Engendre des changements qui amène d’autres stresseurs. Ex: entrée à l’université, amène un changement de ville, d’amis , etc.

51
Q

Quelles réactions peut ont voire comme réaction au stress de façon comportemental ?

A

Évitement dans l’alcool, tabac, médicaments, isolement, repli sur soi, agressivité

52
Q

Quelles réactions peut ont voire comme réaction au stress de façon psychologique ?

A

Pensées négatives, croyances iréalistes, anxiété, découragement, dépression.

53
Q

Quelles réactions peut ont voire comme réaction corps ?

A

Douleurs, tension, fatigue, maladies.

54
Q
A