Cours 1 Flashcards
Quelles sont les 3 cibles d’études de la criminologie? Définition
1) Crime (comportement) : comprendre la manifestation du comportement dans son contexte immédiat (p. ex., victime, gains, lieu)
2) Criminel (individu): comprendre les facteurs qui influencent l’émergence et le maintien de la-délinquance (p. ex., tempérament, famille, pairs)
3) Criminalité (réalité sociale): étude des tendances de la criminalité sur le plan sociétal (p. ex., nouvelles lois, inauguration d’un casino, modification des rôles sociaux au cours du temps)
Quels sont les 3 critères de la délinquance? Donnez 5 exemples
L’acte:
1) Doit être sanctionné aussi pour les adultes
2) Doit être en violation avec une disposition prévue par le Code criminel
3) Cause un dommage à autrui
- Homicide, tentative de meurtre, agression sexuelle, vol qualifié, fraude
Définition: la délinquance statuaire
Comportements permis pour les adultes, mais proscrits pour les mineurs
Quelles sont les 2 types de délinquance?
1) Délinquance officielle (apparente)
♦ Actes criminels qui résultent en une détention
♦ Actes criminels sanctionnés par les tribunaux
♦ Statistiques policières
2) Délinquance cachée
♦ Actes criminels incluant plusieurs n’ayant pas été sanctionnés
♦ Univers de la délinquance
• Incluant la délinquance statutaire
♦ Univers de la déviance
Comportements antisociaux liés à la délinquance
• Délinquance
• Comportements extériorisés (troubles de comportement)
o Troubles de conduites
o Trouble oppositionnel
o TDA/H
o Le bullying : jeune s’en prend à un autre en le menaçant ou en lui infligeant des contacts physiques non désirés de manière à exercer sur lui de la domination.
• Déviance :
o Comportement qui va à l’encontre d’une règle répandue. L’acte doit aller à l’encontre des bonnes manières et ou des valeurs sociales dominantes pour un type de personne dans un contexte spécifique.
o Doit être évaluée de manière contextuelle : selon le groupe, l’endroit et la période
o Exemples de comportements de déviance: consommation de drogues illégales, incivilités.
• Agression
o Directe VS indirecte
o Proactive VS réactive
Les origines multifactorielles de la délinquance
Génétique physiologique hormonal Intelligence, émotions, cognitions Sociétéal/géopolitique Communauté Famille Parent École Amis
Modèle d’intervention, à quoi se fier pour le construire et le planifier
o On cible qui?
o On cible quoi et selon quelle priorité?
o On intervient quand?
o On intervient comment?
- On se fit aux:
o Théories
o Études avec un devis observationnel : identifier les facteurs criminogènes
o Études cliniques : impact de la diminution des facteurs criminogènes
(ou l’augmentation des facteurs de protection)
(A) Qu’est-ce qu’on évalue dans le cours? (B) Qu’est-ce que l’on veut?
(A)
o Évaluer le pouvoir prédictif des facteurs criminogènes et d’entrevoir la façon dont ils influent les trajectoires délinquantes
(B)
o On veut :
- Éviter de se fier juste à son gros bon sens
- Identifier, comprendre et critiquer la pertinence des facteurs criminogènes traditionnellement considérés en criminologie
- Entrevoir comment ses facteurs agissent et interagissent
- Être un bon généraliste avant de se spécialiser
Ce qu’il faut retenir du cours 1
- Il existe plusieurs définitions, concepts et mesures liés à la délinquance
- L’émergence de la délinquance est influencée par plusieurs facteurs criminogènes situés à de multiples niveaux d’analyse
- Nous évaluons la pertinence de plusieurs facteurs criminogènes en fonction de modèles théoriques et d’études empiriques.
Qu’est-ce qu’on entend par données officielles?
Statistiques des institutions publiques travaillant auprès des jeunes ayant commis un acte criminel, ayant été arrêtés par un policier (ère) ou ayant fait l’objet d’un jugement de la Cour (p. ex., Chambre de la jeunesse).
Les forces des données officielles
- Fournissent des informations au long cours sur les tendances de la criminalité.
- Fournissent une mesure modérément exacte de la prévalence des crimes et, surtout, l’évolution des crimes graves,
Quelles sont les limites des données officielles?
- La prévalence réelle des conduites criminelles sont sous-estimées, parce que les formes de crime moins graves sont - susceptibles d’être rapportés à la police et de faire l’objet d’une statistique officielle.
- Qu’est-ce qu’on entend par données auto-rapportées?
- Obtenues en interrogeant les jeunes sur leurs comportements délinquants.
- Questionnaires ou entrevue.
- La plupart se concentrent sur la délinquance commise au cours de l’année précédente pour minimiser les problèmes de mémoire et sont, pour la plupart, anonymes ou confidentielles
Quelles sont les forces des données auto-rapportées?
- Informent sur les incidents criminels pas signalés à la police
- Peu coûteuses
- Informations modérément exactes
Quelles sont les limites des données auto-rapportées?
- Sous-estime la prévalence de la délinquance grave.
(1) les infractions graves sont plus susceptibles de ne pas être rapportées par peur de représailles,
(2) les mesures de la délinquance se concentrent souvent sur des infractions mineures et ne permettent généralement pas de quantifier le nombre exact de crimes commis,
(3) certains actes signalé ne seraient pas considérés par les policiers comme méritant une intervention
(4) excluent certains groupes de personnes